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SURGESTONE 0,500 mg, comprimé - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 02/11/2020

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

SURGESTONE 0,500 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Promégestone (Méthyl-17 alpha propionyl-17 estradiène-4,9 one-3)...................................... 0,500 mg

Pour un comprimé.

Excipient à effet notoire : Lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé blanc, rond et biconvexe.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Troubles gynécologiques dus à une insuffisance lutéale :

· irrégularité menstruelle due à des troubles de l'ovulation,

· dysménorrhée,

· syndrome prémenstruel,

· mastodynie,

· hémorragies fonctionnelles et ménorragies des fibromes,

· troubles de la préménopause,

· ménopause (en complément d'un traitement estrogénique).

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Voie orale. Réservé à l'adulte

Respecter strictement les posologies préconisées.

La posologie quotidienne dans l'insuffisance lutéale est en général de 0,125 mg à 0,500 mg par jour en une seule prise du 16ème au 25ème jour du cycle.

Dans le traitement substitutif de la ménopause, l'estrogénothérapie isolée est déconseillée (risque d'hyperplasie de l'endomètre). Dans ce cas, la promégestone doit être prescrite les 12 derniers jours de chaque séquence thérapeutique, suivie d'une interruption de tout traitement substitutif d'une semaine environ au cours de laquelle il est habituel d'observer une hémorragie de privation. La posologie efficace est variable d'un sujet à l'autre. Elle est habituellement de 0,250 mg à 0,500 mg/jour en une seule prise. Elle doit être ajustée individuellement en fonction du tableau clinique, de la posologie de l'estrogène utilisé et de la réponse de la patiente.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Absolues :

· altérations graves de la fonction hépatique.

Relatives :

· diabète en raison de la diminution de tolérance aux glucides liée à une élévation des résistances périphériques à l'insuline ;

· antécédents thrombo-phlébitiques.

Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :

· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein

· Tumeurs malignes œstrogéno-dépendantes connues ou suspectées (par exemple, cancer de l'endomètre);

· Hémorragie génitale non diagnostiquée;

· Hyperplasie endométriale non traitée;

· Antécédents d’accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en cours (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).

· Troubles thrombophiliques connus (par exemple déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4);

· Pathologie thromboembolique artérielle active ou récente (par exemple, angor, infarctus du myocarde).

· Affection hépatique aiguë, ou antécédents d’affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques.

· Porphyrie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

· Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.

· En cas d'hémorragies utérines, ne pas prescrire avant d'avoir précisé leur cause, notamment par des explorations de l'endomètre.

· En raison des risques thrombo-emboliques et métaboliques qui ne peuvent être totalement écartés, interruption de l'administration en cas de survenue :

o de troubles oculaires tels que pertes de la vision, diplopie, lésions vasculaires de la rétine,

o d'accidents thrombo-emboliques veineux ou thrombotiques quel que soit le territoire,

o de céphalées importantes.

· Prudence en cas d'antécédents d'infarctus myocardique ou cérébral, d'hypertension ou de diabète.

· En cas d'apparition d'une aménorrhée per-thérapeutique, s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une grossesse.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :

Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les symptômes altèrent la qualité de vie de la patiente. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

Les données concernant les risques associés à la prise d’un THS lors du traitement de la ménopause précoce sont limitées. En raison du faible niveau de risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice-risque pourrait cependant être plus favorable que chez les femmes plus âgées.

Examen clinique / surveillance

Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), une analyse complète des antécédents personnels et familiaux ainsi qu’un examen clinique et gynécologique complet (y compris pelvien et mammaire) en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi doivent être réalisés. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.

Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris radiologiques (par exemple une mammographie), doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente

Affections nécessitant une surveillance

Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Il faut tenir compte du fait que ces conditions peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par THS, en particulier :

· léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;

· antécédent ou présence de facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;

· facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;

· hypertension ;

· troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;

· diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;

· lithiase biliaire ;

· migraines ou céphalées sévères ;

· lupus érythémateux disséminé ;

· antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;

· épilepsie ;

· asthme ;

· otospongiose.

Raisons de l'arrêt immédiat du traitement

Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les situations suivantes :

· ictère ou altération de la fonction hépatique ;

· augmentation significative de la pression artérielle ;

· nouvelle apparition de céphalée de type migraine ;

· grossesse.

Cancer du sein

L’ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement oestroprogestatif, ou chez celles prenant un THS à base d’oestrogènes seuls, ce risque étant dépendant de la durée du traitement.

