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DEPO PROVERA 150 mg/3 ml, suspension injectable (intramusculaire profonde) - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 27/05/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

DEPO PROVERA 150 mg/3 mL, suspension injectable (intramusculaire profonde)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Acétate de médroxyprogestérone ......................................................................................... 150 mg

Pour 3 mL de suspension injectable.

Excipients à effet notoire : parahydroxybenzoate de méthyle (E 218), parahydroxybenzoate de propyle (E 216).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Suspension injectable.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Contraceptif à longue durée d'action (3 mois) lorsqu'il n'est pas possible d'utiliser d'autres méthodes contraceptives.

Etant donné que la perte de la densité minérale osseuse (DMO) peut se produire chez des femmes de tout âge sous acétate de médroxyprogestérone à long terme (voir rubrique 4.4), une évaluation bénéfice/risque prenant également en compte la diminution de la DMO qui se produit lors de la grossesse et/ou la lactation devra être considérée.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

En raison du risque de méningiome, au-delà de la première année de traitement, DEPO PROVERA doit être prescrit et dispensé sous réserve du recueil de l'attestation d'information de la patiente qui devra être renouvelée une fois par an (voir rubriques 4.3 et 4.4).

L’intérêt de la prescription doit être réévalué annuellement en tenant compte du rapport bénéfice/risque individuel de chaque patiente et de l’âge de la patiente, de l'évolution des symptômes. Dans la mesure où le risque de méningiome augmente en fonction de la posologie et de la durée d'utilisation, les utilisations prolongées et à fortes doses sont à éviter.

Posologie

Une injection de 3 mL de suspension, soit 150 mg d’acétate de médroxyprogestérone, permet une couverture contraceptive de 12 semaines.

Première injection :

La première injection doit être effectuée durant les 5 premiers jours suivant le début des règles.

En post-partum ou post-abortum, il convient d’observer un délai d’au moins 7 jours après l’évacuation de la cavité utérine et de s’assurer de l’absence de toute anomalie clinique.

Deuxième injection et injections suivantes :

Si le délai entre les injections dépasse 12 semaines, toute grossesse doit être exclue avant d’administrer l’injection suivante par voie intramusculaire.

Population pédiatrique :

L’acétate de médroxyprogestérone par voie intramusculaire (IM) n’est pas indiqué avant la ménarche (voir rubrique 4.1).

Les données chez les adolescentes (de 12 à 18 ans) sont disponibles pour l’administration d’acétate de médroxyprogestérone par voie IM (voir rubrique 4.4 et rubrique 5.1). En dehors des préoccupations concernant la diminution de la DMO, la sécurité et l’efficacité de DEPO PROVERA devrait être la même pour les adolescentes après la ménarche et pour les femmes adultes.

Insuffisance hépatique :

Aucune étude clinique n’a évalué l’impact d’une atteinte hépatique sur la pharmacocinétique de l’acétate de médroxyprogestérone. Cependant, l’acétate de médroxyprogestérone qui est quasi-exclusivement éliminé par métabolisme hépatique, serait faiblement métabolisé chez les patientes atteintes d’insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale :

Aucune étude clinique n’a évalué l’impact d’une atteinte rénale sur la pharmacocinétique de l’acétate de médroxyprogestérone. Cependant, l’acétate de médroxyprogestérone étant quasi-exclusivement éliminé par métabolisme hépatique, aucun ajustement posologique ne devrait être nécessaire chez les patientes atteintes d’insuffisance rénale.

Mode d’administration

Ce médicament doit être administré par voie intramusculaire profonde au niveau des muscles fessier ou deltoïde.

Pour assurer une résorption régulière du produit, il est absolument nécessaire d'injecter au-delà du pannicule adipeux, dans les masses musculaires.

Ne pas administrer par voie intraveineuse.

