MOMETASONE SANDOZ 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 12/07/2022
MOMETASONE SANDOZ 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque pulvérisation de la pompe doseuse délivre une dose de 50 microgrammes de furoate de mométasone (sous forme de furoate de mométasone monohydraté).
Excipient à effet notoire : chaque dose de ce médicament contient 0,02 mg de chlorure de benzalkonium par dose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Suspension pour pulvérisation nasale
Suspension blanche, homogène.
4.1. Indications thérapeutiques
MOMETASONE SANDOZ 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale est indiqué dans le traitement de la polypose nasale chez les adultes à partir de 18 ans.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Rhinite allergique saisonnière ou rhinite perannuelle
Adultes (y compris les patients âgés) et enfants à partir de 12 ans :
La dose habituellement recommandée est de deux pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de 200 microgrammes). Lorsque les symptômes sont contrôlés, une réduction de la dose à une pulvérisation dans chaque narine (soit une dose totale de 100 microgrammes) peut être efficace en traitement d’entretien.
Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlés, la posologie peut être augmentée à une dose journalière maximale de quatre pulvérisations dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de 400 microgrammes). Il est recommandé de diminuer la posologie lorsque les symptômes sont contrôlés.
Enfants âgés de 3 à 11 ans :
La dose habituellement recommandée est d’une pulvérisation (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de 100 microgrammes).
Chez certains patients présentant une rhinite allergique saisonnière, les premiers effets cliniquement significatifs ont été observés dans les 12 heures suivant la première dose de MOMETASONE SANDOZ. Néanmoins, le bénéfice complet du traitement peut ne pas être atteint dans les premières 48 heures. Ainsi, le patient doit continuer à prendre régulièrement le traitement pour obtenir le bénéfice thérapeutique complet.
Un traitement par MOMETASONE SANDOZ peut être initié quelques jours avant le début prévisionnel de la saison des pollens chez les patients ayant des antécédents de symptômes modérés à sévères de rhinite allergique saisonnière.
Polypose nasale
La dose initiale habituellement recommandée pour le traitement de la polypose est de deux pulvérisations (50 microgrammes/pulvérisation) dans chaque narine une fois par jour (soit une dose journalière totale de 200 microgrammes). Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlés après 5 à 6 semaines, la posologie journalière peut être augmentée à deux pulvérisations dans chaque narine, deux fois par jour (soit une dose journalière totale de 400 microgrammes). La dose minimale efficace devra être recherchée. En l’absence d’amélioration des symptômes après 5 à 6 semaines d'administration deux fois par jour, le patient doit être réexaminé et la conduite thérapeutique réévaluée.
Les études d'efficacité et de sécurité de la suspension pour pulvérisation nasale à base de furoate de mométasone dans le traitement de la polypose nasale ont été menées sur une période de quatre mois.
Population pédiatrique
Rhinite allergique saisonnière et rhinite perannuelle
La sécurité et l’efficacité de MOMETASONE SANDOZ chez les enfants âgés de moins de 3 ans n’ont pas été établies.
Polypose nasale
La sécurité et l’efficacité de MOMETASONE SANDOZ chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.
Mode d’administration
Avant l’administration de la première dose, bien agiter le flacon puis amorcer la pompe par 10 pressions (jusqu’à l’obtention d’une pulvérisation uniforme). Si la pompe n’a pas été utilisée pendant 14 jours ou plus, elle doit être réamorcée par 2 pressions jusqu’à obtention d’une pulvérisation uniforme, avant toute nouvelle utilisation.
Bien agiter le flacon avant chaque utilisation. Le flacon doit être jeté une fois le nombre de pulvérisations mentionné sur le flacon atteint ou dans les 2 mois qui suivent la première utilisation.
MOMETASONE SANDOZ ne doit pas être utilisé en cas d’infection locale non traitée au niveau de la muqueuse nasale, telle que l’herpès simplex.
En raison de l’action inhibitrice des corticoïdes sur la cicatrisation, les patients ayant récemment subi une chirurgie ou un traumatisme au niveau du nez ne doivent pas utiliser de corticoïde nasal avant la cicatrisation.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
MOMETASONE SANDOZ doit être utilisé avec prudence, ou même être évité, chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou latente, ou d'infections non traitées fongiques, bactériennes ou systémiques virales.
