INDAPAMIDE TEVA SANTE LP 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 22/09/2023
INDAPAMIDE TEVA SANTE LP 1,5 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Indapamide.......................................................................................................................... 1,5 mg
Pour un comprimé pelliculé à libération prolongée
Excipient à effet notoire
118,86 mg de lactose monohydraté par comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé à libération prolongée.
Comprimé pelliculé biconvexe, rond et blanc, gravé « 1,5 » sur une face sans inscription sur l'autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Un comprimé par 24 heures, de préférence le matin. Il doit être avalé entier avec un verre d'eau et il ne doit pas être mâché.
Des doses plus élevées n'améliorent pas l'action antihypertensive de l'indapamide mais augmentent son effet salurétique.
Populations particulières
Insuffisance rénale (voir rubriques 4.3 et 4.4)
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué. Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée.
Insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4)
En cas d'insuffisance hépatique sévère, le traitement est contre-indiqué.
Personnes âgées (voir rubrique 4.4)
Chez les personnes âgées, la créatininémie doit être ajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe. Les patients âgés peuvent être traités par l’indapamide lorsque leur fonction rénale est normale ou peu altérée uniquement.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l’indapamide chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
Voie orale
● Insuffisance rénale sévère.
● Encéphalopathie hépatique ou insuffisance hépatique sévère.
● Hypokaliémie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Photosensibilité
Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques et apparentés (voir rubrique 4.8). Si une réaction de photosensibilité apparaît pendant le traitement, il est recommandé d'arrêter le traitement. Si une nouvelle administration du diurétique s'avère nécessaire, il est recommandé de protéger les parties du corps exposées au soleil ou à la lumière UVA.
Excipient
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Précautions d'emploi
Equilibre hydro-électrolytique
Natrémie
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers. La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9). Tout traitement diurétique peut provoquer une hyponatrémie aux conséquences parfois très graves. L’hyponatrémie associée à une hypovolémie peut entraîner une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perte concomitante d’ions chlorures peut conduire à une alcalose métabolique secondaire compensatoire : l’incidence et l’amplitude de cet effet sont faibles.
Kaliémie
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. L’hypokaliémie peut induire des troubles musculaires. Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés, principalement dans le contexte d’une hypokaliémie sévère. Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque, à savoir les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. Dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogène. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine qui suit la mise en route du traitement. La constatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction. L’hypokaliémie détectée en association avec une faible concentration de magnésium sérique peut être réfractaire au traitement, à moins que le magnésium sérique ne soit corrigé.
Magnésium plasmatique
Il a été démontré que les diurétiques thiazidiques et apparentés, y compris l’indapamide, augmentaient l'excrétion urinaire du magnésium, ce qui peut entraîner une hypomagnésémie (voir rubriques 4.5 et 4.8).
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue.
Interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie
Il importe chez les diabétiques, de contrôler la glycémie, notamment en présence d'une hypokaliémie.
Acide urique
La tendance aux accès de goutte peut être augmentée chez les patients hyperuricémiques.
Fonction rénale et diurétiques
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l chez l'adulte). Chez le sujet âgé, la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe. L'hypovolémie, secondaire à la perte hydrosodée induite par le diurétique au début du traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Epanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé
Le sulfonamide ou les médicaments dérivés du sulfonamide peuvent provoquer une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition aiguë d’une acuité visuelle diminuée ou des douleurs oculaires et surviennent généralement dans les heures ou les semaines suivant l’instauration du médicament. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut provoquer une perte de vision permanente. Le traitement principal consiste à arrêter la prise de médicaments aussi rapidement que possible. Il peut être nécessaire d’envisager des traitements médicaux ou chirurgicaux rapides si la pression intraoculaire reste incontrôlée. Les facteurs de risque de développement d’un glaucome aigu à angle fermé peuvent inclure des antécédents d’allergie au sulfonamide ou à la pénicilline.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que ce médicament contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
+ Lithium
Augmentation de la lithiémie avec signes de surdosage, comme lors d'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Cependant, si l'usage des diurétiques est nécessaire, une surveillance stricte de la lithiémie et adaptation de la posologie est nécessaire.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Médicaments pouvant induire des torsades de pointe tels que, mais sans s’y limiter :
● Anti-arythmiques de classe Ia (par exemple, quinidine, hydroquinidine, disopyramide),
● Anti-arythmiques de classe III (par exemple, amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide, brétylium),
● Certains antipsychotiques : phénothiazines (par exemple, chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluoperazine), benzamides (par exemple, amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (par exemple, dropéridol, halopéridol), autres antipsychotiques (par exemple, pimozide),
● Autres substances (par exemple, bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, vincamine IV, méthadone, astémizole, terfénadine).
