ANSM - Mis à jour le : 19/01/2021
FUNGIZONE 50 mg, poudre pour solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Amphotéricine B................................................................................................................ 50,00 mg
Pour un flacon
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable.
4.1. Indications thérapeutiques
Mycoses systémiques à germes sensibles.
Ce médicament peut être utilisé dans le traitement de la leishmaniose cutanéomuqueuse sans être le traitement de choix en première intention.
4.2. Posologie et mode d'administration
Comme la tolérance varie beaucoup selon les patients, la posologie de l'amphotéricine B doit être individualisée et ajustée selon les besoins spécifiques de chaque patient (tels que site et intensité de l'infection, agent étiologique, etc.).
Compte-tenu des risques allergiques, une dose-test initiale (1 mg dans 20 ml de soluté glucose à 5 %) peut être administrée par voie intraveineuse pendant 20 à 30 minutes. La température, le pouls, la respiration et la pression artérielle seront enregistrés toutes les 30 minutes pendant 2 à 3 heures.
Puis la dose est habituellement de 0,3 mg/kg de poids administrée en 2 à 6 heures.
Les doses peuvent être augmentées graduellement de 5 à 10 mg par jour pour arriver à la dose finale de 0,5 à 1 mg/kg.
En cas d'insuffisance cardiopulmonaire ou de réaction sévère à la dose-test, une posologie plus faible est recommandée (de l'ordre de 0,1 à 0,2 mg/kg).
Il n'y a pas de données suffisantes actuellement disponibles pour définir les posologies totales et la durée du traitement concernant l'éradication de certaines mycoses (telles que les mucormycoses). La dose optimale n'est pas connue. La posologie journalière totale peut aller jusqu'à 1 mg/kg par jour ou 1,5 mg/kg tous les deux jours, dans les infections sévères causées par les germes les moins sensibles.
En aucun cas, la dose totale journalière ne doit excéder 1,5 mg/kg. Un surdosage en amphotéricine B peut entrainer un arrêt cardiaque ou un arrêt cardiorespiratoire fatal (voir rubriques 4.4 et 4.9).
La durée de traitement pour les mycoses profondes peut être de 6 à 12 semaines ou plus.
Mode d’administration
Voie intraveineuse (perfusion)
Ce médicament devra être administré en perfusion intraveineuse lente (environ 2 à 6 heures). La concentration pour la perfusion intraveineuse ne doit pas dépasser 0,1 mg/ml (1 mg/10 ml) (voir rubrique 4.4).
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
Insuffisance rénale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ce médicament est soumis à prescription hospitalière.
Risque de surdosage
En aucun cas, la dose totale journalière ne doit excéder 1,5 mg/kg. Un surdosage en amphotéricine B peut entrainer un arrêt cardiaque ou un arrêt cardiorespiratoire fatal (voir rubriques 4.2 et 4.9).
Risque de confusion avec les autres spécialités à base d’amphotéricine B
Fungizone est une amphotéricine B standard. Il existe d’autres spécialités à base d’amphotéricine B, sous forme liposomale ou sous forme de complexe phospholipidique. Ces spécialités ne sont pas interchangeables car elles n’ont pas les mêmes posologies, modalités d’administration et indications. Vérifier le nom et le dosage de la spécialité ainsi que la dose prescrite avant chaque administration afin d’éviter tout risque de confusion et de surdosage accidentel en amphotéricine B.
Risque d’hypersensibilité et de réactions liées à l’injection
Les premières doses, jusqu'à l'équilibration du traitement, sont administrées sous surveillance médicale afin de vérifier l'absence d'hypersensibilité immédiate et la posologie optimale (voir rubrique 4.2).
Des réactions aiguës telles que frissons, fièvre, nausées, vomissements, céphalées, myalgies, arthralgies et hypotension sont courantes quand l'amphotéricine B est utilisée par voie intraveineuse. Ces manifestations peuvent être réduites par l'administration d'antihistaminiques, d'antiémétiques, d'antipyrétiques ou de corticoïdes (la durée de la corticothérapie ainsi que les doses devant être réduites au minimum) (voir rubrique 4.8).
Une perfusion rapide, en moins d’une heure, a été associée, chez les insuffisants rénaux en particulier, à des hyperkaliémies et des arythmies. Ce médicament doit être administré en perfusion intraveineuse lente (voir rubrique 4.2).
