ANSM - Mis à jour le : 21/09/2017
BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Bicalutamide...................................................................................................................... 50,00 mg
Excipient à effet notoire : lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Cancer de la prostate métastasé
Cancer de la prostate métastasé, en association à une castration médicale ou chirurgicale.
Cancer de la prostate localement avancé
BICALUTAMIDE CRISTERS est indiqué chez les patients atteints d’un cancer de la prostate localement avancé, à haut risque de progression de la maladie, soit en traitement seul soit en traitement adjuvant à la prostatectomie radicale ou à la radiothérapie (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Cancer de la prostate métastasé
· Chez l’homme adulte, y compris le sujet âgé, un comprimé de 50 mg par jour, à commencer avec la castration médicale ou chirurgicale.
Cancer de la prostate localement avancé
· Chez l’homme adulte, y compris le sujet âgé, trois comprimés de 50 mg par jour.
Il est actuellement recommandé de traiter 5 ans.
En cas d’insuffisance rénale ou d’insuffisance hépatique légère, aucun ajustement posologique n’est nécessaire. En cas d’insuffisance hépatique modérée à sévère, une accumulation peut être observée (voir rubriques 4.3 et 4.4).
· Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et les enfants (voir rubrique 4.6).
· Le bicalutamide ne doit pas être donné aux patients ayant présenté une réaction d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le rapport bénéfice/risque d’un traitement par BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé n’est pas favorable chez les patients atteints d’un cancer de la prostate au stade localisé. (voir rubrique 5.1).
Le bicalutamide est essentiellement métabolisé par le foie. Des données indiquent que son élimination peut être ralentie en cas d’insuffisance hépatique sévère, ce qui pourrait entrainer une augmentation de l’accumulation du bicalutamide. En conséquence, le bicalutamide doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hépatique modérée à sévère. Une surveillance régulière de la fonction hépatique doit être envisagée en raison de la possibilité d’altérations hépatiques.
La plupart des modifications surviennent au cours des 6 premiers mois du traitement par le bicalutamide.
Dans de rares cas, des perturbations hépatiques sévères et des insuffisances hépatiques ont été observées sous traitement par le bicalutamide, et des issues fatales ont été rapportées (voir rubrique 4.8). Le traitement par le bicalutamide doit être arrêté en cas de modifications hépatiques sévères.
Chez les patients présentant une progression objective de la maladie avec un taux de PSA élevé, l’arrêt du traitement par le bicalutamide doit être envisagé.
Une diminution de la tolérance au glucose a été observée chez les hommes traités par des agonistes de la LHRH. Ceci peut se traduire par un diabète ou une perte du contrôle de la glycémie chez les patients avec un diabète pré-existant. Il convient de surveiller la glycémie chez les patients recevant du bicalutamide en association avec des agonistes de la LHRH.
Dans de rares cas, des atteintes pulmonaires de type pneumopathies interstitielles ont été observées sous traitement par le bicalutamide et des issues fatales ont été rapportées (voir rubrique 4.8).
Des cas d’insuffisance cardiaque et d’infarctus du myocarde ont été observés sous traitement par le bicalutamide en association avec un autre traitement agoniste de la LHRH (voir rubrique 4.8).
Le traitement par suppression androgénique peut allonger l’intervalle QT.
Pour les patients ayant des antécédents ou des facteurs de risques d’allongement de l’intervalle QT, et pour les patients recevant des médicaments pouvant allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice risque en prenant en compte le risque de torsade de pointes avant d’initier BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé.
Le traitement antiandrogène peut causer des changements morphologiques au niveau des spermatozoïdes. Bien que l’effet du bicatulamide sur la morphologie du sperme n’ait pas été évalué et qu’aucun changement de ce type n’ait été reporté chez les patients qui ont reçu du bicalutamide, les patients et/ou leurs partenaires doivent utiliser une contraception adaptée pendant le traitement par BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé et pendant 130 jours après arrêt.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
· Anticoagulants de type coumarinique : en raison de la forte liaison aux protéines plasmatiques, une interaction de type compétitif a été observée in vitro avec la warfarine.
Il est recommandé de contrôler régulièrement les tests de coagulation et de réduire, le cas échéant, la posologie de l'anticoagulant lors du traitement par BICALUTAMIDE CRISTERS.
Puisque le traitement par suppression androgénique peut entraîner un allongement de l’intervalle QT, l’utilisation concomitante de BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT ou des médicaments pouvant induire des torsades de pointes tels que des antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), méthadone, moxifloxacine, antipsychotiques, etc… doit être évaluée avec précaution.
