ANSM - Mis à jour le : 24/05/2022
HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 12,5 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hydrochlorothiazide............................................................................................................. 12,5 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé sécable contient 27,125 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé rond (5 mm de diamètre), blanc à blanchâtre, plat avec des bords biseautés, gravé « HC 12.5 » sur une face et possédant une barre de sécabilité sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en deux doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
· Œdèmes d'origine cardiaque ou rénale.
· Œdèmes d'origine hépatique, le plus souvent en association avec un diurétique épargneur de potassium.
· Hypertension artérielle.
4.2. Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Comme avec tous les autres diurétiques, le traitement doit être initié avec la plus petite dose possible. Cette dose doit être établie en fonction de la réponse individuelle du patient afin d’obtenir le bénéfice thérapeutique maximal tout en minimisant la survenue d’effets indésirables. La dose quotidienne d’HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW peut être administrée en une ou deux prises, avec ou sans nourriture.
Œdèmes
La posologie initiale est de 50 à 100 mg/jour, éventuellement 200 mg/jour. La plus petite dose efficace doit être identifiée par titration et doit être administrée seulement sur des périodes limitées.
La posologie d’entretien est de 25 à 50 mg/jour ou 1 jour sur 2.
Hypertension artérielle
Les doses préconisées actuellement dans l’hypertension artérielle sont de 12,5 ou de 25 mg/jour.
Pour une posologie donnée, l’effet maximum est atteint en 3 à 4 semaines. Si la tension artérielle n’est pas suffisamment abaissée avec une dose de 25 mg/jour, un traitement combiné avec un autre médicament antihypertenseur est recommandé. La déplétion sodée et/ou volémique doit être corrigée avant d’utiliser HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW en association avec un IEC, un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II ou un inhibiteur direct de la rénine. Dans le cas contraire, le traitement doit être initié sous surveillance médicale étroite.
Populations particulières
Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (voir rubrique 5.2).
HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW est contre-indiqué chez les sujets présentant une anurie et chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir rubrique 5.2).
HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).
Sujets âgés (de plus de 65 ans)
Chez les sujets âgés, il convient de prêter attention à l’éventuelle altération de la fonction rénale.
Décompensation cardiaque sévère
Chez les patients présentant une décompensation cardiaque sévère, la résorption de l'hydrochlorothiazide peut être significativement limitée.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’hydrochlorothiazide chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. Par conséquent, l'utilisation chez les enfants et les adolescents n'est donc pas recommandée.
Mode d’administration
Le comprimé doit être avalé avec une quantité de liquide suffisante.
Durée du traitement
La durée du traitement n’est pas limitée. Elle dépend de la pathologie et de sa sévérité. Après un traitement à long terme, l’hydrochlorothiazide devra être arrêté progressivement.
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· anurie ;
· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Cancer de la peau non mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).
Toxicité respiratoire aiguë
De très rares cas graves de toxicité respiratoire aiguë, notamment de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été rapportés après la prise d’hydrochlorothiazide. L’œdème pulmonaire se développe généralement quelques minutes à quelques heures après la prise d’hydrochlorothiazide. Au début, les symptômes comportent dyspnée, fièvre, détérioration pulmonaire et hypotension. Si un diagnostic de SDRA est suspecté, HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW doit être retiré et un traitement approprié doit être administré. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être administré à des patients ayant déjà présenté un SDRA à la suite d’une prise d’hydrochlorothiazide.
Mises en garde spéciales
Ce médicament est généralement déconseillé en cas de sténose bilatérale de l’artère rénale ou sur rein fonctionnellement unique et en cas d’hypokaliémie.
L’hydrochlorothiazide est un sulfamide. La possibilité d’une allergie croisée avec les autres sulfamides notamment antibactériens reste théorique et non validée en clinique.
Insuffisance hépatique
Les diurétiques thiazidiques, comme d’autres diurétiques peuvent induire un déséquilibre électrolytique, une encéphalopathie hépatique ou un syndrome hépato-rénal quand ils sont utilisés pour traiter les ascites cirrhotiques. L’hydrochlorothiazide doit être utilisé avec prudence particulièrement chez les sujets présentant des atteintes hépatiques sévères.
Des cas de réaction de photosensibilité ont été rapportés lors de l’utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8).