Bien agiter le flacon avant l'emploi. Une asepsie rigoureuse doit être observée.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

· Anomalie des tests hépatiques, atteintes hépatiques ;

· Accidents ou antécédents d'accidents thromboemboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) ;

· Accidents ou antécédents thromboemboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;

· Hémorragies génitales non diagnostiquées ;

· Cancer du sein et de l'endomètre ;

· Existence ou antécédents de méningiomes (voir rubrique 4.4) ;

· Obésité ;

· Diabète, en raison d'une diminution de la tolérance au glucose ;

· Hypertension artérielle ;

· Fibrome utérin ;

· Association avec le millepertuis (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Mises en garde spéciales

· Avant d'administrer DEPO PROVERA 150 mg/3 mL, suspension injectable (intramusculaire profonde), il est indispensable d'effectuer un bilan clinique et gynécologique complet.

· La possibilité d'une grossesse doit être éliminée avant la première injection.

· Lors de l'utilisation de cette méthode contraceptive dans le post-partum ou le post-abortum, il convient d'observer un délai d'au moins 7 jours après l'évacuation de la cavité utérine et de s'assurer de l'absence de toute anomalie clinique.

· Ne pas administrer le produit en cas de : augmentation de la tension artérielle, modification des tests hépatiques, modification de la glycémie, survenue d'une obésité.

· Ne pas réadministrer le produit tant que des examens complémentaires n'ont pas été effectués en cas de : perte de vision soudaine complète ou partielle, apparition soudaine d'exophtalmie, diplopie, ou migraines. Si l'examen révèle un œdème papillaire ou des lésions vasculaires rétiniennes, DEPO PROVERA ne doit pas être réadministré.

· Aucun lien de causalité entre l’acétate de médroxyprogestérone injectable utilisé en contraception et la survenue d’évènements thromboemboliques veineux ou artériels n’a été établi. L'acétate de médroxyprogestérone est contre-indiqué chez toute patiente présentant des antécédents de thromboembolies veineuse ou artérielle et le traitement doit être interrompu en cas de survenue d'un accident thromboembolique veineux ou artériel.

· Il convient de prendre en compte le fait que ce produit peut dans certains cas provoquer une rétention hydrique (voir rubrique 4.8).

· Une prise de poids a été rapportée chez certaines patientes (voir rubrique 4.8).

· Le retour de la fertilité peut être différé de trois à douze mois après la fin théorique de l'activité du produit.

· Chez la plupart des femmes utilisant l'acétate de médroxyprogestérone injectable, une perturbation du cycle menstruel peut survenir (spottings ou saignements irréguliers ou imprévisibles, plus rarement saignements abondants ou continus), ces phénomènes s'atténuent dans les cas d'une utilisation prolongée, et évoluent parfois vers une aménorrhée (voir rubrique 4.8).

· Certains marqueurs biologiques de l'activité endocrinienne peuvent être diminués lors de l'administration d'acétate de médroxyprogestérone : stéroïdes plasmatiques et urinaires, gonadotrophines plasmatiques et urinaires, protéines de liaison aux hormones sexuelles (voir rubrique 4.8).

· De même les cliniciens doivent être informés de la prise de ce produit lors d'examens des tissus endocervical ou endométrial.

· Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de propyle (E 216) et de méthyle (E 218) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées) et exceptionnellement, des bronchospasmes.

· Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon de 3 mL de suspension injectable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Diminution de la densité minérale osseuse

L’utilisation d’acétate de médroxyprogestérone par voie IM réduit les taux d’œstrogènes sériques et est associée à une perte significative de la DMO dû à l’effet connu du déficit en œstrogène sur le système de remodelage osseux. La perte osseuse est plus importante quand la durée d’utilisation augmente, cependant, la DMO semble augmenter après l’arrêt de DEPO PROVERA et l’augmentation de la production ovarienne d’œstrogène. Cette perte de DMO est particulièrement préoccupante durant l’adolescence et au début de l’âge adulte. On ne sait pas si l’utilisation d’acétate de médroxyprogestérone injectable par voie IM chez les jeunes femmes réduira le pic de masse osseuse et augmentera le risque de fracture plus tard dans la vie de la patiente, c’est à dire après la ménopause.

