Logo du ministère des affaires sociale et de la santé

Base de données publique
des médicaments

Visiter [medicaments.gouv.fr] Visiter [medicaments.gouv.fr]

Sommaire

Onglet fiche informationOnglet résumé des caractéristiques du produitOnglet notice patient
 

RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé - Notice patient

Imprimer le document

ANSM - Mis à jour le : 29/12/2023

Dénomination du médicament

RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé

Rifampicine, isoniazide

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

3. Comment prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : antimycobactérien, antituberculeux - code ATC : J04AM02.

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la tuberculose.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?  Retour en haut de la page

Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

Ne prenez jamais RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé dans les cas suivants :

· chez l’enfant en dessous de 6 ans, car il peut avaler de travers et s’étouffer,

· si vous êtes allergique aux rifamycines et à l’isoniazide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

· si vous souffrez de problèmes au niveau du foie (insuffisance hépatique),

· si vous êtes atteint de porphyrie (maladie héréditaire),

· si vous allez subir une intervention chirurgicale avec anesthésie générale,

en association avec bictégravir, cobicistat, daclatasvir, dasabuvir, délamanid, grazoprévir/elbasvir, les inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir, isavuconazole, lédipasvir, lurasidone, midostaurine, ombitasvir/paritaprévir, praziquantel, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir, voriconazole, voxilaprévir (voir rubrique « Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé »).

En cas de doute il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé :

· Si vous avez un problème de saignement ou tendance à avoir des bleus facilement. Ce médicament peut causer des troubles de la coagulation du sang. Dans certains cas, une supplémentation en vitamine K est nécessaire (patient avec déficit en vitamine K ou baisse de la concentration sanguine d’un facteur de coagulation appelée prothrombine).

· Si vous prenez en même temps d’autres antibiotiques de la classe des céphalosporines (incluant la céfazoline), il y a un risque de majoration des troubles de la coagulation qui peuvent mettre votre vie en danger (en particulier à doses élevées).

· Si vous avez des antécédents d’inflammations pulmonaires (maladie pulmonaire interstitielle/pneumonie).

Ce médicament peut entraîner la survenue d’une réaction qui provoque des éruptions cutanées, de la fièvre, une inflammation des organes internes, des anomalies hématologiques et une maladie systémique (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques appelé aussi « syndrome DRESS »). Des cas fatals ont été observés sous traitement anti-tuberculeux.

Il est important de noter que des symptômes précurseurs de ces manifestations d’hypersensibilité, comme la fièvre, une augmentation de la taille des ganglions (lymphadénopathie) ou des anomalies biologiques (augmentation d’une certaine catégorie de globules blancs, anomalies hépatiques) peuvent survenir, bien que l’éruption ne soit pas évidente.

Si de tels signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement avec RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et d’aller immédiatement consulter votre médecin.

Des cas de troubles sévères de la peau ou des muqueuses à type de rougeur, cloques, brûlures, décollement de l’épiderme pouvant s’étendre de façon très grave à tout le corps (syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell), ont été rapportés lors de l’utilisation de l’isoniazide, incluant des cas fatals (voir rubrique 4.8). Il est impératif interrompre immédiatement votre traitement et de consulter rapidement votre médecin en cas d’apparition de l’un de ces signes.

Mises en garde spéciales

Des hépatites sévères, pouvant parfois entraîner le décès, peuvent survenir au cours du traitement par ce médicament et ce, même après plusieurs mois de traitement.

Le risque de développer une hépatite est lié à l’âge. Si des signes et des symptômes d’atteintes hépatiques apparaissent, tels que fatigue, faiblesse, malaises, anorexie, nausées ou vomissements, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement et de consulter immédiatement votre médecin.

La poursuite du traitement peut provoquer des atteintes hépatiques sévères.

Prévenez immédiatement votre médecin lorsque vous prenez ce médicament :

· Si vous ressentez des démangeaisons, une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, une douleur au niveau du ventre (douleur abdominale), une coloration jaune des yeux ou de la peau ou des urines foncées. Ces symptômes peuvent être liés à des problèmes graves du foie (hépatite, cholestase).

· Si vos symptômes de tuberculose réapparaissent ou s’aggravent (voir rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).

· Si vous présentez une nouvelle ou soudaine aggravation d’un essoufflement, éventuellement avec une toux sèche ou une fièvre ne répondant pas au traitement antibiotique. Ceux-ci peuvent être les symptômes d’une inflammation pulmonaire (maladie pulmonaire interstitielle/pneumonie) pouvant entrainer de graves problèmes respiratoires causés par une accumulation de liquide dans les poumons, ce qui affecte la respiration normale et peut mettre la vie en danger.