En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d’interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Précautions d’emploi
Equilibre hydro-électrolytique
Natrémie
La natrémie doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.
Les diurétiques thiazidiques peuvent provoquer une hyponatrémie ou exacerber une hyponatrémie préexistante. Chez les sujets présentant une baisse importante de la natrémie et/ou une déplétion volémique importante, tel qu’observé chez les patients recevant de fortes doses de diurétiques, une hypotension symptomatique peut apparaître dans de rares cas après l’initiation du traitement par l’hydrochlorothiazide.
La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés, a fortiori dénutris, et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).
Chez les patients ayant une ascite liée à une cirrhose hépatique, et chez les patients ayant un œdème lié à un syndrome néphrotique une surveillance particulière doit être effectuée.
Des cas isolés d’hyponatrémie accompagnée de symptômes neurologiques (nausées, désorientation progressive, apathie) ont été observés. Les diurétiques thiazidiques ne doivent être utilisés qu’après la normalisation des taux de potassium sans symptômes de déplétion sodée et/ou volémique ou hypoalbuminémie sévère et/ou hypovolémie existantes. Dans le cas contraire, le traitement sera instauré sous surveillance médicale étroite.
Kaliémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent provoquer la survenue d’une hypokaliémie ou exacerber une hypokaliémie préexistante. Les diurétiques thiazidiques doivent être administrés avec prudence chez les patients souffrant d’une pathologie pouvant être à l’origine d’une perte importante de potassium, comme par exemple dans les néphropathies avec perte de sels ou les troubles de la fonction rénale d’origine pré-rénale (cardiogéniques).
Le risque de survenue d’une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l’hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les patients présentant un espace QT long à l’ECG sont également à risque, que l’origine en soit congénitale ou médicamenteuse. L’hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales, surtout en présence d’une bradycardie.
La normalisation d’une hypokaliémie et de toute hypomagnésémie l’accompagnant est recommandée avant d’initier un traitement avec des diurétiques thiazidiques.
Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
Par la suite, un contrôle régulier de la kaliémie est recommandé. L’équilibre électrolytique, particulièrement celui du potassium, doit être contrôlé chez tous les patients recevant des diurétiques thiazidiques.
En cas de traitement chronique, la kaliémie doit être contrôlée à l’initiation du traitement. Un contrôle à 3-4 semaines pourrait être envisagé en fonction des facteurs de risque. Ensuite un contrôle régulier doit être recommandé notamment chez les patients à risque.
Acide urique
L’hydrochlorothiazide, comme d’autres diurétiques, peut entrainer une augmentation des concentrations plasmatiques d’acide urique, du fait de la diminution de son élimination urinaire et par conséquent favoriser l’apparition d’une hyperuricémie ou aggraver une hyperuricémie préexistante pouvant déclencher des crises de goutte chez les patients prédisposés.
La posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d’acide urique.
Effets métaboliques
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques diminuent l'excrétion urinaire du calcium et peuvent entraîner une élévation légère et transitoire de la calcémie en l’absence d’anomalies connues du métabolisme calcique. L’hydrochlorothiazide doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypercalcémie et il ne doit être administré qu’après correction de toute hypercalcémie préexistante. L’hydrochlorothiazide doit être interrompu en cas de survenue d’une hypercalcémie lors du traitement. La calcémie doit être contrôlée régulièrement pendant le traitement par les diurétiques thiazidiques. Une hypercalcémie marquée peut être le signe d’une hyperparathyroïdie masquée. Les diurétiques thiazidiques doivent être arrêtés avant d’explorer la fonction parathyroïdienne.
Durant le traitement par hydrochlorothiazide, les patients doivent s'assurer d'un apport hydrique suffisant et, en raison de la perte de potassium accrue, manger des aliments riches en potassium (par exemple bananes, légumes, noix).
Glycémie et lipidémie
Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent diminuer la tolérance au glucose et augmenter les taux sériques de cholestérol et triglycérides. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie de l’insuline ou des hypoglycémiants oraux chez les patients diabétiques.
