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OXYPRONAL LP 5 mg/2,5 mg, comprimé à libération prolongée - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 30/11/2023

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

OXYPRONAL LP 5 mg/2,5 mg, comprimé à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chlorhydrate d’oxycodone........................................................................................................ 5 mg

Equivalent à oxycodone............................................................................................ 4,5 mg

Chlorhydrate de naloxone...................................................................................................... 2,5 mg

Equivalent à chlorhydrate de naloxone dihydraté....................................................... 2,73 mg

Equivalent à naloxone.............................................................................................. 2,25 mg

Pour un comprimé à libération prolongée.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé à libération prolongée.

Comprimé à libération prolongée blanc, rond et biconvexe d'un diamètre de 4,7 mm et d'une épaisseur de 2,9-3,9 mm.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Douleur sévère qui ne peut être correctement traitée que par des analgésiques opioïdes.

La naloxone, antagoniste opioïde, est ajoutée afin de neutraliser la constipation induite par l’opioïde en bloquant localement l’action de l’oxycodone au niveau des récepteurs intestinaux.

OXYPRONAL LP est indiqué chez les adultes.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

D’autres dosages de ce médicament sont disponibles afin de faciliter l’ajustement de la posologie.

Analgésie

L’efficacité antalgique de OXYPRONAL LP est équivalente à celle des formes d’oxycodone à libération prolongée.

La posologie doit être adaptée à l’intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient.

Adultes

La dose initiale habituelle chez un patient naïf d’opioïdes est de 10 mg/5 mg de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone, toutes les 12 heures.

Les patients recevant déjà un traitement par opioïdes peuvent débuter le traitement par une dose plus élevée, en fonction de leur tolérance aux traitements opioïdes précédents.

OXYPRONAL LP 5mg/2,5mg est disponible pour faciliter la titration lors de l’initiation d’un traitement par opioïde et de l’ajustement individuel des doses.

La dose journalière maximale d’OXYPRONAL LP est de 160 mg de chlorhydrate d’oxycodone et de 80 mg de chlorhydrate de naloxone. La dose journalière maximale est réservée aux patients qui ont été précédemment équilibrés avec une dose journalière d’OXYPRONAL LP et pour qui une augmentation de la dose est devenue nécessaire.

Pour les patients nécessitant de plus fortes doses d’OXYPRONAL LP, il convient d’administrer un traitement complémentaire par oxycodone à libération prolongée à la même fréquence d’administration, en ne dépassant pas une dose journalière maximale d’oxycodone à libération prolongée de 400 mg. En cas de traitement complémentaire par oxycodone, l’effet bénéfique de la naloxone sur la fonction intestinale peut être diminué.

Certains patients prenant OXYPRONAL LP à intervalles réguliers doivent recourir à un antalgique à libération immédiate (médicament de secours) pour le traitement des accès douloureux transitoires. OXYPRONAL LP est une forme à libération prolongée et n’est donc pas indiqué pour le traitement de ces accès douloureux transitoires. Pour le traitement d’un accès douloureux transitoire, une dose unique du médicament de secours, correspondant approximativement au 1/6ème de la dose journalière de chlorhydrate d’oxycodone, doit être administrée. La nécessité d’administrer plus de deux doses par jour d’un médicament de secours indique généralement que le dosage d’OXYPRONAL LP doit être augmenté. Cette adaptation de posologie doit être effectuée toutes les 24-48 heures, par paliers de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone 5 mg/2,5 mg deux fois par jour ou si cela est nécessaire 10 mg/5 mg, jusqu’à atteindre une dose stable. L’objectif est de déterminer une dose spécifique au patient en 2 prises par jour qui permettra de maintenir un niveau d’analgésie adéquat et d’utiliser le moins possible le médicament de secours aussi longtemps que le traitement antalgique est nécessaire.

OXYPRONAL LP doit être administré à la dose déterminée, deux fois par jour, à heures régulières. Bien qu’une administration symétrique (même dose administrée le matin et le soir) à heures régulières (toutes les 12 heures) soit appropriée chez la majorité des patients, certains patients du fait de leur état douloureux, peuvent tirer un meilleur bénéfice thérapeutique d’une administration asymétrique adaptée au profil de leur douleur. En général, la plus faible dose antalgique efficace doit être choisie.

Pour le traitement de douleurs non cancéreuses, des doses journalières maximales de 40 mg/20 mg de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone sont habituellement suffisantes, mais des doses plus élevées peuvent être nécessaires.

Objectifs et arrêt du traitement

Avant d’instaurer un traitement par OXYPRONAL LP, une stratégie thérapeutique comprenant la durée et les objectifs du traitement, ainsi qu’un plan d’arrêt du traitement, doivent être convenus avec le patient, conformément aux directives de prise en charge de la douleur. Au cours du traitement, le médecin et le patient doivent s’entretenir régulièrement afin d’évaluer la nécessité de poursuivre le traitement, d’envisager son interruption et d’adapter les doses si nécessaire. Lorsqu’un patient n’a plus besoin d’un traitement à l’oxycodone, il peut être conseillé de diminuer progressivement la dose pour prévenir les symptômes de sevrage. En l’absence d’un contrôle adéquat de la douleur, il convient de réfléchir à la survenue possible d’une hyperalgésie, d’une tolérance et d’une progression de la maladie sous-jacente (voir rubrique 4.4).

Durée de traitement

Ce médicament ne doit pas être administré plus longtemps que nécessaire.

Populations spéciales

Sujets âgés

Comme chez les plus jeunes adultes, la posologie doit être adaptée en fonction de l’intensité de la douleur et de la tolérance individuelle du patient.

