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IVERMECTINE TEVA 3 mg, comprimé - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 18/03/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

IVERMECTINE TEVA 3 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Ivermectine.............................................................................................................................. 3 mg

Pour un comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Comprimé.

Comprimés non enrobés, ronds, de diamètre de 5,5 mm, blancs et comportant l’inscription « A 300 » sur une face.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

· Traitement de la strongyloïdose (anguillulose) intestinale.

· Traitement de la microfilarémie diagnostiquée ou suspectée chez les patients atteints de filariose lymphatique due à Wuchereria bancrofti.

· Traitement de la gale sarcoptique humaine. Le traitement est justifié lorsque le diagnostic de gale a été établi cliniquement et/ou par un examen parasitologique. Sans diagnostic formel, le traitement n’est pas justifié en cas de prurit.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Traitement de la strongyloïdose intestinale

La posologie recommandée est d’une dose orale unique de 200 microgrammes d’ivermectine par kg de poids corporel.

A titre indicatif, la dose, déterminée en fonction du poids du patient, est la suivante :

POIDS CORPOREL (kg)

DOSE

Nombre de comprimés de 3 mg

de 15 à 24

un

de 25 à 35

deux

de 36 à 50

trois

de 51 à 65

quatre

de 66 à 79

cinq

≥ 80

six

Traitement de la microfilarémie due à Wuchereria bancrofti :

La posologie recommandée pour les campagnes de traitement de masse de la microfilarémie à Wuchereria bancrofti est d’une dose orale unique tous les 6 mois conçue pour délivrer environ 150 à 200 µg/kg de poids corporel.

Dans les zones d'endémie où le traitement ne peut être administré qu'une fois tous les 12 mois, la posologie recommandée est de 300 à 400 µg/kg de poids corporel pour maintenir une suppression suffisante de la microfilarémie chez les patients traités.

A titre indicatif, la dose, déterminée en fonction du poids du patient, est la suivante :

POIDS CORPOREL

(kg)

DOSE administrée tous les 6 mois

Nombre de comprimés de 3 mg

DOSE administrée tous les 12 mois

Nombre de comprimés de 3 mg

de 15 à 25

un

deux

de 26 à 44

deux

quatre

de 45 à 64

trois

six

de 65 à 84

quatre

huit

Alternativement et en l’absence de pèse-personne, la dose d’ivermectine, pour une administration dans les campagnes de traitement de masse, peut être déterminée par la taille du patient, comme suit :

TAILLE
(cm)

DOSE administrée tous les 6 mois

Nombre de comprimés de 3 mg

DOSE administrée tous les 12 mois

Nombre de comprimés de 3 mg

de 90 à 119

un

deux

de 120 à 140

deux

quatre

de 141 à 158

trois

six

> 158

quatre

huit

Traitement de la gale sarcoptique humaine :

La posologie recommandée est d’une dose orale unique de 200 µg d’ivermectine/kg de poids corporel.

Gale commune :

L’administration d'une seconde dose dans les 8 à 15 jours suivant la première peut réduire le risque d’échec du traitement, l’ivermectine n’étant pas ovicide.

La guérison ne sera considérée comme définitive que 4 semaines après le traitement. La persistance d’un prurit ou de lésions de grattage ne justifie pas un deuxième traitement avant cette date.

L’administration d’une deuxième dose 2 semaines après la dose initiale ne doit être envisagée que :

a) si de nouvelles lésions spécifiques apparaissent,

b) si l’examen parasitologique est positif à cette date.

Gale profuse et gale croûteuse

Dans ces formes avec de très nombreux parasites, une deuxième dose d’ivermectine et/ou l’association à un traitement topique peuvent être nécessaires dans les 8 à 15 jours pour obtenir la guérison.

Population pédiatrique

Quelle que soit l’indication, la sécurité d’emploi n'a pas été établie chez les patients pédiatriques de poids corporel inférieur à 15 kg.

Mode d’administration

Voie orale.

Chez les enfants âgés de moins de 6 ans, les comprimés seront écrasés avant d'être avalés.

Le traitement consiste en une dose orale unique administrée à jeun avec de l'eau.

La dose peut être prise à n'importe quel moment de la journée, mais aucune nourriture ne doit être prise dans les deux heures précédant ou suivant l'administration, l'influence des aliments sur l'absorption n’étant pas connue.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Mises en garde spéciales

L'efficacité et le schéma posologique de l'ivermectine chez les patients immunodéprimés traités pour une strongyloïdose intestinale n'ont pas été établis par des études cliniques appropriées. Des cas rapportés évoquent la persistance de l'infestation après une dose unique d'ivermectine, notamment chez ce type de patients.