Une étude pour évaluer les effets sur la DMO de l’acétate de médroxyprogestérone par voie IM (DEPO PROVERA) chez les adolescentes a montré que son utilisation était associée à une diminution statistiquement significative de la DMO par rapport aux valeurs de base. Après l’arrêt de l’acétate de médroxyprogestérone par voie IM chez des adolescentes, le retour de la DMO moyenne à la valeur de base a nécessité 1,2 ans pour le rachis lombaire, 4,6 ans pour l’ensemble de la hanche et au moins 4,6 ans pour le col du fémur (voir rubrique 5.1). Cependant, la DMO n’est pas complétement revenu aux valeurs de base chez certains patients pendant le suivi et le résultat à long-terme n’est pas connu pour ce groupe.

Chez l’adolescente, DEPO PROVERA peut être utilisé seulement après que les autres méthodes de contraception ont été discutées avec la patiente et considérées inadaptées ou non-acceptables.

Une large étude observationnelle menée principalement chez des femmes adultes sous contraceptifs a montré que l’utilisation d’acétate de médroxyprogestérone par voie IM n’a pas augmenté le risque de fracture osseuse. Il est à noter que cette étude n’a pas pu déterminer si l’utilisation d’acétate de médroxyprogestérone avait un effet sur le taux de fractures plus tard dans la vie (voir rubrique 5.1 - Relation entre incidence des fractures et utilisation d'acétate de médroxyprogestérone par voie IM (150 mg) chez les femmes en âge de procréer).

Chez les femmes de tout âge, une prudente réévaluation des risques et bénéfices du traitement devra être effectué pour celles désirant poursuivre l’utilisation pendant plus de deux ans. En particulier, chez les femmes ayant des facteurs de risque significatifs d’ostéoporose liés au style de vie et/ou médicaux, d’autres méthodes de contraception devront être considérées avant d’utiliser DEPO PROVERA. Des facteurs de risques significatifs pour l’ostéoporose incluent :

· l’abus d’alcool et/ou la consommation de tabac,

· l’utilisation chronique de médicaments pouvant réduire la masse osseuse tels que les anticonvulsifs ou les corticostéroïdes,

· un indice de masse corporelle faible ou des troubles de l’alimentation telles que l’anorexie mentale ou la boulimie,

· des antécédents de fracture faiblement traumatisante,

· des antécédents familiaux d’ostéoporose.

Pour plus d'informations sur les modifications de la DMO chez la femme adulte et l'adolescente, voir rubrique 5.1.

Un apport adéquat de calcium et de vitamine D est important pour la santé osseuse chez les femmes de tout âge, qu’il provienne d’un régime diététique ou de suppléments.

Cancer du sein

Le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, utilisatrices ou non d’une contraception hormonale.

Les résultats d’études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes ayant récemment débuté l’utilisation de DEPO PROVERA et celles ayant utilisé DEPO PROVERA dans les 2 dernières années, par rapport aux utilisatrices d’autres contraceptifs. Dans ces études, le risque global de cancer du sein chez les femmes utilisant ou ayant utilisé DEPO PROVERA n’est pas augmenté. Ces études ne permettent pas d’établir une relation de causalité.

Méningiomes

Des cas de méningiomes (simples et multiples) ont été rapportés en cas d’utilisation prolongée d’acétate de médroxyprogestérone (plusieurs années). Si un méningiome est diagnostiqué chez une patiente traitée par DEPO PROVERA le traitement devra être arrêté et un avis neurochirurgical sera requis (voir rubrique 4.3). Dans certains cas, le volume du méningiome s'est stabilisé à l'arrêt du traitement par DEPO PROVERA.

