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RAPIBLOC 20 mg/2 ml, solution à diluer injectable - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 14/01/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

RAPIBLOC 20 mg/2 ml, solution à diluer injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Chaque ml de solution concentrée contient 10 mg de chlorhydrate de landiolol correspondant à 9,35 mg de landiolol.

Chaque ampoule de 2 ml de solution à diluer injectable contient 20 mg de chlorhydrate de landiolol correspondant à 18,7 mg de landiolol.

Après dilution (voir rubrique 6.6), la concentration de la solution est de 2 mg/ml de chlorhydrate de landiolol.

Excipients à effet notoire :

RAPIBLOC solution à diluer contient 672 mg d’éthanol (96%) par dose maximale administrée en une seule fois (calculée pour un patient pesant 70 kg). Voir rubrique 4.4.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium et moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par ampoule, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium et sans potassium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Solution à diluer injectable.

Solution limpide incolore à légèrement jaunâtre, dépourvue de particules visibles.

La solution à diluer de RAPIBLOC présente un pH de 6,9 et une osmolalité de 8,13 Osm/l.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

· Tachycardies supraventriculaires, en période péri et post-opératoire chez des patients présentant une fibrillation ou un flutter auriculaire afin d’obtenir un contrôle rapide de la fréquence ventriculaire, ou dans toute autre situation pour laquelle un contrôle à court terme de la fréquence ventriculaire par un produit de courte durée d'action est nécessaire.

· Tachycardie sinusale non compensatoire, si le médecin considère que l'accélération du rythme cardiaque doit être traitée.

· Le landiolol n'est pas indiqué pour une utilisation chronique.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Le landiolol doit être utilisé par voie intraveineuse dans un environnement permettant une surveillance hémodynamique. L’administration de landiolol doit être mise en œuvre uniquement par des professionnels de santé qualifiés. Le dosage de landiolol doit être titré de façon individuelle.

Administrer un bolus intraveineux de 0,1 à 0,3 mg/kg. Il est conseillé de commencer par un bolus de 0,1 à 0,2 mg/kg. L’effet bradycardisant peut durer entre 5 à 20 minutes. Dans le cas où l’efficacité serait insuffisante, augmenter la dose à 0,2 ou 0,3mg/kg.

L’administration par bolus peut être répétée si nécessaire jusqu’à une dose maximale journalière de 100mg par jour pour un même patient. Cette dose peut être répartie en 5 à 15 doses par jour (5 fois 20mg par dose par patient correspondant à 5 fois 0,3mg/kg à 15 fois 7mg par dose par patient correspondant à 15 fois 0,1mg/kg).

Pour des durées d’administration plus longues, il est préférable d’utiliser la solution pour perfusion de landiolol préparée à partir de la poudre pour solution à perfuser à reconstituer.

En cas de survenue d’un effet indésirable (voir rubrique 4.8), la posologie de landiolol peut être réduite ou son administration interrompue, et une prise en charge médicale adaptée devra être mise en place si nécessaire. Chez les patients ayant une pression artérielle systolique basse, une attention particulière sera portée pendant l’ajustement de la posologie et pendant la perfusion d’entretien.

Populations particulières

Sujets âgés (≥ 65ans)

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire.

Insuffisants rénaux

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubrique 4.4 et 5.2).

Insuffisants hépatiques

Les données disponibles concernant le traitement des insuffisants hépatiques sont limitées (voir rubrique 5.2). Il est recommandé pour les patients insuffisants hépatiques, quel que soit le degré d’insuffisance, de procéder avec précaution à une titration en commençant par la dose la plus faible.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du landiolol chez les patients de moins de 18 ans n’ont pas encore été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 5.1 et 5.2 mais aucune recommandation posologique ne peut être émise.

Mode d’administration

RAPIBLOC solution à diluer en ampoule est destiné à un usage unique. Ce médicament doit être dilué avant d’être administré (voir les instructions à la rubrique 6.6).

RAPIBLOC ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments, excepté ceux listés en rubrique 6.6.

Le landiolol doit être administré par voie intraveineuse. Les injections par voie sous-cutanée ou intra-artérielle doivent être évitées. Pour éviter tout risque de toxicité locale, le landiolol doit être injecté directement dans une large veine centrale ou dans une veine périphérique grâce à une aiguille de diamètre suffisamment élevé ou grâce à un cathéter intraveineux.

Le landiolol ne doit pas être administré en utilisant la même ligne intraveineuse déjà utilisée pour d’autres médicaments (voir rubrique 6.6).

