ANSM - Mis à jour le : 24/07/2023
EPLERENONE EG 50 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Eplérénone............................................................................................................................ 50 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Excipient à effet notoire : un comprimé pelliculé contient 70,16 mg de lactose (sous forme de lactose monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé blanc ou presque blanc, de 7,0 mm, rond, biconvexe, gravé « CG4 » sur une face et sans gravure sur l’autre face.
4.1. Indications thérapeutiques
· en complément des traitements standards incluant les bétâ-bloquants, pour réduire le risque de morbi-mortalité cardiovasculaire chez des patients stables présentant une dysfonction ventriculaire gauche (FEVG ≤ 40 %) et des signes cliniques d'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent ;
· en complément du traitement optimal standard, pour réduire le risque de morbi-mortalité cardiovasculaire chez les patients adultes atteints d'insuffisance cardiaque de la classe New York Heart Association (NYHA) stade II (chronique) avec dysfonctionnement systolique ventriculaire gauche (FEVG ≤ 30 %) (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Pour un ajustement individuel de la posologie, il est possible d’utiliser des dosages à 25 mg et 50 mg.
La posologie maximale est de 50 mg par jour.
Pour les patients présentant une insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde
La dose d'entretien recommandée est de 50 mg d'éplérénone une fois par jour. Le traitement doit être initié à 25 mg une fois par jour et augmenté jusqu’à la dose cible de 50 mg une fois par jour, de préférence dans les 4 semaines, en tenant compte du taux de potassium sérique (voir tableau 1). Le traitement de l'éplérénone doit normalement être débuté dans les 3-14 jours après un infarctus aigu du myocarde.
Pour les patients atteints d'insuffisance cardiaque chronique au stade II selon la classification NYHA
Pour les patients présentant une insuffisance cardiaque chronique de classe II NYHA, le traitement doit être initié à une dose de 25 mg une fois par jour et augmenté jusqu’à la dose cible de 50 mg une fois par jour, de préférence dans les 4 semaines, en tenant compte du taux de potassium sérique (voir tableau 1 et rubrique 4.4).
Un traitement par éplérénone ne doit pas être débuté chez des patients présentant une kaliémie > 5,0 mmol/l (voir rubrique 4.3). La kaliémie doit être mesurée avant l’initiation du traitement par éplérénone, pendant la première semaine, puis un mois après le début du traitement ou l'ajustement de posologie. Par la suite, la kaliémie devra, au besoin, être évaluée périodiquement.
Après le début du traitement, la posologie doit être ajustée en fonction de la kaliémie comme indiqué dans le tableau 1.
Tableau 1 : Ajustements posologiques après le début du traitement
Kaliémie (mmol/l) |
Action |
Ajustement de posologie |
< 5,0 |
Augmentation |
25 mg tous les 2 jours à 25 mg une fois par jour 25 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour |
5,0 – 5,4 |
Maintien |
Pas d'ajustement de posologie |
5,5 – 5,9 |
Diminution |
50 mg une fois par jour à 25 mg une fois par jour 25 mg une fois par jour à 25 mg tous les deux jours 25 mg tous les deux jours à interruption du traitement |
≥ 6,0 |
Interruption |
Sans objet |
Après une interruption du traitement par éplérénone en raison d'une kaliémie ≥ 6,0 mmol/l, le traitement pourra être repris à la posologie de 25 mg tous les deux jours dès que la kaliémie sera redescendue en dessous de 5,0 mmol/l.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de l'éplérénone chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 5.1 et 5.2.
Personnes âgées
Aucun ajustement initial de posologie n'est nécessaire chez les personnes âgées. En raison de la diminution de la fonction rénale liée à l'âge, le risque d'hyperkaliémie est augmenté dans cette population. Ce risque peut être également plus élevé quand il existe également une co-morbidité associée à une exposition systémique plus importante, en particulier dans l’insuffisance hépatique légère à modérée. Un contrôle régulier de la kaliémie est recommandé (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
Aucun ajustement initial de posologie n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère. Un contrôle régulier de la kaliémie est recommandé (voir rubrique 4.4) avec un ajustement des doses selon le tableau 1.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr 30-60 ml/min), le traitement doit être initié à 25 mg tous les deux jours, avec ajustement de la dose en fonction de la kaliémie (voir tableau 1). Une surveillance régulière de la kaliémie est recommandée (voir rubrique 4.4).
Il n’y a pas de données chez les patients ayant une ClCr < 50 ml/min présentant une insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde. L'utilisation de l'éplérénone chez ces patients doit être effectuée avec prudence.
Les doses supérieures à 25 mg par jour n'ont pas été étudiées chez les patients ayant une ClCr < 50 ml/min.
