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RISEDRONATE RANBAXY 35 mg, comprimé pelliculé - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 06/07/2016

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

RISEDRONATE RANBAXY 35 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Risédronate monosodique ................................................................................................................ 35,0 mg

Equivalent à acide risédronique ......................................................................................................... 32,5 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 109.7 mg de lactose monohydraté

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé, légèrement orangé, rond, avec « R16 » inscrit sur une face et lisse sur l'autre.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique, pour réduire le risque de fractures vertébrales.

Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique avérée, pour réduire le risque de fractures de hanche (voir rubrique 5.1).

Traitement de l'ostéoporose chez l'homme à haut risque de fractures (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Chez l'adulte, la dose recommandée est d'un comprimé à 35 mg une fois par semaine, par voie orale. Le comprimé doit être pris chaque semaine le même jour de la semaine.

L'absorption du risédronate monosodique étant affectée par les aliments, pour assurer une absorption adéquate, les patients doivent prendre RISEDRONATE RANBAXY:

Avant le petit déjeuner: au moins 30 minutes avant l'absorption des premiers aliments, des autres médicaments ou boissons (autres que de l'eau plate) de la journée.

Il conviendra d'informer les patients que, s'ils oublient de prendre une dose, ils doivent prendre un comprimé pelliculé de RISEDRONATE RANBAXY le jour où ils s'aperçoivent de leur oubli. Les patients doivent ensuite reprendre le traitement en prenant un comprimé une fois par semaine, le jour de la semaine où ils prenaient normalement le comprimé. Ils ne doivent pas prendre deux comprimés le même jour.

Le comprimé doit être avalé entier, sans être croqué et sans le laisser fondre dans la bouche. Pour faciliter le transit du comprimé jusqu'à l'estomac, il doit être pris en position verticale, avec un verre d'eau plate (au moins 120 ml). Les patients ne doivent pas s'allonger pendant les 30 minutes qui suivent la prise du comprimé (voir rubrique 4.4).

Une supplémentation en calcium et en vitamine D doit être envisagée dans les cas où les apports alimentaires sont inadéquats.

Sujets âgés

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire car la biodisponibilité, la distribution et l'élimination sont similaires chez le sujet âgé (60 ans et plus) et chez les sujets plus jeunes. Ceci a aussi été démontré chez les patientes ménopausées très âgées, de 75 ans et plus.

Patients insuffisants rénaux:

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée. L'utilisation du risédronate monosodique est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisante rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Population pédiatrique

Le risédronate n'est pas recommandé chez l'enfant de moins de 18 ans en raison de l'insuffisance des données de tolérance et d'efficacité (voir rubrique 5.1).

La durée optimale du traitement par bisphosphonates pour l’ostéoporose n’a pas été établie. La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièrement au cas par cas en fonction des bénéfices et des risques potentiels du risédronate monosodique, particulièrement après 5 ans de traitement ou plus.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité au risédronate monosodique ou à l'un des excipients listés dans la rubrique 6.1.

· Hypocalcémie (voir rubrique 4.4).

· Grossesse et allaitement.

· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Les aliments, les boissons (autres que l'eau plate) et les médicaments contenant des cations polyvalents (par exemple calcium, magnésium, fer et aluminium) perturbent l'absorption des bisphosphonates et ne doivent pas être pris en même temps que RISEDRONATE RANBAXY (voir rubrique 4.5). Dans le but d'obtenir l'efficacité attendue, un strict respect des recommandations posologiques est nécessaire (voir rubrique 4.2).

L'efficacité des bisphosphonates dans le traitement de l'ostéoporose est liée à la présence d'une Densité Minérale Osseuse (DMO) basse et/ou d'une fracture prévalente.

Un âge élevé ou des facteurs de risque cliniques de fracture osseuse ne constituent pas à eux seuls des raisons suffisantes pour instaurer un traitement de l'ostéoporose par un bisphosphonate.

Les preuves de l'efficacité des bisphosphonates, risédronate monosodique inclus, chez le sujet très âgé (plus de 80 ans) sont limitées (voir rubrique 5.1).