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (voir liste des excipients en rubrique 6.1)

· Bradycardie sinusale sévère (moins de 50 battements par minute) ;

· Maladie du sinus

· Troubles graves de la conduction auriculo-ventriculaire (sans stimulateur cardiaque), blocs auriculo-ventriculaires du second et troisième degré ;

· Choc cardiogénique ;

· Hypotension sévère ;

· Insuffisance cardiaque décompensée ;

· Hypertension pulmonaire ;

· Phéochromocytome non traité ;

· Crise d’asthme aiguë ;

· Acidose métabolique sévère et non corrigeable

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

RAPIBLOC doit être dilué avant d’être administré (voir rubrique 6).

RAPIBLOC 20 mg/2 ml, solution à diluer injectable est une solution concentrée hyperosmolaire. En raison du risque de thrombophlébite, le site d’injection doit être surveillé. Toute extravasation doit être évitée et nécessite d’être traitée de façon appropriée en cas de survenue. En cas d’injection accidentelle extravasculaire, la nouvelle injection doit être réalisée au niveau d’un autre site.

Le landiolol doit être utilisé avec précaution chez les patients diabétiques ou en cas d’hypoglycémie. L’hypoglycémie est généralement plus sévère avec les bêta-bloquants moins cardio-sélectifs.

Les bêta-bloquants peuvent masquer les symptômes annonciateurs d'une hypoglycémie tels qu'une tachycardie. Cependant les vertiges et les sueurs ne sont pas significativement perturbés.

L’effet indésirable le plus fréquemment observé est l‘hypotension qui est rapidement réversible après une réduction de la posologie ou un arrêt de la perfusion.

Une surveillance constante de la pression artérielle et de l’ECG est recommandée chez tous les patients traités par landiolol.

Les bêta-bloquants doivent être évités chez les patients atteints de syndromes de pré-excitation concomitants à la fibrillation atriale. Chez ces patients, les bêta-bloquants peuvent augmenter la conduction par une voie accessoire et précipiter ainsi la survenue d’une fibrillation ventriculaire.

En raison de leur effet négatif sur le temps de conduction, les bêta-bloquants doivent uniquement être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc cardiaque du premier degré (voir aussi rubrique 4.3).

L’administration concomitante de landiolol avec le vérapamil ou le diltiazem n’est pas recommandée chez les patients présentant des anomalies de la conduction auriculo-ventriculaire (voir rubrique 4.5).

Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises d’angor chez les patients atteints d’angor de Prinzmetal en raison de la vasoconstriction de l’artère coronaire provoquée par les récepteurs alpha non inhibés. Les bêta-bloquants non-sélectifs ne doivent pas être utilisés chez ces patients et les bêta-bloquants bêta1-sélectifs peuvent l’être mais seulement avec la plus grande précaution.

En cas d’insuffisance cardiaque congestive, les bêta-bloquants risquent de réduire davantage la contractilité myocardique et d’aggraver le degré de sévérité de l’insuffisance cardiaque. Au premier signe ou symptôme d’insuffisance cardiaque, il conviendra d’interrompre le traitement par landiolol et une prise en charge adaptée des patients devra être considérée.

Landiolol doit être utilisé avec prudence pour le contrôle de la réponse ventriculaire chez les patients souffrant d’arythmies supraventriculaires en cas d’instabilité hémodynamique ou d’administration concomitante d’autres médicaments réduisant toutes les fonctions suivantes ou certaines d’entre elles : résistance périphérique, remplissage myocardique, contractilité myocardique ou propagation de l’impulsion électrique dans le myocarde.

Le principal métabolite du landiolol (M1) est excrété par le rein et peut donc potentiellement s’accumuler chez les patients présentant une fonction rénale altérée. Bien que ce métabolite ne possède pas d’activité bêta-bloquante, même à des doses 200 fois supérieures à celle de la molécule mère, le landiolol doit être utilisé avec précaution chez les patients insuffisants rénaux.

Landiolol doit être utilisé avec prudence et uniquement après un pré-traitement à l'aide d'alpha-bloquants chez des patients atteints de phéochromocytome (voir rubrique 4.3).

Les patients atteints d’une maladie bronchospastique ne doivent généralement pas recevoir de bêta-bloquants. En raison de sa sélectivité bêta-1 relativement élevée et de la possibilité d’adaptation de la posologie, le landiolol pourra être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladies bronchospastiques. La dose de landiolol doit être ajustée avec précaution de manière à obtenir l’effet recherché à la dose la plus basse possible. En présence d’un bronchospasme, la perfusion doit être interrompue immédiatement et un agoniste bêta-2 doit être administré si nécessaire. Chez un patient déjà traité par un bêta-2 agoniste, il peut être nécessaire d'en revoir la dose.