L’utilisation chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 ml/min) est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
L'éplérénone n'est pas dialysable.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement initial de posologie n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Cependant, en raison d’une exposition systémique plus importante à l’éplérénone chez ces patients, un contrôle fréquent et régulier de la kaliémie est recommandé, en particulier chez les sujets âgés (voir rubrique 4.4).
Traitement concomitant
En cas de traitement concomitant avec des inhibiteurs légers à modérés du CYP3A4, par exemple l’amiodarone, le diltiazem et le vérapamil, une posologie initiale de 25 mg une fois par jour doit être utilisée. La posologie ne doit pas dépasser 25 mg une fois par jour (voir rubrique 4.5). L'éplérénone peut être pris pendant ou en dehors des repas (voir rubrique 5.2).
· Hypersensibilité à l'éplérénone ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Patients avec une kaliémie > 5,0 mmol/l lors de l'instauration du traitement.
· Patients avec une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml par minute par 1,73 m2).
· Patients avec une insuffisance hépatique sévère (Classe Child-Pugh C).
· Patients recevant des diurétiques épargneurs de potassium ou des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple l’itraconazole, le kétoconazole, le ritonavir, le nelfinavir, la clarithromycine, la télithromycine et la néfazodone) (voir rubrique 4.5).
· Association avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) et un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hyperkaliémie :
En raison du mécanisme d'action, une hyperkaliémie peut survenir sous éplérénone. La kaliémie doit être contrôlée chez tous les patients lors de l’initiation du traitement et lors des modifications de posologie. Par la suite, un contrôle régulier est recommandé en particulier pour les patients à risque d’hyperkaliémie, tels que les patients âgés, présentant une insuffisance rénale (voir rubrique 4.2) et les patients diabétiques. L'administration de suppléments potassiques après le début du traitement par éplérénone n'est pas recommandée en raison du risque accru d'hyperkaliémie. Une baisse de la kaliémie a été observée en cas de diminution de la posologie d’éplérénone. Une étude a montré que l’association d'hydrochlorothiazide à un traitement par l’éplérénone a contrebalancé l’augmentation de la kaliémie.
Le risque d'hyperkaliémie peut augmenter lorsque l'éplérénone est utilisée en association avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) et/ou un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II). L'association d'un IEC et d’un ARA II avec l'éplérénone ne doit pas être utilisée (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Insuffisance rénale :
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, notamment une microalbuminurie diabétique, la kaliémie doit être contrôlée régulièrement. Le risque d'hyperkaliémie augmente avec la diminution de la fonction rénale. Bien que les données de patients souffrant de diabète de type II et de microalbuminurie soient limitées dans l’étude EPHESUS, une incidence accrue d'hyperkaliémie a été observée chez ce nombre réduit de patients. Ils doivent donc être traités avec précaution. L'éplérénone n'est pas éliminée par hémodialyse.
Insuffisance hépatique :
Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (Classes Child-Pugh A et B), aucune augmentation de la kaliémie au-dessus de 5,5 mmol/l n’a été observée. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, les concentrations d’électrolytes doivent être contrôlées. Chez des patients présentant une insuffisance hépatique sévère, l’utilisation d’éplérénone n'a pas été évaluée et est donc contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Inducteurs du CYP3A4 :
L’administration d’éplérénone avec des inducteurs puissants du CYP3A4 n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Le lithium, la ciclosporine et le tacrolimus doivent être évités pendant un traitement par l’éplérénone (voir rubrique 4.5).
Excipients :
Lactose :
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Sodium :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions pharmacodynamiques
Diurétiques épargneurs de potassium et suppléments potassiques
En raison du risque accru d’hyperkaliémie, l’éplérénone ne doit pas être administrée à des patients recevant d’autres diurétiques épargneurs de potassium ou des suppléments potassiques (voir rubrique 4.3). Les diurétiques épargneurs de potassium peuvent majorer renforcer l’effet des médicaments antihypertenseurs et des autres diurétiques.
Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC), antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II)
Le risque d'hyperkaliémie peut augmenter lorsque l'éplérénone est utilisée en association avec un IEC et/ou un ARA II. Une surveillance étroite de la kaliémie et de la fonction rénale est recommandée, en particulier chez les patients à risque d’insuffisance rénale, par exemple, les patients âgés. La triple association d'un IEC et d’un ARA II avec l'éplérénone ne doit pas être utilisée (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Lithium
Aucune étude d’interaction de l’éplérénone n’a été conduite avec le lithium. Cependant, chez des patients recevant à la fois du lithium, des diurétiques et des inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), une toxicité du lithium a été observée (voir rubrique 4.4). L’administration concomitante d’éplérénone et de lithium doit être évitée. Si cette association s’avère nécessaire, les concentrations plasmatiques en lithium doivent être surveillées (voir rubrique 4.4).
