ANSM - Mis à jour le : 16/06/2023
ROPINIROLE TEVA LP 8 mg, comprimé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé à libération prolongée contient 8 mg de ropinirole (sous forme de chlorhydrate).
Excipients à effet notoire :
Chaque comprimé à libération prolongée contient 149,99 mg de lactose. Contient de l’huile de ricin.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé à libération prolongée.
Comprimés ovales brun rouge, biconvexes (longueur : env. 15,1 mm, largeur : env. 8,1 mm, épaisseur : env. 6,0 mm).
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de la maladie de Parkinson dans les conditions suivantes :
· traitement de première intention en monothérapie pour différer l’introduction de la lévodopa ;
· association à la lévodopa, au cours de l’évolution de la maladie, lorsque l'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant, et qu’apparaissent des fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type « fin de dose » ou effets « on-off »).
4.2. Posologie et mode d'administration
Adultes
La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance.
Début du traitement
La dose initiale de ropinirole sous forme de comprimés à libération prolongée est de 2 mg/jour en une seule prise pendant la première semaine. La dose sera ensuite augmentée à 4 mg une fois par jour à partir de la deuxième semaine de traitement. Une réponse thérapeutique peut être observée dès 4 mg par jour de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée.
Lors de l'instauration du traitement par une dose de 2 mg/jour de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée, si les patients éprouvent des effets indésirables qu'ils ne peuvent pas tolérer, leur traitement pourra être substitué par du ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) avec une dose quotidienne plus faible divisée en trois prises par jour.
Poursuite du traitement
Les patients devront être maintenus à la dose la plus faible de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée permettant d'obtenir un contrôle des symptômes.
Si ce contrôle n'est pas suffisant ou maintenu à la dose de 4 mg une fois par jour, la dose journalière de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée peut être augmentée par palier de 2 mg par semaine (ou sur une durée plus longue), jusqu'à atteindre une dose quotidienne de 8 mg en une seule prise par jour de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée.
Si le contrôle des symptômes n'est toujours pas suffisant ou maintenu à 8 mg une fois par jour de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée, la dose journalière peut être augmentée par palier de 2 mg ou 4 mg toutes les deux semaines ou plus.
La dose maximale de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée est de 24 mg par jour.
Il est recommandé de prescrire aux patients le nombre minimum de comprimés à libération prolongée nécessaire pour atteindre la dose optimale en utilisant les plus forts dosages de ropinirole en comprimé à libération prolongée.
Si le traitement est interrompu pendant 1 jour ou plus d'un jour, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique (décrit plus haut).
Lorsque ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée est administré en association à la lévodopa, la dose de lévodopa peut être progressivement réduite en fonction de la réponse clinique. Dans les essais cliniques, la dose de lévodopa a été progressivement réduite d'environ 30 % chez les patients recevant simultanément des comprimés à libération prolongée de ropinirole. Chez les patients présentant une maladie de Parkinson à un stade avancé recevant le ropinirole en comprimé à libération prolongée en association à la lévodopa, des dyskinésies peuvent apparaître lors de la phase initiale d’instauration du traitement par ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée. Dans les essais cliniques, il a été montré qu’une réduction de la dose de lévodopa peut améliorer la dyskinésie (se reporter à la rubrique 4.8).
Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agoniste dopaminergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations du titulaire de son autorisation de mise sur le marché avant de commencer le traitement par le ropinirole.
Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, il est nécessaire d'arrêter progressivement le traitement par le ropinirole en réduisant la dose quotidienne sur une période d'une semaine (voir rubrique 4.4).
Substitution du ropinirole en comprimé à libération immédiate par ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée.
Le ropinirole en comprimé à libération immédiate peut être remplacé du jour au lendemain par ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée. La dose de ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée doit être choisie en fonction de la dose quotidienne totale de ropinirole en comprimé pelliculé (à libération immédiate) que le patient prenait. Le tableau suivant présente les recommandations posologiques pour la substitution du ropinirole en comprimé à libération immédiate par ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée :
Substitution de ropinirole en comprimé à libération immédiate par ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée.
Dose quotidienne totale (mg) de ropinirole en comprimé à libération immédiate |
Dose quotidienne totale (mg) de ROPINIROLE TEVA LP, comprimé à libération prolongée |
0,75 – 2,25 |
2 |
3 – 4,5 |
4 |
6 |
6 |
7,5 - 9 |
8 |
12 |
12 |
15 - 18 |
16 |
21 |
20 |
24 |
24 |
Après substitution par ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée, la dose peut être ajustée en fonction de la réponse thérapeutique (voir « Début du traitement » et « Poursuite du traitement » ci-dessus).