Les patientes doivent faire l’objet d’une surveillance pour le suivi et la détection de méningiomes conformément à la pratique clinique, à savoir : réaliser une imagerie cérébrale par IRM à l’issue de la première année de traitement si celui-ci est poursuivi, afin d'éliminer l'existence d'un méningiome (voir rubrique 4.3). En cas d’antécédent de radiothérapie encéphalique dans l’enfance ou de neurofibromatose de type 2, une IRM est à réaliser dès l’initiation du traitement. Si le traitement est poursuivi pendant plusieurs années, une imagerie cérébrale par IRM devra être réalisée au plus tard 5 ans après la première imagerie, puis tous les 2 ans si l'IRM à 5 ans est normale.

Le prescripteur doit s'assurer que la patiente a été informée des risques de méningiome et de ses symptômes tels que maux de tête, troubles de la vision, du langage, de la mémoire et de l’audition, nausées, vertiges, convulsions, perte de l’odorat et une faiblesse, paralysie.

Le prescripteur doit s’assurer également que la patiente a été informée de la surveillance nécessaire et qu'elle a reconnu avoir compris cette information (au-delà de la première année de traitement, attestation annuelle d'information co-signée par le prescripteur et la patiente).

Infections sexuellement transmissibles

Les femmes doivent être averties que la suspension injectable d’acétate de médroxyprogestérone ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST) y compris l’infection par le VIH (SIDA). L’utilisation de préservatifs réduit la transmission des IST, y compris le VIH.

Précautions particulières d'emploi

· Une surveillance périodique en cours de traitement doit être effectuée, avec plus particulièrement, examen des seins et de l'utérus, et des frottis vaginaux.

· La survenue de saignements vaginaux inexpliqués doit être explorée.

· Des ménométrorragies peuvent être observées chez certaines patientes (voir rubrique 4.8). Celles-ci peuvent être dues soit à une atrophie endométriale dans les semaines suivant l'injection, soit parfois à une hyperplasie endométriale à distance de l'injection. En cas de ménométrorragies importantes, faire pratiquer un dosage d'estradiol et, selon le cas, administrer un traitement estrogénique ou progestatif d'appoint.

· Les patientes présentant des antécédents de dépression doivent être surveillées étroitement. L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

· En cas d'antécédents d'ictère cholestatique de la grossesse ou de prurit gravidique, l'administration du produit peut entraîner une récidive de l'ictère ou du prurit : dans ce cas, son administration doit être suspendue.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Associations contre-indiquées

+ Millepertuis

Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).

Associations déconseillées

+ Inducteurs enzymatiques

[Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine et eslicarbazépine) ; rifabutine ; rifampicine ; névirapine ; éfavirenz ; dabrafénib ; enzalutamide]

Diminution de l'efficacité contraceptive du contraceptif hormonal, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Nelfinavir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal, due à l’augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Pérampanel

Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/jour : Risque de diminution de l’efficacité contraceptive.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

+ Ulipristal

Dans l'indication contraception d'urgence de l'ulipristal :

Antagonisme des effets de l’ulipristal en cas de reprise d’un contraceptif hormonal moins de 5 jours après la prise de la contraception d’urgence.

Dans le cas où la (re)prise d’une contraception hormonale est envisagée, utiliser une contraception additionnelle de type mécanique pendant les 12 jours qui suivent la (dernière) prise de l’ulipristal (au cas où il y en aurait eu plus d’une).

Dans l’indication fibrome de l'ulipristal :

Antagonisme réciproque des effets de l’ulipristal et du progestatif, avec risque d’inefficacité.

Dans le cas où la (re)prise d’une contraception hormonale est envisagée, utiliser une contraception de type mécanique pendant les 7 premiers jours de la contraception hormonale.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Bosentan

Risque de diminution de l'efficacité du contraceptif hormonal par augmentation de son métabolisme hépatique.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Griséofulvine

Risque de diminution de l'efficacité du contraceptif hormonal par augmentation de son métabolisme hépatique.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Aprépitant

Diminution des concentrations du progestatif, avec risque de moindre efficacité contraceptive.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

+ Bocéprévir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par le bocéprévir.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n'y a pas d'indication à utiliser l'acétate de médroxyprogestérone au cours de la grossesse.