Les patients traités par des corticoïdes, potentiellement immunodéprimés, doivent être avertis des risques en cas d’exposition à certaines infections (par exemple varicelle, rougeole) et de l’importance d’obtenir un avis médical si une telle exposition survient.
Effets locaux sur la muqueuse nasale
Lors d’une étude clinique menée chez des patients atteints de rhinite perannuelle, aucun signe d’atrophie de la muqueuse nasale n’a été mis en évidence après 12 mois de traitement par MOMETASONE SANDOZ. De plus, le furoate de mométasone a eu tendance à modifier l’aspect de la muqueuse nasale vers un état plus proche de l’aspect normal.
Néanmoins, les patients utilisant MOMETASONE SANDOZ pendant plusieurs mois, voire davantage, doivent être examinés régulièrement afin de détecter d’éventuelles modifications de la muqueuse nasale. En cas de survenue d’une infection fongique locale nasale ou pharyngée, l’arrêt du traitement par MOMETASONE SANDOZ ou un traitement approprié peuvent être nécessaire. Une irritation nasopharyngée persistante peut nécessiter l’interruption du traitement par MOMETASONE SANDOZ.
Il n’est pas recommandé d’utiliser MOMETASONE SANDOZ en cas de perforation de la cloison nasale (voir rubrique 4.8).
Dans les études cliniques, des cas d’épistaxis ont été rapportés avec une incidence supérieure au placebo. L’épistaxis était en général spontanément résolutive et d’intensité légère (voir rubrique 4.8).
Effets systémiques des corticoïdes
Des effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voie nasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant des périodes prolongées. Le risque de survenue de ces effets est bien plus faible qu’avec les corticoïdes par voie orale et peut varier d’un patient à l’autre et en fonction des différentes préparations de corticoïdes. Les effets systémiques potentiels peuvent inclure un syndrome de Cushing, des symptômes cushingoïdes, une inhibition de la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez les enfants et les adolescents, une cataracte, un glaucome et plus rarement divers troubles psychologiques ou comportementaux incluant une hyperactivité psychomotrice, des troubles du sommeil, une anxiété, une dépression ou de l’agressivité (en particulier chez les enfants).
Suite à l’administration de corticoïdes par voie intranasale, des cas d’augmentation de la pression intraoculaire ont été rapportés (voir rubrique 4.8).
Les patients qui passent d’une corticothérapie systémique au long cours à un traitement par MOMETASONE SANDOZ doivent être surveillés avec attention. L'arrêt des corticoïdes systémiques chez ces patients peut entrainer une insuffisance surrénale pendant quelques mois, jusqu'à restauration de la fonction de l'axe HHS. Si ces patients présentent des signes et des symptômes d’insuffisance surrénale ou des symptômes liés au sevrage corticoïde (par exemple : douleurs articulaires et/ou musculaires, lassitude et dépression), la corticothérapie systémique doit être reprise même si les symptômes nasaux sont soulagés, et d’autres modalités thérapeutiques ainsi que des mesures adaptées doivent être mises en place. Une telle situation peut également démasquer des états allergiques préexistants tels qu’une conjonctivite allergique et de l'eczéma qui étaient jusque-là contrôlés par la corticothérapie systémique.
L’administration de doses supérieures à celles recommandées peut entrainer une inhibition de la fonction surrénalienne cliniquement significative. Si des doses supérieures à celles recommandées sont nécessaires, un traitement additionnel par corticoïdes systémiques pendant les périodes difficiles ou une chirurgie doivent être envisagés.
Polypes nasaux
La sécurité et l'efficacité de la suspension pour pulvérisation nasale de MOMETASONE SANDOZ n'ont pas été étudiées dans le traitement des polypes unilatéraux, des polypes associés à une mucoviscidose ou des polypes obstruant totalement les cavités nasales.
