GASTROGRAFINE 370 mg d'iode/mL, solution buvable ou rectale - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 19/04/2024
Gastrografine 370 mg d’iode/mL, solution buvable ou rectale.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Principe actif (pour 100 mL)
Amidotrizoate de sodium.................................................................................................... 10,000 g
Amidotrizoate de méglumine............................................................................................... 66,000 g
Teneur en iode : 370 mg/mL soit 37 g/100 mL
Teneur en sodium : 376 mg/100 mL
Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 3,76 mg/mL de sodium, voir rubrique 4.4.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de l’ileus méconial.
4.2. Posologie et mode d'administration
Ne pas administrer par voie intraveineuse.
Posologie
La dose requise dépend du type d’examen et de l’âge du patient.
En radiologie conventionnelle |
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Adultes et enfants à partir de 10 ans |
Personnes âgées et cachectiques |
Enfants jusqu’à l’âge de 10 ans |
Nouveau-nés, Nourrissons et enfants en bas âge |
Radio de l’estomac : 60 mL de solution non diluée |
60 à 100 mL Dilués avec de l’eau dans la proportion 1/1 |
15 à 30 mL Peuvent être dilués avec de l’eau dans la proportion 1/2 |
15 à 30 mL Dilués avec de l’eau dans la proportion 1/3 |
Transit gastro-intestinal : 100 mL maximum de solution non diluée |
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Examen tomodensitométrique |
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500 à 1500 mL d’une solution à environ 3 % de GASTROGRAFINE (Ex : 30 mL de GASTROGRAFINE/1000 mL d’eau) |
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Voie rectale En radiologie conventionnelle |
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Adultes |
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Enfant de plus de 5 ans |
Enfant jusqu’à l’âge de 5 ans |
Jusqu’à 500 mL de GASTROGRAFINE dilués Dilution avec de l’eau dans la proportion de 1/3 à 1/4 |
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Jusqu’à 500 mL de GASTROGRAFINE dilués Dilution avec de l’eau dans la proportion de 1/4 à 1/5 |
Jusqu’à 500 mL de GASTROGRAFINE dilués Dilution avec de l’eau dans la proportion de 1/5 |
Mode d’administration
Traitement de l’ileus méconial non-compliqué
Gastrografine peut être administré par voie rectale dans le traitement non-chirurgical de l’iléus méconial non compliqué. En raison de la pression osmotique élevée du produit de contraste, le tissu environnant est forcé de libérer une quantité importante de liquide qui s’écoule dans l’intestin et dissout le méconium épaissi.
Pour le traitement de l’ileus méconial chez le nouveau-né, de petits volumes de Gastrografine solution diluée dans la proportion 1/3 ou plus sont administrés sous contrôle fluoroscopique.
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique 4.8) à l’administration de Gastrografine.
· Thyréotoxicose manifeste.
Gastrografine ne doit pas être administré non dilué chez des patients présentant un faible volume plasmatique, par exemple chez des nouveau-nés, des nourrissons, des enfants ou des patients déshydratés car les complications hypovolémiques peuvent s’avérer particulièrement sévères chez ces patients.
Gastrografine ne doit pas être administré à des patients chez qui l’on suspecte une fistule oeso‑bronchique ou un risque de fausse route car son hyperosmoralité risque de provoquer un œdème pulmonaire aigu, une pneumonie chimique, un collapsus respiratoire et d’entraîner la mort (Voir également rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés
Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.
a) l’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d’altération de la muqueuse, l’absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.
b) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.
Mises en garde
Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
· toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires ;
· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires ;
· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie) ;
· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
Les patients ayant déjà présentés une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d’un autre Produit de Contraste Iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.
Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi Dysthyroïdie.)
Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique.
En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation de l’iodurie.
Précautions d’emploi
Intolérance au produit de contraste iodé
Avant l’examen :
· identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un Produit de Contraste Iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.
Pendant la durée de l’examen il convient d’assurer :
· une surveillance médicale.
· le maintien d’une voie d’abord veineuse.
Après l’examen :
· Après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) (cf. rubrique 4.8 Effets indésirables).
Insuffisance rénale
Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :
· Identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisants rénaux, diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d’un an, sujets âgés athéromateux.
· Hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant.
· Eviter d’associer des médicaments néphrotoxiques (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l’ifosfamide).
· Respecter un intervalle d’au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec administration de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale.
· Prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie. Fonction rénale normale : l’administration de metformine est arrêtée dès l’administration du produit de contraste pour une période d’au moins 48 heures ou jusqu’au retour d’une fonction rénale normale. Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence : si l’examen s’impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d’acidose lactique.
Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse.
Insuffisance hépatique
Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une insuffisance hépatique s’ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
Asthme
L’équilibration de l’asthme est recommandée avant administration d’un Produit de Contraste Iodé.
Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison du risque accru de survenue d’un bronchospasme.
Dysthyroïdie
Les produits de contraste iodés peuvent interférer avec la fonction thyroïdienne et être à l’origine soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hypothyroïdie.
Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est nécessaire chez les patients porteurs de goitre ou ayant une hyperthyroïdie connue ou suspectée, car il existe un risque de poussée d’hyperthyroïdie et de crise de thyréotoxicose chez ces patients. Il peut être nécessaire de tester la fonction thyroïdienne avant l'administration de Gastrografine et/ou d’administrer un traitement thyréostatique préventif chez les patients présentant une hyperthyroïdie connue ou suspectée.