Ciclosporine, tacrolimus
La ciclosporine et le tacrolimus peuvent entraîner une insuffisance rénale et majorer le risque d’hyperkaliémie. L’utilisation concomitante d’éplérénone et de ciclosporine ou de tacrolimus doit être évitée. Quand la ciclosporine et le tacrolimus doivent être administrés pendant le traitement avec de l’éplérénone, un contrôle strict de la kaliémie et de la fonction rénale est recommandé (voir rubrique 4.4).
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Une insuffisance rénale aiguë peut se produire chez les patients à risque (âgés, déshydratés, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens). Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, il peut y avoir une réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater les malades et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l'association (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Triméthoprime
L’administration concomitante de triméthoprime et d’éplérénone augmente le risque d’hyperkaliémie. Une surveillance de la kaliémie et de la fonction rénale doit être effectuée en particulier chez les patients atteints d’insuffisance rénale et chez les sujets âgés.
Alpha-1-bloquants (par exemple prazosine, alfuzosine)
En cas d’association d’alpha-1-bloquants à l’éplérénone, il existe un risque potentiel d’augmentation de l’effet hypotenseur et/ou d’hypotension orthostatique. Un contrôle clinique de l’hypotension orthostatique est recommandé lors de l’administration concomitante avec les alpha-1-bloquants.
Antidépresseurs tricycliques, neuroleptiques, amifostine, baclofène
Un risque potentiel de majoration des effets antihypertenseurs et du risque d’hypotension orthostatique existe si ces médicaments sont associés à l’éplérénone.
Glucocorticoïdes, tétracosactide
L’administration simultanée de ces agents avec l’éplérénone peut potentiellement diminuer les effets antihypertenseurs (rétention sodique et hydrique).
Interactions pharmacocinétiques
Des études in vitro montrent que l'éplérénone n'est pas un inhibiteur des isoenzymes CYP1A2, CYP2C19, CYP2C9, CYP2D6 ou CYP3A4. L'éplérénone n'est pas un substrat ou un inhibiteur de la glycoprotéine P.
Digoxine
Bien qu’une augmentation statistiquement significative de 16 % de l'ASC0-24 avec 200 mcg de digoxine et 100 mg d'éplérénone une fois par jour, ait été observée dans une étude de pharmacocinétique chez des volontaires sains, , cette augmentation n'a pas été accompagnée par des preuves cliniques de toxicité de la digoxine. Si le taux de digoxine (ou digoxinémie) est proche de la limite supérieure thérapeutique, des précautions d'emploi sont à prendre.
Warfarine
Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée avec la warfarine. Si le taux de warfarine se situe près de la limite supérieure thérapeutique, des précautions d'emploi sont à prendre.
Substrats du CYP3A4
Les résultats d'études de pharmacocinétique avec des substrats marqués du CYP3A4, midazolam et cisapride, n'ont montré aucune interaction pharmacocinétique significative de ces médicaments en cas d'administration concomitante avec l'éplérénone.
Inhibiteurs du CYP3A4
· Inhibiteurs puissants du CYP3A4 : des interactions pharmacocinétiques significatives peuvent survenir en cas d'association de l’éplérénone avec des médicaments inhibiteurs du CYP3A4. Un inhibiteur puissant du CYP3A4 (le kétoconazole à 200 mg deux fois par jour) entraîne une augmentation de 441 % de l'ASC de l'éplérénone (voir rubrique 4.3). L'utilisation concomitante d'éplérénone avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4 tels que le kétoconazole, l'itraconazole, le ritonavir, le nelfinavir, la clarithromycine, la télithromycine et la néfazadone, est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
· Inhibiteurs du CYP3A4 légers à modérés : l'administration concomitante avec l'érythromycine, le saquinavir, l'amiodarone, le diltiazem, le vérapamil et le fluconazole a entraîné des interactions pharmacocinétiques significatives avec des augmentations de l'ASC de 98 % à 187 %. La posologie de l'éplérénone ne doit pas dépasser 25 mg par jour en cas d'association à des inhibiteurs légers à modérés du CYP3A4 (voir rubrique 4.2).
Inducteurs du CYP3A4
L'administration concomitante de millepertuis (puissant inducteur du CYP3A4) et d'éplérénone provoque une diminution de 30 % de l'ASC de l'éplérénone. Une diminution plus importante de l'ASC de l'éplérénone peut survenir avec des inducteurs du CYP3A4 plus puissants tels que la rifampicine. En raison d'un risque de diminution de l'efficacité de l'éplérénone, l'utilisation simultanée de puissants inducteurs du CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, phénobarbital, millepertuis) et d'éplérénone n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Anti-acides
Les résultats d'une étude clinique pharmacocinétique ont montré qu'aucune interaction significative n'est attendue lorsque des anti-acides sont associés à l'éplérénone.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données pertinentes concernant l'utilisation de l'éplérénone chez la femme enceinte. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets indésirables directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo-fœtal, la mise bas et le développement postnatal (voir rubrique 5.3). Il est cependant recommandé d'être prudent en cas de prescription d'éplérénone à des femmes enceintes.