Traitement estro-progestatif combiné

L’essai randomisé contrôlé versus placebo Women’s Health Initiative study (WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrent tous deux une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par un THS estro-progestatif combiné, apparaissant au bout d’environ 3 (1-4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).

Traitement par des estrogènes seuls

L’étude WHI n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes hystérectomisées traitées par estrogènes seuls. Les études observationnelles ont généralement rapporté une légère augmentation du risque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plus faible que chez les utilisatrices d’association estrogènes-progestatifs (voir rubrique 4.8).

Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.

Le THS, en particulier le traitement combiné œstroprogestatif, augmente la densité des images mammographiques, ce qui peut nuire à la détection radiologique du cancer du sein.

Cancer des ovaires

Le cancer de l'ovaire est beaucoup plus rare que le cancer du sein.

Les données épidémiologiques provenant d’une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant d’un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l’utilisation du produit et diminue progressivement après l’arrêt du traitement.

D’autres études, y compris l’essai WHI (Women’s Health Initiative), suggèrent qu’un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combiné (voir rubrique 4.8).

Accidents thrombo-emboliques veineux

Le THS est associé à un risque multiplié par 1,3 à 3 de développer une thrombo-embolie veineuse (TEV), c’est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.8).

Les patientes présentant des troubles thrombophiliques connues ont un risque majoré de TEV, et les THS peuvent accroître ce risque. Par conséquent, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée chez ces patientes (voir rubrique 4.3).

Les facteurs de risque de TEV généralement reconnus incluent l’utilisation d’estrogènes, l’âge avancé, une chirurgie lourde, l’immobilisation prolongée, l’obésité (IMC > 30 kg/m2), la période de grossesse/postpartum, le lupus érythémateux disséminé (LED) et le cancer. Il n’existe pas de consensus concernant le rôle possible des varices dans la TEV.

Comme chez tous les patients en période post-opératoire, des mesures prophylactiques doivent être appliquées pour prévenir une TEV après la chirurgie. Si une immobilisation prolongée doit suivre une chirurgie programmée, l’arrêt provisoire du THS 4 à 6 semaines avant l’intervention est recommandé. Le traitement ne doit pas être réintroduit tant que la patiente n’a pas retrouvé toute sa mobilité.

Chez les femmes sans antécédent personnel de TEV mais ayant un parent du premier degré avec un antécédent de thrombo-embolie veineuse à un âge jeune, un dépistage peut être proposé en précisant bien ses limites (seules certaines anomalies thrombophiliques sont identifiées par dépistage).

Si une anomalie thrombophilique différente de celle constatée chez les membres de la famille est identifiée ou si l'anomalie est "sévère" (par exemple déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C ou association de déficits), le THS est contre-indiqué.

Chez les femmes sous traitement anticoagulant chronique, le rapport bénéfice/risque de l’utilisation du THS doit être soigneusement évalué.

Si une TEV se développe après l’initiation du traitement, ce dernier devra être arrêté. Il devra être recommandé aux patientes de contacter immédiatement leur médecin en cas de symptômes évoquant un événement thromboembolique (notamment gonflement douloureux d’une jambe, douleur soudaine dans la poitrine ou dyspnée).

Maladie coronarienne (CAD)

Il n’existe pas de données d’études contrôlées randomisées démontrant une protection contre l’infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne ayant reçu un THS estroprogestatif ou à base d’estrogènes seuls.

Traitement combiné œstrogènes-progestatifs

Le risque relatif de maladie coronarienne au cours de l’utilisation d’un THS estroprogestratif est légèrement augmenté. Le risque absolu de base de maladie coronarienne étant fortement dépendant de l’âge, le nombre de cas supplémentaires dus à l’utilisation d’un THS estroprogestatif est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais il augmente avec l’âge.

Accidents vasculaires cérébraux

Une augmentation jusqu’à 1,5 fois du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique a été montrée chez les femmes traitées par une association d’estro-progestatifs ou des estrogènes seuls. Le risque relatif ne change pas avec l’âge ou le temps après la ménopause. Cependant, comme le risque absolu de base d’accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l'âge, le risque global de survenue d’un accident vasculaire cérébral chez la femme utilisant un THS augmentera avec l'âge (voir rubrique 4.8).