Risque de toxicité sur la fonction rénale
La fonction rénale doit être fréquemment surveillée durant le traitement, en particulier le bilan électrolytique à la recherche d’une atteinte tubulaire (notamment le potassium et le magnésium). Il convient de ne pas dépasser la dose cumulative de 5 g, dose à partir de laquelle, il existe un risque d’insuffisance rénale permanente (voir rubrique 4.8).
La correction de la natrémie avant la mise en route du traitement peut diminuer la toxicité de l’amphotéricine B sur la fonction rénale mais elle n’est pas envisageable chez tous les patients (en particulier en cas d’insuffisance cardiaque, hypertension, cirrhose, insuffisance rénale) et peut exposer à un risque d’hypokaliémie.
En raison de la toxicité de l’amphotéricine B sur la fonction rénale, l’élimination rénale de la flucytosine peut être altérée. La surveillance de la fonction rénale doit être renforcée en cas d’association d’amphotéricine B à la flucytosine.
Autres mises en garde
En plus de la surveillance de la fonction rénale, il est recommandé également de surveiller régulièrement la fonction hépatique et la numération sanguine. Les résultats de ces examens doivent permettre d’ajuster les administrations ultérieures, voire stopper le traitement.
Si le traitement est interrompu pendant une période de plus de 7 jour, la posologie devra être reprise à la plus faible dose, par exemple 0,25 mg/kg de poids et augmentée progressivement (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
L’efficacité et la tolérance chez l’enfant n’ont pas été vérifiées par des études appropriées et bien contrôlées.
Des enfants ont été traités pour des infections fongiques systémiques sans qu’aucun effet indésirable inhabituel n’ait été signalé.
Ce médicament contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les risques d'interactions sont liés aux effets néphrotoxiques, hypokaliémiques et hématotoxiques de l'amphotéricine B.
+ Médicaments néphrotoxiques
L’utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale.
Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits de contraste iodés, les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, certains antiviraux (tels les « ciclovirs » ou le foscarnet), la pentamidine, la ciclosporine ou le tacrolimus.
+ Médicaments hypokaliémiants
L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entrainer une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d’interactions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l’amphotéricine B (voie IV).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Autres hypokaliémiants
Risque majoré d'hypokaliémie.
Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Zidovudine
Augmentation de la toxicité hématologique (addition d'effets de toxicité médullaire).
Contrôle plus fréquent de l'hémogramme.
Associations à prendre en compte
+ Aminosides
Risque accru de néphrotoxicité.
+ Ciclosporine, tacrolimus
Augmentation de la créatinine plus importante que sous l'immunodépresseur seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).
+ Autres médicaments néphrotoxiques
Risque de majoration de la néphrotoxicité.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.
Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'amphotéricine B lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Compte tenu du bénéfice maternel attendu, Fungizone 50 mg poudre pour solution injectable peut être administrée avec précaution durant la grossesse. Une surveillance fœtale et néonatale est recommandée en raison du profil d’effet indésirable produit (notamment surveillance rénale).
Le passage de l’amphotéricine B dans le lait humain n’est pas connu. En raison de sa demi-vie longue, il est recommandé de cesser l’allaitement au cours du traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables suivants ont été rapportés. La fréquence est définie en utilisant la convention suivante : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10 000, < 1 000), très rare < 1/10 000) et inconnu (la fréquence ne peut être évaluée à partir des données disponibles).
