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SCOPOLAMINE COOPER 0,5 mg/2 ml, solution injectable - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 18/12/2023

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

SCOPOLAMINE COOPER 0,5 mg/2 ml, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Bromhydrate de scopolamine............................................................................................. 0,500 mg

Quantité correspondant à scopolamine base anhydre ......................................................... 0,350 mg

Pour une ampoule.

Excipients à effet notoire : Ce médicament contient 7,1 mg de sodium (0,3 mmol) par ampoule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement en soins palliatifs des râles agoniques liés à l’encombrement des voies aériennes supérieures par excès de sécrétions salivaires.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

La posologie préconisée est individuelle et sera ajustée en fonction de l’effet clinique recherché et de la tolérance du patient.

A titre indicatif, la posologie habituellement préconisée chez l’adulte est :

· en injection sous-cutanée :

0,2 à 0,6 mg de scopolamine base soit ½ à 2 ampoules, toutes les 4 heures ;

· en perfusion sous-cutanée :

0,8 à 2,4 mg de scopolamine base soit 2 à 7 ampoules par 24 heures.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

· Glaucome par fermeture de l’angle.

· Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Utiliser avec précaution en cas :

· d’hypertrophie prostatique

· d’insuffisance hépatique ou rénale

· d’insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie

· de bronchite chronique.

· d’iléus paralytique, d’atonie intestinale en particulier chez le sujet âgé.

La scopolamine, même à faible dose chez les sujets traités en soins palliatifs, peut constituer un facteur précipitant d’un délire en association à d’autres facteurs favorisants, ou de troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma. Il convient de s’assurer après la première utilisation de scopolamine à la posologie recommandée que le patient ne présente pas d’altération des fonctions cognitives, d’agitation ou d’hallucinations avant de renouveler l’injection.

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose administrée (2 ampoules), c’est-à-dire « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Associations à prendre en compte :

· autres substances atropiniques :

Addition des effets atropiniques en cas d’administration concomitante avec d’autres substances atropiniques :

o antiparkinsoniens, anticholinergiques,

o antidépresseurs imipraminiques et neuroleptiques phénothiaziniques,

o antihistaminiques H1 et méquitazine,

o dysopyramide.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la scopolamine administrée à dose élevée chez plusieurs espèces.

En clinique, l’utilisation de la scopolamine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.

Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

La scopolamine traverse la barrière placentaire.

Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial ...).

En cas d’administration de scopolamine chez une femme enceinte, proche du terme, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.

Allaitement

La scopolamine passe dans le lait à l’état de traces.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

D’une façon générale, la scopolamine entraîne des troubles de l’accommodation à l’origine de troubles de la vision.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les effets indésirables les plus souvent rencontrés sont ceux liés aux effets anticholinergiques :

· épaississement des sécrétions bronchiques,

· diminution de la sécrétion lacrymale,

· troubles de l’accommodation,

· tachycardie,

· palpitations,

· constipation,

· rétention urinaire,

· confusion mentale, agitation, hallucinations, délire en particulier chez les sujets âgés. Ces troubles cognitifs sont fréquemment décrits à faible dose chez les sujets fragilisés traités en soins palliatifs.

· troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes :

Les premiers signes d’intoxication aiguë sont ceux des atropiniques :

· troubles de l’accommodation,

· tachycardie,

· agitation,

· confusion et hallucinations allant jusqu’au délire,

· troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma

· dépression respiratoire.

Traitement d’un surdosage :

Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier.

L’antidote de la scopolamine est la physostigmine : 2 à 3 mg en intra-musculaire toutes les 2 heures jusqu’à ce que les performances cognitives reviennent à la normale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MEDICAMENTS DU SYSTEME RESPIRATOIRE. Code ATC : R07AX

La scopolamine est un parasympatholytique de type atropinique qui agit comme antagoniste compétitif de l’acétylcholine et des autres agonistes muscariniques.

L’administration de ce médicament entraîne une diminution des sécrétions salivaires. Son effet sur la diminution des sécrétions bronchiques est beaucoup moins marqué.

Aux doses préconisées, il peut être observé une diminution de leur viscosité rendant plus difficile leur expectoration.

La scopolamine diminue la motilité intestinale et exerce un effet tachycardisant moins marqué que l’atropine. Au niveau du système nerveux central, elle exerce un effet sédatif prédominant, contrairement à l’atropine.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

La scopolamine administrée par voie orale est rapidement absorbée. Elle est presque entièrement métabolisée par le foie, seule une petite proportion est retrouvée inchangée. La scopolamine et ses métabolites sont excrétés par le rein.

La scopolamine passe la barrière méningée.

Elle passe la barrière placentaire et elle est en partie éliminée dans le lait.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Chlorure de sodium, acide chlorhydrique concentré, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

2 ml en ampoule (verre de type I) : boîte de 10

2 ml en ampoule (verre de type I) : boîte de 50

2 ml en ampoule (verre de type I) : boîte de 100

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

A utiliser immédiatement après rupture de l’ampoule.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANCAISE

PLACE LUCIEN AUVERT

77020 MELUN CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 347 632.9 ou 34009 347 632 9 8 : 2 ml en ampoule (verre) : boîte de 10

· 347 633.5 ou 34009 347 633 5 9 : 2 ml en ampoule (verre) : boîte de 50

· 347 634.1 ou 34009 347 634 1 0 : 2 ml en ampoule (verre) : boîte de 100

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


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