Chez les patients atteints de troubles circulatoires périphériques (syndrome ou maladie de Raynaud, claudication intermittente), les bêta-bloquants doivent être utilisés avec une grande prudence car ils peuvent aggraver ces troubles.

Les bêta-bloquants peuvent augmenter la sensibilité aux allergènes et la gravité des réactions anaphylactiques. Il est possible que des patients sous bêta-bloquants ne répondent pas aux doses habituelles d'adrénaline utilisées pour traiter les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes (voir rubrique 4.5).

RAPIBLOC, solution à diluer contient 672 mg d’éthanol (96 %) par dose unique maximale (calculée pour un patient de 70 kg), ce qui équivaut à moins de 17 ml de bière ou 7 ml de vin par dose.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Les antagonistes du calcium tels que les dérivés de la dihydropyridine (ex ; nifédipine) peuvent augmenter le risque d’hypotension. Chez le patient insuffisant cardiaque, un traitement concomitant par bêta-bloquant oral peut induire une défaillance cardiaque. Une titration du landiolol conduite avec prudence et une surveillance hémodynamique appropriée sont recommandées.

L’administration du landiolol doit être titrée avec prudence dès qu’il est associé à un traitement concomitant par le vérapamil, le diltiazem, les anti-arythmiques de classe I, l’amiodarone ou les digitaliques, puisque l’association de ces agents peut provoquer une dépression excessive de la fonction cardiaque et/ou des anomalies de la conduction auriculo-ventriculaire.

Le landiolol ne doit pas être utilisé en association avec le vérapamil ou le diltiazem chez les patients atteints de troubles de la conduction auriculo-ventriculaire (voir rubrique 4.4).

L’utilisation du landiolol en association avec l’insuline ou un traitement anti-diabétique oral peut potentialiser l’effet hypoglycémiant de ces derniers. Une attention particulière devra être accordée au suivi de la glycémie dès que ces produits seront utilisés de façon concomitante, car les bêta-bloquants peuvent masquer les symptômes annonciateurs d'une hypoglycémie tels qu'une tachycardie.

Médicaments utilisés pendant l’anesthésie

L’utilisation des bêta-bloquants pendant la phase d’induction de la narcose, l’intubation ou la phase de réversion de la narcose réduit le risque d’arythmie. Dans les situations où le patient peut présenter un risque d’hypovolémie ou si une thérapie anti-hypertensive est administrée en association avec le landiolol, la tachycardie réflexe peut être atténuée et le risque d’hypotension majoré.

L’anesthésiste devra s’enquérir au cas où le patient reçoit déjà des bêta-bloquants en plus du landiolol.

Les effets hypotenseurs des agents anesthésiques inhalés peuvent être augmentés en présence du landiolol. Le dosage de chaque agent peut être adapté si besoin pour maintenir la cible hémodynamique souhaitée.

L’administration de landiolol doit se faire par titration avec prudence quand il est associé à des agents anesthésiques bradycardisant, des substrats de l’estérase (ex. chlorure de suxaméthonium) ou des inhibiteurs de cholinestérase (ex. néostigmine) puisque leur co-administration peut intensifier l’effet bradycardisant ou prolonger la durée d’action du landiolol.

Une étude in-vitro utilisant du plasma humain a montré que le suxaméthonium pouvait augmenter la concentration maximale sanguine en chlorhydrate de landiolol d’environ 20%.

Une inhibition compétitive peut aussi prolonger la durée du blocage neuromusculaire induit par le chlorure de suxaméthonium

Interactions avec d’autres médicaments

L’association de landiolol avec les agents ganglioplégiques peuvent augmenter l’effet hypotenseur.

Les AINS peuvent diminuer l’effet hypotenseur des bêta-bloquants.

Une attention particulière devra être apportée lors de l’association de la floctafénine ou de l’amisulpride avec les bêta-bloquants.

L’association du landiolol avec les antidépresseurs tricycliques, les barbituriques, les phénothiazines ou les antihypertenseurs peut augmenter leur effet hypotenseur. L’administration du landiolol doit être adaptée avec précaution pour éviter la survenue d’hypotensions brutales.

Les effets du landiolol peuvent être atténués par l’administration concomitante de médicaments sympathomimétiques qui ont une activité agoniste bêta-adrénergique. La dose de l’un ou l’autre des agents peut nécessiter un ajustement en fonction de la réponse du patient, ou bien l’utilisation d’un agent thérapeutique alternatif pourra être envisagée.