Chez les nouveau-nés, particulièrement ceux nés avant terme, exposés à Gastrografine, soit durant la grossese de leur mère, soit en période néonatale, il est recommandé de surveiller la fonction thyroïdienne, étant donné qu’une exposition à un excès d'iode peut causer une hypothyroïdie et nécessiter la mise en place d’un traitement adapté.
Maladies cardiovasculaires sévères
En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d’œdème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration du Produit de Contraste Iodé.
Myasthénie
L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
Majoration des effets secondaires
Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration de produit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation.
Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable
Spécialités administrables per os ou par voie intra-rectale
Contre-indication:
En cas de suspicion de fistule œsobronchique ou de risque de fausse route, les produits de contraste monomères ioniques hyper-osmolaires sont contre indiqués en raison du risque de survenue d'un œdème intra-alvéolaire.
Mises en garde :
Si la muqueuse digestive est normale, la diffusion systémique du produit de contraste iodé est en principe trop faible pour provoquer des effets systémiques dose dépendants. Il n’en est pas de même si la paroi digestive est lésée, et en cas de perforation, le risque d’effets indésirables est alors le même que celui d’une administration par voie générale.
Une faible diffusion systémique n’exclut pas la possibilité de survenue de réaction allergique. Ces réactions sont imprévisibles, mais plus fréquentes chez les patients qui ont présenté une sensibilité particulière lors d’un examen antérieur à l’aide un produit de contraste iodé.
Les explorations thyroïdiennes étant perturbées par les produits iodés, il convient de les réaliser avant l’exploration radiologique.
Précaution d’emploi :
L’apparition d’une diarrhée peut entraîner une déshydratation, notamment chez l’enfant et surtout le nourrisson. Il convient de veiller à la rééquilibration hydroélectrolytique chez le sujet déshydraté.
Information sur les excipients :
GASTROGRAFINE contient du sodium
Ce médicament contient 3,76 mg de sodium par mL, ce qui équivaut à 0,19 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
· Metformine : chez le diabétique (cf. rubrique 4.4 Précautions d’emploi – Insuffisance rénale).
· Radiopharmaceutiques (cf. rubrique 4.4 Mise en garde) :
Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d’une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131.
Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par administration de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l’administration de produit de contraste iodé.
· Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine :
Ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l’administration de Produit de Contraste Iodé et disposer des moyens de réanimation.
· Diurétiques :
En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro‑électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.
· Interleukine 2 :
Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voie intraveineuse) : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
Autres formes d’interactions
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l’examen.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Embryotoxicité:
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
Foetotoxicité :
La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
Mutagénicité et fertilité :
Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n’ont pas montré d’effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.
Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d’effets indésirables.
Pour le nourrisson il est préférable de suspendre l’allaitement maternel pendant 24 heures après l’administration du produit de contraste iodé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
La fréquence des effets indésirables est définie comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000, <1/100) ; rare (≥1/10000, <1/1000) ; très rare (<1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité
Les réactions d’hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu’au décès regroupent l’un ou plusieurs des effets suivants :
Cutanéo-muqueux :
· immédiates : fréquemment prurit, érythème, urticaire localisé ou étendu, rarement œdème de Quincke.
· retardées : rarement eczéma, exanthème maculo papuleux, érythème polymorphe et exceptionnellement syndrome de Steven-Johnson ou syndrome de LyeII.
Respiratoires :
· fréquemment crise d’éternuements, toux, sensation de gorge serrée, rarement dyspnée, bronchospasme, œdème laryngé, arrêt respiratoire.
Cardio-vasculaires :
· Rarement hypotension, vertiges, malaise, tachycardie.
Autres manifestations :
· Fréquemment nausées, vomissements, rarement douleurs abdominales.
Autres effets indésirables
Cardiovasculaires :
· Malaise vagal.
· Rarement collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenir d’emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestations cardiovasculaires décrites ci-dessus.
Digestifs :
· Fréquemment nausées, peu fréquemment vomissements et troubles transitoires du goût, rarement hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l’examen, hypersalivation.
Respiratoires :
· Rarement œdème du poumon.
Rénaux (voir rubrique 4.4) :
· Une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée mais l’insuffisance rénale aiguë anurique est rare.
Affections endocriniennes (voir rubriques 4.4 et 4.5) :
· Hyperthyroïdie (rare)
· Hypothyroïdie (fréquence indéterminée)
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Sel mixte de sodium et de méglumine de l’acide diatrizoïque édulcoré, aromatisé, et rendu plus adhérent.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Elimination fécale. Absence d’absorption intestinale à l’état normal. Absorption totale et rapide avec élimination rénale après passage dans la cavité péritonéale en cas de perforation.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
Edétate de sodium, saccharine sodique, huile essentielle de badiane, polysorbate 80, eau purifiée.
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver le flacon dans l’emballage d’origine, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon de verre brun de type III de 125 mL rempli à 100 mL fermé par un bouchon à vis type Vistap en polyéthylène.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Le produit doit être inspecté visuellement pour vérifier l’absence de particules avant toute administration. Il ne peut être administré que si la solution est limpide, sans présence de particules.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
220, AVENUE DE LA RECHERCHE
59120 LOOS
[Tel, fax, e-Mail : à compléter ultérieurement par le titulaire]
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 808 3 2 : 100 mL en flacon (verre brun) de 125 mL.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
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