Population pédiatrique
Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Les patients et/ou leurs partenaires en âge de procréer doivent utiliser une contraception adaptée pendant le traitement par BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé et pendant 130 jours après l’arrêt du traitement.
Grossesse
Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et il ne doit pas être donné chez les femmes enceintes.
Allaitement
Le bicalutamide est contre-indiqué chez les femmes et il ne doit pas être donné chez les femmes qui allaitent.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Dans ce paragraphe, la fréquence des effets indésirables est définie comme suit :
Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1.000, ≤1/100) ; rare (≥1/10.000, ≤1/1.000) ; très rare (≤1/10.000), y compris cas isolés.
Tableau 1 : Fréquence des effets indésirables
Système Organe Classe |
Fréquence |
Bicalutamide 150 mg (monothérapie) |
Bicalutamide 50 mg (+ analogue de la LHRH) |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Très fréquent |
Anémie |
|
Fréquent |
Anémie |
||
Affections cardiaques |
Fréquent |
Infarctus du myocarde (des issues fatales ont été rapportées)a, insuffisance cardiaquea |
|
Indéterminée |
Allongement de l’intervalle QT (Voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Allongement de l’intervalle QT (Voir rubriques 4.4 et 4.5) |
|
Affections du système immunitaire |
Peu fréquent |
Hypersensibilité, angioedème, urticaire |
Hypersensibilité, angioedème, urticaire |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Fréquent |
Diminution de l’appétit |
Diminution de l’appétit, hyperglycémie |
Affections psychiatriques |
Fréquent |
Baisse de la libido Dépression |
Baisse de la libido Dépression |
Affections du système nerveux |
Très fréquent |
Sensations vertigineuses |
|
Fréquent |
Sensations vertigineuses Somnolence |
Somnolence |
|
Affections vasculaires |
Très fréquent |
Bouffées de chaleur |
|
Fréquent |
Bouffées de chaleur |
||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Peu fréquent |
Affections pulmonaires interstitiellesb (des issues fatales ont été rapportées) |
Affections pulmonaires interstitiellesb (des issues fatales ont été rapportées) |
Affections gastro-intestinales |
Très fréquent |
Douleurs abdominales, Constipation, Nausées |
|
Fréquent |
Douleurs abdominales, constipation, dyspepsie, flatulence, nausées, vomissements |
Dyspepsie, Flatulence |
|
Affections hépatobiliaires |
Fréquent |
Hépatotoxicité, ictère, hypertransaminémiec. |
Hépatotoxicité, ictère, hypertransaminémiec. |
Rare |
Insuffisance hépatiqued Des issues fatales ont été rapportées |
Insuffisance hépatiqued Des issues fatales ont été rapportées |
|
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés |
Très fréquent |
Éruption cutanée |
|
Fréquent |
Alopécie, Repousse des cheveux, Sécheresse cutanéee, Prurit |
Alopécie, repousse des cheveux, Sécheresse de la peaue, Prurit, Éruption cutanée |
|
Rare |
Réaction de photosensibilité |
Réaction de photosensibilité |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Très fréquent |
Hématurie |
|
Fréquent |
Hématurie |
||
Affections des organes de reproduction et du sein |
Très fréquent |
Gynécomastie et |
Gynécomastie et |
sensibilité mammairef |
sensibilité mammaireg |
||
Fréquent |
Dysfonctionnement |
Dysfonctionnement |
|
érectile |
érectile |
||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Très fréquent |
Asthénie |
Asthénie, œdèmes périphériques |
Fréquent |
Douleur thoracique, œdème périphériques |
Douleur thoracique |
|
Investigations |
Fréquent |
Prise de poids |
Prise de poids |
a Observés lors d’une étude de pharmaco-épidémiologie sur les agonistes de la LHRH et les anti-androgènes utilisés dans le traitement du cancer de la prostate. Le risque apparaissait être augmenté lorsque le bicalutamide 50 mg était utilisé en association avec des agonistes de la LHRH mais pas lorsque le bicalutamide 150 mg était utilisé en monothérapie pour traiter le cancer de la prostate.
b Listé comme un effet indésirable suite à la revue des données après commercialisation. La fréquence a été déterminée à partir de l’incidence des événements indésirables de pneumopathie interstitielle notifiés dans les études du programme EPC avec du bicalutamide 150 mg lors de la période de traitement randomisé.
