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DIERGOSPRAY 4 mg/ml, solution pour pulvérisation nasale - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 09/07/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

DIERGOSPRAY 4 mg/ml, solution pour pulvérisation nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Mésilate de dihydroergotamine.............................................................................................. 4,0 mg

Pour 1 ml de solution pour pulvérisation nasale.

1 dose délivre 0,5 mg de mésilate de dihydroergotamine.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Solution pour pulvérisation nasale.

DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est une solution pour application locale utilisant un dispositif pulvérisateur.

La solution est claire, incolore à légèrement jaune, marron-jaune ou vert-jaune.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement des crises de migraine avec ou sans aura.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

La solution dans le flacon a été spécialement développée pour l'administration intranasale et ne doit pas être injectée.

Posologie

Une pulvérisation (0,5 mg) de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale dans chaque narine dès l’apparition de la céphalée migraineuse.

Quinze minutes plus tard, chez les patients pour qui la première dose de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale (1 mg) n’a pas été suffisante, une nouvelle pulvérisation (0,5 mg) peut être administrée dans chaque narine, aboutissant à une dose totale de quatre pulvérisations (2,0 mg) par crise.

Les recommandations suivantes doivent être observées :

La dose maximale de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale à ne pas dépasser par 24h est de 2 mg (= 4 pulvérisations) et la dose maximale à ne pas dépasser par semaine est de 8 mg (= 16 pulvérisations).

Après le traitement d’une crise de migraine par DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale, un intervalle d’au moins 24 heures doit être respecté avant le traitement d’une nouvelle crise par la dihydroergotamine (en pulvérisation nasale ou sous forme injectable) ou par tout autre médicament contenant de l’ergotamine, du sumatriptan ou un autre agoniste des récepteurs de la 5-hydroxytryptamine 1.

Après le traitement d’une seule crise de migraine dans les conditions décrites ci-dessus (1 mg ou 2 mg respectivement), le pulvérisateur et la solution pour pulvérisation doivent être jetés.

Sujets âgés

L’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n’est pas recommandée chez les patients de plus de 65 ans en absence de données d’efficacité et de sécurité d’emploi.

Insuffisance hépatique

La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, en particulier chez les patients présentant une hépatite cholestatique (voir rubriques 4.4 et 5.2). DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).

Population pédiatrique

L’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n’est pas recommandée chez les patients de moins de 16 ans en absence de données d’efficacité et de sécurité d’emploi.

Mode d’administration

Instructions d’utilisation

La solution pour pulvérisation nasale doit être préparée juste avant son utilisation (c’est-à-dire dès l’apparition de la céphalée migraineuse). Une fois le dispositif pulvérisateur assemblé, il doit être utilisé dans les 8 heures.

1. Soulever un bord de la capsule bleue sans la détacher du collier métallique.

2. Enlever la capsule et le collier métallique. La capsule bleue et le collier métallique doivent s’enlever d’une seule pièce. Si la capsule bleue s’arrache, retirer le collier métallique en prenant extrêmement garde aux rebords qui peuvent être tranchants.

3. Enlever avec soin le bouchon en caoutchouc du flacon.

4. Enlever délicatement le capuchon protecteur de la partie inférieure du dispositif de pulvérisation.

5. Insérer la pompe du pulvérisateur nasal dans le flacon ouvert et la fixer dans le sens des aiguilles d’une montre.

6. Tout en maintenant le flacon en position verticale, enlever délicatement le capuchon protecteur bleu de l’embout nasal.

7. Le pulvérisateur doit être amorcé avant la première utilisation : tenir le pulvérisateur nasal en position verticale et appuyer fermement vers le bas 4 fois. L’amorçage s’accompagne normalement de projection d’un peu de liquide.

8. Maintenir le pulvérisateur en position verticale, introduire l’embout dans une narine et pulvériser une fois. Faire la deuxième pulvérisation dans l’autre narine. Inspirer fortement par le nez plusieurs fois pour éviter que la solution ne s’écoule des narines. Eviter de se moucher immédiatement après les pulvérisations.

Replacer le capuchon protecteur bleu et garder le pulvérisateur à portée de la main au cas où il devrait être réutilisé. Il est inutile de réamorcer la pompe.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité aux alcaloïdes de l’ergot de seigle ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Conditions prédisposant à des réactions angiospastiques : insuffisance coronaire (en particulier angor instable ou spastique), états infectieux sévères (septicémie), choc, maladie vasculaire oblitérante, maladies vasculaires périphériques telles que syndrome de Raynaud, antécédents d’accident ischémique transitoire ou de souffrance cérébrale ou d’hypertension artérielle mal contrôlée.