Fonction rénale et diurétique
Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (évaluée par exemple par le calcul de la clairance de la créatinine à partir de la créatininémie). Chez le sujet âgé, la valeur de la clairance de la créatinine doit être réajustée en fonction de l’âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft, par exemple :
Clcr = (140 - âge) x poids/0,814 x créatininémie
Avec :
· l’âge exprimé en années,
· le poids en kg,
· la créatininémie en micromol/l.
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
L’hypovolémie, secondaire à la perte d’eau et de sodium, induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie.
Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé
Les sulfamides ou leurs dérivés peuvent provoquer une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie aiguë transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes incluent l'apparition soudaine d'une réduction de l'acuité visuelle ou d'une douleur oculaire et surviennent en règle générale dans les heures ou les semaines suivant le début du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut induire une perte de la vision permanente. La première mesure à adopter est l'arrêt du traitement le plus rapidement possible. Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à la chirurgie peut s'avérer nécessaire si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de survenue d'un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure les antécédents d'allergies aux sulfamides ou à la pénicilline.
Autres
Associations anti-hypertensives
Il est conseillé de réduire la posologie en cas d’association avec un autre antihypertenseur, au moins dans un premier temps.
L’effet anti-hypertenseur des IEC, des antagonistes de l’angiotensine II ou des inhibiteurs de la rénine est potentialisé par des traitements qui augmentent l’activité rénine plasmatique (diurétiques).
La prudence est recommandée lorsqu’un IEC, un antagoniste de l’angiotensine II ou un inhibiteur direct de la rénine est administré conjointement à HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW, et plus particulièrement chez les patients présentant une déplétion sodée et/ou volémique importante.
Sportifs
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
Autre
Lupus érythémateux : des cas d’exacerbation ou d’activation d’un lupus érythémateux disséminé ont été rapportés avec les diurétiques thiaziques, incluant l’hydrochlorothiazide.
Les réactions d’hypersensibilité à l’hydrochlorothiazide sont plus fréquentes chez les patients allergiques et asthmatiques.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Médicaments hypokaliémiants
L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d’interactions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l’amphotéricine B (voie IV).
Médicaments hyponatrémiants
Certains médicaments sont plus fréquemment impliqués dans la survenue d’une hyponatrémie. Ce sont les diurétiques, la desmopressine, les antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la carbamazépine et l’oxcarbazépine. L’association de ces médicaments majore le risque d’hyponatrémie.
Associations déconseillées
+ Lithium
Augmentation de la lithémie avec signes de surdosage en lithium, comme lors d’un régime désodé (diminution de l’excrétion rénale du lithium).
Si l’association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie et adaptation de la posologie du lithium.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Acide acétylsalicylique
Pour des doses anti-inflammatoires d’acide acétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) :
Insuffisance rénale aigüe chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Carbamazépine
Risque d’hyponatrémie symptomatique. Surveillance clinique et biologique. Si possible, utiliser une autre classe de diurétiques.
+ Résines chélatrices
La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale et, potentiellement, l’efficacité d’autres médicaments pris simultanément. D’une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie, et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)
L’association rationnelle, utile pour certains patients, n’exclut pas la survenue d’hypokaliémie ou, en particulier chez l’insuffisant rénal et le diabétique, d’hyperkaliémie.
Surveiller la kaliémie, éventuellement de l’ECG, et, s’il y a lieu, reconsidérer le traitement.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagoniste de l'angiotensine II
Risque d’hypotension artérielle brutale et/ou d’insuffisance rénale aiguë lors de l’instauration ou de l’augmentation de la posologie d’un traitement par un inhibiteur de l’enzyme de conversion ou un antagoniste de l’angiotensine II en cas de déplétion hydrosodée préexistante.
Dans l’hypertension artérielle, lorsqu’un traitement diurétique préalable a pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :
· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement par l’antagoniste de l’angiotensine II ou par l’IEC, et réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;
· soit administrer des doses initiales réduites d’antagoniste de l’angiotensine II ou d’IEC et augmenter progressivement la posologie.