Population pédiatrique
ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l'absence de données de sécurité d'emploi et d'efficacité.
Personnes âgées
La clairance du ropinirole est diminuée de 15 % approximativement chez les patients de 65 ans et plus. Bien qu'un ajustement de la dose ne soit pas nécessaire, la posologie de ropinirole doit être adaptée individuellement pour une réponse clinique optimale avec une surveillance étroite de la tolérance. Chez les patients âgés de 75 ans et plus, une augmentation plus lente de la dose peut être envisagée durant l'instauration du traitement.
Insuffisants rénaux
Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie, aucune modification de la clairance du ropinirole n'ayant été observée dans cette population.
Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'un ajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la description ci-après : la dose initiale recommandée de ROPINIROLE TEVA LP est de 2 mg en une prise par jour. Ensuite, les augmentations de doses seront basées sur la tolérance et l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dose maximale recommandée est de 18 mg par jour. Après l'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voir rubrique 5.2).
L'utilisation du ropinirole chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) sans hémodialyse régulière n'a pas été étudiée.
Mode d’administration
Voie orale.
ROPINIROLE TEVA LP comprimé à libération prolongée doit être pris une fois par jour à la même heure chaque jour. Les comprimés à libération prolongée peuvent être pris avec ou sans nourriture (voir rubrique 5.2).
Les comprimés à libération prolongée de ROPINIROLE TEVA LP doivent être avalés en entier. Les comprimés ne doivent pas être mâchés, écrasés ou divisés.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) sans hémodialyse régulière ;
· Insuffisance hépatique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par ropinirole, particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome ou signe d’alerte, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence et/ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser de machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
Les patients présentant des antécédents ou ayant des troubles psychiques ou psychotiques majeurs ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus.
Troubles du contrôle des impulsions
Le développement de troubles du contrôle des impulsions doit être surveillé régulièrement. Les patients et leurs soignants doivent être informés de la possibilité d’apparition de symptômes comportementaux de type troubles du contrôle des impulsions, incluant une dépendance pathologique au jeu, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une boulimie et une alimentation compulsive, chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, dont le ropinirole. Une réduction posologique/un arrêt progressif doivent être envisagés en cas de développement de symptômes de ce type.
Les comprimés de ROPINIROLE TEVA LP sont conçus pour libérer le médicament sur une période de 24 heures. En cas de transit intestinal accéléré, il peut y avoir un risque de libération incomplète du médicament et de passage de résidus de médicament dans les selles.
En raison du risque d'hypotension, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, en particulier lors de l’instauration du traitement, chez les patients présentant une affection cardio‑vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne).
Syndrome malin des neuroleptiques
Des symptômes évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés en cas d’arrêt brutal des agonistes dopaminergiques. C'est pourquoi l'arrêt du traitement doit se faire progressivement (voir rubrique 4.2).
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (SSAD)
Des cas de SSAD ont été rapportés avec des agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole (voir rubrique 4.8). Pour arrêter le traitement chez des patients atteints de la maladie de Parkinson, la dose de ropinirole doit être diminuée progressivement (voir rubrique 4.2). Des données limitées suggèrent que les patients présentant des troubles du contrôle des impulsions et ceux qui reçoivent une dose journalière élevée et/ou des doses cumulatives élevées d'agonistes dopaminergiques peuvent être plus à risque de développer un SSAD. Les symptômes de sevrage peuvent inclure l'apathie, l'anxiété, la dépression, la fatigue, la sudation et la douleur et ne répondent pas à la lévodopa. Avant de diminuer progressivement et d'arrêter le ropinirole, les patients doivent être informés des symptômes de sevrage potentiels. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant la diminution de doses et l'arrêt du traitement. En cas de symptômes de sevrage sévères et/ou persistants, une ré-administration temporaire de ropinirole à la dose efficace la plus faible peut être envisagée.
Hallucinations
Les hallucinations sont des effets indésirables connus lors d’un traitement par des agonistes dopaminergiques et par la lévodopa. Les patients doivent être informés que des hallucinations peuvent survenir.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Ce médicament contient de l’huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Il n'existe pas d’interaction pharmacocinétique entre le ropinirole et la lévodopa ou la dompéridone justifiant un ajustement de la posologie de l'un ou l'autre de ces médicaments.
Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques d’action centrale, comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l'efficacité du ropinirole. Par conséquent, l’utilisation concomitante du ropinirole avec ces médicaments doit être évitée.
Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes traitées par de fortes doses d'estrogènes. Chez les patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitement par le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, une adaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, selon la réponse clinique, en cas de début ou d'arrêt de l’hormonothérapie substitutive pendant un traitement par ropinirole.