La plupart des études épidémiologiques récentes ne retrouvent pas d'association entre exposition à l'acétate de médroxyprogestérone pendant la grossesse (lorsqu'elle est utilisée aux doses préconisées dans les indications gynécologiques) et effet malformatif (incluant un effet sur la différenciation sexuelle du fœtus). En conséquence, la découverte d'une grossesse sous médroxyprogestérone ne justifie pas l'interruption de la grossesse.

Allaitement

La médroxyprogestérone passe dans le lait. Les données chez les enfants allaités étant rassurantes, l'allaitement est envisageable chez les femmes recevant de l'acétate de médroxyprogestérone comme moyen contraceptif.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Les effets de l’acétate de médroxyprogestérone sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Les effets indésirables rapportés sont présentés dans le tableau ci-dessous :

Classe Système- Organe

Très Fréquent (≥1/10)

Fréquent (≥1/100 à <1/10)

Peu Fréquent (≥1/1000 à <1/100)

Rare (≥1/10000 à <1/1000)

Fréquence indéterminée

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)

Cancer du sein

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité au médicament [liée à la présence de parahydroxy-benzoate de propyle (E 216) et de méthyle (E 218) ,

éventuellement retardée]

Bronchospasme

Affections psychiatriques

Nervosité

Dépression, Baisse de la libido

Insomnie

Anorgasmie

Affections du système nerveux

Céphalées

Vertiges

Convulsions, Somnolence

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Troubles thromboemboliques artériels et veineux

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales,

Gêne abdominale

Nausée, Ballonnements

Affections hépatobiliaires

Atteinte hépatique

Ictère chlolestatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Alopécie, Acné,

Eruption

Hirsutisme, Urticaire,

Prurit

Lipodystrophie acquise

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Douleurs dorsales

Ostéoporose,

Fractures ostéoporotiques,

Arthralgie, Spasmes musculaires

Affections des organes de reproduction et du sein

Pertes vaginales, Tension mammaire

Troubles du cycle menstruel (irrégularité, augmentation ou diminution des saignements, spotting), Galactorrhée, Douleur pelvienne

Vaginite, Aménorrhée, Douleur mammaire, Ménométrorragie ; Anovulation prolongée

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)

Des cas de méningiomes simples et multiples ont été rapportés en cas d’utilisation prolongée (plusieurs années) d’acétate de médroxyprogestérone (voir rubriques 4.3. et 4.4.)

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rétention hydrique, Asthénie

Fièvre,

Fatigue,

Réactions au site d’injection, Atrophie/ marque/ capiton/ persistant(e) au site d’injection, Nécrose au site d’injection, Nodule/ grosseur au site d’injection, Douleur/ sensibilité au site d’injection

Investigations

Prise de poids

Diminution de la densité minérale osseuse, Diminution de la tolérance au glucose,

Anomalie des tests hépatiques,

Diminution des marqueurs biologiques de l'activité endocrinienne suivants : stéroïdes plasmatiques et urinaires, gonadotrophines plasmatiques et urinaires, protéines de liaison aux hormones sexuelles.

Effet indésirable identifié post-commercialisation

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

En cas de surdosage, le traitement sera symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Progestatif de synthèse, code ATC : G03AC06.

L'effet contraceptif est lié, lorsqu’il est administré par voie parentérale à la dose recommandée chez les femmes :

· à l'inhibition de l'ovulation par action antigonadotrope ;

· à une modification de la glaire cervicale, rendant celle-ci impropre au passage des spermatozoïdes.

L'acétate de médroxyprogestérone n'est pas converti dans l'organisme en métabolites à activité estrogénique et n'a pas d'effet androgène notable, contrairement aux progestatifs dérivés des norstéroïdes.