L'ivermectine ne constitue pas un traitement prophylactique de l'infestation par les filaires ou les anguillules ; aucune donnée ne démontre l'efficacité de l'ivermectine pour tuer ou prévenir la maturation des larves infestantes chez l’être humain.

Aucune activité macrofilaricide de l’ivermectine n’a été mise en évidence sur les formes adultes d’une quelconque espèce de filaires.

Aucun effet bénéfique de l'administration de l'ivermectine sur le syndrome d'éosinophilie pulmonaire tropicale ou sur les lymphadénites ou lymphangites observées lors de l’infestation par des filaires n’a été mis en évidence.

L'intensité et la sévérité des effets indésirables après administration d'ivermectine semblent corrélées à la charge en microfilaires avant traitement, en particulier dans le sang. En cas de co-infestation par Loa loa, la charge en microfilaires, en particulier dans le sang, est le plus souvent élevée, ce qui prédispose les patients traités à une augmentation du risque de survenue d’effets indésirables graves.

Des troubles neurologiques centraux (encéphalopathies) ont rarement été rapportés chez des patients traités par ivermectine et porteurs d’une forte microfilarémie à Loa loa. Par conséquent, dans les zones d’endémie à Loa loa, des mesures particulières devront être adoptées avant le traitement par ivermectine (voir rubrique 4.8).

Une toxicité neurologique, y compris une diminution du niveau de conscience et un coma, a également été rapportée chez des patients traités par ivermectine en l’absence d’infection par Loa loa. Ces événements se sont généralement résolus avec des soins de support et l’arrêt de l’ivermectine. (Voir rubriques 4.8 et 4.9).

Dans les campagnes de chimiothérapie de masse de la filariose à Wuchereria bancrofti, menées en Afrique, il est recommandé de ne pas associer le citrate de diéthylcarbamazine (DEC) à l’ivermectine. L’existence fréquente d’une co-endémie à d’autres microfilaires telles que Loa loa peut être à l’origine de l’existence de fortes microfilarémies chez les patients infestés.

L’exposition systémique au DEC de tels patients entraînerait la survenue d’effets indésirables graves liés à l’effet microfilaricide rapide et massif de ce médicament.

La survenue de réactions cutanées et/ou systémiques de sévérité variable (réaction de Mazzotti) ainsi que des réactions oculaires ont été rapportées à la suite de l’administration de médicaments ayant une action microfilaricide rapide, tels que le DEC, chez les patients atteints d’onchocercose.

Il est probable que ces manifestations soient liées à un processus inflammatoire déclenché à la suite de la mort des microfilaires et de la libération de produits de dégradation.

Ces réactions peuvent également être observées chez les patients traités pour l’onchocercose lors des premières cures d’ivermectine. Les patients présentant une dermatite onchocerquienne hyperréactive ou « Sowda » (observée en particulier au Yémen) semblent développer plus fréquemment des réactions cutanées sévères (œdème et aggravation de la dermatite) après un traitement microfilaricide.

Réactions cutanées indésirables graves (SCAR)

Des réactions cutanées indésirables graves (SCAR), notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital ou être d’issue fatale, ont été rapportées en association avec le traitement par ivermectine (voir rubrique 4.8).

Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes, et faire l’objet d’une surveillance étroite en vue de détecter des réactions cutanées. En cas d'apparition de signes et de symptômes évocateurs de ces réactions, le traitement par ivermectine doit être interrompu immédiatement et un traitement alternatif doit être envisagé. Si le patient a développé une réaction cutanée indésirable grave telle qu’un SJS ou une NET lors de l'utilisation de l'ivermectine, le traitement par ivermectine ne doit, en aucun cas, être réinstauré.

Population pédiatrique

La sécurité d'emploi n'a pas été établie chez les patients pédiatriques de poids corporel inférieur à 15 kg.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Au cours de campagnes de traitement de masse de l’onchocercose, les données sur un nombre limité (environ 300) de femmes enceintes n’ont pas révélé d’effets délétères tels que anomalies congénitales, avortements spontanés, mort-nés et mortalité infantile qui pourraient être liés au traitement par ivermectine pendant le premier trimestre de la grossesse. Aucune autre donnée épidémiologique n’est disponible à ce jour.

Des études menées chez l’animal ont révélé une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3). Cependant, le risque potentiel pour l’être humain n’est pas connu.

L'ivermectine ne doit être utilisée que si nécessaire.

Allaitement

Moins de 2 % de la dose d'ivermectine administrée est retrouvée dans le lait maternel.