Insuffisance hépatique

Une étude clinique a montré que les concentrations plasmatiques d’oxycodone et de naloxone sont plus élevées chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cette élévation de concentration est plus marquée avec la naloxone (voir rubrique 5.2). Chez le patient insuffisant hépatique, l’incidence clinique d’une exposition à une dose relativement élevée de naloxone n’est pas encore connue.

Des précautions doivent être prises lors de l’administration d’OXYPRONAL LP chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (voir rubrique 4.4). De même, une attention particulière est requise chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère si une augmentation de la dose est envisagée.

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée et sévère, OXYPRONAL LP est contre-indiqué (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale

Une étude clinique a montré que les concentrations plasmatiques d’oxycodone et de naloxone sont plus élevées chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 5 .2). Cette élévation de concentration est plus marquée avec la naloxone qu’avec l’oxycodone.

Chez le patient insuffisant rénal, l’incidence clinique d’une exposition à une dose relativement élevée de naloxone n’est pas encore connue. Des précautions doivent être prises lors de l’administration de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.4) et particulièrement si une augmentation de dose est envisagée.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité d’OXYPRONAL LP chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.

Mode d’administration

Voie orale.

OXYPRONAL LP est administré à la dose déterminée, deux fois par jour, à intervalles réguliers.

Les comprimés à libération prolongée peuvent être pris avec ou sans nourriture, avec un volume suffisant de liquide.

OXYPRONAL LP doit être avalé entier avec suffisamment de liquide, et ne doit pas être coupé en deux, brisé, croqué ou écrasé.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· Dépression respiratoire sévère avec hypoxie et/ou hypercapnie,

· Bronchopneumopathie obstructive chronique sévère,

· Cœur pulmonaire,

· Asthme bronchique aigu sévère,

· Iléus paralytique non induit par les opioïdes,

· Insuffisance hépatique modérée à sévère.

De plus, pour le syndrome des jambes sans repos :

· Antécédents d’abus aux opiacés.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Ces comprimés doivent être administrés avec précaution chez les patients :

· présentant une insuffisance respiratoire sévère,

· présentant une apnée du sommeil,

· traités par des dépresseurs du système nerveux central (SNC) (voir ci-dessous et rubrique 4.5),

· traités par des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (voir ci-dessous et rubrique 4.5),

· présentant une tolérance, une dépendance physique ou un syndrome de sevrage (voir ci-dessous),

· présentant des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme en raison du risque de dépendance psychique (addiction),

· âgés ou affaiblis,

· avec un traumatisme crânien, des lésions intracrâniennes ou une augmentation de la pression intracrânienne, ou un niveau de conscience réduit diminué d’origine inconnue

· avec de l’épilepsie ou chez les patients prédisposés aux convulsions,

· présentant de l’hypotension,

· présentant de l’hypertension,

· présentant une pancréatite,

· présentant une insuffisance hépatique légère,

· présentant une insuffisance rénale

· avec un iléus paralytique induit par les opioïdes,

· avec un myxœdème,

· avec une hypothyroïdie,

· avec une maladie d’Addison (insuffisance corticosurrénalienne),

· avec une hypertrophie de la prostate

· avec une psychose toxique,

· présentant un alcoolisme,

· présentant un delirium tremens,

· avec une lithiase biliaire

· avec des maladies cardiovasculaires préexistantes.

Dépression respiratoire

Le principal risque encouru lors d’une prise excessive d’opioïdes est la dépression respiratoire.

Troubles respiratoires liés au sommeil

Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes augmente le risque d’ACS d'une manière dose-dépendante. Chez les patients qui présentent une ACS, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.

Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés :

L'utilisation concomitante d’opioïdes et des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d'autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. S'il est décidé de prescrire OXYPRONAL LP en même temps que des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard, il est fortement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).

Il est recommandé d’utiliser OXYPRONAL LP avec prudence lors du traitement du syndrome des jambes sans repos (SJSR) chez les patients présentant une apnée du sommeil en raison du risque de dépression respiratoire additionnel. Aucune donnée sur ce risque est disponible, les patients présentant le syndrome de l’apnée du sommeil ayant été exclu lors des études cliniques.

Trouble d’utilisation d’opioïde (abus et dépendance)

Une accoutumance (tolérance) et une dépendance physique et/ou psychologique peuvent apparaître lors de l’administration répétée d’opioïdes comme l’oxycodone.

L’utilisation répétée d’OXYPRONAL LP peut conduire à un trouble d’utilisation d’opioïde (TUO). Une dose plus élevée et une durée plus longue du traitement par opioïdes peuvent augmenter le risque de développer un TUO. L’abus ou le mésusage intentionnel d’OXYPRONAL LP peut entraîner un surdosage et/ou le décès. Les risque de développement d’un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou fratrie) de troubles d’utilisation d’opioïde (y compris de troubles liés à l’utilisation d’alcool), en cas de tabagisme actif ou chez les patients ayant des antécédents personnels d’autres troubles de la santé mentale (par exemple, dépression majeure, anxiété et troubles de la personnalité).

Avant d’instaurer un traitement par OXYPRONAL LP et pendant le traitement, les objectifs du traitement et un plan d’arrêt doivent être convenus avec le patient (voir rubrique 4.2). Avant et pendant le traitement, le patient doit également être informé des risques et des signes de TUO. En cas d’apparition de ces signes, il doit être conseillé au patient de contacter son médecin.

Les patients devront être surveillés afin de détecter tout signe de comportements de recherche compulsive du produit (par exemple, demande de renouvellement trop précoce de la prescription). Dans ce cadre, les opioïdes et les médicaments psychoactifs (tels que les benzodiazépines) utilisés en concomitance devront être passés en revue. Pour les patients présentant des signes et symptômes de TUO, une consultation auprès d’un addictologue devra être envisagée.