Efficacité et sécurité clinique

Etudes sur la densité minérale osseuse (DMO)

Modification de la DMO chez la femme adulte

Une étude comparant les changements de la DMO chez des femmes utilisant l’acétate de médroxyprogestérone par voie sous-cutanée et des femmes utilisant l’acétate de médroxyprogestérone par voie IM n’a montré une perte similaire de la DMO entre les deux groupes après deux ans de traitement. Les pourcentages moyens de changement de la DMO dans le groupe d’acétate de médroxyprogestérone par voie sous-cutanée sont listés dans le tableau 1.

Tableau 1 : Pourcentages moyens de changement de la DMO par rapport aux valeurs de base chez les femmes adultes utilisant l’acétate de médroxyprogestérone par voie sous-cutanée par site osseux

Durée de traitement

Rachis

L’ensemble de la hanche

Col du fémur

N

% moyen de changement (IC 95%)

N

% moyen de changement (IC 95%)

N

% moyen de changement (IC 95%)

1 an

166

-2.7

(- 3.1 à -2.3)

166

-1.7

(-2.1 à -1.3)

166

-1.9

(-2.5 à -1.4)

2 ans

106

- 4.1

(-4.6 à -3.5)

106

-3.5

(-4.2 à -2.7)

106

-3.5

(-4.3 à -2.6)

Dans une autre étude clinique contrôlée, des femmes adultes ayant utilisé jusqu’à 5 ans une contraception par acétate de médroxyprogestérone par voie IM a montré que la DMO moyenne de la colonne vertébrale et de la hanche a diminué de 5 à 6%, comparé à aucun changement significatif de la DMO dans le groupe de contrôle. Le déclin de la DMO a été beaucoup plus marqué durant les deux premières années d’utilisation, avec de plus faibles déclins les années suivantes. Des changements moyens de la DMO du rachis lombaire de -2,9%, -4,1%, -4,9%, -4,9% et -5,4% après respectivement 1, 2, 3, 4 et 5 années ont été observés. Les diminutions moyennes de la DMO au niveau de l’ensemble de la hanche et du col de fémur étaient similaires (voir tableau 2 pour plus d’informations).

Après l’arrêt de l’utilisation d’acétate de médroxyprogestérone par voie IM, la DMO augmente vers les valeurs de base pendant la période post-traitement. Une durée de traitement plus longue a été associée à une récupération de DMO plus lente.

Dans la même étude clinique, un nombre limité de femmes qui ont utilisé l’acétate de médroxyprogestérone par voie IM pendant 5 ans ont été suivies pendant 2 années après l’arrêt de l’utilisation de l’acétate de médroxyprogestérone par voie IM. La DMO a augmenté par rapport aux valeurs de base pendant la période post-traitement de 2 ans. Deux ans après l’arrêt des injections d’acétate de médroxyprogestérone, la moyenne de la DMO a augmenté pour les 3 sites osseux mais les déficits ont persisté (voir tableau 2).

Tableau 2 : Pourcentages moyens de changement de la DMO par rapport aux valeurs de base chez les femmes adultes par site osseux et cohorte après 5 ans de thérapie par acétate de médroxyprogestérone par voie IM et après 2 ans post-traitement ou 7 ans d’observation (contrôle)

Temps dans l’étude

Rachis

Hanche complète

Col du fémur

acétate de médroxyprogestérone

Contrôle

acétate de médroxyprogestérone

Contrôle

acétate de médroxyprogestérone

Contrôle

5 ans*

n=33

-5,4%

n=105

0,4%

n=21

-5,2%

n=65

0,2%

n=34

-6,1%

n=106

-0,3%

7 ans**

n=12

-3,1%

n=60

0,5%

n=7

-1,3%

n=39

0,9%

n=13

-5,4%

n=63

-0,1%

*Le groupe traité est constitué de femmes ayant reçu des injections d’acétate de médroxyprogestérone (150 mg par voie IM) pendant 5 ans et le groupe de contrôle est constitué de femmes n’utilisant pas de méthode de contraception hormonale pendant cette période.