· Artérite temporale.

· Traitement de la migraine familiale hémiplégique.

· Traitement de la migraine basilaire.

· Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).

· Patients présentant une insuffisance hépatique sévère.

· Patients traités simultanément par inhibiteurs puissants du CYP 3A comme les antibiotiques de type macrolides, les inhibiteurs de la protéase du VIH, les antifongiques azolés et autres médicaments (voir rubrique 4.5).

· Patients traités simultanément par les vasoconstricteurs périphériques y compris ceux contenant des dérivés de l’ergot de seigle, le sumatriptan et les autres agonistes des récepteurs à la 5-hydroxytryptamine1 (5-HT1) (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n’est pas destinée au traitement prophylactique de la migraine et ne doit pas être utilisé continuellement à long terme en raison du risque d’effets indésirables graves et des complications liées à son utilisation.

La dihydroergotamine peut avoir des effets indésirables graves, appelés fibrose, notamment une fibrose rétropéritonéale, cardiaque, pulmonaire et pleurale et un ergotisme (y compris des cas graves de constriction des vaisseaux sanguins périphériques) pouvant être mortels.

Les patients ayant des antécédents de fibrose liée à des médicaments, telle qu’une fibrose rétropéritonéale et pleurale, doivent être suivis avec attention.

L'utilisation prolongée de dihydroergotamine ou d'autres dérivés de l'ergot de seigle doit être évitée car elle peut entraîner une dépendance.

L’usage journalier chronique de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale ou son emploi au-delà des doses recommandées doit être évité car il peut entraîner un vasospasme.

L’abus chronique de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale peut causer des céphalées de rebond. Si cette situation est suspectée, le traitement doit être suspendu.

Dans de rares cas, des spasmes vasculaires peuvent être observés, particulièrement dans les membres inférieurs. Si des signes et des symptômes de spasmes vasculaires apparaissent, DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale doit être arrêté et un traitement par vasodilatateurs périphériques doit être instauré (voir rubrique 4.9).

Il convient d’informer le patient des doses maximales de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale à ne pas dépasser et de lui signaler quels sont les premiers symptômes d’un surdosage : paresthésie (par ex. engourdissement, fourmillements) au niveau des doigts et des orteils, nausées et vomissements sans rapport avec la migraine, symptômes d’ischémie myocardique et douleurs précordiales. Dès l’apparition de symptômes de surdosage, le traitement doit être interrompu et le patient doit aussitôt consulter son médecin.

Une surveillance particulière est recommandée chez les patients souffrant de rhinite, de congestion nasale et de rhinite allergique ainsi que chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée et plus spécialement en cas d’hépatite cholestatique.

Note : la solution contenue dans le flacon en verre teinté est réservée à la voie nasale et ne doit pas être injectée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Inhibiteurs puissants du CYP3A4

L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A (CYP3A) et de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est contre-indiquée. Les inhibiteurs puissants du CYP 3A incluent : antibiotiques de type macrolide (ex. érythromycine, troléandomycine, clarithromycine, telithromycine) et tétracycline, les inhibiteurs de la protéase du VIH(ex. ritonavir, indinavir, nelfinavir, fosamprénavir, amprénavir, atazanavir), les inhibiteurs de la transcriptase inverse (ex. delavirdine, éfavirenz), les antifongiques dérivés de l’imidazole (ex. kétokonazole, micanazole) dérivés triazoles (ex. itraconazole, voriconazole, posaconazole) (voir rubrique 4.3). L’administration concomitante peut entraîner une élévation de l’exposition à la dihydroergotamine et à une toxicité de l’ergot (vasospasme, ischémie et possible nécrose des extrémités et autres tissus).

Vasoconstricteurs

L’utilisation concomitante de vasoconstricteurs incluant les produits contenant de l’ergotamine, les alcaloïdes de l’ergot de seigle, et de sympathomimétiques est contre-indiquée puisqu’elle peut aggraver la vasoconstriction, provoquer une ischémie et une possible nécrose des extrémités et d’autres tissus (voir rubrique 4.3).

Compte tenu des propriétés vasoconstrictrices de la dihydroergotamine, l’utilisation de nicotine (par exemple : tabagisme important, traitement de substitution avec la nicotine) doit se faire avec précaution.

DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale doit être pris au moins 24 heures avant ou 6 heures après le sumatriptan, l'almotriptan, le rizatriptan et le zolmitriptan. De plus, l'utilisation concomitante avec l'élétriptan, le frovatriptan ou le naratriptan doit être éloignée d'au moins 24 heures en raison du risque accru de vasoconstriction.