Ce médicament NE DOIT GÉNÉRALEMENT PAS ÊTRE UTILISÉ :

· en association avec l’abiratérone, l’apixaban, l’atovaquone, l’aprémilast, l'aprépitant, l’atorvastatine, la bédaquiline, le bosentan, certains médicaments utilisés pour fluidifier le sang tel que le clopidogrel (pour les antivitamines K, voir ci-dessous rubrique « Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé » le paragraphe «Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants »), la carbamazépine, le cyclophosphamide, la cyprotérone (utilisé en contraceptif hormonal), le dabigatran, le disulfirame, le docétaxel, le dolutégravir (uniquement en cas de résistance aux inhibiteurs d’intégrases), la dronédarone, l’étoposide, le fentanyl, le fluconazole, l’idélalisib, le dutastéride, le finastéride, les inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés, l’irinotécan, l’itraconazole, l’ivacaftor, le kétoconazole, le macitentan ,la miansérine, le midazolam, le naloxégol, la névirapine, le nimodipine, l’olaparib, l’oxycodone, la paclitaxel, le posaconazole, la quétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, le rivaroxaban, le rolapitant, la sertraline, la simvastatine, le ténofovir alafénamide, le ticagrélor, télithromycine, l’ulipristal, les oestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, sertraline, vémurafénib, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib et zidovudine (voir rubrique « Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé »).

· Au cours de l'allaitement (voir rubrique « Grossesse et allaitement »).

Précautions d’emploi

· Ce médicament peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ; le patient doit en être informé. Ce médicament peut colorer de façon permanente les lentilles de contact.

· La fonction hépatique et l’hémogramme (formule sanguine) doivent faire l’objet d’une surveillance régulière, particulièrement si vous avez des antécédents de maladie hépatique.

· Une augmentation transitoire de bilirubine dans le sang peut être observée en début de traitement mais ne nécessite pas son arrêt immédiat. Votre médecin pourra décider d’arrêter le traitement après des contrôles répétés de la bilirubine.

· La fonction corticosurrénale doit faire l’objet d’une surveillance.

· Les résultats de certains examens biologiques et radiologiques peuvent être modifiés par ce médicament : signalez votre traitement au médecin et au laboratoire d’analyses médicales. Ce médicament peut donner des résultats faussement positifs lors de la recherche des opiacés dans les urines.

La survenue d’hépatite est plus fréquente lors de l’administration d’isoniazide chez les patients âgés de plus de 35 ans. Il existe d’autres facteurs augmentant la survenue d’une hépatite, incluant la consommation quotidienne d’alcool, une maladie hépatique chronique, l’administration de médicament par voie intraveineuse. Les femmes noires ou d’origine hispanique sont plus exposées au risque d’hépatite.

En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

Enfants

Sans objet.

Autres médicaments et RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé

La rifampicine peut affecter le métabolisme d’autres médicaments et ainsi diminuer leur efficacité et/ou augmenter leur toxicité. Votre médecin pourra être amené à ajuster la posologie de certains de vos traitements et/ou de renforcer votre suivi pendant le traitement par rifampicine.

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

Vous ne devez jamais prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé en même temps que les substances suivantes : bictégravir, cobicistat, daclatasvir, dasabuvir, délamanid, grazoprévir/elbasvir, les inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir, isavuconazole, lédipasvir, lurasidone, midostaurine, ombitasvir/paritaprévir praziquantel, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir, voriconazole, voxilaprévir.

Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé en même temps que l’abiratérone, l’apixaban, l’atovaquone, l’aprémilast, l'aprépitant, l’atorvastatine, la bédaquiline, le bosentan, certains médicaments utilisés pour fluidifier le sang tels que le clopidogrel (pour les antivitamines K, voir ci-dessous, le paragraphe « Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants »), la carbamazépine, le cyclophosphamide, la cyprotérone (utilisé en contraceptif hormonal), le dabigatran, le disulfirame, le docétaxel, le dolutégravir (uniquement en cas de résistance aux inhibiteurs d’intégrases), la dronédarone, l’étoposide, le fentanyl, le fluconazole, l’idélalisib, le dutastéride, le finastéride, les inhibiteurs des tyrosine kinases métabolisés, l’irinotécan, l’itraconazole, l’ivacaftor, le kétoconazole, le macitentan, la miansérine, le midazolam, le naloxégol, la névirapine, le nimodipine, l’olaparib, l’oxycodone, la paclitaxel, le posaconazole, la quétiapine, la quinine, le raltégravir, la ranolazine, le régorafénib, le rivaroxaban, le rolapitant, la sertraline, la simvastatine, le ténofovir alafénamide, le ticagrélor, télithromycine, l’ulipristal, les oestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs, sertraline, l’ulipristal vémurafénib, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodégib et zidovudine.

Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants : acide valproïque, afatinib, albendazole, aminophylline, anesthésiques volatils halogénés, androgènes (androstanolone, noréthandrolone, testostérone), aripiprazole, bazédoxifène, bortézomib, buspirone, cabazitaxel, carbamazépine, carvédilol, caspofungine, clarithromycine, clozapine, cyprotérone (utilisé comme anti-androgène), dapsone (si vous prenez de la dapsone (un antibiotique) avec la rifampicine, cela peut causer une toxicité hématologique incluant une réduction de la moelle osseuse et des cellules sanguines, ainsi qu’une méthémoglobinémie (diminution de l’oxygène dans le sang causée par des modifications des globules rouges)), déférasirox, digoxine, disopyramide, dolutégravir, efavirenz, enalapril, exemestane, glucocorticoïdes, halopéridol, hormones thyroïdiennes, hydroxychloroquine, immunosuppresseurs, isoniazide, ivabradine, kétoconazole, levonorgestrel, linézolide, maraviroc, médicaments utilisés pour traiter l’hypertension appelés antagonistes des canaux calciques (à l’exception de la nimodipine), médicaments utilisés pour traiter des problèmes cardiaques appelés antiarythmiques de classe IA (disopyramide, hydroquinidine, quinidine), médicaments utilisés pour des problèmes de coagulation appelés antivitamines K (warfarine, acénocoumarol, fluindione), métformine, métoprolol, méthadone, métronidazole, minéralocorticoïdes, montélukast, morphine, nintédanib, paracétamol (si vous prenez du paracétamol et de la rifampicine, cela peut augmenter le risque d’atteinte hépatique), pérampanel, phénytoïnes, pioglitazone, progestatifs non contraceptifs, propafénone, propranolol, pyrazinamide, rifampicine, staduvine, tamoxifène, terbinafine, théophylline, tiagabine, valpromide, vitamine D, zolpidem, zopiclone.

Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous êtes enceinte et si vous prévoyez ou devez subir une interruption de grossesse avec la mifépristone (voir paragraphe « Grossesse et allaitement »).

Il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votre médecin ou à votre pharmacien.

RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé avec des aliments et boissons

Sans objet.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

La rifampicine et l’isoniazide passent dans le lait maternel. Par conséquent, une suspension de l’allaitement doit être envisagée.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Sans objet.

RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé contient du saccharose, du jaune orangé S (E110) et du sodium.

L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).

Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

3. COMMENT PRENDRE RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?  Retour en haut de la page

Posologie

Strictement RÉSERVÉ À L’ADULTE de plus de 50 kg.

Se conformer strictement à l’ordonnance de votre médecin.

Mode d’administration

Voie orale.

Fréquence d’administration

Prendre les comprimés en une seule prise par jour.

Durée du traitement

Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l’aura conseillé.

La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L’éventuelle impression de fatigue n’est pas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

Si vous avez pris plus de RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé que vous n’auriez dû

Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

Si vous oubliez de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé

Sans objet.

Si vous arrêtez de prendre RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé

Sans objet.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?  Retour en haut de la page

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Par convention, la fréquence des effets indésirables est classée comme suit :

Très fréquent :

atteinte de plus de 1 patient traité sur 10

Fréquent :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 100

Peu fréquent :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 1000

Rare :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 10000

Très rare :

atteinte de moins d'un patient traité sur 10000

Fréquence indéterminée

(ne pouvant être estimée au vu des données disponibles)

Très fréquent :

· Fièvre, frissons.

Fréquent :

· Maux de tête, étourdissements.

· Diminution des plaquettes dans le sang (thrombocytopénie), associée ou non à l’apparition de purpura sur la peau (« bleus » ou petites taches rouges sur la peau), qui nécessite l'interruption du traitement.

· Nausées, vomissements.

· Augmentation de certains éléments sanguins (bilirubine, hyperbilirubinémie), enzymes hépatiques : aminotransférase aspartate (ASAT) et aminotransférase alanine (ALAT)).

· Réaction paradoxale : les symptômes de la tuberculose peuvent réapparaitre ou de nouveaux symptômes peuvent survenir après une amélioration initiale pendant le traitement. Ces réactions paradoxales ont été observées dès 2 semaines et jusqu’à 18 mois après le début du traitement antituberculeux. Les réactions paradoxales sont en général associées à de la fièvre, un gonflement des ganglions lymphatiques (lymphadénite), un essoufflement et une toux. Les patients ayant une réaction paradoxale peuvent aussi présenter des maux de tête, une perte d’appétit et une perte de poids.

Peu fréquent :

· Diminution des globules blancs dans le sang (leucopénie).

· Diarrhée.

Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée au vu des données disponibles) :

· Augmentation du volume des seins.

· Maladie de l’intestin se traduisant notamment par des diarrhées et douleurs abdominales (colite pseudomembraneuse).