**Le groupe traité est constitué de femmes ayant reçu des injections d’acétate de médroxyprogestérone (150 mg par voie IM) pendant 5 ans et suivies pendant 2 ans post-utilisation et le groupe de contrôle est constitué de femmes n’utilisant pas de méthode de contraception hormonale pendant cette période.

Modification de la DMO chez l’adolescente (12 – 18 ans)

Les résultats d’une étude clinique ouverte, non randomisée sur l'acétate de médroxyprogestérone injectable (150 mg par voie IM toutes les 12 semaines pendant une période allant jusqu'à 240 semaines (4,6 ans), suivie de mesures post-traitement) chez les adolescentes (12-18 ans) ont également montré que l’utilisation de l'acétate de médroxyprogestérone par voie IM était associée à une diminution significative de la DMO par rapport à la valeur initiale (voir tableau 3). Parmi les patients ayant reçu au moins 4 injections par période de 60 semaines, la diminution moyenne de la DMO du rachis lombaire était de -2,1% après 240 semaines (4,6 ans); les diminutions moyennes pour la hanche complète et le col du fémur étaient respectivement de -6,4% et de -5,4%.

Tableau 3 : Pourcentages moyens de changement de la DMO par rapport aux valeurs de base chez les adolescentes recevant ≥4 injections par périodes de 60 semaines, par site osseux

Durée de traitement

acétate de médroxyprogestérone par voie IM

N

Pourcentage moyen de changement

DMO hanche complète

Semaine 60 (1,2 ans)

Semaine 120 (2,3 ans)

Semaine 240 (4,6 ans)

113

73

28

-2,8

-5,4

-6,4

DMO col du fémur

Semaine 60

Semaine 120

Semaine 240

113

73

28

-3,0

-5,3

-5,4

DMO rachis lombaire

Semaine 60

Semaine 120

Semaine 240

113

73

28

-2,5

-2,7

-2,1

En revanche, une cohorte non comparable de sujets non appariés et non traités, avec des paramètres osseux de base différents chez les utilisateurs d'acétate de médroxyprogestérone, a montré une augmentation moyenne de la DMO à 240 semaines de 6,4 %, 1,7 % et 1,9 % respectivement pour le rachis lombaire, la hanche complète et le col du fémur.

Le suivi post-traitement des participantes adolescentes de cette même étude, qui ont reçu au moins 1 injection d'acétate de médroxyprogestérone et ont effectué au moins 1 suivi de la mesure de leur DMO après avoir arrêté l’utilisation de l’acétate de médroxyprogestérone par voie IM est présenté dans le tableau 4.

Le nombre médian d’injections reçues dans cette cohorte durant la période de traitement était de 9. Au moment de la dernière injection d'acétate de médroxyprogestérone injectable, les pourcentages de changement de la DMO, par rapport aux valeurs de base de cette cohorte étaient de -2,7%, -4,1% et -3,9% respectivement pour le rachis lombaire, l’ensemble de la hanche et le col du fémur. Au fil du temps, ces déficits de la moyenne de la DMO ont été comblés après l’arrêt de l'acétate de médroxyprogestérone par voie IM. La récupération du niveau initial a nécessité 1,2 ans pour le rachis lombaire, 4,6 ans pour l’ensemble de la hanche et 4,6 ans pour le col du fémur. Cependant, il est important de noter qu’un grand nombre de sujets ont abandonné l’étude, par conséquent, les résultats sont basés sur un faible nombre de sujets et que certains sujets présentaient toujours un déficit de la DMO hanche complète après 240 semaines. Une durée plus longue de traitement et le tabagisme ont été associés à une récupération plus lente (voir tableau 4 ci-après).