Les médicaments dépléteurs de catécholamine ou les agents sympatholytiques (ex. réserpine, clonidine, dexmédétomidine) peuvent avoir un effet additif quand ils sont associés au landiolol. Les patients qui reçoivent ces traitements de façon concomitante doivent faire l’objet d’une surveillance accrue pour rechercher l’apparition d’hypotension ou de bradycardie.

L’utilisation concomitante de clonidine et de bêta-bloquants peut augmenter le risque de rebond hypertensif. Bien qu’aucun effet rebond hypertensif n’ait été observé après l’administration de landiolol pendant 24 heures, un tel effet ne peut être exclu si le landiolol est utilisé en association avec la clonidine.

Les bêta-bloquants peuvent augmenter la sensibilité aux allergènes et la gravité des réactions anaphylactiques. Il est possible que des patients sous bêta-bloquants ne répondent pas aux doses habituelles d'adrénaline utilisées pour traiter les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, mais les injections intraveineuses de glucagon sont généralement efficaces (voir aussi rubrique 4.4).

Lorsque l’héparine a été administrée par voie intraveineuse durant la perfusion de landiolol chez des patients de chirurgie cardiovasculaire, il a été observé une diminution de 50% des taux plasmatiques de landiolol en conjonction avec une chute de pression artérielle induite par l’héparine, et une augmentation du temps de circulation du landiolol. Les valeurs de la fréquence cardiaque n’ont pas changé dans cette situation.

L’interaction potentielle des métabolites M1 et M2 du landiolol résultant d’une utilisation concomitante avec d’autres médicaments n’est pas connue. Les effets pharmacologiques des métabolites sont considérés comme non cliniquement pertinents (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

Les études d’interaction ont été conduites uniquement chez l’adulte.

Il est impossible de savoir si le degré de similitude des interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques est comparable entre la population pédiatrique et la population adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n’existe pas de données disponibles sur l’utilisation du landiolol pendant la grossesse.

Chez l’animal, les études de toxicité sur la reproduction n’indiquent pas d’effets pertinents sur le plan clinique (voir paragraphe 5.3). Cependant, par mesure de précaution, il est préférable d’éviter d’utiliser le landiolol pendant la grossesse.

Compte tenu des propriétés pharmacologiques des bêta-bloquants, en cas de prise en fin de grossesse, des effets indésirables peuvent survenir chez le fœtus et le nouveau-né (plus particulièrement une hypoglycémie, une hypotension et une bradycardie).

Si le traitement par landiolol est jugé nécessaire, il convient de surveiller le flux sanguin utéro-placentaire et la croissance du fœtus. Le nouveau-né devra faire l’objet d’une surveillance accrue.

RAPIBLOC, solution à diluer injectable contient de l’alcool (voir rubrique 2 et 4.4).

Allaitement

L’excrétion du landiolol ou de l’un de ses métabolites dans le lait maternel n’est pas connue. Les données pharmacocinétiques disponibles chez l’animal ont montré une excrétion du landiolol dans le lait. Par conséquent, un risque chez le nourrisson ne peut être exclu.

La décision de suspendre l’allaitement ou d’arrêter/suspendre le traitement par landiolol devra se faire en tenant compte des bénéfices de l’allaitement pour l’enfant par rapport aux bénéfices du traitement pour la mère.

Fertilité

Les études animales conduites avec le landiolol n’ont montré aucun effet modifiant la fertilité (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Sans objet.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

a. Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment observés durant les essais cliniques (1569 patients) et pendant les études post-marketing ou les cohortes sur l’utilisation et l’efficacité du traitement par landiolol (1257 patients) ont été l’hypotension et la bradycardie (≥1 to <10 %).

Les effets indésirables suivants sont classés en fonction des classes de systèmes d’organes de la base de données MedDRA et de leur fréquence.

Remarque : la fréquence de la survenue des événements indésirables est classée comme suit :

· Très fréquent (≥ 1/10)

· Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

· Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

· Rare (≥ 1/10 000, < 1/1000)

· Très rare (< 1/10 000)

· Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

b. Tableau résumé des effets indésirables

Infections et troubles infectieux

Peu fréquent : Pneumonie

Rare : Médiastinite

Troubles sanguins et du système lymphatique

Rare : Thrombocytopénie, anomalie de plaquettes

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : Hyponatrémie

Rare : Hyperglycémie

Affections du système nerveux

Peu fréquent : Ischémie cérébrale, maux de tête

Rare : Ictus, accident vasculaire cérébral, convulsions

Affections cardiaques

Fréquent : Bradycardie

Peu fréquent : Arrêt cardiaque, arrêt sinusal, tachycardie

Rare : Infarctus du myocarde, tachycardie ventriculaire, fibrillation atriale, syndrome de bas débit cardiaque, bloc auriculo-ventriculaire, bloc de branche droit, extrasystole supraventriculaire, extrasystole ventriculaire.