Système Organe Classe |
Fréquence |
Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Fréquent |
Anémie normochrome normocytaire |
Peu fréquent |
Agranulocytose, leucopénie, thrombocytopénie |
|
Rare |
Défauts de coagulation, éosinophilie |
|
Affections du système immunitaire |
Rare |
Réactions anaphylactiques, autres manifestations d’hypersensibilité |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Très fréquent |
Hypokaliémie |
Fréquent |
Hypomagnésémie, anorexie |
|
Rare |
Hyperkalémie |
|
Affections du système nerveux |
Fréquent |
Céphalées* |
Peu fréquent |
Neuropathies périphériques |
|
Rare |
Convulsion, leucoencéphalopathie** |
|
Affections oculaires |
Rare |
Troubles de la vision, diplopie |
Affection de l'oreille et du labyrinthe |
Rare |
Perte d'audition, bourdonnements d'oreilles, vertiges transitoires |
Affections cardiaques |
Peu fréquent |
Arythmies (fibrillations ventriculaires) |
Rare |
Arrêt cardiaque, insuffisance cardiaque |
|
Affections vasculaires |
Fréquent |
Hypotension* |
Rare |
Hypertension, choc |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Fréquent |
Dyspnée |
Peu fréquent |
Bronchospasme |
|
Rare |
œdème pulmonaire non cardiogénique |
|
Affections gastro-intestinales |
Fréquent |
Nausées*, vomissements*, diarrhée |
Peu Fréquent |
Douleurs gastriques |
|
Rare |
Dyspepsie |
|
Affections hépatobiliaires |
Fréquent |
Perturbations du bilan hépatique |
Rare |
Insuffisance hépatique aigüe |
|
Affections de la peau et du tissu sous cutanés |
Peu fréquent |
Rash |
Rare |
Rash maculopapuleux, prurit |
|
Affections de l’appareil musculosquelettique et des tissus conjonctifs |
Peu fréquent |
Myalgie* |
Rare |
Arthralgie* |
|
Affections rénales et urinaires *** |
Fréquent |
Insuffisance rénale aigue, azotémie |
Peu fréquent |
Insuffisance rénale permanente |
|
Rare |
Anurie, oligurie, diabète insipide néphrogénique, acidose tubulaire distale, hyposthenurie, néphrocalcinose |
|
Inconnu |
Hématurie |
|
Troubles généraux et réactions au point d’injection |
Très fréquent |
Frissons*, fièvre* |
Fréquent |
Douleur au point d'injection**** avec ou sans phlébite ou thrombophlébite |
|
Rare |
Flush*, malaise*, douleur |
|
Investigations |
Très fréquent |
Augmentation de la créatinine sérique |
* Les patients peuvent présenter une réaction à perfusion en début de traitement : fièvre, frissons, flush, malaise, nausées, vomissements, céphalées, myalgies, arthralgies, hypotension (voir rubrique 4.4).
**De rares cas de leucoencéphalopathies ont été rapportés le plus souvent chez des sujets ayant subi une irradiation corporelle totale.
*** Altérations de la fonction rénale : azotémie, augmentation de la créatinine sérique, voire insuffisance rénale.
L’atteinte peut être de type fonctionnel se traduisant par une vasoconstriction rénale aigüe dose-dépendante se traduisant par une oligurie voire une anurie et une hyperkaliémie.
L’atteinte peut être de type glomérulaire et peut parfois se traduire par une protéinurie, une hématurie.
L’atteinte peut être de type tubulaire se traduisant par une insuffisance rénale non oligurique voire une polyurie, une déplétion ionique (hypokaliémie, hypomagnésémie), une acidose tubulaire distale (par diminution de l’excrétion acide, et une diminution de la réabsorption des bicarbonates), une néphrocalcinose histologique, et des troubles de la concentration urinaire (hyposthénurie, diabète insipide néphrogénique) L’apparition de cylindres tubulaires granuleux dans le sédiment urinaire conforte le diagnostic de la nécrose tubulaire aigüe.
Ces altérations régressent généralement à l’arrêt du traitement. Il existe un risque d’insuffisance rénale permanente pour des doses cumulatives de plus de 5 g (voir rubrique 4.4).
**** Une extravasion peut provoquer une irritation chimique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En aucun cas, la dose totale journalière ne doit excéder 1,5 mg/kg.
Des surdosages en amphotéricine B par voie injectable peuvent provoquer des troubles cardiaques avec arythmie potentiellement létale. Des dyskaliémies peuvent être impliquées dans les atteintes cardiaques. Des cas d’insuffisance rénale aigüe et de cytolyse hépatique ont été rapportés. Dans ces cas, les perfusions seront arrêtées et un traitement symptomatique sera instauré. L’amphotéricine B n’est pas hémodialysable. En cas de surdosage, il est nécessaire de s’assurer que l’état du patient est stabilisé (incluant la restauration de l’équilibre électrolytique…) avant de réintroduire le traitement.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
L'amphotéricine B est un antibiotique antifongique de la famille des polyènes, extrait de Streptomyces nodosus.
L'amphotéricine B démontre une activité contre les germes responsables de mycoses systémiques suivants :
· Candida albicans, Rhodotorula,
· Aspergillus fumigatus,
· Cryptococcus néoformans,
· Mucor mucedo, Absidia, Rhizopus,
· Histoplasma capsulatum, Blastomyces dermatitidis,
· Sporothrix schenckii dans la sporotrichose disséminée,
· Coccidioïdes immitis.