La sécurité d'emploi n'a pas été établie chez les nouveau-nés. Par conséquent, le médicament ne sera administré aux mères allaitantes que si le bénéfice attendu est supérieur au risque potentiel encouru par le nourrisson. Le traitement des mères ayant l'intention d’allaiter leur nourrisson ne pourra être administré que 1 semaine après la naissance de l'enfant.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

L’effet de l’ivermectine sur la capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n’a pas été étudié. Chez certains patients, la possibilité de survenue d’effets indésirables tels que sensations vertigineuses, somnolence, vertige et tremblements pouvant affecter l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines, n’est pas exclue (voir rubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Une hyperéosinophilie transitoire, un dysfonctionnement hépatique incluant hépatite aiguë, une élévation des enzymes hépatiques, une hyperbilirubinémie et une hématurie ont été rapportés.

Une nécrolyse épidermique toxique et un syndrome de Stevens-Johnson ont été très rarement rapportés.

Une toxicité neurologique, y compris une diminution du niveau de conscience et un coma, a été rapportée (voir rubriques 4.4 et 4.9).

Les effets indésirables sont liés à la charge en microfilaires et sont, dans la plupart des cas, légers et transitoires, mais leur incidence et leur sévérité peuvent être majorées chez les sujets polyparasités, en particulier en cas d’infestation par Loa loa.

Dans de rares cas, les patients qui sont également fortement infestés par Loa loa peuvent développer une encéphalopathie grave, voire fatale, suite à un traitement par ivermectine. Chez ces patients, les effets indésirables suivants ont également été rapportés : douleurs dorsales ou cervicales, hyperémie oculaire, hémorragie conjonctivale, dyspnée, incontinence urinaire et/ou fécale, difficultés à se tenir debout/à marcher, modifications de l'état mental, confusion, léthargie, stupeur ou coma (voir rubrique 4.4).

Dans le traitement de la strongyloïdose, les effets indésirables suivants ont été rapportés après un traitement par ivermectine : asthénie, douleurs abdominales, anorexie, constipation, diarrhée, nausées, vomissements, sensations vertigineuses, somnolence, vertige, tremblements, éosinophilie transitoire, leucopénie/anémie et augmentation des ALT/phosphatases alcalines.

Lors des traitements de la filariose à Wuchereria bancrofti, l'intensité des effets indésirables ne semble pas dépendre de la dose administrée mais est corrélée à la charge en microfilaires sanguines. Les effets indésirables suivants ont été rapportés : fièvre, céphalées, asthénie, sensation de faiblesse, myalgies, arthralgies, douleurs diffuses, troubles digestifs tels que anorexie, nausées, douleurs abdominales et épigastriques, toux, sensation de gêne respiratoire, maux de gorge, hypotension orthostatique, frissons, vertige, diaphorèse, douleur ou sensation de gêne au niveau des testicules.

A la suite du traitement par ivermectine chez des patients infestés par Onchocerca volvulus, les réactions d’hypersensibilité suivantes peuvent survenir en raison de la mort des microfilaires (réactions de type Mazzotti) : prurit, rash urticarien, conjonctivite, arthralgies, myalgies (y compris myalgies abdominales), fièvre, œdème, lymphadénite, lymphadénopathies, nausées, vomissements, diarrhée, hypotension orthostatique, vertige, tachycardie, asthénie, céphalées. Ces réactions ont rarement été sévères. Quelques cas d’exacerbation d’asthme bronchique ont été rapportés.

Chez ces patients, une sensation anormale dans les yeux, un œdème de la paupière, une uvéite antérieure, une conjonctivite, une limbite, une kératite et une choriorétinite ou une choroïdite ont également été décrits. Ces réactions peuvent être dues à l’affection elle-même, mais ont parfois été rapportées après le traitement. Elles ont rarement été sévères et ont généralement disparu sans traitement corticoïde.

Une hémorragie conjonctivale a été rapportée chez des patients atteints d'onchocercose.

Des observations d’expulsion d’ascaris adultes ont été décrites à la suite de l’administration d’ivermectine.

Chez les patients atteints de gale, une exacerbation transitoire du prurit peut être observée en début de traitement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Il est important de respecter les doses recommandées. Des cas de diminution du niveau de conscience et de coma ont été rapportés avec un surdosage d’ivermectine.

Chez l’être humain, lors d’une intoxication accidentelle par des doses inconnues de produits destinés à l'usage vétérinaire (voie orale, injection, application cutanée), les symptômes suivants ont été rapportés : rash, dermite de contact, œdème, céphalées, vertige, asthénie, nausées, vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. D'autres effets indésirables ont été rapportés, notamment : convulsions, ataxie, dyspnée, paresthésie et urticaire.

Conduite à tenir en cas d'intoxication accidentelle :

· traitement symptomatique et surveillance en milieu médicalisé avec remplissage vasculaire et traitement hypertenseur, si nécessaire.

Bien qu’aucune donnée ne soit disponible, il est recommandé d’éviter l’utilisation de médicaments GABA agonistes dans le traitement des intoxications accidentelles dues à l’ivermectine.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Anthelminthiques, code ATC : P02CF01.

