CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 30/08/2023
CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Céfazoline.................................................................................................................................. 1 g
Sous forme de céfazoline sodique........................................................................................ 1,048 g
Pour un flacon.
Excipient à effet notoire :
Chaque flacon de 1 g contient environ 2,2 mmol (50,6 mg) de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre pour solution injectable/pour perfusion.
Poudre de couleur blanche ou blanc cassé.
4.1. Indications thérapeutiques
La céfazoline est un antibiotique indiqué pour le traitement des infections suivantes causées par des micro-organismes sensibles à la céfazoline (voir rubrique 5.1) chez les adultes et les enfants à partir de 1 mois (voir rubriques 4.2 et 4.4).
· Infections de la peau et des tissus mous
· Infections des os et des articulations
· Prophylaxie des infections peropératoires
L’utilisation de céfazoline doit être réservée aux cas nécessitant un traitement parentéral.
Il convient de prendre en considération les recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibiotiques.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie dépend de la sensibilité du pathogène (voir rubrique 5.1) et de la sévérité de la maladie.
Adultes et adolescents > 12 ans présentant une fonction rénale normale
Infections causées par des pathogènes hautement sensibles
La dose normale chez l’adulte est de 1 g à 2 g par jour, administrée sous la forme de deux ou trois doses uniques égales toutes les 8 ou 12 heures.
Infections causées par des pathogènes moins sensibles
La dose normale chez l’adulte est de 3 g à 4 g par jour, administrée sous la forme de trois ou quatre doses uniques égales toutes les 6 ou 8 heures.
Pour les infections sévères, des doses allant jusqu’à 6 g par jour, fractionnées en 3 ou 4 doses uniques toutes les 6 ou 8 heures, peuvent être administrées.
Prophylaxie des infections peropératoires
Dans le but de prévenir les infections peropératoires au cours d’une chirurgie contaminée ou potentiellement contaminée, les doses suivantes sont recommandées :
a. 1 g à 2 g administrés par voie intraveineuse, 30 minutes à 1 heure avant le début de la chirurgie.
b. Pour les procédures chirurgicales plus longues, 500 mg à 1 g administrés par voie intraveineuse pendant la chirurgie (administration adaptée à la durée de la chirurgie).
c. 500 mg à 1 g administrés toutes les 6 à 8 heures par voie intraveineuse sur une période post-opératoire de 24 heures.
Il est important que (1) la dose préopératoire soit administrée 30 minutes à 1 heure avant le début de la chirurgie afin que le taux d’antibiotique adéquat soit déjà présent dans le sérum sanguin et les tissus au moment de la première incision chirurgicale ; et (2) La céfazoline doit, si nécessaire, être administrée à des intervalles appropriés afin de procurer le taux d’antibiotique adéquat au moment où l’exposition aux organismes infectieux sera la plus importante. L’intervalle posologique recommandé en cas de doses répétées est de 4 heures à compter de la première dose préopératoire. L’administration prophylactique de céfazoline doit généralement être arrêtée dans les 24 heures qui suivent la chirurgie. Dans le cas d’une chirurgie cardiaque, l’administration prophylactique de céfazoline peut être poursuivie pendant 48 heures à compter de la fin de la chirurgie, en fonction de la situation clinique.
Patients adultes dont la fonction rénale est altérée
Une dose de départ appropriée doit être administrée. Les doses ultérieures doivent être ajustées en fonction du degré de l’altération rénale, de la sévérité de l’infection et de la sensibilité du pathogène.
Traitement d’entretien par céfazoline chez les patients dont la fonction rénale est altérée
Clairance de la créatinine (mL/min) |
Créatinine sérique (mg/100 mL) |
Dose journalière totale |
Intervalle posologique |
≥ 55 |
≤ 1,5 |
Dose normale* |
Pas de changement |
35 – 54 |
1,6 – 3,0 |
Dose normale* |
Au moins 8 heures |
11 – 34 |
3,1 – 4,5 |
Moitié de la dose normale |
12 heures |
≤ 10 |
≥ 4,6 |
Quart de la dose normale |
18-24 heures |
*Dose quotidienne chez les adultes dont la fonction rénale est normale
Chez les patients en dialyse, la posologie dépendra des conditions de dialyse.
Voir également la rubrique 4.4.
Enfants ≤ 12 ans
Infections causées par des pathogènes sensibles
Une dose de 25-50 mg/kg de poids corporel par jour, fractionnée en deux à quatre doses uniques égales, est recommandée toutes les 6, 8 ou 12 heures.
Infections causées par des pathogènes moins sensibles
Une dose allant jusqu’à 100 mg/kg de poids corporel par jour, fractionnée en trois à quatre doses uniques égales, est recommandée toutes les 6 ou 8 heures.