Les bisphosphonates ont été associés à des cas d'œsophagite, de gastrite, d'ulcérations œsophagiennes et d'ulcérations gastro-duodénales. La prudence est donc recommandée :

· chez les patients présentant des antécédents de troubles œsophagiens pouvant retarder le transit ou la vidange œsophagienne, par exemple sténose ou achalasie,

· chez les patients qui ne peuvent pas rester en position verticale pendant au moins 30 minutes après la prise du comprimé,

· lorsque le risédronate monosodique est administré à des patients présentant des problèmes œsophagiens ou gastro-intestinaux hauts au moment du traitement ou en ayant eu récemment (y compris un œsophage de Barrett).

Le prescripteur doit insister auprès des patients sur l'importance du respect des instructions posologiques et être à l'affût de tout signe et symptôme de réaction œsophagienne éventuelle. Il convient d'informer les patients qu'ils doivent consulter rapidement un médecin s'ils présentent des symptômes d'irritation de l'œsophage, du type dysphagie, douleur à la déglutition, douleur rétrosternale ou apparition ou aggravation de brûlures d'estomac.

L'hypocalcémie doit être traitée avant d'instaurer le traitement par RISEDRONATE RANBAXY. Les autres perturbations du métabolisme osseux et minéral (par exemple dysfonctionnement parathyroïdien, hypovitaminose D) doivent être traitées au moment de l'instauration du traitement par RISEDRONATE RANBAXY.

Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou une infection locale (y compris une ostéomyélite) a été rapportée chez des patients atteints de cancer et recevant des traitements médicamenteux comprenant des bisphosphonates principalement administrés par voie intraveineuse. Un grand nombre de ces patients avaient également reçu une chimiothérapie et des corticoïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été rapportée chez des patients souffrant d’ostéoporose prenant des bisphosphonates par voie orale.

Un examen dentaire et des soins dentaires préventifs appropriés doivent être envisagés avant l'instauration d'un traitement par bisphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risque associés (par exemple cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie, mauvaise hygiène bucco-dentaire).

Au cours du traitement, ces patients doivent si possible éviter toute intervention dentaire invasive. Chez les patients qui développent une ostéonécrose de la mâchoire au cours d'un traitement par bisphophonates, une chirurgie dentaire peut aggraver cette atteinte.

Chez les patients nécessitant une intervention dentaire, aucune donnée ne permet de suggérer que l'arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le risque d'ostéonécrose de la mâchoire. L'appréciation de l'état clinique par le médecin traitant doit orienter la prise en charge de chaque patient, en se basant sur l'évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque.

Fractures atypiques du fémur

Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées sous bisphosphonates, principalement chez des patients traités au long cours pour ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n’importe quelle partie du fémur du dessous du petit trochanter jusqu’au-dessus de la zone supracondylienne.

Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l’aine, souvent associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur controlatéral doit être examiné chez les patients traités par bisphosphonates ayant eu une fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également rapportée. L’arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patients chez lesquels une fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l’évaluation du bénéfice/risque pour le patient.

Durant le traitement par bisphosphonates, les patients doivent être informés que toute douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l’aine doit être rapportée et tous les patients présentant de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture fémorale atypique.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant des troubles héréditaires rares d'intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou une malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Aucune étude clinique d'interaction formelle n'a été réalisée avec le risédronate monosodique. Cependant, aucune interaction cliniquement pertinente avec d'autres médicaments n'a été observée au cours des essais cliniques. Au cours des études de phase III du traitement de l'ostéoporose par administration quotidienne de risédronate monosodique, 33 % et 45 % des patients ont rapporté avoir eu recours à l'acide acétylsalicylique ou à des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), respectivement. Au cours de l'étude de phase III de l'administration hebdomadaire à des femmes ménopausées, 57 % et 40 % des patientes ont rapporté avoir eu recours à l'acide acétylsalicylique ou à des AINS, respectivement. Parmi les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (3 jours par semaine ou plus), l'incidence d'événements indésirables digestifs hauts chez les patients traités par risédronate monosodique a été similaire à celle observée chez les patients du groupe témoin.

Si nécessaire, le risédronate monosodique peut être utilisé concomitamment à un traitement œstrogénique substitutif (chez la femme uniquement).