Insuffisance hépatique ou rénale

OXYPRONAL LP doit également être administré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale légère. Une surveillance médicale est particulièrement nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.

Diarrhée

La diarrhée doit être considérée comme un effet possible de la naloxone.

Tolérance, dépendance et syndrome de sevrage

Lors d’une administration prolongée, le patient peut développer une accoutumance au médicament se manifestant par la nécessité d’augmenter les doses pour maintenir l’effet souhaité. L’administration chronique d’OXYPRONAL LP peut conduire à une dépendance physique. Un syndrome de sevrage peut apparaître en cas d’arrêt brutal du traitement. Lorsque le traitement avec OXYPRONAL LP n’est plus nécessaire, il est conseillé de diminuer progressivement les doses journalières afin d’éviter l’apparition d’un syndrome de sevrage (voir rubrique 4.2).

OXYPRONAL LP n’est pas adapté au traitement du syndrome de sevrage.

Il n’existe aucune donnée clinique sur le traitement au long cours du SJSR par chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone au-delà de 1 an (voir rubrique 4.2).

Les patients ayant présenté une somnolence et/ou un épisode d’endormissement d’apparition brutale doivent s’abstenir de conduire ou d’utiliser des machines. De plus, une réduction de la dose ou l’arrêt du traitement peuvent être envisagés. En raison des effets additifs potentiels, la prudence est donc conseillée chez les patients prenant d’autres médicaments sédatifs en association avec OXYPRONAL LP (voir rubriques 4.5 et 4.7).

Alcool

La prise concomitante d'alcool et d’OXYPRONAL LP doit être évitée car elle peut entraîner une augmentation des effets indésirables d’OXYPRONAL LP.

Cancer

Il n’y a pas d’expérience clinique chez les patients présentant un cancer avec carcinose péritonéale ou un cancer digestif ou pelvien à un stade avancé avec un syndrome sub-occlusif.

Par conséquent, l’utilisation d’OXYPRONAL LP n’est pas recommandée chez ces patients.

Chirurgie

OXYPRONAL LP n’est pas recommandée avant et pendant les 12-24 heures suivant une intervention chirurgicale. La première prise de ce médicament après l’intervention chirurgicale est déterminée à partir d’une évaluation approfondie des bénéfices et des risques pour chaque patient et dépend du type et de l’étendue de l’intervention chirurgicale, des moyens anesthésiques utilisés, des traitements concomitants et de l’état général du patient.

Recommandations de bon usage

Afin de ne pas altérer les caractéristiques de la libération prolongée des comprimés à libération prolongée, ils ne doivent pas être cassés, croqués ou écrasés. Casser, croquer ou écraser les comprimés à libération prolongée, pour faciliter leur administration, conduit à la libération plus rapide des substances actives et à l’absorption d’une dose potentiellement fatale d’oxycodone (voir rubrique 4.9).

Abus

Il faut dissuader les toxicomanes de toute utilisation abusive d’OXYPRONAL LP.

L’utilisation abusive d’OXYPRONAL LP par voie parentérale, intranasale ou orale, chez les individus dépendants aux agonistes opioïdes tels que l’héroïne, la morphine ou la méthadone peut provoquer un syndrome de sevrage prononcé – en raison de l’effet antagoniste de la naloxone sur les récepteurs aux opioïdes – ou intensifier le syndrome de sevrage déjà présent (voir rubrique 4.9).

Les opioïdes comme le chlorhydrate d’oxycodone peuvent avoir une action pharmacologique sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications peuvent être observées telles qu’une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

Chez les patients sous traitement opioïde à long terme avec des doses plus fortes d’opioïdes, le passage à OXYPRONAL LP peut initialement provoquer des symptômes de sevrage. Ces patients requièrent une attention particulière.

Une hyperalgésie ne répondant pas à une augmentation supplémentaire de la dose d’oxycodone peut exceptionnellement apparaître, en particulier à hautes doses. Il peut être nécessaire de réduire la dose d’oxycodone ou de changer d’opioïde.

Les comprimés d’OXYPRONAL LP sont constitués d’une matrice comportant deux polymères conçue uniquement pour une administration par voie orale. L’utilisation abusive par voie parentérale des constituants du comprimé à libération prolongée (en particulier du talc) peut entraîner la survenue d’une nécrose tissulaire locale et de granulomes pulmonaires, ou provoquer d’autres effets indésirables graves et potentiellement fatals.

La matrice vide du comprimé peut être retrouvée dans les selles.

Mise en garde relative au contrôle antidopage

L’utilisation d’OXYPRONAL LP peut induire une réaction positive lors de contrôles antidopage. L’utilisation d’OXYPRONAL LP comme agent dopant peut être dangereuse pour la santé.

Excipients

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé à libération prolongée, c’est-à dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Population pédiatrique

Aucune étude clinique n’a évalué l’efficacité et la tolérance de chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans. Par conséquent, l’utilisation d’OXYPRONAL LP chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas recommandée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Les substances ayant un effet dépresseur sur le Système Nerveux Central (SNC) (ex : autres opioïdes, sédatifs, hypnotiques, anti-dépresseurs, phénothiazines, neuroleptiques, anti-histaminiques et anti-émétiques) peuvent majorer l’effet dépresseur sur le SNC d’OXYPRONAL LP (ex : dépression respiratoire).

Médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés

L'utilisation concomitante d'opioïdes et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'effet dépresseur additif sur le SNC. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

L'administration concomitante d'oxycodone avec des agents sérotoninergiques, tels qu'un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), peut provoquer une toxicité sérotoninergique. Les symptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des changements de l'état mental (par exemple, agitation, hallucinations, coma), une instabilité autonome (par exemple, tachycardie, tension artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par exemple, hyperréflexie, incoordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple, nausées, vomissements, diarrhée). L'oxycodone doit être utilisée avec prudence et la posologie peut devoir être réduite chez les patients utilisant ces médicaments.

L'alcool pouvant renforcer les effets pharmacodynamiques, la prise concomitante d'alcool et d’OXYPRONAL LP doit être évitée.

Des modifications dans les deux sens de l’INR (Temps de Quick), avec un impact cliniquement significatif, ont été observées chez des patients traités de façon concomitante par de l’oxycodone et par des anticoagulants dérivés de la coumarine.

L’oxycodone est métabolisé principalement par les voies du CYP3A4 et en partie par celle du CYP2D6 (voir rubrique 5.2). Les activités de ces voies métaboliques peuvent être inhibées ou induites par la co-administration de divers médicaments et aliments. Il peut être nécessaire d’ajuster les doses d’OXYPRONAL LP en conséquence.

Les inhibiteurs du CYP3A4, comme les antibiotiques macrolides (par exemple la clarithromycine, l’érythromycine, la télithromycine), les agents antifongiques azolés (par exemple le kétoconazole, le voriconazole, l’itraconazole, le posaconazole), les inhibiteurs de protéase (par exemple le ritonavir, l’indinavir, le nelfinavir, le saquinavir), la cimétidine et le pamplemousse (jus et fruit), peuvent diminuer la clairance de l’oxycodone et conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. Il peut être nécessaire de réduire les doses d’OXYPRONAL LP et de procéder à une nouvelle titration.

Les inducteurs du CYP3A4, comme la rifampicine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis, peuvent induire le métabolisme de l’oxycodone et augmenter la clairance du médicament, entraînant une diminution des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. La prudence est conseillée et une titration supplémentaire peut être nécessaire pour obtenir un contrôle adéquat des symptômes.

Théoriquement, les médicaments qui inhibent l’activité du CYP2D6, comme la paroxétine, la fluoxétine et la quinidine, peuvent diminuer la clairance de l’oxycodone et conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. L’administration concomitante avec des inhibiteurs du CYP2D6 a eu un effet non significatif sur l’élimination de l’oxycodone et n’a pas d’influence sur ses effets pharmacodynamiques.

Des études in vitro sur le métabolisme indiquent qu’il n’est attendu aucune conséquence clinique significative de l’interaction oxycodone/naloxone.

Aux concentrations plasmatiques thérapeutiques, la probabilité d’une interaction cliniquement significative avec le paracétamol, l’acide acétylsalicylique ou la naltrexone et l’association oxycodone-naloxone est minime.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n’existe pas de données sur l’utilisation de chlorhydrate d’oxycodone/naloxone chez la femme enceinte et pendant l’accouchement. Les données limitées sur l’utilisation de l’oxycodone au cours de la grossesse n’ont pas mis en évidence une augmentation du risque de malformation congénitale.

Il n’existe pas de données suffisantes sur l’utilisation de la naloxone chez la femme enceinte. Cependant, après l’utilisation de ce médicament, les concentrations systémiques de la naloxone chez la femme sont très faibles (voir rubrique 5.2).

L’oxycodone et la naloxone traversent la barrière placentaire. Aucune étude animale n’a été réalisée avec l’association oxycodone/naloxone (voir rubrique 5.3).

Les études animales réalisées soit avec l’oxycodone, soit avec la naloxone, n’ont pas mis en évidence d’effets tératogènes ou embryotoxiques.

L’utilisation prolongée de l’oxycodone chez la femme enceinte peut provoquer un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Son administration pendant l’accouchement peut entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

OXYPRONAL LP ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice est supérieur aux risques encourus pour l’enfant à naître ou pour le nouveau-né.

Allaitement

L’oxycodone passe dans le lait maternel. Un rapport de concentration lait/plasma de 3.4:1 a été mesuré et les effets de l’oxycodone chez l’enfant allaité, sont donc prévisibles. Il n’y a pas de données disponibles sur le passage de la naloxone dans le lait maternel. Cependant, après la prise d’OXYPRONAL LP, les concentrations systémiques de la naloxone sont très faibles (voir rubrique 5.2).

Le risque pour l’enfant allaité ne peut être exclu, en particulier lors de la prise de plusieurs doses d’OXYPRONAL LP par la mère qui allaite.

Par conséquent, l’allaitement doit être interrompu pendant le traitement par OXYPRONAL LP.

Fertilité

Il n’existe aucune donnée concernant la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

OXYPRONAL LP a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, en particulier en début du traitement, lors de l’augmentation des doses ou en cas de changement de traitement et si OXYPRONAL LP est associé à la prise d’autres substances dépresseurs du SNC. L’interdiction de conduire et d’utiliser des machines n’est pas systématique chez les patients stabilisés à une dose spécifique. De ce fait, les patients doivent demander l’avis de leur médecin avant de conduire ou d’utiliser des machines.

Les patients traités par OXYPRONAL LP et présentant une somnolence et/ou des épisodes d’endormissements d’apparition brutale doivent être informés qu’ils devront s’abstenir de conduire ou d’exercer des activités pour lesquelles une altération de la vigilance pourrait les exposer ou exposer d’autres personnes à des risques de blessures graves ou de décès (par exemple l’utilisation de machines) jusqu’à ce que ces épisodes récurrents d’endormissement et la somnolence soient résolus (voir rubriques 4.4 et 4.5).