Nourrissons prématurés et nourrissons âgés de moins de 1 mois
La sécurité concernant l’utilisation chez les nourrissons prématurés et les nourrissons âgés de moins de 1 mois n’étant pas connue, l’utilisation de la céfazoline n’est pas recommandée dans ce groupe de patients. Voir également la rubrique 4.4.
Recommandations posologiques pour les enfants
Poids corporel |
5 kg |
10 kg |
15 kg |
20 kg |
25 kg |
25 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 12 heures |
63 mg |
125 mg |
188 mg |
250 mg |
313 mg |
25 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 8 heures |
42 mg |
85 mg |
125 mg |
167 mg |
208 mg |
25 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 6 heures |
31 mg |
62 mg |
94 mg |
125 mg |
156 mg |
50 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 12 heures |
125 mg |
250 mg |
375 mg |
500 mg |
625 mg |
50 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 8 heures |
83 mg |
166 mg |
250 mg |
333 mg |
417 mg |
50 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 6 heures |
63 mg |
125 mg |
188 mg |
250 mg |
313 mg |
100 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 8 heures |
167 mg |
333 mg |
500 mg |
667 mg |
833 mg |
100 mg/kg de poids corporel par jour : Dose unique toutes les 6 heures |
125 mg |
250 mg |
375 mg |
500 mg |
625 mg |
Enfants dont la fonction rénale est altérée
Une dose de départ appropriée doit être administrée. Les doses ultérieures doivent être ajustées en fonction du degré de l’altération rénale, de la sévérité de l’infection et de la sensibilité du pathogène.
Chez les enfants dont la fonction rénale est légèrement altérée (clairance de la créatinine 70-40 mL/min), 60 % de la dose journalière normale, fractionnés en deux doses uniques toutes les 12 heures, sont suffisants.
Chez les enfants dont la fonction rénale est modérément altérée (clairance de la créatinine 40-20 mL/min), 25 % de la dose journalière normale, fractionnés en deux doses uniques toutes les 12 heures, sont suffisants.
Chez les enfants dont la fonction rénale est sévèrement altérée (clairance de la créatinine 20-5 mL/min), 10 % de la dose journalière normale, fractionnés en deux doses uniques toutes les 24 heures, sont suffisants.
Toutes ces recommandations s’appliquent après l’administration d’une première dose initiale. Voir également la rubrique 4.4.
Patients âgés
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés.
Durée du traitement
La durée du traitement dépend de l’évolution de la maladie.
Mode d’administration
CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g est administré par injection intramusculaire (IM) profonde, par injection intraveineuse (IV) lente ou par perfusion intraveineuse lente.
Si une solution de lidocaïne est utilisée comme solvant, la solution qui en résulte ne doit jamais être administrée par voie intraveineuse (voir rubrique 4.3). Les informations contenues dans le Résumé des caractéristiques du produit de la lidocaïne doivent être prises en compte.
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Hypersensibilité à la céfazoline ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Antécédents d’hypersensibilité sévère (p. ex. réaction anaphylactique) à d’autres antibiotiques bêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
Toute contre-indication à la lidocaïne doit être exclue avant une injection intramusculaire de céfazoline lorsqu’une solution de lidocaïne est utilisée comme solvant (voir rubrique 4.4). Il convient de consulter les informations contenues dans le Résumé des caractéristiques du produit de la lidocaïne, en particulier les contre-indications. Les solutions de céfazoline contenant de la lidocaïne ne doivent jamais être administrées par voie intraveineuse.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypersensibilité
Avant d’instaurer le traitement, il faut s’assurer que le patient n’a jamais présenté d’hypersensibilité après l’administration de céphalosporines, de pénicillines ou d’autres médicaments.
La céfazoline doit être administrée avec prudence chez les patients qui présentent une tendance aux allergies. Des allergies croisées entre les pénicillines et les céphalosporines ont été documentées.
Comme pour tous les antibiotiques bêta-lactamines, des réactions d’hypersensibilité sévères, dont certaines ont eu une issue fatale, ont été rarement rapportées. En cas de réaction d’hypersensibilité sévère, le traitement par céfazoline doit être immédiatement arrêté et des mesures d’urgence appropriées doivent être instaurées. Avant l’administration, il convient de déterminer si le patient a des antécédents de réaction d’hypersensibilité sévère à la céfazoline, à d’autres céphalosporine ou à tout autre type d’antibiotique bêta-lactamine. La céfazoline doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de réaction d’hypersensibilité à d’autres bêta-lactamine considérée comme non grave.