L'ingestion concomitante de médicaments contenant des cations polyvalents (par exemple calcium, magnésium, fer et aluminium) perturbe l'absorption de RISEDRONATE RANBAXY (voir rubrique 4.4).

Le risédronate monosodique ne subit pas de métabolisme systémique, n'est pas un inducteur des enzymes du cytochrome P450 et a un faible taux de fixation aux protéines.

4.6. Grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Aucune donnée adéquate n'est disponible concernant l'utilisation du risédronate monosodique chez la femme enceinte. Des études réalisées chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez la femme est inconnu. Les études sur l'animal indiquent qu'une petite quantité de risédronate monosodique passe dans le lait maternel. Le risédronate monosodique ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte ou qui allaite.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Le risédronate monosodique a été étudié dans le cadre d'essais cliniques de phase III ayant inclus plus de 15 000 patients. La majorité des effets indésirables observés au cours de ces essais cliniques ont été d'intensité légère à modérée et, dans la plupart des cas, n'ont pas nécessité l'arrêt du traitement.

Les événements indésirables rapportés au cours des essais cliniques de phase III chez les femmes ménopausées ostéoporotiques traitées jusqu'à 36 mois à raison de 5 mg/jour de risédronate monosodique (n=5 020) ou un placebo (n=5 048) et considérés comme possiblement ou probablement liés au risédronate monosodique sont énumérés ci-dessous selon la convention suivante (l'incidence comparativement au placebo est fournie entre parenthèses) : très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100); rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000); très rares (< 1/10 000).

Troubles du système nerveux:

Fréquents : maux de tête (1,8 % contre 1,4 %).

Troubles oculaires

Peu fréquents: iritis*.

Troubles gastro-intestinaux

Fréquents : constipation (5,0 % contre 4,8 %), dyspepsie (4,5 % contre 4,1 %), nausées (4,3 % contre 4,0 %), douleurs abdominales (3,5 % contre 3,3 %), diarrhées (3,0 % contre 2,7 %).

Peu fréquents : gastrite (0,9 % contre 0,7 %), œsophagite (0,9 % contre 0,9 %), dysphagie (0,4 % contre 0,2 %), duodénite (0,2 % contre 0,1 %), ulcère œsophagien (0,2 % contre 0,2 %).

Rare : glossite (< 0,1 % contre 0,1 %), rétrécissement de l'œsophage (< 0,1 % contre 0,0 %).

Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Fréquents : douleurs musculo-squelettiques (2,1 % contre 1,9 %).

Explorations

Rares : anomalie des tests hépatiques*

*Aucune incidence pertinente au cours des études de phase III portant sur l'ostéoporose; fréquence basée sur les effets indésirables, les examens et les résultats du rechallenge au cours d'essais cliniques antérieurs.

Au cours d'une étude multicentrique, en double aveugle, sur un an, comparant le risédronate monosodique à une dose de 5 mg par jour (n = 480) au risédronate monosodique à une dose de 35 mg par semaine (n = 485) chez des femmes ménopausées souffrant d'ostéoporose, les profils globaux d'innocuité et de tolérance ont été similaires. Les événements indésirables supplémentaires suivants, considérés par les investigateurs comme possiblement ou probablement liés au médicament, ont été rapportés (incidence plus élevée dans le groupe risédronate monosodique 35 mg que dans le groupe risédronate monosodique 5 mg): troubles gastro-intestinaux (1,6 % contre 1,0 %) et douleurs gastro-intestinales (1,2 % contre 0,8 %).

Au cours d'une étude de 2 ans incluant des hommes souffrant d'ostéoporose, l'innocuité et la tolérance globales ont été similaires dans le groupe traité et dans le groupe placebo. Les événements indésirables correspondaient à ceux précédemment observés chez la femme.

Examens biologiques : des diminutions précoces, transitoires, asymptomatiques et légères du calcium et du phosphate sériques ont été observées chez certains patients.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés après la commercialisation (fréquence inconnue):

Troubles visuels : iritis, uvéite.

Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif : ostéonécrose de la mâchoire

Affections cutanées et sous-cutanées

Hypersensibilité et réactions cutanées, notamment angio-œdème, rash généralisé, urticaire et réactions cutanées bulleuses, parfois sévères, incluant des cas isolés de syndrome de Stevens-Johnson de nécrolyse épidermique toxique et de vascularite leucocytoclasique.

Chute des cheveux.

Troubles du système immunitaire

Réaction anaphylactique

Affections hépatobiliaires

Troubles hépatiques graves. Dans la plupart des cas rapportés, les patients concernés étaient aussi traités avec d'autres médicaments connus pour provoquer des troubles hépatiques.

Après la commercialisation, les effets indésirables suivant ont été rapportés (fréquence rare) : fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires (effets indésirables de classe des bisphosphonates).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Aucune information spécifique sur le traitement d'un surdosage en risédronate monosodique n'est disponible.

A la suite d'un surdosage important, on peut s'attendre à constater des diminutions de la calcémie. Des signes et symptômes d'hypocalcémie peuvent aussi être observés chez certains de ces patients.

Du lait ou les anti-acides contenant du magnésium, du calcium ou de l'aluminium doivent être administrés pour fixer le risédronate monosodique et en réduire l'absorption. En cas de surdosage important, un lavage gastrique peut être envisagé afin d'éliminer le risédronate monosodique non absorbé.

Le premier symptôme d'une hypocalcémie est une sensation de picotement touchant les extrémités des mains et des pieds. D'autres symptômes incluent des crampes musculaires ou abdominales.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique: 9.6.2 - BISPHOSPHONATES, MEDICAMENTS AGISSANT SUR L'OS ET LE METABOLISME CALCIQUE, Code ATC: M05BA07.

Le risédronate monosodique est un pyridinyl bisphosphonate qui se lie à l'hydroxyapatite osseuse et inhibe la résorption osseuse induite par les ostéoclastes. Le remodelage osseux est réduit, tandis que l'activité des ostéoblastes et la minéralisation osseuse sont préservées.

Au cours des études précliniques, le risédronate monosodique a présenté une activité anti-ostéoclastique et anti-résorptive puissante et a augmenté de manière dose-dépendante la masse osseuse et la résistance biomécanique du squelette. L'activité du risédronate monosodique a été confirmée par le dosage des marqueurs biochimiques du remodelage osseux au cours d'études pharmacodynamiques et cliniques. Au cours d'études incluant des femmes ménopausées ostéoporotiques, on a observé des diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux au bout d'un mois, atteignant un niveau maximal au bout de 3 à 6 mois. Les diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux ont été les mêmes avec 35 mg de risédronate monosodique une fois par semaine et 5 mg de risédronate monosodique tous les jours après 12 mois de traitement.

Au cours d'une étude incluant des hommes ostéoporotiques, on a observé des diminutions des marqueurs biochimiques du remodelage osseux au plus tôt au bout de 3 mois, qui se sont maintenues à 24 mois.

Traitement de l'ostéoporose post-ménopausique

Plusieurs facteurs de risque sont associés à l'ostéoporose post-ménopausique, notamment une faible masse osseuse, une faible densité osseuse, une ménopause précoce, un antécédent de tabagisme et un antécédent familial d'ostéoporose. La conséquence clinique de l'ostéoporose est la survenue de fractures, et le risque de fractures augmente avec le nombre de facteurs de risque.

D'après les effets sur l'évolution moyenne de la DMO au rachis lombaire, le risédronate monosodique à une dose de 35 mg une fois par semaine (n=485) s'est avéré équivalent au risédronate monosodique à une dose de 5 mg par jour (n=480) au cours d'une étude multicentrique d'un an en double aveugle incluant des femmes ménopausées ostéoporotiques.

Le programme clinique de développement du risédronate monosodique administré une fois par jour a permis d'étudier l'effet du risédronate monosodique sur le risque de fracture de la hanche et de fracture vertébrale, et il a inclus des femmes récemment ménopausées ou ménopausées depuis plus longtemps et présentant ou non des fractures. Les doses quotidiennes de 2,5 mg et 5 mg ont été étudiées et les patientes de tous les groupes, groupes témoin inclus, ont reçu du calcium et de la vitamine D (lorsque les valeurs initiales étaient faibles). Le risque absolu et relatif de nouvelle fracture vertébrale et de nouvelle fracture de la hanche ont été estimés par une analyse du temps écoulé avant le premier événement.