Dans l’insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencer par une dose très faible d’IEC ou d’antagoniste de l’angiotensine II, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans les premières semaines du traitement par l’IEC ou par l’antagoniste de l’angiotensine II.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (amiodarone, amisulpride, arsénieux, arténimol, chloroquine, chlorpromazine, citalopram, cyamémazine, diphemanil, disopyramide, dofetilide, dolasetron, dompéridone, dronédarone, droperidol, érythromycine, escitalopram, flupentixol, fluphenazine, halofantrine, halopéridol, hydroquinidine, hydroxyzine, ibutilide, lévofloxacine levomepromazine, lumefantrine, mequitazine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipéraquine, pipotiazine, prucalopride, quinidine, sotalol, spiramycine, sulpiride, sultopride, tiapride, toremifene, vandétanib, vincamine, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Autres hypokaliémiants
Risque majoré d’hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d’insuffisance rénale fonctionnelle aiguë, en particulier lors de l’utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
Associations à prendre en compte
+ Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
+ Anti-hypertenseurs alphabloquants
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique
Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C’est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques, de la lévodopa, du baclofène, de l’amifostine….
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
L'absorption des diurétiques thiazidiques, comme l'hydrochlorothiazide, est réduite par la cholestyramine et le colestipol. Cependant, cette interaction pourrait potentiellement être atténuée si la dose d'hydrochlorothiazide et de résine sont augmentées de telle sorte que l'hydrochlorothiazide soit administré au moins 4 heures avant ou 4 à 6 heures après l'administration des résines.
+ Calcium
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine
Risque d’augmentation de la créatininémie sans modification des concentrations sanguines de ciclosporine, même en l’absence de déplétion hydrosodée. Egalement risque d’hyperuricémie et de complications comme la goutte.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
L'hydrochlorothiazide peut réduire la réponse des amines pressives telles que la noradrénaline, mais la signification clinique de cet effet n'est pas suffisante pour empêcher son utilisation.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données concernant l’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse sont limitées spécialement pendant le premier trimestre. Les études chez les animaux sont insuffisantes.
L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Sur la base du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation pendant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse peut diminuer la perfusion fœto-placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu’ictère, déséquilibres éléctrolytiques et thrombopénie.
L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé en cas d’œdème gestationnel, d’hypertension gestationnelle ou protéinurie, de pré-éclampsie (gestose), en raison du risque de diminution du volume plasmatique et d’hypo perfusion placentaire, sans effet bénéfique sur l’évolution de la maladie.
L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé dans le traitement de l’hypertension essentielle chez les femmes enceintes, sauf dans de rares cas où aucun autre traitement ne peut être utilisé.
L’hydrochlorothiazide est excrété dans le lait maternel en faible quantité. Les diurétiques thiazidiques à fortes doses provoquant une diurèse importante peuvent inhiber la lactation.
L’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant l’allaitement n’est pas recommandée. Si l’hydrochlorothiazide est utilisé pendant l’allaitement, les doses administrées doivent rester les plus faibles possible.
Fertilité
Il n’existe pas de données sur l’effet de l’hydrochlorothiazide sur la fertilité chez l’homme.
Dans les études réalisées chez l’animal, l'hydrochlorothiazide n’a aucun effet sur la fertilité ni sur la conception (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW a une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Il faut en tenir compte plus particulièrement à l’initiation du traitement, en cas de diminution de la posologie, si le médicament est remplacé ou s’il est pris en même temps que de l’alcool.
Les évènements indésirables (Tableau 1) sont classés par fréquence, en commençant par les plus fréquents selon la convention suivante : très fréquent (> 1/10) ; fréquent (> 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) ; rare (> 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponible).