Affections vasculaires

Fréquent : Hypotension

Peu fréquent : Hypertension

Rare : Choc, bouffée de chaleur

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : Œdème pulmonaire

Rare : Asthme, détresse respiratoire, désordre respiratoire, bronchospasme, Dyspnée, hypoxie

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent : Nausées, vomissements

Rare : Douleur abdominale, écoulement buccal, mauvaise haleine

Affections hépato-biliaires

Peu fréquent : Trouble hépatique

Rare : Hyperbilirubinémie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : Erythème, sueurs froides

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare : Spasmes musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Rare : Insuffisance rénale, défaillance rénale aigüe, oligurie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rare : Fièvre, frissons, gêne à la poitrine, douleur au site d’injection

Indéterminée : douleur au site d’application, Réaction au site d’injection, sensation de pression

Paramètres physiologiques et biologiques

Fréquent : Baisse de la pression artérielle

Peu fréquent: dépression du segment ST à l’ECG, index cardiaque anormal, anomalies de l’alanine aminotransférase (ALT /GPT), anomalies de l’aspartate aminotransférase (AST /GOT), anomalies de la bilirubine sanguine, anomalies de la numération des leucocytes, anomalies de la numération des érythrocytes, anomalie de l’hémoglobine, anomalie de l’hématocrite, anomalie de la numération des thrombocytes, anomalie de la lactate déshydrogénase, anomalie de l’urée sanguine, élévation de la créatinine sanguine, anomalie de la créatine phosphokinase, anomalie des protéines totales, anomalie de l’albumine sanguine totale, anomalie du sodium et du potassium plasmatiques, anomalie du cholestérol et des triglycérides, présence de protéines dans les urines.

Rare : Elévation de la pression artérielle, inversion de l’onde T à l’ECG, prolongement du segment QRS à l’ECG, baisse de la fréquence cardiaque, augmentation de la pression artérielle pulmonaire, diminution de la PO2, anomalie de la numération des neutrophiles, anomalie des phosphatases alcalines sériques, des phosphatases alcalines leucocytaires, taux d’acides gras libres anormaux, chlorures plasmatiques anormaux, présence de glucose dans les urines.

c. Description des effets indésirables importants

L’hypotension et la bradycardie (voir aussi rubrique 4.2) sont les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les patients traités par landiolol. L’hypotension a été observée chez 8.5% des 948 patients traités par landiolol dans les études cliniques contrôlées (vs 2.1% pour le traitement avec placebo, 8.5% pour le traitement de référence et 5.7% sans traitement) et chez 8.6% des 581 patients traités dans des études non contrôlées.

La bradycardie a été observée chez 2.1% des 948 patients traités par landiolol dans les études cliniques contrôlées (vs 0% pour le traitement avec placebo, 2.5% pour le traitement de référence et 2.4% sans traitement) et chez 0.5% des 581 patients traités dans des études non contrôlées.

Dans les études post-marketing ou les cohortes sur l’utilisation et l’efficacité du traitement par landiolol, la fréquence des effets indésirables rapportée pour l’hypotension et la bradycardie a été de 0.8% et 0.7% respectivement (sur un total de 1257 patients).

Tous les cas d’hypotension et de bradycardie consécutifs au traitement par landiolol dans les études décrites ont été résolues ou se sont améliorées, sans qu’il soit nécessaire d’entreprendre aucune action ou après quelques minutes suivant l’arrêt du landiolol et/ou des traitements associés.

Effets indésirables sérieux rapportés sur la base des études cliniques et des cohortes post-marketing : Un choc dû à une hypotension excessive a été rapporté dans une étude clinique en périopératoire, chez un patient souffrant de saignements importants (l’évènement a été résolu 10 minutes après l’arrêt du landiolol, de la prostaglandine et de l’isoflurane). Un arrêt cardiaque, un bloc auriculo-ventriculaire complet, un arrêt sinusal et une bradycardie sévère ont été rapportés dans les études cliniques et les cohortes de surveillances post-marketing pour le landiolol et étaient principalement retrouvés chez les patients âgés ou chez les patients souffrant de complications telles que l’hypotension ou des maladies cardiaques.

Les mesures à prendre au cas où ces effets indésirables surviendraient sont décrites dans la rubrique 4.2.