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les effets indésirables sont classés selon les fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de sévérité.

Effets indésirables dans le traitement de la douleur

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Indéterminée

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Diminution de l’appétit jusqu’à perte de l’appétit.

Affections psychiatriques

Insomnie

Pensée anormale

Anxiété

Etat confusionnel

Dépression

Diminution de la libido

Nervosité

Agitation

Humeur euphorique

Hallucinations

Cauchemars

Agressivité

Affections du système nerveux

Sensations vertigineuses

Céphalées

Somnolence

Convulsions1

Perturbation de l’attention

Dysgueusie

Troubles du langage

Syncope

Tremblement

Léthargie

Paresthésies

Sédation

Syndrome d’apnée du sommeil (voir rubrique 4.4)

Affections oculaires

Défauts visuels

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Vertiges

Affections cardiaques

Angine de poitrine2

Palpitations

Tachycardie

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Pression artérielle diminuée

Pression artérielle augmentée

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Rhinorrhée

Toux

Bâillements

Dépression respiratoire

Syndrome d’apnée centrale du sommeil

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale

Constipation

Diarrhée

Bouche sèche

Dyspepsie

Vomissements

Nausées

Flatulences

Distension abdominale

Troubles dentaires

Eructations

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques

Colique biliaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit

Réactions cutanées

Hyperhidrose

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Contractures musculaires

Contractions fasciculaires

Myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Miction impérieuse

Rétention urinaire

Troubles des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

Fatigue

Douleurs thoraciques

Frissons

Syndrome de sevrage médicamenteux

Malaise

Douleurs

Œdème périphérique

Soif

Investigations

Perte de poids

Prise de poids

Lésions, intoxication et complications liées aux procédures

Lésions dues à des accidents

1 En particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions

2 En particulier chez les patients présentant une coronaropathie

Pour le chlorhydrate d’oxycodone, les effets indésirables additionnels suivants ont été décrits :

En raison de ses propriétés pharmacologiques, le chlorhydrate d’oxycodone peut provoquer une dépression respiratoire, un myosis, un spasme bronchique ou des spasmes des muscles lisses ainsi qu’une abolition du réflexe de la toux.

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Indéterminée

Infections et infestations

Herpès

Affections du système immunitaire

Réactions anaphylactiques

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Déshydratation

Augmentation de l’appétit

Affections psychiatriques

Altération de l’humeur et modification de la personnalité Diminution de l’activité Hyperactivité psychomotrice

Agitation

Troubles de la perception

Affections du système nerveux

Troubles de la concentration

Migraine

Hypertonie

Contractions musculaires involontaires

Hypoesthésie

Coordination anormale

Hyperalgésie

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Troubles auditifs

Affections vasculaires

Vasodilatation

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dysphonie

Affections gastro-intestinales

Hoquet

Dysphagie

Iléus

Ulcération buccale

Stomatite

Mélaena

Saignements gingivaux

Caries dentaires

Affections hépatobiliaires

Cholestase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Sécheresse cutanée

Urticaire

Affections du rein et des voies urinaires

Dysurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Hypogonadisme

Aménorrhée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Œdème

Tolérance au médicament

Syndrome de sevrage néonatal

Effets indésirables dans le traitement du syndrome des jambes sans repos

La liste ci-dessous reflète les effets indésirables observés avec chlorhydrate d’oxycodone/ chlorhydrate de naloxone dans un essai clinique sur 12 semaines randomisé, contrôlé versus placebo, ayant inclus un total de 150 patients sous chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone et de 154 patients sous placebo, pour des doses comprises entre 10 mg/5 mg et 80 mg/40 mg de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone. Les effets indésirables associés à ce médicament dans le traitement de la douleur et non observés dans la population de l’étude du SJSR ont été ajoutés en fréquence indéterminée.

Classe de systèmes d’organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Indéterminée

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Diminution de l’appétit jusqu’à perte de l’appétit

Affections psychiatriques

Insomnie

Dépression

Baisse de libido

Accès de sommeil

Pensée anormale

Anxiété

Etat confusionnel

Nervosité

Agitation

Humeur euphorique

Hallucinations

Cauchemars

Pharmacodépendance

Agressivité

Affections du système nerveux

Céphalées

Somnolence

Sensations vertigineuses

Perturbation de l’attention

Tremblements

Paresthésies

Dysgueusie

Convulsion1

Sédation

Troubles du langage

Syncope

Léthargie

Affections oculaires

Troubles visuels

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Vertiges

Affections cardiaques

Angine de poitrine²

Palpitations

Tachycardies

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Diminution de la pression artérielle

Augmentation de la pression artérielle

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Toux

Rhinorrhée

Dépression respiratoire

Bâillements

Affections gastro-intestinales

Constipation

Nausées

Douleurs abdominales

Bouche sèche

Vomissements

Flatulences

Distension abdominale

Diarrhée

Dyspepsie

Eructations

Troubles dentaires

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques3

Colique biliaire

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Hyperhidrose

Prurit

Réactions cutanées

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Contractures musculaires

Contractions musculaires

Myalgie

Affections du rein et des voies urinaires

Impériosité mictionnelle

Rétention urinaire

Troubles des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fatigue

Douleur thoracique Frissons

Soif

Douleurs

Syndrome de sevrage médicamenteux

Œdème périphérique

Malaise

Asthénie

Investigations

Perte de poids

Prise de poids

Lésions, intoxication et complications liées aux procédures

Lésions dues à des accidents

1 En particulier chez les patients épileptiques ou prédisposés aux convulsions

2 En particulier chez les patients présentant une coronaropathie

3 Alanine aminotransférase, gamma-glutamyltransférase augmentés

Pharmacodépendance

L’utilisation répétée d’OXYPRONAL LP peut entraîner une pharmacodépendance, même à des doses thérapeutiques. Le risque de pharmacodépendance peut varier en fonction des facteurs de risque individuels du patient, de la posologie et de la durée du traitement opioïde (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes

En fonction des antécédents médicaux du patient, un surdosage en OXYPRONAL LP peut se manifester par des symptômes induits par l’oxycodone (agoniste des récepteurs aux opioïdes) ou par la naloxone (antagoniste des récepteurs aux opioïdes).