Autres affections

L'utilisation de THS n'améliore pas la fonction cognitive. Il existe des preuves d'un risque accru de démence probable chez les femmes qui commencent à utiliser un THS combiné ou œstrogène seul après l'âge de 65 ans.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Associations faisant l’objet de précautions d'emploi

+ Inducteurs enzymatiques

Anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) ; anti-infectieux (par exemple rifabutine, rifampicine nevirapine, efavirenz) ; barbituriques, griséofulvine ;. Ces médicaments diminuent l'efficacité du progestatif par induction enzymatique.

Sur le plan clinique, une augmentation du métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut entraîner une diminution de l'effet et des modifications du profil des saignements utérins. Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie du THS sont recommandées pendant le traitement par inducteur enzymatique et après son arrêt

Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme des inhibiteurs puissants, présentent en revanche des propriétés inductrices lorsqu'ils sont utilisés en association avec des hormones stéroïdes. Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum Perforatum) peuvent induire le métabolisme des œstrogènes et des progestatifs

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.

La découverte d'une grossesse au cours du traitement par SURGESTONE 0,500 mg, comprimé sécable impose l'arrêt immédiat du traitement.

Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des estroprogestatifs administrés en début de grossesse alors que celle-ci n'est pas connue.

Les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité).

Allaitement

La prise de ce médicament est déconseillée pendant l'allaitement, en raison du passage des stéroïdes dans le lait maternel.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Sans objet.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les effets indésirables sont listés selon la classification MedDRA par système-organe. Au sein de chaque classe de systèmes d’organes, les événements indésirables sont présentés par ordre décroissant de fréquence selon la convention CIOMS III suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 ; <1/100) ; rare (≥1/10 000 ; <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Tableau des effets indésirables

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée

Prise de poids anormale

Affections psychiatriques

Fréquence indéterminée

Trouble du sommeil

Affections vasculaires

Fréquence indéterminée

Aggravation d’une insuffisance veineuse des membres inférieurs

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée

Troubles gastro-intestinaux

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée

Ictère cholestatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Séborrhée, prurit

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Règles irrégulières, aménorrhée, métrorragie

Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :

Risque de cancer du sein

Une augmentation jusqu’à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association estro-progestative pendant plus de 5 ans.

L’augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices d'estrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d’associations estro-progestatives.

Le niveau de risque est dépendant de la durée du traitement (voir rubrique 4.4).

Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus large essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées ci-après.

Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiques prospectives

Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans d’utilisation chez les femmes avec un IMC de 27 (kg / m2)

Âge au début du THS

(ans)

Incidence pour 1000 patientes n'ayant jamais utilisé de THS sur une période de 5 ans (50 à 54 ans) *

Risque relatif

Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS après 5 ans

THS par œstrogènes seuls

50

13.3

1.2

2.7

Associations estro-progestatives

50

13.3

1.6

8.0

* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez dans les pays développés des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)

Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.

Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans d’utilisation chez les femmes avec un IMC de 27 (kg / m2)

Âge au début du THS

(ans)

Incidence pour 1000 patientes n'ayant jamais pris de THS sur une période de 10 ans ans (50-59 ans) *

Risque relatif

Nombre de cas supplémentaires pour

1 000 utilisatrices de THS après 10 ans

THS par oestrogènes seuls

50

26.6

1.3

7.1

Association oestroprogestative

50

26.6

1.8

20.8

* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC

de 27 (kg/m2)

Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de

l’UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement

Études WHI américaines – risque additionnel de cancer du sein après 5 ans d’utilisation

Tranche d'âge (ans)

Incidence pour 1000 femmes dans le groupe placebo sur 5 ans

Risque relatif (IC à 95%)

Cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC à 95%)

Estrogènes seuls (estrogènes conjugués équins)

50-79

21

0.8 (0.7 – 1.0)

-4 (-6 – 0)*

Associations estro-progestatives (CEE + MPA) ‡

50-79

17

1.2 (1.0 – 1.5)

+4 (0 – 9)

‡ Lorsque l’analyse était limitée aux femmes n’ayant pas utilisé de THS avant l’étude, il n’était pas observé d’augmentation du risque au cours de 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non utilisatrices.

* Etude WHI chez les femmes sans utérus n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein.

Cancer ovarien

L'utilisation d'un THS par oestrogènes seuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation de diagnostic du risque de cancer ovarien (voir rubrique 4.4).

Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1,43, IC 95 % 1,31-1,56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2 000 utilisatrices.Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2 000 sur une période de cinq ans.