Les polypes unilatéraux dont l'aspect est inhabituel ou irrégulier, en particulier en cas d'ulcération ou de saignement, doivent faire l'objet d'investigations approfondies.
Effet sur la croissance dans la population pédiatrique
Il est recommandé de suivre régulièrement la croissance des enfants recevant une corticothérapie prolongée par voie nasale. En cas de ralentissement de la croissance, le traitement doit être réévalué afin de réduire, si possible, la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale efficace. De plus, il convient d’adresser le patient à un pédiatre.
Symptômes extra-nasaux
Bien que l’administration de MOMETASONE SANDOZ permette de contrôler les symptômes nasaux chez la plupart des patients, un traitement supplémentaire approprié peut permettre de soulager d’autres symptômes, en particulier les symptômes oculaires.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou de tout autre trouble visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche des causes possibles pouvant être notamment : une cataracte, un glaucome, ou une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.
MOMETASONE SANDOZ contient du chlorure de benzalkonium.
Ce médicament contient 20 µg de chlorure de benzalkonium par pulvérisation qui peut provoquer un oedème de la muqueuse nasale, particulièrement dans le cas d’une utilisation à long terme.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Un traitement concomitant avec un inhibiteur du CYP 3A, par exemple, médicament contenant du cobicistat, peut augmenter le risque d’effet secondaire systémique. L’association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiques des corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Une étude clinique sur les interactions avec la loratadine a été réalisée. Aucune interaction n’a été observée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation du furoate de mométasone chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Comme les autres corticoïdes par voie nasale, MOMETASONE SANDOZ ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice potentiel pour la mère ne justifie le risque éventuel pour la mère, le fœtus ou le nourrisson. Les nourrissons nés de mères ayant reçu des corticoïdes pendant la grossesse doivent être étroitement surveillés en raison du risque d’insuffisance surrénale.
Il n'y a pas de données disponibles concernant le passage du furoate de mométasone dans le lait maternel. Comme avec les autres corticoïdes par voie nasale, une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement, soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec MOMETASONE SANDOZ 50 microgrammes/dose suspension pour pulvérisation nasale en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n'existe pas de données cliniques concernant l’effet du furoate de mométasone sur la fertilité. Des études conduites chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction, mais aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Au vu des données issues des études cliniques conduites dans la rhinite allergique, les épistaxis rapportées étaient en général spontanément résolutives et d’intensité légère, et l’incidence des cas était supérieure à celle observée avec le placebo (5 %), mais comparable ou inférieure à celle observée avec les corticoïdes par voie nasale utilisés dans le groupe contrôle (jusqu’à 15 %). L’incidence de tous les autres effets indésirables était comparable à celle observée avec le placebo. Chez les patients traités pour une polypose nasale, l’incidence globale des effets indésirables était similaire à celle observée chez les patients atteints de rhinite allergique.
Des effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voie nasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant des périodes prolongées.
Tableau récapitulatif des effets indésirables
Les effets indésirables liés au traitement (≥ 1 %) rapportés au cours des études cliniques chez des patients atteints de rhinite allergique ou de polypose nasale et ceux rapportés depuis la commercialisation quelle que soit l’indication sont présentés dans le Tableau 1.
Les effets indésirables sont listés selon les principales classes de systèmes d’organes MedDRA. Au sein de chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables sont classés par fréquence. Les fréquences ont été définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100). La fréquence des effets indésirables rapportés depuis la commercialisation est considérée comme « indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) ».