Tableau 4 : Pourcentages moyens de changement de la DMO par rapport aux valeurs de base chez les adolescentes après l’arrêt de l’acétate de médroxyprogestérone

Semaine après l’arrêt d’acétate de médroxyprogestérone

N

Pourcentage moyen de changement par rapport à la valeur de base à la visite post-acétate de médroxyprogestérone

DMO hanche complète

0

26

60

120

180

240

98

74

70

52

39

25

-4,1*

-3,7

-2,5

-1,6

-0,6

0,3

DMO col du fémur

0

26

60

120

180

240

98

74

70

52

39

25

-3,9*

-3,8

-3,3

-1,7

-0,7

-0,8

DMO rachis lombaire

0

26

60

120

180

240

98

74

70

52

39

25

-2,7*

-2,0

0,5

2,4

3,5

4,7

* Variation moyenne en % entre le début et la fin du traitement de l'étude.

Relation entre incidence des fractures et utilisation d'acétate de médroxyprogestérone injectable par voie IM (150 mg) chez les femmes en âge de procréer

Une large étude de cohorte rétrospective utilisant les données de General Practice Research Database (GPRD) a inclus N=41 876 femmes utilisant l’acétate de médroxyprogestérone pour la contraception et a obtenu les données disponibles de 6 à 24 mois avant leur première utilisation d’acétate de médroxyprogestérone et 5,5 ans en moyenne après leur première injection d’acétate de médroxyprogestérone. Le risque de fracture osseuse a été globalement augmenté dans la cohorte utilisant l’acétate de médroxyprogestérone en comparaison aux non-utilisateurs que ce soit « avant » ou « après » l’utilisation d’acétate de médroxyprogestérone.

Le risque de fracture osseuse a été comparée entre la période « après » la première injection d’acétate de médroxyprogestérone versus la période « avant » la première injection : le ratio des taux d’incidences de 1,01 (IC 95% : 0,92 ; 1,11) suggère que l’acétate de médroxyprogestérone n’a pas augmenté le risque de fracture osseuse.

Le suivi maximal de cette étude était de 15 ans, par conséquent, les effets possibles de l'acétate de médroxyprogestérone qui pourraient s’étendre au-delà de 15 ans de suivi ne peuvent être déterminés. Qui plus est, cette étude n’a pas pu déterminer si l’utilisation d’acétate de médroxyprogestérone a un effet sur le risque de fracture plus tard dans la vie, c’est-à-dire suite à la ménopause.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Il s'agit d'une forme retard à effet prolongé. La persistance des taux sanguins efficaces de Depo Provera n'est pas due à un métabolisme différé, mais à une simple rétention du produit au point d'injection.

L'acétate de médroxyprogestérone n'est pas métabolisé en pregnandiol comme l'est la progestérone.

Le principal métabolite urinaire est le 6 alpha-méthyl-4-pregnane-6 bêta, 21-diol-17 alpha-acétoxy-3, 20-dione.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Non renseigné.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Parahydroxybenzoate de méthyle (E 218), parahydroxybenzoate de propyle (E 216), chlorure de sodium, polyéthylène glycol 3350, polysorbate 80, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

4 ans.

Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

3 mL en flacon + seringue plastique de 5 mL et une aiguille 50-8/10.

3 mL en flacon.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

PFIZER HOLDING FRANCE

23-25 avenue du Docteur Lannelongue

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 323 868 2 6 : 3 mL en flacon + seringue plastique de 5 mL et une aiguille 50-8/10.

· 34009 323 869 9 4 : 3 mL en flacon.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement :

Pour toute antériorité de traitement inférieure à 1 an, la prescription nécessite la mention « traitement inférieur à 1 an » sur l’ordonnance ; la délivrance ne peut se faire qu’après avoir vérifié la présence de cette mention.

Pour toute antériorité de traitement supérieure à 1 an, la prescription nécessite la signature annuelle par le prescripteur et la patiente d'une attestation d'information ; la délivrance ne peut se faire qu’après avoir vérifié que l'attestation a été co-signée.


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