Augmentation du risque d'arythmie ventriculaire, en particulier de torsades de pointe (l'hypokaliémie est un facteur de risque).
L'hypokaliémie doit être surveillée et corrigée si nécessaire, avant d'introduire une association. La clinique, les électrolytes plasmatiques et l'ECG sont à surveiller.
Utiliser des substances qui ne présentent pas de risques de torsades de pointe en cas d'hypokaliémie.
+ AINS (voie générale), incluant les inhibiteurs sélectifs des COX-2, l'acide acétylsalicylique à forte dose (≥ 3 g/jour)
Diminution possible de l'effet antihypertenseur de l'indapamide.
Risque d'insuffisance rénale aiguë chez les patients déshydratés (diminution de la filtration glomérulaire). Hydrater le patient; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC)
Risque d'hypotension artérielle soudaine et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un IEC en cas de déplétion sodée pré-existante (en particulier chez les patients présentant une sténose de l'artère rénale).
Dans l'hypertension artérielle, quand le traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il est nécessaire:
● soit d'arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement par l'IEC et de réintroduire un diurétique hypokaliémiant si nécessaire;
● soit d'administrer des doses initiales faibles de l'IEC et de les augmenter progressivement.
Dans l'insuffisance cardiaque congestive, commencer par une dose très faible d'IEC, éventuellement après réduction de la dose du diurétique hypokaliémiant associé.
Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (dosage de la créatininémie) au cours des premières semaines de traitement par l'IEC.
+ Autres hypokaliémiants: amphotéricine B (IV), gluco- et minéralo-corticoïdes (voie systémique), tétracosactide, laxatifs stimulants
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction; à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le patient; surveiller la fonction rénale en début de traitement.
+ Préparations digitaliques
L'hypokaliémie et/ou l'hypomagnésémie favorisent les effets toxiques des digitaliques.
Il est recommandé de surveiller la kaliémie, le magnésium et l'ECG et, si besoin, d’ajuster le traitement.
Associations nécessitant une attention particulière
Allopurinol
Le traitement concomitant avec l'indapamide peut augmenter l'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.
Associations à prendre en compte
+ Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, spironolactone, triamtérène)
Dans le cas d'une association rationnelle, utile pour certains patients, la survenue d'une hypokaliémie ou d'une hyperkaliémie (en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou diabétiques) n'est pas à exclure. La kaliémie et l'ECG doivent être surveillés et, s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
+ Metformine
Risque majoré de survenue d'une acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale liée à l'association avec les diurétiques et plus particulièrement avec les diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine quand la créatininémie dépasse 15 mg/l (135 µmol/l) chez l'homme et 12 mg/l (110 µmol/l) chez la femme.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque majoré d'hypotension orthostatique (effet additif).
+ Calcium (sels de)
Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.
+ Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
+ Corticoïdes, tétracosactide (voie systémique)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée due aux corticoïdes).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l’utilisation de l’indapamide chez la femme enceinte. Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques au cours du troisième trimestre de la grossesse peut réduire la volémie maternelle ainsi que le débit sanguin utéroplacentaire, pouvant être à l’origine d’une ischémie fœto-placentaire et d’un retard de croissance.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3)
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de l’indapamide pendant la grossesse.
Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion de l’indapamide/métabolites dans le lait maternel. Une hypersensibilité aux médicaments dérivés des sulfamides et une hypokaliémie pourraient survenir. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
L’indapamide est structurellement très proche des diurétiques thiazidiques auxquels ont été associées une diminution ou même une abolition de la lactation pendant la période d’allaitement.
L’indapamide n’est pas recommandé pendant l’allaitement.
Fertilité
Les études de toxicité sur la reproduction chez les rats, mâles et femelles, n’ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique 5.3). Aucun effet sur la fertilité n’est attendu chez l’Homme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont une hypokaliémie, des réactions d’hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les sujets présentant une prédisposition aux réactions allergiques et asthmatiques et aux rashs maculopapuleux.
La plupart des effets indésirables cliniques ou biologiques sont dose-dépendants.
Résumé des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables suivants ont été observés au cours du traitement par indapamide et sont classés selon les fréquences suivantes :
Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes MedDRA |
Effets indésirables |
Fréquence |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Agranulocytose |
Très rare |
Anémie aplasique |
Très rare |
|
Anémie hémolytique |
Très rare |
|
Leucopénie |
Très rare |
|
Thrombopénie |
Très rare |
|
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hypokaliémie (voir rubrique 4.4) |
Fréquent |
Hyponatrémie (voir rubrique 4.4) |
Peu fréquent |
|
Hypochlorémie |
Rare |
|
Hypomagnésémie |
Rare |
|
Hypercalcémie |
Très rare |
|
Affections du système nerveux |
Vertige |
Rare |
Fatigue |
Rare |
|
Céphalées |
Rare |
|
Paresthésie |
Rare |
|
Syncope |
Fréquence indéterminée |
|
Affections oculaires |
Myopie |
Fréquence indéterminée |
Vision trouble |
Fréquence indéterminée |
|
Défauts visuels |
Fréquence indéterminée |
|
Glaucome aigu à angle fermé |
Fréquence indéterminée |
|
Epanchement choroïdien |
Fréquence indéterminée |
|
Affections cardiaques |
Arythmie |
Très rare |
Torsade de pointes (potentiellement fatale) (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Fréquence indéterminée |
|
Affections vasculaires |
Hypotension |
Très rare |
Affections gastro-intestinales |
Vomissements |
Peu fréquent |
Nausées |
Rare |
|
Constipation |
Rare |
|
Bouche sèche |
Rare |
|
Pancréatite |
Très rare |
|
Affections hépatobiliaires |
Fonction hépatique anormale |
Très rare |
Possibilité de survenue d’encéphalopathie hépatique en cas d’insuffisance hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Hépatite |
Fréquence indéterminée |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Réactions d’hypersensibilité |
Fréquent |
Rashs maculopapuleux |
Fréquent |
|
Purpura |
Peu fréquent |
|
Angio-œdème |
Très rare |
|
Urticaire |
Très rare |
|
Nécrolyse épidermique toxique |
Très rare |
|
Syndrome de Stevens-Johnson |
Très rare |
|
Aggravation possible d'un lupus érythémateux disséminé aigu préexistant |
Fréquence indéterminée |
|
Réactions de photosensibilité (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
Dysérection |
Peu fréquent |
Affections du rein et des voies urinaires |
Insuffisance rénale |
Très rare |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Contractures musculaires |
Fréquence indéterminée |
Faiblesse musculaire |
Fréquence indéterminée |
|
Myalgie |
Fréquence indéterminée |
|
Rhabdomyolyse |
Fréquence indéterminée |
|
Investigations |
Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Fréquence indéterminée |
Glucose sanguin augmenté (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Acide urique sanguin augmenté (voir rubrique 4.4) |
Fréquence indéterminée |
|
Taux d’enzymes hépatiques élevés |
Fréquence indéterminée |
Description de certains effets indésirables
Au cours des études de phase II et III comparant l'indapamide 1,5 mg et 2,5 mg, l'analyse du potassium plasmatique a révélé un effet dose-dépendant de l'indapamide :
· Indapamide 1,5 mg : un taux de potassium plasmatique < 3,4 mmol/L a été observé chez 10 % des patients et < 3,2 mmol/L chez 4 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne du potassium plasmatique était de 0,23 mmol/L.