Paramètres biologiques :

Des anomalies des paramètres biologiques ont été rapportées dans le contexte d’effets indésirables mais ont aussi été décrites séparément. Dans les études contrôlées, des taux anormaux d’ALAT, ASAT ou de bilirubine ont été rapportés chez 5% des patients traités par landiolol (n=241) et chez 7% des patients du groupe contrôle (n=243). La fréquence globale des modifications des paramètres biologiques dans ces études a été de 8.7% chez les patients traités par landiolol et 13.6% pour le groupe contrôle. Les changements de ces paramètres biologiques se sont résolus spontanément ou sont retournés à la normale, et n’ont pas été considérés comme cliniquement pertinents.

Les données de sécurité concernant l’utilisation de landiolol chez le sujet âgé sont limitées. Certaines limites sont à considérer concernant le profil de sécurité du landiolol, puisque les effets indésirables peuvent également résulter de l’utilisation concomitante de certaines co-médications ou de l’anesthésie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Dans le cas de surdosage, les symptômes suivants peuvent survenir : Hypotension sévère, bradycardie sévère, bloc auriculo-ventriculaire, insuffisance cardiaque, choc cardiogénique, bronchospasme, insuffisance respiratoire, perte de conscience jusqu’à coma, convulsions, nausées, vomissements, hypoglycémie, hyperkaliémie.

En cas de surdosage, l’administration de landiolol doit être interrompue immédiatement.

Le délai nécessaire pour que les symptômes disparaissent après un surdosage dépend de la dose de landiolol administrée. Bien que les effets bradycardisants du landiolol diminuent rapidement après la fin de l’administration, ce délai peut atteindre plus de 30 minutes comme cela a été observé après arrêt à des niveaux de dose thérapeutique. En fonction des effets cliniques observés, les mesures générales suivantes peuvent être envisagées :

· Bradycardie : administrer de l’atropine ou un autre médicament anticholinergique par voie intraveineuse ainsi qu’un bêta-1-stimulant (type dobutamine etc…). Si la bradycardie n’est pas corrigée de façon suffisante, la mise en place d’un pace-maker peut s’avérer nécessaire.

· Bronchospasme : des bêta-2-sympathomimétiques doivent être administrés par voie pulmonaire (nébulisat). Si ce traitement s’avère insuffisant, des bêta-2-sympathomimétiques ou de l’aminophylline par voie intraveineuse seront à envisager.

· Hypotension symptomatique : administrer des fluides et/ou des vasopresseurs par voie parentérale.

Dépression cardiovasculaire ou choc cardiaque : des diurétiques (en cas d’œdème du poumon) ou des sympathomimétiques pourront être administrés. La dose de sympathomimétique (en fonction des symptômes ex. dobutamine, dopamine, noradrénaline, adrénaline, etc…) dépend de l’effet thérapeutique. Si des traitements complémentaires sont nécessaires, les médicaments suivants peuvent être administrés par voie parentérale : atropine, agents inotropes, ions calcium.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Bêta-bloquant sélectif, code ATC : C07AB14.

Le landiolol est un antagoniste des récepteurs beta-1-adrénergiques sélectif (sa sélectivité pour le blocage des récepteurs bêta-1 est 255 fois plus élevée que pour le blocage des récepteurs bêta-2) qui inhibe les effets chronotropes positifs exercés par les catécholamines telles que l’adrénaline et la noradrénaline sur le cœur, sur lequel les récepteurs bêta-1 sont principalement localisés. Le landiolol, comme les autres bêta-bloquants, réduit le tonus sympathique, induisant une réduction de la fréquence cardiaque, diminuant l’activité spontanée des foyers électriques ectopiques, un ralentissement de la conduction et une augmentation de la période réfractaire du nœud auriculo-ventriculaire. Le landiolol ne possède aucun effet stabilisant de membrane et aucune activité sympathomimétique intrinsèque in vitro. Lors d’études pré-cliniques et cliniques, le landiolol a contrôlé les tachycardies avec un court délai d’action et un arrêt rapide, grâce à son profil ultra-rapide, et a par ailleurs démontré des propriétés anti-ischémiques et cardio-protectrices.

Efficacité et sécurité clinique

Sur la base d’études cliniques publiées, 991 patients souffrant de tachyarythmies supraventriculaires (TSV) péri-opératoires ou paroxystiques ont été traités avec landiolol. Le critère utilisé pour caractériser l’efficacité du traitement des tachycardies sinusales ou des TSV a été la réduction de la fréquence cardiaque et/ou la conversion en rythme sinusal.

Landiolol a été utilisé chez 3039 patients pour le traitement et la prévention d’effets hémodynamiques adverses et d’autres réponses à des stimuli spécifiques résultant de procédures invasives, pour prévenir la survenue de fibrillation atriale post-opératoire.