Les symptômes d’un surdosage en oxycodone incluent : myosis, dépression respiratoire, somnolence pouvant évoluer vers un état de stupeur, hypotonie, bradycardie et hypotension. Un coma, un œdème pulmonaire non-cardiogénique et/ou une insuffisance circulatoire peuvent survenir dans les cas les plus graves et être fatals. Une leucoencéphalopathie toxique a été observée en cas de surdosage d’oxycodone.

La survenue des symptômes d’un surdosage dû à la naloxone est peu probable.

Prise en charge

Le syndrome de sevrage dû à un surdosage en naloxone nécessite un traitement symptomatique approprié sous surveillance médicale stricte.

Les symptômes suggérant un surdosage en oxycodone peuvent être traités par l’administration d’antagonistes des opioïdes (par exemple : naloxone 0,4-2 mg par voie intraveineuse). L’administration doit être répétée toutes les 2-3 minutes, en fonction de l’état clinique du patient. Il est également possible d’administrer par perfusion, 2 mg de naloxone dans 500 ml d’une solution de chlorure de sodium à 0,9% ou dans une solution de glucose à 5% (0,004 mg/ml de naloxone). Le débit de la perfusion doit être réglé en fonction des bolus précédemment administrés et adapté à la réponse du patient.

Un lavage gastrique peut être envisagé.

Un choc vasculaire observé lors d’un surdosage peut nécessiter la mise en œuvre d’un traitement symptomatique (ventilation artificielle, oxygène, vasopresseurs et remplissage vasculaire). Un arrêt cardiaque ou une arythmie peut nécessiter de pratiquer un massage cardiaque ou une défibrillation. En cas de nécessité, le patient devra être placé sous ventilation artificielle. La volémie et l’équilibre hydroélectrolytique doivent être contrôlés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques, opioïdes, alcaloïdes naturels de l’opium, Code ATC : N02AA55.

Mécanisme d’action

L’oxycodone et la naloxone se lient aux récepteurs aux opioïdes de types kappa, mu et delta localisés dans le cerveau, la moelle épinière et les organes périphériques (ex : système digestif). L’oxycodone est un agoniste des récepteurs aux opioïdes et soulage la douleur en se liant aux récepteurs endogènes localisés dans le Système Nerveux Central (SNC). A l’inverse, la naloxone est un antagoniste pur qui agit sur tous les types de récepteurs aux opioïdes.

Effets pharmacodynamiques

En raison d’un effet de premier passage hépatique important, la biodisponibilité de la naloxone après administration par voie orale est inférieure à 3% ; par conséquent, un effet systémique cliniquement significatif est peu probable. Au niveau du tube digestif, la naloxone antagonise de manière compétitive l’effet de l’oxycodone via les récepteurs aux opioïdes, elle réduit ainsi les troubles digestifs caractéristiques du traitement par opioïdes.

Efficacité et sécurité clinique

Les opioïdes peuvent avoir une action pharmacologique sur les axes hypothalamo-hypophysaire ou gonadique. Certaines modifications peuvent être observées telles qu’une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

Les études précliniques montrent différents effets des opioïdes naturels sur les composants du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n’est pas connue. Il n’a pas été déterminé si l’oxycodone, opioïde semi-synthétique, présente des effets similaires aux opioïdes naturels sur le système immunitaire.

Analgésie

Au cours d’une étude réalisée en double aveugle, pendant 12 semaines, chez 322 patients atteints de constipation induite par les opioïdes, les patients traités par du chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone ont eu en moyenne, pendant la dernière semaine de traitement, une émission spontanée de selles supplémentaire (sans laxatif) par rapport aux patients traités par le chlorhydrate d’oxycodone, comprimé à libération prolongée à des doses similaires (p<0,0001). L’utilisation de laxatifs durant les quatre premières semaines de traitement était significativement plus faible dans le groupe traité par oxycodone-naloxone que dans le groupe traité par oxycodone en monothérapie (31% versus 55% p<0,0001).

Des résultats similaires ont été montrés dans une étude portant sur 265 patients non cancéreux, comparant les doses journalières de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone 60 mg/30 mg et jusqu’à 80 mg/40 mg avec les mêmes doses de chlorhydrate d’oxycodone en monothérapie.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Chlorhydrate d’oxycodone

Absorption

La biodisponibilité absolue de l’oxycodone atteint 87% après administration par voie orale.

Distribution

Après absorption, l’oxycodone est distribué dans l’ensemble de l’organisme. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques de l’oxycodone est d’environ 45%.

L’oxycodone traverse la barrière placentaire et peut être retrouvé dans le lait maternel.

Biotransformation

L’oxycodone est métabolisé au niveau intestinal et hépatique en noroxycodone, oxymorphone et en dérivés glucuroconjugués. La noroxycodone, l’oxymorphone et la noroxymorphone sont produits via le métabolisme du cytochrome P450. Chez l’homme, la quinidine diminue la production d’oxymorphone sans altérer considérablement les propriétés pharmacodynamiques de l’oxycodone.