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) |
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Fréquence indéterminée |
Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde) |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Rare |
Thrombocytopénie (parfois avec purpura) |
Très rare |
Insuffisance médullaire, anémie hémolytique, leucopénie, agranulocytose |
Fréquence indéterminée |
Aplasie médullaire |
Affections du système immunitaire |
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Très rare |
Réaction d’hypersensibilité |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Très fréquent |
Hypokaliémie, hyperlipidémie |
Fréquent |
Hyperuricémie, hypomagnésémie, hyponatrémie |
Rare |
Hypercalcémie, hyperglycémie, glycosurie, aggravation du diabète métabolique |
Très rare |
Alcalose hypochlorémique |
Affections psychiatriques |
|
Rare |
Dépression, troubles du sommeil |
Affections du système nerveux |
|
Rare |
Céphalées, vertiges, paresthésies |
Affections oculaires |
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Rare |
Troubles visuels |
Fréquence indéterminée |
Myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé, épanchement choroïdien |
Affections cardiaques |
|
Rare |
Arythmies |
Affections vasculaires |
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Fréquent |
Hypotension orthostatique |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Très rare |
Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (voir rubrique 4.4) |
Affections gastro-intestinales |
|
Fréquent |
Diarrhée, perte d’appétit, nausées et vomissements |
Rare |
Inconfort abdominal, constipation |
Très rare |
Pancréatite |
Affections hépatobiliaires |
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Rare |
Cholestase intrahépatique, ictère |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
|
Fréquent |
Urticaire et autres formes d’éruptions cutanées |
Rare |
Réaction de photosensibilité |
Très rare |
Réaction de type lupus érythémateux, réactivation d’un lupus érythémateux, vascularite nécrosante et nécrolyse épidermique toxique |
Fréquence indéterminée |
Erythème polymorphe |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
|
Fréquence indéterminée |
Spasmes musculaires |
Affections du rein et des voies urinaires |
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Peu fréquent |
Insuffisance rénale aiguë |
Fréquence indéterminée |
Trouble de la fonction rénale |
Affections des organes de la reproduction et du sein |
|
Fréquent |
Impuissance |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
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Fréquence indéterminée |
Asthénie, fièvre |
Description de certains effets indésirables :
Cancer de la peau non mélanome : d'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Dans les cas de perte de liquide et d’électrolytes importantes, le surdosage peut se manifester par les signes suivants : soif, faiblesse, vertiges, vomissements, douleurs musculaires et crampes musculaires (comme des crampes de mollet), maux de tête, tachycardie, hypotension et hypotension orthostatique. La déshydratation et l'hypovolémie peuvent entraîner une hémoconcentration, des convulsions, une léthargie, une confusion, un collapsus et une insuffisance rénale aiguë. Des troubles électrolytiques avec arythmies peuvent survenir.
L'hypokaliémie peut entraîner fatigue, faiblesse musculaire, paresthésie, parésie, apathie, météorisme, constipation ou arythmies. Une perte sévère de potassium peut entraîner un iléus paralytique ou une perte de conscience et un coma hypokaliémique.
Prise en charge
Dès les premiers signes de surdosage, le traitement par hydrochlorothiazide doit être immédiatement arrêté.
Dans le cas d’un surdosage de survenue récente, on peut tenter de réduire l’absorption systémique de l’hydrochlorothiazide par élimination primaire du médicament (vomissements provoqués, lavage gastrique) ou en réduisant la résorption (charbon activé).
Les signes vitaux doivent être surveillés. En outre, l’équilibre hydro-électrolytique, le métabolisme acido-basique ainsi que la glycémie doivent être vérifiés régulièrement. Une analyse d'urine clinique doit être effectuée. Les écarts par rapport aux valeurs normales doivent être corrigés.
Mesures thérapeutiques
· en cas d'hypovolémie : substitution de volume
· en cas d'hypokaliémie : substitution de potassium
· en cas d'effondrement : position de Trendelenburg, traitement de choc, si nécessaire.
· des soins de support doivent être appliqués dans tous les cas de surdosage.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : diurétiques du segment cortical de dilution, code ATC : C03AA03
Mécanisme d’action
L’hydrochlorothiazide est un diurétique benzothiazidique.
Les diurétiques thiazidiques agissent principalement au niveau du tubule distal du rein (partie initiale du tube contourné) en inhibant la réabsorption du chlorure de sodium (par blocage du co-transporteur NaCl).
L’augmentation de libération de Na+ et d’eau dans le tube collecteur cortical et/ou l’augmentation du débit entrainent une augmentation de sécrétion et d’excrétion de K+ et H+. L’inhibition de la réabsorption de NaCl entraine également une stimulation indirecte de la réabsorption du Ca2+.
Les effets diurétiques et natriurétiques apparaissent dans les 1 à 2 heures suivant l’administration orale d’hydrochlorothiazide. Cette activité est maximale au bout de 4 à 6 heures et pourrait persister pendant 10 à 12 heures.