Tableau 1 : Effets indésirables liés au traitement rapportés par classe de systèmes d'organes et par fréquence |
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Très fréquent |
Fréquent |
Fréquence indéterminée |
Infections et infestations |
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Pharyngite Infection des voies respiratoires supérieures† |
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Troubles du système immunitaire |
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Hypersensibilité incluant réactions anaphylactiques, angioedème, bronchospasme et dyspnée |
Troubles du système nerveux |
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Céphalées |
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Troubles oculaires |
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Glaucome Augmentation de la pression intraoculaire Cataracte Vision floue (voir aussi la rubrique 4.4) Choriorétinopathie séreuse centrale |
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux |
Épistaxis*
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Épistaxis Brûlure nasale Irritation nasale Ulcération nasale |
Perforation de la cloison nasale
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Troubles gastro-intestinaux |
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Irritation de la gorge* |
Troubles du goût et de l’odorat |
* rapporté dans le traitement de la polypose nasale avec une posologie de deux prises par jour
† rapporté à une fréquence indéterminée dans le traitement de la polypose nasale avec une posologie de deux prises par jour
Population pédiatrique
Chez les enfants, l’incidence des effets indésirables rapportés au cours des études cliniques, par exemple épistaxis (6 %), céphalées (3 %), irritation nasale (2 %) et éternuements (2 %), était comparable à celle observée avec le placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr .
Symptômes
L’inhalation ou l’administration orale de doses excessives de corticoïdes peut conduire à la suppression de la fonction de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
Prise en charge
Dans la mesure où la biodisponibilité systémique de MOMETASONE SANDOZ 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale est <1 %, il est peu probable qu'un surdosage nécessite un traitement autre que la surveillance. Le traitement sera réintroduit à la posologie prescrite appropriée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
Le furoate de mométasone est un glucocorticoïde à usage topique qui exerce un effet anti-inflammatoire local à des doses sans effet systémique.
Il est probable qu'une grande partie du mécanisme des effets antiallergiques et anti-inflammatoires du furoate de mométasone réside dans sa capacité à inhiber la libération des médiateurs des réactions allergiques.
Le furoate de mométasone inhibe de façon significative la libération des leucotriènes par les leucocytes extraits de patients allergiques. Sur culture cellulaire in vitro, le furoate de mométasone exerce une forte inhibition de la synthèse et de la libération d’IL-1, IL-5, IL-6 et TNFα ; il exerce également une forte inhibition de la production de leucotriènes. De plus, il exerce une inhibition très forte de la production de cytokines Th2, IL-4 et IL-5, par les lymphocytes T CD4+ humains.
Effets pharmacodynamiques
Dans les études utilisant un test de provocation nasale allergénique, une action anti-inflammatoire du furoate de mométasone en pulvérisation nasale a été mise en évidence aux phases précoce et tardive de la réponse allergique. Cette activité a été démontrée par l’observation d’une diminution (par rapport au placébo) de l’activité de l’histamine et des éosinophiles, ainsi qu’une diminution (par rapport à la valeur initiale) des éosinophiles, des neutrophiles et des protéines d'adhésion des cellules épithéliales.
Chez 28 % des patients présentant une rhinite allergique saisonnière, un premier effet clinique significatif a été observé dans les 12 heures suivant la première dose de la suspension pour pulvérisation nasale de furoate de mométasone. Le délai médian (50 % de la population étudiée) pour obtenir un premier soulagement a été de 35,9 heures.
Population pédiatrique
Lors d'une étude clinique contrôlée contre placebo chez des patients pédiatriques (n=49 sujets par groupe), le furoate de mométasone en pulvérisation nasale a été administré à la dose de 100 microgrammes par jour pendant un an. Il n'a pas été rapporté de ralentissement de la croissance.
Les données disponibles sur la sécurité et l'efficacité du furoate de mométasone en pulvérisation nasale dans la population pédiatrique âgée de 3 à 5 ans sont limitées et la posologie adaptée n'a pas pu être établie.
Dans une étude portant sur 48 enfants âgés de 3 à 5 ans recevant 50, 100 ou 200 μg/jour de furoate de mométasone par voie intranasale pendant 14 jours, il n’a pas été observé de différence significative par rapport au placebo en terme de variation moyenne du taux de cortisol plasmatique en réponse au test de stimulation par le tétracosactide.
L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec le furoate de mométasone en pulvérisation nasale dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la rhinite allergique saisonnière et perannuelle (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le furoate de mométasone administré en pulvérisation nasale aqueuse a une biodisponibilité systémique < 1 % dans le plasma avec une méthode de dosage sensible ayant une limite de quantification basse de 0,25 pg/ml.
Distribution
Sans objet, dans la mesure où l’absorption de la mométasone administrée par voie nasale est très faible.