· Douleurs abdominales, ballonnements (météorisme).

· Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, ou urines plus foncées et selles plus pâles, fatigue, faiblesse, malaise, perte d’appétit, nausées ou vomissements provoqués par des problèmes de foie (atteinte hépatique ou hépatite, cholestase) pouvant être sévères et parfois entraîner le décès.

· Syndrome grippal.

· Formation de petits caillots dans les vaisseaux sanguins dans tout l’organisme pouvant entrainer le décès (coagulation intravasculaire disséminée).

· Quantité insuffisante ou excessive de certains éléments du sang (éosinophilie, agranulocytose, anémie hémolytique).

· Saignements sévères.

· Trouble de la coagulation du sang.

· Risque d’insuffisance de la sécrétion de la glande surrénale, insuffisance surrénale.

· Atteinte des reins, défaillance de la fonction rénale.

· Perte de l’appétit.

· Troubles psychiatriques ou psychiques.

· Des hémorragies cérébrales et même des décès ont été rapportés lors de la poursuite ou de la reprise du traitement par la rifampicine après l’apparition d’un purpura (« bleus » ou petites taches rouges sur la peau).

· Coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, des urines, de la sueur, des crachats, des larmes. Ce médicament peut colorer de façon irréversible les lentilles de contact.

· Chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeu le pronostic vital (choc), rougeur du visage et du cou (bouffées vasomotrices), inflammation des vaisseaux sanguins (vascularite).

· Troubles et difficultés respiratoires (dyspnée), respiration sifflante.

· Inflammation des poumons (maladie pulmonaire interstitielle/pneumonie) : prévenez immédiatement votre médecin si vous présentez une nouvelle ou soudaine aggravation d’un essoufflement, éventuellement avec une toux ou une fièvre.

· De graves lésions à type de décollement de la peau pouvant s’étendre à tout le corps (nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell, syndrome de Stevens Johnson), éruption cutanée bulleuse (pemphigoïde).

· Réaction au médicament : éruption cutanée, fièvre, atteinte de l'état général, augmentation de la taille des ganglions, trouble du fonctionnement du foie, quantité excessive de certains globules blancs (éosinophiles) dans le sang. Si de tels signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompre immédiatement votre traitement et d’aller immédiatement consultez votre médecin.

· Réaction allergique se traduisant notamment par un gonflement du visage et du cou (œdème de Quincke), des difficultés respiratoires, une urticaire, un choc anaphylactique (chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeu le pronostic vital), éruption cutanée, rougeurs, démangeaisons, dermatite allergique.

· Faiblesse musculaire, atteinte du muscle (myopathie), douleurs des muscles, des articulations et des os.

· Hémorragie du fœtus ou de la mère pendant la grossesse ou lors de l’accouchement (hémorragie post-partum, hémorragie fœto-maternelle).

· Perturbation du cycle menstruel.

· Maladie du sang (porphyrie).

· Infiltration de liquide dans certains tissus (œdème).

· Diminution de la pression artérielle.

· Inflammation du pancréas, qui provoque une forte douleur dans l’abdomen et dans le dos (pancréatite).

· Neurotoxicité : perte de sensibilité au niveau des extrémités, insomnie, excitation, convulsion.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé ?  Retour en haut de la page

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS  Retour en haut de la page

Ce que contient RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé  Retour en haut de la page

· Les substances actives sont :

Rifampicine.................................................................................................................... 300 mg

Isoniazide....................................................................................................................... 150 mg

Pour un comprimé enrobé.

· Les autres composants sont :

Cellulose microcristalline, carmellose sodique, stéarate de calcium, laurylsulfate de sodium, stéarate de magnésium, gomme arabique, gélatine, carbonate de magnésium léger, dioxyde de titane (E 171), kaolin, talc, saccharose, povidone, silice colloïdale anhydre, laque de jaune orangé S (E 110).

Qu’est-ce que RIFINAH 300 mg/150 mg, comprimé enrobé et contenu de l’emballage extérieur  Retour en haut de la page

Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé.

Boîte de 30.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  Retour en haut de la page

SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  Retour en haut de la page

SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Fabricant  Retour en haut de la page

SANOFI S.r.l.

VIA VALCANELLO, 4

03012 ANAGNI (FR)

ITALIE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  Retour en haut de la page

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres  Retour en haut de la page

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

CONSEIL D’EDUCATION SANITAIRE :

QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

· la dose à prendre,

· les moments de prise,

· et la durée de traitement.

En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

1) N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

2) Respectez strictement votre ordonnance.

3) Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

4) Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

5) Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.

Retour en haut de la page Retour en haut de la page

 
Plan du site |  Accessibilité |  Contact |  Téléchargement |  Declaration de confidentialité |  Service-Public.fr |  Legifrance |  Gouvernement.fr