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450. Dans une étude pharmacocinétique menée chez des patients parkinsoniens (avec du ropinirole comprimé pelliculé [à libération immédiate] à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour), la ciprofloxacine a augmenté respectivement la Cmax et l'ASC du ropinirole de 60 et 84 % avec un risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments inhibiteurs du CYP1A2 (tels que la ciprofloxacine, l'énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ou arrêtés.
Une étude d'interaction pharmacocinétique menée chez des patients parkinsoniens, entre le ropinirole comprimé à libération immédiate (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline.
Fumer provoque une induction du métabolisme de l'isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu'un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
Chez les patients recevant des antagonistes de la vitamine K en association avec le ropinirole, des cas de déséquilibre de l’INR ont été rapportés. Une augmentation de la surveillance clinique et biologique (INR) est justifiée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de données sur l’utilisation du ropinirole chez la femme enceinte.
Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel dans l’espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n’est pas recommandé pendant la grossesse sauf si le bénéfice attendu pour la patiente est supérieur au risque potentiel encouru par le fœtus.
Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables qui ont été rapportés sont classés ci-dessous par classe de systèmes d’organes et par fréquence. Il est précisé si ces effets indésirables ont été rapportés dans les essais cliniques en monothérapie ou en association à la lévodopa.
Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec le ropinirole en comprimé pelliculés (à libération immédiate) ou en comprimé à libération prolongée chez des patients atteints de la maladie de Parkinson au cours des essais cliniques à des doses allant jusqu'à 24 mg/jour ou après commercialisation.
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Utilisation en monothérapie |
Utilisation en association |
Affections du système immunitaire |
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Fréquence indéterminée |
Réactions d’hypersensibilité, (incluant urticaire, angio‑œdème, éruption cutanée, prurit) |
Réactions d’hypersensibilité, (incluant urticaire, angio‑œdème, éruption cutanée, prurit) |
Affections psychiatriques |
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Fréquent |
Hallucinations |
Hallucinations |
Confusion |
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Peu fréquent |
Réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa. |
Réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa. |
Fréquence indéterminée |
Une dépendance pathologique au jeu, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une boulimie et une alimentation compulsive peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole. (voir rubrique 4.4) |
Une dépendance pathologique au jeu, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une boulimie et une alimentation compulsive peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques, y compris le ropinirole (voir rubrique 4.4) |
Syndrome de dysrégulation de la dopamine |
Syndrome de dysrégulation de la dopamine |
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Agressivité* |
Agressivité* |
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Affections du système nerveux |
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Très fréquent |
Somnolence |
Somnolence** |
Syncope |
Dyskinésie*** |
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Fréquent |
Sensations vertigineuses (y compris vertiges) |
Sensations vertigineuses (y compris vertiges) |
Peu fréquent |
Accès de sommeil d'apparition soudaine, somnolence diurne excessive |
Accès de sommeil d'apparition soudaine, somnolence diurne excessive |
Affections vasculaires |
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Fréquent |
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Hypotension posturale, hypotension |
Peu fréquent |
Hypotension posturale, hypotension |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Peu fréquent |
Hoquet
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Affections gastro-intestinales |
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Très fréquent |
Nausées |
Nausées**** |
Fréquent |
Constipation, brûlures d’estomac |
Constipation, brûlures d’estomac |
Affections hépatobiliaires |
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Fréquence indéterminée |
Réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques |
Réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques |
Affections des organes de reproduction et du sein |
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Fréquence indéterminée |
Érection spontanée
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
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Fréquent |
Œdème périphérique |
Œdème périphérique |
Œdèmes des membres inférieurs |
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Fréquence indéterminée |
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques incluant apathie, anxiété, dépression, fatigue, sueurs et douleur |
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques incluant apathie, anxiété, dépression, fatigue, sueurs et douleur |
* L’agressivité a été associée à des réactions psychotiques ainsi que des symptômes compulsifs.
** La somnolence a été rapportée très fréquemment dans les essais cliniques avec les doses à libération immédiate utilisées en association, et fréquemment dans les essais cliniques avec les doses à libération prolongée utilisées en association.
*** Chez les patients présentant une maladie de Parkinson à un stade avancé, des dyskinésies sont possibles durant la phase initiale d’instauration du traitement par ropinirole. Dans les essais cliniques, il a été montré qu’une réduction de la dose de lévodopa peut améliorer la dyskinésie (se reporter à la rubrique 4.2).
**** Les nausées ont été rapportées très fréquemment dans les essais cliniques avec les doses à libération immédiate utilisées en association, et fréquemment dans les essais cliniques avec les doses à libération prolongée utilisées en association.
Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques
Des effets indésirables non-moteurs peuvent apparaître lors de la diminution de la dose ou de l’arrêt du traitement par des agonistes dopaminergiques dont le ropinirole (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr
Les symptômes d'un surdosage en ropinirole sont liés à son activité dopaminergique. Ces symptômes peuvent être atténués par un traitement approprié par des antagonistes dopaminergiques, tels que les neuroleptiques ou le métoclopramide.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : agonistes dopaminergiques, code ATC : N04BC04.
Mécanisme d’action
Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté des récepteurs D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.
Le ropinirole pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson par stimulation des récepteurs striataux dopaminergiques.
Le ropinirole inhibe la sécrétion de prolactine par action au niveau de l'hypothalamus et de l'hypophyse.
Efficacité et sécurité clinique
Dans un essai croisé en trois périodes, en double aveugle en monothérapie, d'une durée de 36 semaines et mené chez 161 patients parkinsoniens au stade initial de leur maladie, une non-infériorité du ropinirole en comprimé à libération prolongée par rapport au ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) a été démontrée en monothérapie sur le critère d'évaluation principal : différence entre traitements de la modification par rapport à l'état initial du score moteur de l'échelle UPDRS (Unified Parkinson's Disease Rating Scale) (une marge de non-infériorité de 3 points au niveau du score moteur de l’échelle UPDRS ayant été définie). La différence moyenne ajustée entre le ropinirole en comprimé à libération prolongée et le ropinirole en comprimé pelliculé (à libération immédiate), entre l'état initial et la fin de l'étude a été de -0,7 points (IC à 95 % : [-1,51 ; 0,10], p = 0,0842).
Après substitution du jour au lendemain par une dose comparable de la deuxième formulation, il n'y a eu aucune différence du profil de tolérance et moins de 3 % des patients ont nécessité une adaptation de la posologie (toutes les adaptations de posologie étaient des augmentations d'un palier. Aucun patient n'a nécessité une diminution de la posologie).
Dans un essai en groupes parallèles, en double aveugle, contrôlé contre placebo, d'une durée de 24 semaines, chez des patients présentant une maladie de Parkinson non contrôlée de manière optimale par la lévodopa et prenant du ropinirole en comprimé à libération prolongée, une supériorité statistiquement et cliniquement significative par rapport au placebo a été démontrée sur le critère d'évaluation principal : modification par rapport à l'état initial de la période « off » à l'éveil (différence moyenne ajustée entre traitements : -1,7 heures (IC à 95 % : [-2,34 ; -1,09], p < 0,0001)). Ce résultat a été étayé par les critères secondaires d'efficacité : modification par rapport à l'état initial de la période « on » totale à l'éveil (+1,7 heures (IC à 95 % [1,06 ; 2,33], p < 0,0001) et de la période « on » totale à l'éveil sans dyskinésies gênantes (+1,5 heures (IC95% [0,85 ; 2,13], p < 0,0001)).
Il est à noter qu'il n'y a pas eu d'augmentation par rapport à l'état initial de la période « on » totale à l'éveil avec dyskinésies gênantes ni au niveau des données du carnet patient, ni au niveau des items de l'échelle UPDRS.
Étude de l'effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque
Une étude approfondie conduite chez des volontaires sains, hommes et femmes, recevant les doses 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg de ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) une fois par jour a montré, par rapport au placebo, une augmentation maximum de la durée de l'intervalle QT de 3,46 millisecondes (estimation ponctuelle) à la dose de 1 mg.
La limite supérieure de l'intervalle de confiance unilatéral à 95 % pour l’effet moyen maximal était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet du ropinirole à des doses plus élevées n'a pas été systématiquement évalué.
Les données cliniques disponibles issues de l'étude approfondie sur l'intervalle QT ne permettent pas d'indiquer un risque de prolongation de l'intervalle QT pour des doses de ropinirole allant jusqu’à 4 mg/jour. Un risque de prolongation de l'intervalle QT ne peut pas être exclu car une étude jusqu'aux doses de 24 mg/jour n'a pas été menée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % - 57 %). Après une administration orale de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée, les concentrations plasmatiques ont augmenté lentement, avec une Cmax médiane généralement atteinte entre 6 et 10 heures.
Dans une étude à l’état d’équilibre réalisée chez 25 patients atteints de la maladie de Parkinson recevant 12 mg de ropinirole en comprimé à libération prolongée une fois par jour, un repas riche en lipides a accru l'exposition systémique au ropinirole, comme l’a montré une augmentation moyenne de 20 % de l’ASC et une augmentation moyenne de 44 % de la Cmax. Le Tmax a été retardé de 3,0 heures. Cependant, ces modifications ne devraient pas être cliniquement pertinentes (par ex. augmentation de l’incidence d’événements indésirables).