Inhibiteurs faibles à modérés du CYP3A4

Des inhibiteurs faibles à modérés du CYP3A4 tels que le jus de pamplemousse, le saquinavir, la cimétidine, le métronidazole, la quinupristine/dalfopristine, le clotrimazole, le fluconazole, la néfazodone, la fluoxétine, la fluvoxamine et le zileuton peuvent également augmenter l'exposition à l'ergotamine et une prudence est recommandée en cas d’utilisation concomitante.

Il n'y a pas d'autres interactions pharmacocinétiques connues avec d'autres isoenzymes P450.

Bien que l’association aux β-bloquants (par exemple le propranolol) soit généralement bien tolérée, la prudence est requise chez les patients atteints de troubles de la circulation périphérique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

L’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est contre-indiquée pendant la grossesse.

L’expérience clinique avec la dihydroergotamine par voie parentérale suggère qu’en raison de son activité utéro-tonique et des effets vasoconstricteurs sur le placenta et le cordon ombilical, la dihydroergotamine puisse être néfaste pour le fœtus.

Les études chez l’animal ont démontré une reprotoxicité (voir rubrique 5.3).

Allaitement

Il est probable que la dihydroergotamine soit excrétée dans le lait maternel. L’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est donc contre-indiquée chez la femme allaitante.

Fertilité

Aucune donnée de l'effet de la dihydroergotamine sur la fertilité chez l'être humain n'est disponible. Chez le rat, aucun effet sur la fertilité masculine et féminine n'a été observé après l'administration intranasale et orale de dihydroergotamine à des doses supérieures à la dose quotidienne maximale recommandée chez l'Homme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Les patients présentant des sensations vertigineuses ou d’autres troubles du système nerveux central, incluant des troubles visuels lors de l’utilisation de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale, ne doivent ni conduire un véhicule ni utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont : rhinite, nausées et vomissements, dysgueusies, réactions dose-dépendantes au site d’application (par exemple obstruction nasale, rhinorrhée), diarrhée, pharyngite, sensations vertigineuses et flush.

La classification selon la fréquence utilise la convention suivante : très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à <1/10), peu fréquents (≥1/1000 à <1/100), rares (≥1/10000 à <1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée avec les données disponibles).

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés en ordre décroissant de sévérité.

Affections du système immunitaire

Rares :

Réactions d’hypersensibilité (rash cutané, œdème de la face, urticaire, dyspnée)

Affections du système nerveux

Peu fréquents :

Paresthésie/hyposthésie, sensations vertigineuses, dysgueusie

Affections cardiaques

Rares :

Symptômes d’ischémie myocardique

Affections vasculaires

Peu fréquents :

Flush

Rares :

Spasme artériel (particulièrement dans les extrémités inférieures) (voir rubriques 4.4 et 4.9)

Affections respiratoires, thoraciques et mediastinales

Peu fréquents :

Congestion nasale, rhinite

Rares :

Pharyngite, dyspnée

Indéterminée :

Epistaxis

Affections musculo-squelettiques et du tissu sous-cutané

Indéterminée :

Spasmes musculaires

Affections gastro-intestinales

Peu fréquents :

Nausées, vomissements

Rares :

Diarrhée

Indéterminée :

Douleur abdominale

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquents :

Réactions au site d’administration

Rares :

Douleur thoracique

L’ergotisme peut survenir chez certains patients qui ont pris de la dihydroergotamine par voie orale de façon continue pendant des années. Le développement de changements fibrotiques, en particulier de la plèvre et du rétropéritoine, a été observé. Des cas de changements fibrotiques des valves cardiaques ont été rapportés (voir rubrique 4.4). L'utilisation chronique peut entraîner une dépendance (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Symptômes

Aucun cas de surdosage avec DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale n’a été rapporté. On peut cependant s’attendre à ce que les symptômes soient semblables à ceux observés après une ingestion d’une dose orale excessive : nausées, vomissements, maux de tête, tachycardie, vertiges, signes et symptômes périphériques de vasospasme (par exemple engourdissement, fourmillements et douleurs dans les extrémités), symptômes d’ischémie myocardique, douleur thoracique et coma. Il est à noter que la survenue de symptômes angiospastiques peut être retardée de 24 heures par rapport à l’administration.

Prise en charge

Après arrêt de son utilisation, le traitement du surdosage est symptomatique et requiert une surveillance étroite du système cardio-vasculaire.