c Les anomalies hépatiques sont rarement sévères et ont souvent été transitoires, disparaissant ou s’améliorant pendant la poursuite du traitement ou après l’arrêt du traitement.
d Listé comme un effet indésirable suite à la revue des données après commercialisation. La fréquence a été déterminée à partir de l’incidence des événements indésirables d’insuffisance hépatique notifiés chez les patients recevant un traitement par bicalutamide 150 mg dans le bras en ouvert des études du programme EPC.
e Suite aux conventions de codage utilisées dans les études du programme EPC, les événements indésirables relatifs à une « sécheresse cutanée » ont été codés sous le terme COSTART (Coding Symbols for a Thesaurus of Adverse Reaction Terms) « éruption cutanée ». Aucun descripteur de fréquence distinct ne peut par conséquent être déterminé pour bicalutamide 150 mg, la même fréquence que pour bicalutamide 50 mg est cependant présumée.
f La majorité des patients ayant reçu du bicalutamide 150 mg en monothérapie ont eu des gynécomasties et/ou des douleurs mammaires. Dans les études, ces symptômes ont été jugés sévères chez 5% des patients. La gynécomastie peut ne pas disparaître spontanément à l’arrêt du traitement, en particulier après un traitement prolongé
g Peuvent être atténuées par la castration concomitante.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIANDROGENES, Code ATC : L02BB03
(L : Antinéoplasiques et immunomodulateurs)
Mécanisme d’action
BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé est un anti-androgène non stéroïdien, spécifique des récepteurs androgéniques, dépourvu de toute autre activité endocrinienne.
Effets pharmacodynamiques
Il induit une régression du cancer prostatique en bloquant, au niveau des récepteurs, l'activité des androgènes. Au plan clinique, l’arrêt de BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé peut entraîner un syndrome de retrait chez certains patients.
Efficacité et sécurité clinique
Le bicalutamide 150 mg a été étudié chez des patients présentant un cancer de la prostate non métastatique, localisé (T1-T2, N0 ou NX, M0) ou localement avancé (T3-T4, tout N, M0 ; T1-T2, N+, M0). Il a fait l’objet d’une analyse combinée de 3 études contrôlées versus placebo, en double aveugle, portant sur 8113 patients. Dans ces études, le bicalutamide 150 mg a été donné en traitement hormonal immédiat ou en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale ou à une radiothérapie (principalement irradiation externe).
A 9,7 ans de suivi médian, 36,6% des patients traités par bicalutamide et 38,17% des patients traités par placebo ont montré une progression objective de leur maladie (HR= 0,847 [0.788 ; 0.91], p=0,001), mais il n’existe pas de différence significative en termes de survie globale entre les deux groupes.
Une réduction du risque de progression de la maladie objective a été observée dans la plupart des groupes de patients atteints d’une maladie au stade localement avancé, mais elle était plus prononcée chez les patients à haut risque de progression de la maladie. Par conséquent, les cliniciens pourraient décider que la stratégie médicale optimale pour un patient à risque faible de progression de la maladie, en particulier en traitement adjuvant à une prostatectomie radicale, soit de différer le traitement hormonal à l’apparition des signes de progression de la maladie.
Les données de survie sans progression et de survie globale, basée sur la méthode de Kaplan Meier, pour des patients au stade localement avancé sont résumées dans les tableaux ci-après :
Tableau 1 Progression de la pathologie pour des patients au stade localement avancé en fonction du temps et du traitement reçu |
|||||||
Population analysée |
Traitement |
Événements (%) à 3 ans |
Événements (%) à 5 ans |
Événements (%) à 7 ans |
Événements (%) à 10 ans |
HR [IC 95%] |
p-value |
Abstention surveillance (n=657) |
Bicalutamide 150 mg Placebo |
19.7% 39.8% |
36.3% 59.7% |
52.1% 70.7% |
73.2% 79.1% |
0.67 [0.56 ;0.80] |
<0.001 |
Radiothérapie (n=305) |
Bicalutamide 150 mg Placebo |
13.9% 30.7% |
33.0% 49.4% |
42.1% 58.6% |
62.7% 72.2% |
0.62 [0.47 ;0.8] |
0.001 |
Prostatectomie radicale (n=1719) |
Bicalutamide 150 mg Placebo |
7.5% 11.7% |
14.4% 19.4% |
19.8% 23.2% |
29.9% 30.9% |
0.85 [0.71 ;1.01] |
0.065 |
Tableau 2 Survie globale pour des patients au stade localement avancé en fonction du temps et du traitement reçu |
|||||||
Population analysée |
Traitement |
Événements (%) à 3 ans |
Événements (%) à 5 ans |
Événements (%) à 7 ans |
Événements (%) à 10 ans |
HR [IC 95%] |
p-value |
Abstention surveillance (n=657) |
Bicalutamide 150 mg Placebo |
14.2% 17.0% |
29.4% 36.4% |
42.2% 53.7% |
65.0% 67.5% |
0.89 [0.74 ;1.07] |
0.206 |
Radiothérapie (n=305) |
Bicalutamide 150 mg Placebo |
8.2% 12.6% |
20.9% 23.1% |
30.0% 38.1% |
48.5% 53.3% |
0.70 [0.51 ;0.97] |
0.031 |
Prostatectomie radicale (n=1719) |
Bicalutamide 150 mg Placebo |
4.6% 4.2% |
10.0% 8.7% |
14.6% 12.6% |
22.4% 20.2% |
1.03 [0.84 ;1.26] |
0.817 |
Aucune différence en survie globale n’a été observée à 9,7 ans de suivi médian avec 31,4% de mortalité (HR=1.01 ; 95% IC 0,94 à 1,09).