Pour la même dose quotidienne, l'exposition systémique du ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée est identique à celle du ropinirole sous forme de comprimé pelliculé à libération immédiate.
Distribution
La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible (10–40 %). En raison de sa forte lipophilie, le volume de distribution du ropinirole est important (environ 7 L/kg).
Biotransformation
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 et ses métabolites sont principalement éliminés par voie urinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que le ropinirole dans les modèles animaux explorant la fonction dopaminergique.
Élimination
La demi-vie d'élimination moyenne du ropinirole de la circulation systémique est d'environ 6 heures.
L'exposition systémique au ropinirole (Cmax et aire sous la courbe) augmente proportionnellement avec la dose dans la fourchette thérapeutique. Aucun changement dans la clairance du ropinirole n'est observé après une administration orale unique ou répétée. Une large variabilité inter-individuelle des paramètres pharmacocinétiques a été observée. Après administration de ropinirole sous forme de comprimé à libération prolongée, la variabilité inter-individuelle de la Cmax était entre 30 % et 55 % et de l'ASC entre 40 % et 70 %, à l'état d'équilibre.
Insuffisance rénale
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n’est observé.
La clairance orale du ropinirole est réduite d'environ 30 % chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale, hémodialysés régulièrement. La clairance orale des métabolites SKF‑104557 et SKF‑89124 est également réduite d'environ 80 % et 60 %, respectivement. La dose maximale recommandée est donc limitée à 18 mg par jour chez les patients atteints de maladie de Parkinson (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
L'administration de ropinirole chez la rate gravide à des doses toxiques a montré une diminution du poids fœtal à la dose de 60 mg/kg/j (approximativement 2 fois l'ASC à la dose maximale chez l'humain), une augmentation de la mort fœtale à la dose de 90 mg/kg/j (approximativement 3 fois l'ASC à la dose maximale chez l'homme) et des malformations digitales à la dose de 150 mg/kg/j (approximativement 5 fois l'ASC à la dose maximale chez l'homme).
Il n'a pas été mis en évidence d'effet tératogène chez le rat à la dose de 120 mg/kg/j (approximativement 4 fois l'ASC à la dose maximale chez l'homme) et aucun indice ne laisse supposer un effet sur le développement chez le lapin.
Toxicologie
Le profil toxicologique est déterminé principalement par l'activité pharmacologique du ropinirole : modifications du comportement, hypoprolactinémie, diminution de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, ptosis et salivation. Chez le rat albinos seulement, une dégénérescence rétinienne a été observée dans une étude à long terme et à la plus forte dose (50 mg/kg/jour), probablement liée à une surexposition à la lumière.
Génotoxicité
Aucune génotoxicité n'a été observée lors de la série habituelle de tests in vitro et in vivo.
Carcinogénicité
Des études conduites durant deux ans chez la souris et le rat à des doses allant jusqu'à 50 mg/kg/jour n'ont pas mis en évidence d'effet carcinogène chez la souris. Chez le rat, les seules lésions liées au ropinirole ont été une hyperplasie des cellules de Leydig et des adénomes testiculaires résultant de l'hypoprolactinémie induite par le ropinirole. Ces lésions ont été considérées comme un phénomène spécifique d'espèce et ne constituent pas un risque pour l'utilisation clinique du ropinirole.
Sécurité pharmacologique
Des études in vitro ont montré que le ropinirole inhibe les canaux hERG. La CI50 est 5 fois plus élevée que la concentration plasmatique maximum attendue pour des patients traités aux plus fortes doses recommandées (24 mg/jour) (voir rubrique 5.1).
Hypromellose type 2208, lactose monohydraté, silice colloïdale anhydre, carbomères 4 000-11 000 mPa.s, huile de ricin hydrogénée, stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Hypromellose type 2910, dioxyde de titane (E171), macrogol 400, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172).
36 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
À conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 21, 28, 42 et 84 comprimés à libération prolongée sous plaquettes ( OPA/AL/PVC/AL).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 416 612 8 0 : 21 comprimés sous plaquettes (OPA/AL/PVC/AL).
· 34009 416 613 4 1 : 28 comprimés sous plaquettes (OPA/AL/PVC/AL).
· 34009 416 614 0 2 : 42 comprimés sous plaquettes (OPA/AL/PVC/AL).
· 34009 416 615 7 0 : 84 comprimés sous plaquettes (OPA/AL/PVC/AL).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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