Mécanisme d’action

L'ivermectine est un dérivé des avermectines, qui sont isolées à partir de la fermentation de Streptomyces avermitilis. Elle se lie de manière sélective et avec une forte affinité aux canaux chlorures glutamate-dépendants présents dans les cellules nerveuses et musculaires des invertébrés. Cela entraîne une augmentation de la perméabilité de la membrane cellulaire aux ions chlorure avec une hyperpolarisation de la cellule nerveuse ou musculaire, ce qui provoque une paralysie et la mort du parasite. L'ivermectine interagit également avec d'autres canaux chlorures ligand-dépendants, tels que ceux faisant intervenir le neurotransmetteur acide gamma-aminobutyrique (GABA).

Les mammifères ne possèdent pas de canaux chlorure glutamate-dépendants. Les avermectines n’ont qu’une faible affinité pour les autres canaux chlorures ligand-dépendants. Elles ne passent pas facilement la barrière hémato-méningée.

Des études cliniques réalisées en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, aux Caraïbes et en Polynésie ont révélé une réduction (à moins de 1 %) de la microfilarémie à Wuchereria bancrofti dans la semaine qui suit l'administration d'une dose orale unique d'ivermectine d'au moins 100 µg/kg. Ces études ont montré que l'effet du traitement était proportionnel à la dose, tant dans son ampleur que dans sa durée.

Une administration d'ivermectine en traitement de masse apparaît utile pour limiter la transmission de Wuchereria bancrofti par les insectes vecteurs et interrompre la chaîne épidémiologique en traitant l'être humain microfilarémique (seul réservoir de parasites pour Wuchereria bancrofti).

Le traitement avec une dose unique de 200 µg/kg d’ivermectine s’est avéré efficace et bien toléré chez les patients dont l’immunité était normale et chez qui l’infestation par Strongyloïdes stercoralis était limitée au tube digestif.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Le pic moyen de concentration plasmatique du composé principal (H2B1a) observé environ 4 heures après administration de doses orales uniques de 12 mg d’IVERMECTINE TEVA en comprimé était de 46,6 (± 21,9) ng/mL.

La concentration plasmatique augmente avec l’augmentation des doses, de façon globalement proportionnelle. L'ivermectine est absorbée et métabolisée dans l'organisme humain. L'ivermectine et/ou ses métabolites sont excrétés presque exclusivement dans les fèces alors que moins de 1 % de la dose administrée est excrété dans les urines. Une étude in vitro réalisée sur des microsomes hépatiques humains suggère que le cytochrome P450 3A4 serait le principal isoforme impliqué dans le métabolisme hépatique de l'ivermectine. Chez l’être humain, la demi-vie plasmatique de l'ivermectine est de 12 heures environ et celle des métabolites est d'environ 3 jours.

Les études précliniques suggèrent que l'ivermectine, aux doses orales cliniques, n’a ni le potentiel d’inhiber de façon significative le CYP3A4 (CI50 = 50 µM), ni celui d’inhiber les autres enzymes du CYP (2D6, 2C9, 1A2 et 2E1).

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les études de toxicité en dose unique menées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur le système nerveux central révélée par l’apparition d’une mydriase, de tremblements et d’une ataxie à des doses élevées chez plusieurs espèces (souris, rats et chiens), et de vomissements et d’une mydriase chez les singes. Après administration de doses répétées d’ivermectine proches ou égales aux doses maternotoxiques, des anomalies fœtales (fentes palatines) ont été observées chez plusieurs espèces animales (souris, rats, lapins). A partir de ces études, il est difficile d’évaluer le risque lié à l’administration d’une faible dose unique. L'ivermectine ne s'est pas révélée génotoxique in vitro, mais les données sur la génotoxicité et la carcinogénicité in vivo font défaut. Des études d'évaluation des risques environnementaux ont révélé que l'ivermectine pouvait présenter un risque pour l'environnement aquatique (voir rubrique 6.6).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Cellulose microcristalline (E 460), amidon de maïs prégélatinisé, butylhydroxyanisole (E 320), acide citrique (E 330), stéarate de magnésium (E 572).

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver dans l’emballage d'origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  Retour en haut de la page

Comprimés sous plaquettes en OPA/PVC/Aluminium.

Présentations : 1, 4, 6, 8, 10 ou 20 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières.

Ce médicament peut présenter un risque pour l'environnement (voir rubrique 5.3).

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

TEVA B.V.

SWENSWEG 5

2031GA HAARLEM

PAYS-BAS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 664 8 9 : 4 comprimés sous plaquettes (OPA/PVC/Aluminium).

· 34009 302 665 0 2 : 20 comprimés sous plaquettes (OPA/PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

Date de première autorisation :{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II


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