Risque de thromboembolie veineuse

Le THS est associé à une augmentation de 1,3 à 3 fois du risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux (TEV), c'est-à-dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-après :

Études WHI - Risque supplémentaire de TEV sur 5 ans d’utilisation

Tranche d'âge (ans)

Incidence

pour 1000 femmes dans le groupe placebo sur 5 ans

Risque relatif et IC 95%

Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS

Estrogènes seuls par voie orale *

50-59

7

1.2 (0.6-2.4)

1 (-3 – 10)

Associations estro-progestatives par voie orale

50-59

4

2.3 (1.2 – 4.3)

5 (1 - 13)

* Étude chez les femmes sans utérus

Risque de maladie coronarienne

Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS estro-progestatifs au-delà de 60 ans (voir rubrique 4.4).

Risque d'accident vasculaire cérébral ischémique

L’utilisation d’un THS à base d’estrogènes seuls ou d’une association estro-progestative est associée à une augmentation jusqu’à 1,5 fois du risque relatif d’AVC ischémique. Le risque d’AVC hémorragique n’est pas augmenté lors de l’utilisation d’un THS.

Ce risque relatif ne dépend pas de l’âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement âge-dépendant, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge (voir rubrique 4.4).

Études WHI combinées - Risque additionnel d’accident vasculaire cérébral* sur 5 ans d’utilisation

Tranche d'âge (ans)

Incidence

pour 1000 femmes dans le groupe placebo sur 5 ans

Risque relatif et IC 95%

Cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS sur 5 ans

50-59

8

1.3 (1.1 1.6)

3 (1-5)

* aucune distinction n'a été faite entre les AVC ischémiques et hémorragiques

D’autres effets indésirables ont été rapportés lors de traitement associant estrogènes et progestatifs :

· Affections biliaires.

· Troubles cutanés et sous-cutanés: chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux; purpura vasculaire.

· Probable démence après l’âge de 65 ans (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Un surdosage éventuel risque d’entrainer des nausées, des vomissements, et des saignements. Le traitement est symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : PROGESTATIFS, code ATC : G03DB07

Progestatif de synthèse, dérivé de norpregnane, la promégestone possède le profil biologique suivant:

· affinité élevée et très spécifique vis-à-vis des récepteurs de la progestérone, supérieure à celle de l'hormone naturelle. Elle forme avec ce récepteur un complexe de longue durée,

· compense l'insuffisance en progestérone à des doses 10 à 100 fois inférieures à celle de l'hormone naturelle,

· activité antiestrogénique,

· sans activité androgénique et estrogénique,

· activité faiblement antiandrogénique et antiglucocorticoïde,

· La promégestone, administrée du 5ème au 25ème jour du cycle à la dose de 0,500 mg par jour en une seule prise, supprime le pic ovulatoire des gonadotrophines, diminue le taux d’estrogènes circulants et empêche la sécrétion de progestérone. Les études pharmacocliniques n’ont pas permis de montrer un effet antigonadotrope complet chez toutes les patientes.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

· L'étude pharmacocinétique, après administration par voie intraveineuse chez le rat d'une dose de 16 mg/kg de produit radioactif, indique que :

o la voie d'excrétion est principalement biliaire,

o 75% de la radioactivité sont excrétés dans les 24 heures,

o la promégestone est hydroxylée en position C-21 dans l'organisme. Cependant, cette hydroxylation n'inactive pas la molécule. L'un des 2 principaux métabolites obtenus après hydroxylation se lie fortement au récepteur de la progestérone et possède donc un grand potentiel d'activité progestative.

· L'étude pharmacocinétique, après administration orale unique chez la femme montre que :

o la phase d'absorption est rapide, avec un pic plasmatique qui se situe en moyenne à la 1ère heure,

o les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont de 8,2 µg.l-1après administration de 1 comprimé de 0,500 mg,

o la phase terminale d'élimination est caractérisée par une demi-vie comprise entre 5 et 12h mais avec des concentrations proches du seuil de détection.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Amidon de maïs, lactose, polyvidone, gallate de propyle, stéarate de magnésium.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

18 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas +25°C, à l’abri de l’humidité et de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu) ; boîte de 10 ou 12 comprimés.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d‘exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

Merus Labs Luxco II S.a R.L.

26-28, rue Edward Steichen,

L-2540 Luxembourg

Luxembourg

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 331 331 4 6: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu) (commercialisé)

· 34009 336 428 6 0: 12 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu) (commercialisé)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

Date de première autorisation: 14/11/1988

Date de dernier renouvellement: 31/07/2006

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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