· Indapamide 2,5 mg : un taux de potassium plasmatique < 3,4 mmol/L a été observé chez 25 % des patients et < 3,2 mmol/L chez 10 % des patients après 4 à 6 semaines de traitement. Après 12 semaines de traitement, la baisse moyenne du potassium plasmatique était de 0,41 mmol/L.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.
L'indapamide n'a pas montré de toxicité jusqu'à 40 mg, soit 27 fois la dose thérapeutique.
Les signes de l'intoxication aiguë se manifestent surtout par des troubles hydro-électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Sur le plan clinique, possibilité de nausées, vomissements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, état confusionnel, polyurie ou oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (par hypovolémie).
Prise en charge
Les premières mesures consistent à éliminer rapidement la ou les substances ingérées par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Diurétiques, Sulfonamides, seuls, code ATC : C03BA11.
Mécanisme d’action
L'indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, augmentant ainsi la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Effets pharmacodynamiques
Les études de phases II et III ont montré, en monothérapie, un effet antihypertenseur se prolongeant pendant 24 heures. Il apparaît à des doses où n'apparaissent que faiblement ses propriétés diurétiques.
Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de la compliance artérielle et une diminution des résistances périphériques totales et artériolaires.
L'indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter: en cas d'inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.
En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que l'indapamide :
● respecte le métabolisme lipidique: triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol ;
● respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
La fraction d'indapamide libérée est rapidement et totalement absorbée par le tractus digestif.
La prise de nourriture augmente légèrement la vitesse d'absorption, mais n'a pas d'influence sur la quantité de produit absorbée.
Le pic sanguin après administration unique est atteint 12 heures environ après la prise, la répétition des prises permet de limiter les variations des concentrations sanguines entre deux prises. Il existe une variabilité intra-individuelle.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.
La demi-vie d'élimination plasmatique est de 14 à 24 heures (18 heures en moyenne).
L'état d'équilibre est atteint après 7 jours.
L'administration répétée n'entraîne pas d'accumulation.
Élimination
L'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale (22 %) sous forme de métabolites inactifs.
Populations à risque
Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chez l'insuffisant rénal.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les tests réalisés sur l’indapamide n’ont pas montré de propriétés mutagènes ou cancérogènes.
Les doses les plus élevées administrées par voie orale à différentes espèces animales (40 à 8 000 fois la dose thérapeutique) ont montré une exacerbation des propriétés diurétiques de l'indapamide. Les principaux symptômes des études de toxicité aiguë avec l'indapamide administré par voie intraveineuse ou intrapéritonéale sont en relation avec l'activité pharmacologique de l'indapamide, c'est-à-dire bradypnée et vasodilatation périphérique.
Les études de toxicité sur la reproduction ne montrent pas d’embryotoxicité ou de tératogénicité.
La fertilité n’est pas altérée chez les rats, mâles ou femelles.
*Pelliculage (Opadry II blanc 33G28707) : Hypromellose 6cP (E464), dioxyde de titane (E171), lactose monohydraté, Macrogol 3000, Triacétine.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 60, 90, 98, 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
● 34009 377 453 5 2 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 454 1 3 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 455 8 1 : 15 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 456 4 2 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 457 0 3 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 458 7 1 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 459 3 2 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 461 8 2 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 377 462 4 3 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 577 159 3 9 : 98 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
● 34009 577 160 1 1 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste II.
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