En cas de réactions angiospastiques intenses, il est recommandé de procéder à l’administration intraveineuse d’un vasodilatateur périphérique (comme le nitroprussiate, la phentolamine, ou la dihydralazine), à l’application locale de chaleur sur les endroits atteints ainsi qu’un traitement préventif des lésions tissulaires. En cas de spasme coronarien, il faut débuter un traitement adapté tel que l’administration de nitroglycérine.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Alcaloïdes de l’ergot, code ATC : N02CA01

Mécanisme d’action

La dihydroergotamine présente une affinité moyenne à élevée pour divers sous-types de récepteurs sérotoninergiques. Elle possède une activité agoniste particulièrement puissante au niveau des récepteurs 5-HT1D, qui est supposée sous-tendre son efficacité antimigraineuse.

Cette activité agoniste entraîne une diminution de la fonction des neurones en rapport avec la 5-HT et, de ce fait, il y a un effet sur des éléments de la vascularisation crânienne et/ou elle prévient l’inflammation neurogène et la stimulation des récepteurs nociceptifs qui en résulte.

L’administration de DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale a un début d’action rapide. Lors des crises de migraines d’intensité légère à sévère, DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale atténue les maux de tête et les symptômes associés tels que la phonophobie et la photophobie.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

Après administration nasale, la dihydroergotamine est rapidement absorbée (Tmax d’environ 45 min). Sa biodisponibilité absolue est d’environ 43 ± 24 %.

Distribution

La liaison de la dihydroergotamine aux protéines plasmatiques est de 93 % ; son volume apparent de distribution est d’environ 800 litres à l’état d’équilibre.

Biotransformation

70 à 80 % des concentrations plasmatiques représentent la substance inchangée, indiquant un métabolisme de la dihydroergotamine plus faible par voie nasale que par voie orale.

Élimination

La clairance corporelle totale est d’environ 1,5 litres/min. reflétant principalement la clairance hépatique. L’élimination plasmatique est biphasique avec une demi-vie terminale d’environ 10 heures. L’excrétion se fait essentiellement par les fèces via la bile. Après administration nasale, l’excrétion urinaire de la substance mère et des métabolites est d’environ 2 %.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Toxicité pour la reproduction

À des doses orales allant jusqu’à 30 mg/kg par jour, la dihydroergotamine n’était pas tératogène chez les rats et les lapins gravides et n’avait aucun effet sur le développement périnatal ou postnatal chez le rat et le lapin. L'administration orale de 5 mg/kg par jour à des singes gravides n'était pas tératogène. Cependant, après une administration intraveineuse et nasale, une toxicité développementale (diminution du poids corporel du fœtus et/ou une ossification squelettique retardée) a été observée chez des animaux expérimentaux. Cette observation a été attribuée à une diminution du débit sanguin utéro-placentaire résultant d'une vasoconstriction prolongée des vaisseaux utérins et/ou d'une augmentation du tonus du myomètre induite par la dihydroergotamine.

Génotoxicité

Les tests de mutagénicité in vitro ont donné des résultats contradictoires. Les modèles in vivo n'ont montré aucun signe d'activité mutagène de la dihydroergotamine qui est donc considéré comme dépourvu de potentiel génotoxique.

Carcinogénicité

Des études de carcinogénicité chez le rat (administration intranasale de 0,08, 0,24 ou 0,8 mg par jour) et chez la souris (administration sous-cutanée avec 0,5, 1,5 ou 5 mg/kg par jour) ont permis de conclure que la dihydroergotamine n’avait aucun effet carcinogène.

Une incidence accrue de fibrosarcomes au site d'injection dans l'étude chez la souris (à 5 mg/kg par jour) a été considérée comme liée au mode d'administration (par voie sous-cutanée) sans pertinence pour l'utilisation intermittente chez l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Caféine anhydre, glucose anhydre, eau purifiée.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

Après ouverture du flacon, la solution a une durée d’utilisation de 8 heures.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale est disponible en boîte contenant 1 ml de solution en flacon de 3,5 ml (verre brun de type I) avec un dispositif pulvérisateur constitué d’une pompe et d’un tube plongeur, protégés chacun par un capuchon. Le flacon est fermé par un bouchon en caoutchouc scellé au moyen d’un couvercle bleu, fixé sur un collier métallique.

Après amorçage du dispositif pulvérisateur, DIERGOSPRAY solution pour pulvérisation nasale contient au moins quatre doses de solution calibrées à 0,125 ml chacune.

Boîte de 1, 2 ou 6 flacons/dispositifs pulvérisateurs.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

AMDIPHARM LIMITED

TEMPLE CHAMBERS

3 BURLINGTON ROAD

DUBLIN 4

IRLANDE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 347 382- 2 7: 1 ml en flacon (verre brun) avec dispositif pulvérisateur (Polypropylène)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II


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