Pour les patients au stade localisé traités par du bicalutamide, il n’existe pas de différence significative sur la survie sans progression ni sur la survie globale. Une analyse en sous-groupe suggère une tendance à une diminution de la survie avec du bicalutamide par rapport au placebo dans le sous-groupe « stade localisé et abstention/surveillance », (HR=1,15 ; 95% IC 1,00 à 1,32). Sur la base de ces résultats, le rapport bénéfice/risque d’un traitement par du bicalutamide n’est donc pas positif chez les patients atteints d’une maladie au stade localisé. (voir rubrique 4.4).
BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé est un racémique dont l'activité anti-androgène appartient presque exclusivement à l'énantiomère (R).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé est bien absorbé, après administration orale. La prise de nourriture n'a entraîné aucun effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité.
Distribution
BICALUTAMIDE CRISTERS 50 mg, comprimé pelliculé est fortement lié aux protéines plasmatiques et est essentiellement métabolisé par voie hépatique (oxydation et glycuroconjugaison). Ses métabolites sont éliminés par voies rénale et biliaire en proportions approximativement égales.
Biotransformation
L'énantiomère (S) est éliminé beaucoup plus rapidement que l'énantiomère (R), dont la demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ une semaine.
Après administration orale répétée (50 mg/jour), la concentration plasmatique au plateau est de l'ordre de 9 µg/ml correspondant à une concentration environ 10 fois supérieure à celle obtenue après une prise unique. Au plateau plasmatique de concentration la forme (R) représente 99 % des deux énantiomères circulants.
Elimination
Dans une étude clinique, la concentration moyenne de bicalutamide R dans le liquide séminal des hommes recevant du bicalutamide (150 mg/jour) était de 4,9 microgrammes/ml. La quantité de bicalutamide potentiellement délivrée au partenaire féminin pendant l’acte sexuel est faible et de l’ordre de 0,3 microgrammes/kg. Ceci est en dessous du seuil pouvant entraîner des modifications chez les descendants d’animaux de laboratoire.
Populations particulières
Les paramètres pharmacocinétiques de l'énantiomère (R) ne sont pas modifiés par l'âge, l'insuffisance rénale, et l'insuffisance hépatique légère à modérée. En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'élimination est ralentie (voir rubriques 4.3 et 4.4).
5.3. Données de sécurité préclinique
Chez l’homme : cette induction enzymatique observée chez l’animal n’a pas été retrouvée chez l’homme. Aucune des observations précliniques n’a été considérée pertinente chez l’homme dans le traitement du cancer prostatique.
Lactose monohydraté, glycolate d’amidon sodique, povidone K30, crospovidone, stéarate de magnésium.
Pelliculage : dioxyde de titane (E171), hypromellose, macrogol 300.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
5, 7, 10, 14, 20, 28, 30, 50, 84, 90, 98, 100, 140, 200 ou 280 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Sans objet.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
22, quai Gallieni
92150 SURESNES
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 384 385 1 2 : 5 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 384 386 8 0 : 7 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 384 387 4 1 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 384 389 7 0 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 384 390 5 2 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 384 391 1 3 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 384 392 8 1 : 84 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 384 393 4 2 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 572 347 6 8 : 98 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 572 348 2 9 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 572 349 9 7 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
· 34009 572 350 7 9 : 280 comprimés sous plaquettes (PVC /Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
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