Après administration orale, le passage de l'éplérénone dans le lait n'est pas connu. Cependant, les données précliniques montrent que l'éplérénone et/ou ses métabolites sont présents dans le lait maternel de rate ; les rats nouveau-nés exposés par cette voie se sont développés normalement. Les effets indésirables sur le nourrisson n'étant pas connus en cas d'allaitement, en fonction de l'importance du traitement pour la mère, il conviendra de décider d'interrompre soit l'allaitement soit le traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Dans deux études (EPHESUS [Eplerenone Post-acute Mycardial Infraction Heart Failure Efficacy and Survival] et EMPHASIS-HF [Eplerenone in Mild Patients Hospitalization and Survival Study in Heart Failure]), l'incidence globale des événements indésirables décrits avec l'éplérénone a été similaire à celle observée avec le placebo. L'événement indésirable le plus fréquemment rapporté dans l’étude EMPHASIS-HF était l’hyperkaliémie avec un taux d'incidence de 8,7 % pour l'éplérénone et de 4 % pour le placebo.
Les événements indésirables rapportés ci-dessous sont ceux, pour lesquels un lien avec le traitement est suspecté et dont l'incidence est supérieure à celle observée avec le placebo, ou sont graves et dont l'incidence est significativement supérieure à celle observée avec le placebo, ou sont ceux qui ont été observés lors de la surveillance post-commercialisation. Les événements indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d’organes et fréquence absolue. Les fréquences sont définies selon la convention suivante : fréquent (( 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (( 1/1 000 à < 1/100).
Infections et infestations
Fréquent : infection.
Peu fréquent : pyélonéphrite, pharyngite.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent : éosinophilie.
Affections endocriniennes
Peu fréquent : hypothyroïdie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent : hyperkaliémie (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Peu fréquent : déshydratation, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, hyponatrémie.
Affections psychiatriques
Peu fréquent : insomnie.
Affections du système nerveux
Fréquent : étourdissements, syncope.
Peu fréquent : céphalées, hypoesthésie.
Affections cardiaques
Fréquent : infarctus du myocarde.
Peu fréquent : insuffisance ventriculaire gauche, fibrillation auriculaire, tachycardie.
Affections vasculaires
Fréquent : hypotension.
Peu fréquent : thrombose artérielle des membres, hypotension orthostatique.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent : toux.
Affections gastro-intestinales
Fréquent : diarrhées, nausées, constipation.
Peu fréquent : flatulences, vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : éruption cutanée, prurit.
Peu fréquent : hyperhidrose.
Fréquence indéterminée : angio-œdème.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Fréquent : spasmes musculaires, douleurs musculo-squelettiques.
Peu fréquent : douleurs dorsales.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent : insuffisance rénale (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent : cholécystite.
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent : gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquent : asthénie, malaise.
Investigations
Fréquent : élévation de l'urée dans le sang.
Peu fréquent : élévation de la créatininémie, diminution des récepteurs du facteur de croissance épidermique, augmentation de la glycémie.
Dans l’étude EPHESUS, un nombre plus important de cas d’accident vasculaire cérébral a été observé dans le groupe de sujets âgés (> 75 ans). Néanmoins, il n’a pas été montré de différence statistiquement significative entre les groupes éplérénone (30) et placebo (22) dans la survenue des accidents vasculaires cérébraux. Dans l’étude EMPHASIS-HF, le nombre de cas d'accident vasculaire cérébral chez les personnes très âgées (≥ 75 ans) était de 9 dans le groupe éplérénone et de 8 dans le groupe placebo.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : diurétiques, antagonistes de l’aldostérone - code ATC : C03DA04.
L'éplérénone n'a pas été étudiée chez les patients pédiatriques atteints d'insuffisance cardiaque.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Age, sexe et particularités ethniques :
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme.
Lactose monohydraté, hypromellose (type 2910), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 20, 30, 50, 90, 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Les plaquettes sont emballées dans des boîtes en carton contenant chacune une notice.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 057 1 2 : 10 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium)
· 34009 300 059 9 6 : 20 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium)
· 34009 300 060 0 9 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium)
· 34009 300 056 9 9 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium)
· 34009 300 057 0 5 : 90 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium)
· 34009 550 021 4 7 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
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