Le contrôle de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle ont été les critères de jugement principaux dans ces études. Une diminution significative de la fréquence cardiaque et une prévention d’élévation de la fréquence cardiaque a été observée chez les patients traités par le landiolol.

Des données de sécurité sont disponibles pour 1569 patients participant à ces études cliniques (voir rubrique 4.8). Dans les études contrôlées, des effets indésirables ont été observés chez 12% des patients traités par le landiolol (vs 5.8% pour ceux traités par placebo, 20.5% pour ceux avec le traitement comparateur actif et 6.1% pour ceux non traités)

Les études non-contrôlées ont montré une fréquence d’effets secondaire de 16% chez les patients traités par landiolol. Dans les études post-marketing ou les cohortes étudiant l’efficacité du traitement, 1257 patients souffrant de TSV péri ou postopératoire (incluant des flutters auriculaires) ont été traités avec landiolol. L’incidence des effets indésirables a été de 8.0%.

Population pédiatrique

L’utilisation de RAPIBLOC n’est pas recommandée dans la population pédiatrique (voir rubrique 4.2).

Les données disponibles sur le traitement des tachyarythmies supraventriculaires chez l’enfant sont limitées et basées sur la littérature publiée. Une perfusion continue de landiolol dosée à 4 microgrammes/kg/minute a diminué la fréquence cardiaque et permis un retour à un rythme sinusal chez un enfant âgé de 3 mois et souffrant de tachycardie jonctionnelle ectopique (TJE).

Quatre patients âgés entre 14 jours et 2 ans qui ont développé une tachycardie jonctionnelle ectopique (TJE) ont été traités avec landiolol. L’administration de landiolol à un dosage allant de 1.0 à 10.0 microgrammes/kg/minute a permis de contrôler avec succès la fréquence cardiaque chez tous les patients. Aucun effet secondaire tel que bradycardie, hypotension ou hypoglycémie n’a été rencontré.

Dans une analyse rétrospective, 12 patients âgés entre 4 jours et 5 ans, diagnostiqués pour une tachyarythmie post-opératoire ont été traités avec le landiolol (la dose moyenne était de 6.8 ± 0.9 microgrammes/kg/minute) pour ralentir la fréquence cardiaque et convertir en rythme sinusal. Les tachyarythmies ont été converties en rythme sinusal dans 70.0% des cas et le temps moyen nécessaire pour accomplir cette réduction du rythme cardiaque a été de 2.3 ± 0.5 heures. Une bradycardie a été observée chez un patient traité par landiolol à la dose de 10 microgrammes/kg/minute.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

La concentration plasmatique moyenne de landiolol au pic a été de 316 ng/ml, 847 ng/ml et 1.269 ng/ml, respectivement, après l’administration d’un bolus unique de 0.1 mg/kg, 0.2 mg/kg ou 0.3 mg/kg durant 15, 30 et 45 secondes chez les volontaires sains.

En raison des caractéristiques moléculaires du landiolol (faible poids moléculaire d’approximativement 0.5kDa et faible capacité à se lier aux protéines), aucune réabsorption significative par transport actif via les transporteurs rénaux OAT1, OAT3 ou OCT2 n’est à prévoir.

Distribution

Le volume de distribution du landiolol est de 0,3 L/kg à 0,4 L/kg après une administration d’un bolus unique de 100 à 300 microgrammes/kg ou au plateau d’équilibre après une perfusion de landiolol de 20 à 80 microgrammes/kg/min. La liaison du landiolol aux protéines est faible (<10%) et dose dépendante.

Biotransformation

Le landiolol est métabolisé via une hydrolyse de son radical ester. Les données in-vitro et in-vivo suggèrent que le landiolol est principalement métabolisé dans le plasma par les pseudocholinestérases et les carboxylestérases. L’hydrolyse libère un radical ketal (composé alcool) qui est dégradé ensuite en glycérol et acétone, et un composé carboxylique (métabolite M1), qui subit ensuite une bêta-oxydation pour former le métabolite M2 (un substitut d’acide benzoïque).

L’activité bloquante bêta-adrénergique des métabolites du landiolol M1 et M2 est 1/200 ou moins que la molécule mère, indiquant un effet pharmacodynamique négligeable en tenant compte des valeurs maximales recommandées pour la dose de landiolol et la durée de perfusion

Ni le landiolol ni ses métabolites M1 et M2 n’ont montré d’effets inhibiteurs sur l’activité métabolique des différentes espèces de cytochrome P450 (CYP1A2, 2C9, 2C19, 2D6 and 3A4) in vitro. Le contenu du cytochrome P450 n’a pas été affecté chez le rat après une administration répétée de landiolol par voie intraveineuse. Il n’y a pas de données disponibles sur l’effet potentiel du landiolol ou de ses métabolites sur l’induction du cytochrome CYP P450 ou sur l’inhibition temps-dépendante.