Les métabolites ne sont pas considérés comme contribuant à l’activité pharmacologique globale.

Elimination

L’oxycodone et ses métabolites sont excrétés dans les urines et les selles.

Chlorhydrate de naloxone

Absorption

Après administration par voie orale, la naloxone a une très faible disponibilité systémique (< 3%).

Distribution

La naloxone passe à travers le placenta. Il n’y a pas de données sur le passage de la naloxone dans le lait maternel.

Biotransformation et élimination

Après administration parentérale, la demi-vie plasmatique de la naloxone est d’environ une heure. Sa durée d’action dépend de la dose et de la voie d’administration, l’injection intra-musculaire produisant un effet de plus longue durée qu’une administration par voie intraveineuse.

La naloxone est métabolisée dans le foie et excrétée dans les urines. Les métabolites principaux de la naloxone sont la naloxone glucuronide, 6β-naloxol et leurs dérivés glucuroconjugués.

Association chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone (OXYPRONAL LP)

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

Les caractéristiques pharmacocinétiques de l’oxycodone contenu dans chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone comprimés à libération prolongé sont équivalentes à celles du chlorhydrate d’oxycodone, comprimés à libération prolongée administrés de façon concomitante au chlorhydrate de naloxone, comprimés à libération prolongée.

Tous les dosages d’OXYPRONAL LP sont interchangeables

Après l’administration par voie orale de chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone à la dose maximale chez le volontaire sain, les concentrations plasmatiques de naloxone sont trop faibles pour permettre une analyse pharmacocinétique. Afin de conduire une analyse pharmacocinétique, la naloxone-3-glucuronide a été utilisée en tant que marqueur de substitution, du fait des concentrations plasmatiques de ce métabolite assez élevées pour être mesurées.

En général, lors de la prise d’un petit-déjeuner riche en graisses, le pic de la concentration plasmatique (Cmax) et la biodisponibilité de l’oxycodone après administration d’OXYPRONAL LP par voie orale sont augmentés en moyenne de 16% à 30% en comparaison à une administration à jeun. Cette augmentation n’étant pas considérée comme pouvant avoir un impact clinique, OXYPRONAL LP peut être administré au cours ou en dehors des repas (voir rubrique 4.2).

Les études sur le métabolisme du médicament réalisées in vitro ont montré qu’avec OXYPRONAL LP des interactions cliniquement significatives sont peu probables.

Sujets âgés

Oxycodone :

Pour l’ASCt de l’oxycodone, en moyenne il y a eu une augmentation à 118% (92% C.I. : 103, 135) pour les patients âgés comparée aux volontaires plus jeunes. Pour la Cmax de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 114% (90% C.I. :102,127). Pour la Cmin de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 128% (90% C.I. : 107, 152).

Naloxone :

Pour l’ASCt de la naloxone, en moyenne il y a eu une augmentation à 182% (90% C.I. : 123, 270) pour les patients âgés comparée aux volontaires plus jeunes. Pour la Cmax de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 173% (90% C.I. :107, 280). Pour la Cmin de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 317% (90% C.I. : 142, 708).

Naloxone-3-glucuronide :

Pour l’ASCt de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne il y a eu une augmentation à 128% (92% C.I. : 113, 147) pour les patients âgés comparée aux volontaires plus jeunes. Pour la Cmax de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 127% (90% C.I. :112,144). Pour la Cmin de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 125% (90% C.I. : 105, 148).

Insuffisance hépatique

Oxycodone :

Pour l’ASC∞ de l’oxycodone, en moyenne il y a eu une augmentation à 143% (92% C.I. : 111, 184), à 319% (90% C.I. : 248, 411) et à 310% (90% C.I. : 241, 398) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 120% (90% C.I. : 99, 144), à 201% (90% C.I. : 166, 242) et à 191% (90% C.I. : 158, 231). Pour la t*1/2z de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 108% (90% C.I. : 70, 146), à 176% (90% C.I. : 138, 215) et à 183% (90% C.I. : 145, 221) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

Naloxone :

Pour l’ASCt de la naloxone, en moyenne il y a eu une augmentation à 411% (90% C.I. : 152, 1112), à 11518% (90% C.I. : 4259, 31149) et à 10666% (90% C.I. : 3944, 28847) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 193% (90% C.I. : 115, 324), à 5292% (90% C.I. : 3148, 8896) et à 5252% (90% C.I. : 3124, 8830) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. En raison de l’insuffisance de données disponibles, la t1/2z, et l’ASC∞ correspondantes de la naloxone n’ont pas été calculées. Les comparaisons sur la biodisponibilité de la naloxone ont été basées sur les valeurs de l’ASCt.

Naloxone-3-glucuronide :

Pour l’ASC∞ de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne il y a eu une augmentation à 157% (92% C.I. : 89, 279), à 128% (90% C.I. : 72, 227) et à 125% (90% C.I. : 71, 222) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 141% (90% C.I. : 100, 197), 118% (90% C.I. : 84, 166) et il y a eu une diminution à 98% (90% C.I. : 70, 137) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la t1/2z de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 117% (90% C.I. : 72, 161) et il y a eu une diminution à 77% (90% C.I. : 32, 121) et à 94% (90% C.I. : 49, 139) pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

Insuffisance rénale

Oxycodone :

Pour l’ASC∞ de l’oxycodone, en moyenne il y a eu une augmentation à 153% (92% C.I. : 130, 182), à 166% (90% C.I. : 140, 196) et à 224% (90% C.I. : 190, 266) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 110% (90% C.I. : 94, 129), à 135% (90% C.I. : 115, 159) et à 167% (90% C.I. : 142, 196). Pour la t1/2z de l’oxycodone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 149%, à 123% et à 142% pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