Deux essais contrôlés contre placebo (n=3 661) incluant des femmes ménopausées de moins de 85 ans présentant des fractures vertébrales à l'inclusion ont été réalisés. Le risédronate monosodique, administré à une dose quotidienne de 5 mg pendant trois ans, a réduit le risque de nouvelle fracture vertébrale comparativement au groupe témoin. Chez les femmes présentant au moins 2 ou au moins 1 fracture vertébrale, la réduction du risque relatif a été de 49 % et 41 % respectivement (incidence de nouvelle fracture vertébrale, avec le risédronate monosodique, de 18,1 % et 11,3 %, avec le placebo, de 29,0 % et 16,3 %, respectivement). L'effet du traitement s'est fait sentir dès la fin de la première année de traitement. Des bénéfices ont aussi été démontrés pour les femmes présentant plusieurs fractures à l'inclusion. L'administration quotidienne de 5 mg de risédronate monosodique a aussi réduit la réduction annuelle de la taille comparativement au groupe placebo.

Deux autres essais contrôlés contre placebo incluant des femmes ménopausées de plus de 70 ans présentant ou non des fractures vertébrales à l'inclusion ont été réalisés. Des femmes de 70 à 79 ans, présentant un T-score de DMO au col du fémur<-3 DS (plage du fabricant, soit -2,5 DS NHANESIII) et au moins un facteur de risque supplémentaire, ont été incluses. Des femmes de plus de 80 ans ont pu être incluses à condition de présenter au moins un facteur de risque non squelettique de fracture de la hanche ou une faible densité minérale osseuse au col fémoral. L'efficacité du risédronate monosodique n'atteint la significativité statistique comparativement au placebo que lorsque les deux groupes de traitement par 2,5 mg et 5 mg sont regroupés. Les résultats qui suivent ne sont fondés que sur une analyse a posteriori de sous-groupes définis par la pratique clinique et les définitions actuelles de l'ostéoporose:

Dans le sous-groupe des patientes présentant un T-score de DMO au col du fémur<-2,5 DS (NHANES III) et au moins une fracture vertébrale à l'inclusion, le risédronate monosodique administré pendant 3 ans a réduit le risque de fracture de la hanche de 46 % comparativement au groupe témoin (incidence de fractures de la hanche dans les groupes combinés risédronate monosodique 2,5 et 5 mg, 3,8 %, dans le groupe placebo 7,4 %).

Les données suggèrent que cette protection peut être moindre chez les personnes très âgées (plus de 80 ans). Ceci est peut-être dû, avec l'âge, à l'importance croissante des facteurs de risque d'origine non osseuse de fracture de hanche.

Au cours de ces essais, les données issues des critères secondaire ont indiqué une diminution du risque de nouvelles fractures vertébrales chez les patientes avec une DMO basse au col du fémur sans fracture vertébrale et chez les patientes avec une DMO basse au col du fémur, avec ou sans fracture vertébrale.

Le risédronate monosodique 5 mg administré quotidiennement pendant 3 ans a augmenté la densité minérale osseuse (DMO) (comparativement au groupe témoin) au niveau du rachis lombaire, du col du fémur, du trochanter et du poignet, et a évité une perte osseuse au niveau du radius distal.

Au cours d'une étude de suivi d'un an faisant suite à trois ans de traitement par le risédronate monosodique à la dose de 5 mg une fois par jour, on a observé une réversibilité rapide de l'effet suppresseur du risédronate monosodique sur le remodelage osseux.

Les prélèvements de biopsie osseuse réalisés sur des femmes ménopausées traitées quotidiennement avec du risédronate monosodique 5 mg pendant 2 à 3 ans ont montré une réduction modérée attendue du remodelage osseux. L'os formé pendant le traitement par risédronate monosodique était de structure lamellaire et de minéralisation osseuse normales. Ces données, associées à une réduction de l'incidence des fractures vertébrales d'ostéoporose chez les femmes ostéoporotiques, semblent indiquer l'absence d'effet délétère sur la qualité osseuse.