Élimination

Chez l’homme, la voie d’élimination principale du landiolol est urinaire. Après une administration intraveineuse, environ 75% de la dose administrée (54.4% pour le métabolite M1 et 11.5% pour le métabolite M2) sont excrétés après 4 heures.

La voie principale d’excrétion /élimination du landiolol est urinaire avec un taux de sécrétion urinaire pour le landiolol et ses principaux métabolites M1 et M2 > 99% en 24 heures.

La clairance totale du landiolol est de 66.1 ml/kg/min, 57.3 ml/kg/min, et 54.1 ml/kg/min après l’administration par bolus d’une dose unique de 0.1 mg/kg, 0.2 mg/kg ou 0.3 mg/kg chez les volontaires sains.

La demi-vie d’élimination du landiolol a été de 3.2 - 3.63 minutes après l’administration d’une dose unique par bolus de 0.1 mg/kg, 0.2 mg/kg ou 0.3 mg/kg.

Linéarité/non-linéarité

Le landiolol a montré une relation pharmacocinétique –pharmacodynamique (concentration-effet) linéaire tout au long de la gamme des dosages recommandés.

Populations spéciales

Insuffisance hépatique

L’impact de la fonction hépatique sur la pharmacocinétique du landiolol a été étudié chez six patients souffrant d’insuffisance hépatique modérée (5 patients de classification de Child-Pugh A, un de classification de Child-Pugh B, avec un taux plasmatique de cholinestérase diminué de 62%) et six volontaires sains.

Les patients insuffisants hépatiques ont montré une réduction du volume de distribution du landiolol et une augmentation des taux plasmatiques de landiolol de 40%. La demi-vie et l’élimination du médicament ne sont pas différentes de celles de l’adulte sain.

Insuffisance rénale

Les paramètres pharmacocinétiques des patients insuffisants rénaux n’ont pas été évalués.

Population Caucasienne et Asiatique

Aucune différence majeure dans le profil pharmacocinétique du landiolol n’a été observée entre les populations Caucasienne et Asiatique.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme. Les études des fonctions de reproduction et de développement ont montré que le landiolol ne perturbe pas la fertilité des rats et n’interfère pas négativement avec le développement embryo-fœtal jusqu’à l’utilisation de doses maternelles toxiques.

Dans les études de développement péri et post –natal chez le rat, une diminution de prise de poids et une diminution de survie à 4 jours après la naissance ont été observées à forte dose dans la portée F1 à des doses maternellement toxiques. Cet effet est probablement non pertinent du point de vue clinique car il est survenu après une administration par dose répétée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Hydroxypropylbetadex, macrogol 300, éthanol 96%, chlorure de sodium, chlorure de potassium, phosphate disodique, dihydrogénophosphate de potassium, eau pour préparations injectables

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

18 mois.

Après dilution, la stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C. Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l’utilisateur.

Ne pas congeler.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

Pour les conditions de conservation du produit dilué, voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Ampoule en verre incolore (de type I) de 3 ml contenant 2 ml de solution à diluer injectable.

Boîte de 5 ampoules.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

RAPIBLOC ne doit pas être administré sans avoir été dilué.

Pour usage unique.

Conseils pour l’utilisation

Préparer une solution à 2 mg/ml en diluant 2 ml de la solution concentrée avec 8 ml de l’une des solutions listées ci-dessous :

· Solution de chlorure de sodium à 0,9%

· Solution de glucose 50 mg/ml (5%)

· Solution de Ringer

· Solution de Ringer Lactate

Informations relatives au pH et à l’osmolalité de la solution de landiolol diluée prête à être administrée

RAPIBLOC 20 mg / 2 mL solution à diluer injectable

pH

Osmolalité [Osm/kg]

Solution diluée (absence de particule visible)

Solution de NaCl 9 mg/ml (0,9%)

6.3

1,896

Solution de glucose 50 mg/ml (5%)

6.4

1,918

Solution de Ringer

6.3

1,799

Solution de Ringer Lactate

6.4

1,802

Les solutions diluées doivent être examinées afin de vérifier l’absence de particule et de coloration.

N’utilisez uniquement les solutions limpides et dépourvues de coloration.

Tout médicament inutilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

AMOMED PHARMA GMBH

Leopold-Ungar-Platz 2

1190 VIENNE

AUTRICHE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 550 269 4 5 : ampoule (verre) de 2 ml ; Boîte de 5 ampoules.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament réservé à l’usage hospitalier.


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