Biotransformation
La faible quantité de furoate de mométasone qui peut être avalée et absorbée subit un important effet de premier passage hépatique.
Élimination
Le furoate de mométasone absorbé est largement métabolisé et ses métabolites sont éliminés dans l’urine et la bile.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucun effet toxicologique lié à une exposition spécifique au furoate de mométasone n’a été démontré. Tous les effets observés sont caractéristiques de cette classe de produits et correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques des glucocorticoïdes.
Les études précliniques conduites chez l’animal montrent que le furoate de mométasone est dépourvu d’activité androgénique, anti-androgéniques, œstrogéniques et anti-œstrogéniques. Cependant, comme les autres glucocorticoïdes, il exerce, sur les modèles animaux, une certaine activité anti-utérotrophique et retarde l'ouverture vaginale lors de l’administration par voie orale de fortes doses de 56 mg/kg/jour et de 280 mg/kg/jour.
Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone a montré in vitro un potentiel clastogène à concentrations élevées. Cependant, il n’est pas attendu d’effet mutagène aux doses thérapeutiques recommandées.
Dans les études sur la fonction de reproduction, l'injection sous-cutanée de furoate de mométasone à la dose de 15 microgrammes/kg a entraîné un allongement de la gestation ainsi qu’un travail plus long et difficile avec une réduction de la survie et du poids ou de l’évolution du poids de la progéniture. Il n'y a pas eu d'effet sur la fertilité.
Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone est tératogène chez les rongeurs et les lapins. Les effets observés ont été l’apparition de hernies ombilicales chez le rat, de fentes palatines chez la souris et d’agénésies de la vésicule biliaire, de hernies ombilicales et de flexions des pattes avant chez les lapins.
Il a également été observé une baisse de la prise de poids chez les mères, des effets sur la croissance fœtale (poids fœtal plus faible et/ou retard d’’ossification), chez les rats, les lapins et les souris, de même qu’une diminution de la survie de la progéniture chez les souris.
Le potentiel cancérogène du furoate de mométasone inhalé (en flacon pressurisé avec gaz propulseur CFC et agent tensioactif) à des concentrations comprises entre 0,25 et 2,0 microgrammes/L a été étudié pendant 24 mois chez la souris et le rat. Les effets caractéristiques des glucocorticoïdes, incluant l'apparition de plusieurs lésions non néoplasiques, ont été observés. Il n’a pas été possible d’établir de relation dose-réponse statistiquement significative pour aucune des types tumoraux étudiés.
Cellulose microcristalline (E460), carmellose sodique (E468), glycérol (E442), acide citrique monohydrate (E330), citrate de sodium dihydraté (E331), polysorbate 80 (E433), chlorure de benzalkonium, eau pour préparation injectable.
2 ans.
Après première ouverture du flacon : 2 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
La suspension pour pulvérisation nasale est conditionnée dans un flacon blanc en polyéthylène haute densité (PEHD) équipé d'une pompe doseuse pour pulvérisation nasale (PP/PE) et insérée dans un étui en carton.
Tailles d'emballage :
1 x 10 g (60 pulvérisations).
1 x 17 g (120 pulvérisations).
1 x 18 g (140 pulvérisations).
2 x 18 g (140 pulvérisations).
3 x 18 g (140 pulvérisations).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 276 713 1 9 : 10 g (60 doses) de suspension en flacon (PEHD) avec pompe pour pulvérisation (PP/PE).
· 34009 275 056 7 6 : 17 g (120 doses) de suspension en flacon (PEHD) avec pompe pour pulvérisation (PP/PE).
· 34009 275 057 3 7 : 18 g (140 doses) de suspension en flacon (PEHD) avec pompe pour pulvérisation (PP/PE) ; boîte de 1.
· 34009 586 085 9 9 : 18 g (140 doses) de suspension en flacon (PEHD) avec pompe pour pulvérisation (PP/PE) ; boîte de 3.
· 34009 550 608 9 5 : 18 g (140 doses) de suspension en flacon (PEHD) avec pompe pour pulvérisation (PP/PE) ; boîte de 2.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
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