Des résultats endoscopiques effectués sur plusieurs patientes (du groupe risédronate monosodique et du groupe placebo) se plaignant de troubles digestifs modérés à sévères n'ont révélé aucun signe d'ulcère gastrique, duodénal ni œsophagien liés au traitement, dans aucun des groupes, bien qu'une duodénite ait été, rarement, observée dans le groupe risédronate monosodique.

Traitement de l'ostéoporose chez l'homme

L'administration hebdomadaire de 35 mg de risédronate monosodique a démontré son efficacité chez l'homme ostéoporotique (de 36 à 84 ans) au cours d'une étude de deux ans, contrôlée contre placebo, en double aveugle, incluant 284 patients (risédronate monosodique 35 mg n = 191 patients). Tous les patients ont reçu une supplémentation en calcium et en vitamine D.

Des augmentations de la DMO ont été observées dès le 6e mois suivant l'instauration du traitement par le risédronate monosodique. L'administration hebdomadaire de 35 mg de risédronate monosodique a entraîné des augmentations moyennes de la DMO au rachis lombaire, au col fémoral, au trochanter et au niveau de la hanche, comparativement au placebo, après 2 ans de traitement. Cette étude n'a pas démontré l'activité contre les fractures. L'effet osseux du risédronate monosodique (augmentation de la DMO et diminution des marqueurs du remodelage osseux) est similaire chez l'homme et chez la femme.

Population pédiatrique

L'efficacité et l'innocuité du risédronate de sodium ont été étudiées au cours d'une étude d'une durée de 3 ans (une étude randomisée, en double aveugle, comparative avec placebo, multicentrique en groupe parallèle d'une durée d'un an suivie par deux années de traitement en ouvert) chez des patients pédiatriques âgés de 4 ans à moins de 16 ans souffrant d'ostéogenèse imparfaite légère à modérée. Au cours de cette étude, les patients pesant entre 10 et 30 kg ont reçu une dose quotidienne de 2,5 mg de risédronate et les patients pesant plus de 30 kg ont reçu une dose quotidienne de 5 mg de risédronate.

A l'issue de cette phase d'étude randomisée, en double aveugle, comparative avec placebo d'une durée d'un an, une hausse statistiquement significative de la DMO au niveau du rachis lombaire dans le groupe risédronate versus placebo a été démontrée. Toutefois, un nombre plus élevé de patients souffrant d'au moins une nouvelle fracture vertébrale morphométrique (identifiée aux rayons X) a été constaté au sein du groupe risédronate par rapport au groupe placebo. Au cours de la période d'une année en double aveugle, le pourcentage de patients ayant rapporté des fractures cliniques s'élevait à 30,9 % dans le groupe risédronate et à 49 % dans le groupe placebo.

Au cours de la période de traitement en ouvert au cours de laquelle tous les patients ont reçu du risédronate (mois 12 au mois 36), des fractures cliniques ont été rapportées par 65,3 % des patients initialement randomisés dans le groupe placebo et par 52,9 % des patients initialement randomisés dans le groupe risédronate. Dans l'ensemble, les résultats sont insuffisants pour justifier l'utilisation du risédronate de sodium chez les patients pédiatriques présentant une ostéogenèse imparfaite légère à modérée.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption: l'absorption, après administration d'une dose orale, est relativement rapide (tmax ~1 heure) et indépendante de la dose pour la plage des doses étudiées (étude d'une dose unique, 2,5 à 30 mg; étude de plusieurs doses, 2,5 à 5 mg par jour et jusqu'à 50 mg une fois par semaine). La biodisponibilité orale moyenne du comprimé est de 0,63 % et diminue lors de la prise du risédronate monosodique avec des aliments. La biodisponibilité s'est avérée similaire chez l'homme et chez la femme.

Distribution: Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre est de 6,3 l/kg chez l'être humain. Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 24 %.

Métabolisme: aucun signe de métabolisme systémique du risédronate monosodique n'a été retrouvé.