La diurèse induite par les diurétiques thiazidiques entraine d’abord une baisse du volume plasmatique, du débit cardiaque, et de la pression artérielle systémique. Le système rénine-angiotensine-aldostérone peut être activé. Lors d’une administration continue, l’effet hypotenseur est maintenu, probablement en raison de la baisse de résistance vasculaire périphérique ; le débit cardiaque revient à des valeurs enregistrées avant traitement, le volume plasmatique reste parfois réduit et l’activité de la rénine plasmatique peut être augmentée.
L’hydrochlorothiazide n’est pas efficace chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique (clairance à la créatinine < 30 ml/min et/ou une créatinine sérique > 1,8 mg/100 ml).
Hypertension
Lors de l’administration chronique, l’effet anti-hypertenseur de l’hydrochlorothiazide est dose dépendant chez la plupart des patients, pour des doses allant de 12,5 mg/jour jusqu’à 50-75 mg/jour.
L’effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques reste en plateau au-delà d’une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d’augmenter : en cas d’inefficacité du traitement, il n’est pas utile, et souvent mal toléré, d’augmenter les doses au-delà des posologies recommandées (voir rubrique 4.2).
Chez les patients présentant un diabète insipide néphrogénique, l’hydrochlorothiazide diminue le volume urinaire et augmente l’osmolalité urinaire.
Cancer de la peau non mélanome
D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée.
Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥ 50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 % : 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 % : 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE.
Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 % : 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration d’une dose orale, l’hydrochlorothiazide est absorbé rapidement (Tmax d’environ 2 heures). L’augmentation de l’ASC moyenne est linéaire et dose-proportionnelle dans l’intervalle thérapeutique.
L’effet de la prise de nourriture sur l’absorption de l’hydrochlorothiazide a peu de répercussion clinique. Après administration orale, la biodisponibilité absolue de l’hydrochlorothiazide est de 70%.
Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive, l’absorption d’hydrochlorothiazide est diminuée.
L’administration en continu ne modifie pas le métabolisme de l’hydrochlorothiazide. Après 3 mois de traitement par une dose journalière de 50 mg d’hydrochlorothiazide, l’absorption, l’élimination ou l’excrétion sont similaires à celles observées lors des traitements de courte durée.
Distribution
L’hydrochlorothiazide s’accumule dans les érythrocytes, atteignant sa concentration maximale 4 heures après l’administration par voie orale. Après 10 heures, la concentration dans les érythrocytes est approximativement 3 fois supérieure à celle du plasma. Une liaison aux protéines plasmatiques d’environ 40-70% a été rapportée, et un volume apparent de distribution estimé à 4-8 L/Kg.
La demi-vie est très variable d’un sujet à un autre : elle est comprise entre 6 et 25 heures.
Élimination
L’hydrochlorothiazide est éliminé du plasma principalement sous forme inchangée avec une demi-vie d’environ 6 à 15 h dans la phase terminale d’élimination. En 72 h, 60 à 80 % d’une dose orale unique est excrétée dans les urines, 95% sous forme inchangée, et 4% sous forme d’hydrolysat 2-amino-4-chloro-m-benzenedisulfonamide (ABCS). Jusqu’à 24% de la dose orale est retrouvé dans les fèces et une quantité négligeable est excrétée dans la bile.
Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l’hydrochlorothiazide est diminuée, et la demi-vie d’élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés, avec en outre une augmentation de la concentration plasmatique maximale.
Le délai d’apparition de l’activité hypotensive est d’environ 3 à 4 jours.
5.3. Données de sécurité préclinique
L'hydrochlorothiazide n’a pas montré d’effet tératogène et n'a eu aucun effet sur la fertilité et la conception des souris et des rats.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Plaquettes : conserver la plaquette dans l’étui, à l'abri de la lumière.
Flacons : conserver dans l’emballage d’origine, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW 12,5 mg, comprimé sécable est commercialisé en plaquettes PVC/Aluminium et en flacons ronds, opaques et blancs en PEHD (polyéthylène de haute densité) fermés par un bouchon à vis blanc et opaque en polypropylène. Chaque flacon en PEHD contient un dessiccant (gel de silice).
Plaquettes : boîte de 20, 30, 50, 60, 90 et 100 comprimés.
Flacons PEHD de 500 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 800 2 0 : 30 comprimés sécables sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 301 800 3 7 : 90 comprimés sécables sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II.
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