Naloxone :

Pour l’ASCt de la naloxone, en moyenne il y a eu une augmentation à 2850% (90% C.I. : 369, 22042), à 3910% (90% C.I. : 506, 30243) et à 7612% (90% C.I. : 984, 58871) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone, en moyenne, il y a eu une augmentation à 1076% (90% C.I. : 154, 7502), à 858% (90% C.I. : 123, 5981) et à 1675% (90% C.I. : 240, 11676) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. En raison de l’insuffisance de données disponibles, la t1/2z et l’ASC∞ correspondantes n’ont pas été calculées. Les comparaisons sur la biodisponibilité de la naloxone ont été basées sur les valeurs de l’ASCt. Les ratios peuvent être influencés par l’incapacité de caractériser entièrement le profil sanguin de la naloxone chez les volontaires sains.

Naloxone-3-glucuronide :

Pour l’ASC∞ de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne il y a eu une augmentation à 220% (92% C.I. : 148, 327), à 3708% (90% C.I. : 249, 550) et à 525% (90% C.I. : 354, 781) pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains. Pour la Cmax de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il y a eu une augmentation à 148% (90% C.I. :110, 197), à 202% (90% C.I. : 151, 271) et à 239% (90% C.I. : 179, 320). Pour la t1/2z de la naloxone-3-glucuronide, en moyenne, il n’y a pas eu de changement significatif pour les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée à sévère comparée aux volontaires sains.

t*1/2z : demi-vie d’élimination de la phase terminale

Abus

Afin de ne pas altérer les caractéristiques de la libération prolongée des comprimés, OXYPRONAL LP ne doit être ni cassé ni écrasé ni croqué, car cela pourrait conduire à une libération plus rapide des substances actives. De plus, lors de son administration intranasale, la naloxone a une vitesse d’élimination plus lente. Pour ces raisons, l’utilisation abusive de OXYPRONAL LP n’aura pas les effets voulus.

Chez des rats dépendants à l’oxycodone, l’administration intraveineuse du chlorhydrate d’oxycodone/chlorhydrate de naloxone selon le rapport 2:1 a provoqué un syndrome de sevrage.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Aucune étude de toxicité sur la reproduction n’a été réalisée avec l’association oxycodone et naloxone.

L’oxycodone seul n’a pas montré d’effet sur la fertilité et sur le développement embryonnaire dans des études conduites chez le rat mâle et femelle à des doses allant jusqu’à 8 mg/kg de poids corporel (pc). Elles n’ont pas entraîné de malformations chez le rat à des doses allant jusqu’à 8 mg/kg pc, ni chez le lapin à des doses allant jusqu’à 125 mg/kg de pc. Cependant, chez le lapin, au cours de l’évaluation statistique, l’analyse individuelle des fœtus a montré une augmentation dose-dépendante de malformations lors du développement fœtal (augmentation de l’incidence de la 27ème vertèbre pré-sacrée et des paires de côtes supplémentaires). Lors de l’analyse statistique de ces paramètres sur l’ensemble de la portée, seule l’incidence de la 27ème vertèbre pré-sacrée a été augmentée et uniquement dans le groupe traité à 125 mg/kg, dose maternotoxique. Dans une étude de développement pré et post-natale chez le rat, la génération F1 présentait un poids corporel inférieur à la dose de 6 mg/kg comparativement au poids du groupe contrôle ayant reçu des doses induisant une diminution du poids maternel et la prise de nourriture (NOAEL 2 mg/kg pc). Il n’a été observé aucun effet toxique sur le développement physique, le réflexe, les paramètres de développement sensoriel, les index du comportement et de reproduction. Les études de toxicité sur la reproduction conventionnelle par voie orale avec la naloxone, montrent qu’à fortes doses, la naloxone n’est pas tératogène ni embryofoetotoxique et n’affecte pas le développement péri- et post-natal. La naloxone, à très fortes doses (800 mg/kg/jour) a entraîné chez le rat une augmentation du nombre de la mortalité des petits à la naissance et pendant la période post-partum à des doses ayant entraîné une toxicité maternelle significative (par exemple perte de poids, convulsions).

Cependant, chez les petits survivants, aucun effet sur le développement ou le comportement n’a été observé.

Aucune étude de cancérogenèse au long cours n’a été effectuée avec l’association oxycodone/naloxone ou l’oxycodone seul. Une étude de cancérogenèse chez le rat sur 24 mois a été réalisée avec la naloxone administrée par voie orale à la dose de 100 mg/kg/jour. Dans ces conditions, la naloxone n’a eu aucun effet carcinogène.

L’oxycodone et la naloxone, individuellement, ont montré un potentiel clastogène in vitro. Cependant, dans les études de génotoxicité in vivo et même à des doses toxiques, aucun effet n’a été observé. Les résultats indiquent qu’à des doses thérapeutiques, le risque mutagène chez l’homme de OXYPRONAL LP peut être exclu avec suffisamment de certitude.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Noyau du comprimé : Polyacétate de vinyle, povidone K30, laurilsulfate de sodium, silice colloïdale anhydre, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium.

Pelliculage : Alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

28 comprimés sous plaquettes avec sécurité enfant (Aluminium/PVC/PE/PVdC).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

G.L. PHARMA GMBH

Schlossplatz 1

8502 Lannach

Autriche

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 415 8 5 : 28 comprimés sous plaquettes (Aluminium//PVC/PE/PVDC) avec sécurité enfant.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Stupéfiant.

Prescription sur ordonnances sécurisées.

Prescription limitée à 28 jours.


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