Elimination: environ la moitié de la dose absorbée est excrétée dans l'urine au cours des 24 premières heures et 85 % d'une dose intraveineuse sont retrouvés dans l'urine après 28 jours. La clairance rénale moyenne est de 105 ml/min et la clairance totale moyenne est de 122 ml/min, la différence étant probablement due à la clairance par adsorption osseuse. La clairance rénale ne dépend pas de la concentration et on observe une relation linéaire entre la clairance rénale et la clairance de la créatinine. Le risédronate monosodique non absorbé est éliminé sous forme intacte dans les selles. Après administration orale, le profil concentration/temps présente trois phases d'élimination, avec une demi-vie terminale de 480 heures.

Populations particulières

Sujets âgés: aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

Utilisateurs d'acide acétylsalicylique/d'AINS: parmi les utilisateurs réguliers d'acide acétylsalicylique ou d'AINS (3 jours par semaine ou plus), l'incidence des événements indésirables gastro-intestinaux hauts chez les patients traités par risédronate monosodique a été similaire à celle observée chez les patients du groupe témoin.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Au cours d'études toxicologiques réalisées chez le rat et le chien, des effets hépatotoxiques dose-dépendants ont été observés sous risédronate monosodique, principalement sous forme d'augmentations des enzymes hépatiques accompagnées de modifications histologiques chez le rat. La pertinence clinique de ces observations n'est pas connue. Une toxicité testiculaire a été observée chez le rat et le chien à des doses considérées comme excessives par rapport aux doses thérapeutiques chez l'Homme. Une irritation des voies aériennes supérieures a été fréquemment observée chez les rongeurs. Des effets similaires ont été observés avec d'autres bisphosphonates. Des effets ont aussi été observés sur les voies respiratoires inférieures lors d'études à long terme réalisées sur des rongeurs, bien que la pertinence clinique de ces observations ne soit pas claire. Au cours des études de toxicité de la reproduction dans des conditions proches des conditions cliniques, des modifications de l'ossification ont été observées au niveau du sternum et/ou du crâne de fœtus de rates traitées par le risédronate; une hypocalcémie et une mortalité ont aussi été observées chez certaines femelles gravides autorisées à mettre bas. Aucun signe de tératogénicité à des doses de 3,2 mg/kg/jour chez le rat et à 10 mg/kg/jour chez le lapin n'a été mis en évidence, bien que ces données ne soient disponibles que pour un faible nombre de lapins. La toxicité maternelle a empêché l'étude de doses supérieures. Les études de génotoxicité et de carcinogénèse n'ont pas montré de risque particulier pour l'être humain.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Noyau: lactose monohydraté, cellulose microcristalline, crospovidone type A, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

Pelliculage: Opadry orange 20C53825 [hypromellose 6 cp, dioxyde de titane (E 171), PEG 400, hydroxypropylcellulose, hypromellose 15 cp, PEG 8000, oxyde de fer jaune (E 172), oxyde de fer rouge (E 172), silice colloïdale anhydre]

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  Retour en haut de la page

1, 2, 4, 10, 12 ou 16 comprimés sous plaquettes formées à froid (PVC/Aluminium/OPA/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES

11-15 QUAI DION BOUTON

92800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 491 129-9 ou 34009 491 129 9 9: 1 comprimé pelliculé sous plaquette formée à froid (PVC/Aluminium/OPA/Aluminium).

· 491 130-7 ou 34009 491 130 7 1: 2 comprimés pelliculés sous plaquette formée à froid (PVC/Aluminium/OPA/Aluminium).

· 491 131-3 ou 34009 491 131 3 2: 4 comprimés pelliculés sous plaquette formée à froid (PVC/Aluminium/OPA/Aluminium).

· 492 779-7 ou 34009 492 779 7 1: 12 comprimés pelliculés sous plaquette formée à froid (PVC/Aluminium/OPA/Aluminium).

· 577 478-1 ou 34009 577 478 1 7: 10 comprimés pelliculés sous plaquette formée à froid (PVC/Aluminium/OPA/Aluminium).

· 577 480-6 ou 34009 577 480 6 7: 16 comprimés pelliculés sous plaquette formée à froid (PVC/Aluminium/OPA/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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