L'amphotéricine B démontre une activité faible ou relative (variable) contre les germes responsables de mycoses systémiques suivants :
· Candida non albicans, en particulier C. parapsilasis,
· Aspergillus fumigatus dans l'aspergillome,
· Conidiabolus,
· Basidiobolus,
· Sporothrix schenckii dans le sporotrichose lymphocutanée,
· Coccidioïdes immitis dans les atteintes pulmonaires diffuses.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'amphotéricine B est fortement liée aux protéines plasmatiques (> 90 %) et est faiblement dialysable. Bien que l'on ne dispose pas d'informations détaillées sur la distribution tissulaire de l'amphotéricine B, le foie semble être le site de stockage le plus important.
L'amphotéricine B est éliminée très lentement par les reins, 2 à 5 % de la dose administrée étant éliminés sous forme biologiquement active. Après arrêt du traitement, le produit peut être détecté dans les urines pendant 3 ou 4 semaines du fait de sa lente élimination. La bile peut représenter une importante voie d'élimination. L'insuffisance rénale ou hépatique n'affecte pas les taux sanguins.
5.3. Données de sécurité préclinique
Désoxycholate de sodium, phosphate disodique dodécahydraté, phosphate monosodique dihydraté.
Compte-tenu du risque de précipitation, et en l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
Tous les dispositifs d’administration intraveineuse doivent être lavés avec une solution injectable de glucose à 5 % préalablement à la perfusion de Fungizone.
En cas d’impossibilité, Fungizone devra être administré avec une autre ligne de perfusion.
2 ans.
Après reconstitution et avant dilution
La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée à 50 mg dans 10 ml a été démontrée pendant 24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C.
Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.
Après dilution et obtention d’une Solution pour perfusion (0,1 mg/ml ou moins), le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution/dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre +2°C et +8°C). Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, reconstitution, dilution (voir la rubrique 6.3).
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en verre incolore de type I de 15 ml fermé par un bouchon en caoutchouc chlorobutyle.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Vérifier le nom et le dosage de la spécialité ainsi que la dose prescrite avant chaque administration afin d’éviter tout risque de confusion et de surdosage accidentel en amphotéricine B pouvant entrainer un arrêt cardiaque ou cardiorespiratoire fatal. En aucun cas, la dose totale journalière ne doit excéder 1,5 mg/kg (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.9).
Préparation de la solution pour perfusion : additionner au contenu du flacon (50 mg d'amphotéricine B) 10 ml d'eau pour préparations injectables.
Agiter vigoureusement le flacon afin d'obtenir une solution colloïdale claire, puis compléter avec du sérum glucosé à 5 % jusqu'à 500 ml (0,1 mg/ml) et utiliser immédiatement sans ajouter aucun médicament dans le liquide de perfusion. Le seul solvant utilisable est le sérum glucosé à 5 %. Le pH du soluté glucosé utilisé doit toujours être supérieur à 4,2. S'il est plus acide, il est nécessaire d'y ajouter 1 ou 2 ml d'une solution de tampon phosphate - auparavant stérilisée en autoclave à 121°C pendant 30 minutes - avant de l'utiliser pour la dilution.
La composition de cette solution de tampon phosphate sera la suivante :
· Phosphate disodique anhydre 1,59 g.
· Phosphate monosodique anhydre 0,96 g.
· Eau distillée 100 ml.
Ne pas reconstituer avec des solutions salines. L'utilisation d'autres diluants que ceux recommandés, ou la présence de bactériostatiques (tels que l'alcool benzylique) peut provoquer la précipitation de l'antibiotique. Ne pas utiliser la solution concentrée ou la solution de perfusion s'il y a des signes de précipitation ou de produits étrangers.
Une filtration membranaire "in‑line" peut être utilisée pour la perfusion ; cependant, le diamètre moyen du pore de la membrane filtrante ne devra pas être inférieur à 1 µm afin de permettre le passage de la dispersion colloïdale.
La solution doit être préparée dans des conditions d’asepsie strictes. N’utiliser que des récipients et des aiguilles stériles.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZIEGELHOF 24
17489 GREIFSWALD
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 560 332 9 4 : poudre pour solution injectable en flacon (verre). Boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière.
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