Colite pseudomembraneuse liée aux antibiotiques
En cas de diarrhée sévère et persistante, il convient d’envisager la possibilité d’une colite pseudomembraneuse liée aux antibiotiques. Cette affection peut menacer le pronostic vital. Le traitement par céfazoline doit dès lors être arrêté immédiatement et un traitement approprié doit être instauré. Les agents anti-péristaltiques sont contre-indiqués. Voir également rubrique 4.8, Effets indésirables.
Altération de la fonction rénale
Chez les patients dont la fonction rénale est altérée, la posologie et/ou la fréquence des administrations doit être ajustée en fonction du degré du dysfonctionnement rénal (voir rubrique 4.2). Bien que la céfazoline provoque rarement un dysfonctionnement rénal, il est recommandé de surveiller la fonction rénale, en particulier chez les patients sévèrement malades qui reçoivent des doses maximales et chez les patients qui reçoivent des agents potentiellement néphrotoxiques, comme des aminosides ou de puissants diurétiques (p. ex. furosémide), en même temps.
Encéphalopathie
L’exposition aux bêta-lactamines est associée au risque d’encéphalopathie (confusion, altération de l’état de conscience, épilepsie ou mouvements anormaux), en particulier en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.
Utilisation intrathécale
Ce produit n’est pas destiné à être utilisé par voie intrathécale. Une intoxication sévère du système nerveux central (y compris des convulsions) a été rapportée après l’utilisation intrathécale de céfazoline.
Résistance bactérienne et surinfections
L’utilisation prolongée de céfazoline peut induire l’émergence de bactéries résistantes à la céfazoline. Les patients doivent être surveillés attentivement pour déceler toute surinfection éventuelle. Si de telles bactéries apparaissent, des mesures appropriées doivent être prises.
Troubles de la coagulation
Dans des cas exceptionnels, le traitement par céfazoline peut entraîner des troubles de la coagulation. Les facteurs de risque sont un déficit en vitamine K ou l’influence d’autres mécanismes de la coagulation (nutrition parentérale, malnutrition, altération de la fonction hépatique et rénale, thrombocytopénie). La coagulation peut également être altérée en cas de maladies associées (hémophilie, ulcères gastriques et duodénaux), ce qui peut provoquer ou aggraver des saignements. Le temps de prothrombine doit donc être surveillé chez ces patients. si le taux est réduit, de la vitamine K doit être apportée en complément.
Utilisation de la lidocaïne
Si une solution de lidocaïne est utilisée comme solvant, les solutions de céfazoline ne doivent être utilisées que pour une injection intramusculaire. Il convient de prendre en considération les contre-indications à la lidocaïne, les avertissements et autres informations pertinentes détaillés dans le Résumé des caractéristiques du produit de la lidocaïne (voir rubrique 4.3).
Les solutions de lidocaïne ne doivent jamais être administrées par voie intraveineuse.
Enfants
Nourrissons prématurés et nourrissons âgés de moins d’un mois
La céfazoline ne doit pas être administrée aux nourrissons prématurés et aux nouveau-nés de moins d’un mois, car aucune expérience pertinente adéquate n’est disponible à ce jour.
Excipients
Ce médicament contient 50,6 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 2,53 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Antibiotiques
Il convient de prendre en compte le potentiel d’effets antagonistes observés in vitro avec les antibiotiques ayant une action bactériostatique (p. ex. les tétracyclines, les sulfamides, l’érythromycine, le chloramphénicol) lorsque ces antibiotiques sont administrés conjointement à la céfazoline.
Probénécide
La clairance rénale de la céfazoline est réduite lors de l’administration concomitante de probénécide.
Vitamine K1
Certaines céphalosporines, telles que le céfamandole, la céfazoline et le céfotétan, peuvent provoquer des interférences dans le métabolisme de la vitamine K1, en particulier en cas de carence en vitamine K1. Cela peut nécessiter une supplémentation en vitamine K1.
Anticoagulants
Dans de très rares cas, les céphalosporines peuvent entraîner des troubles de la coagulation (rubrique 4.4). Lorsque des coagulants (p. ex. warfarine ou héparine) sont administrés comme adjuvants, les valeurs de coagulation doivent être surveillées. Dans un grand nombre de cas, une augmentation de l’activité des anticoagulants oraux a été rapportée chez les patients traités par antibiotiques. L’infection et l’inflammation, l’âge et l’état général du patient constituent probablement des facteurs de risque.
En pareilles circonstances, il est difficile d’établir le rôle joué par la maladie infectieuse et son traitement lorsqu’un déséquilibre de l’INR survient. Certaines classes d’antibiotiques sont toutefois davantage impliquées, notamment les fluoroquinolones, les macrolides, les cyclines, le cotrimoxazole et certaines céphalosporines.
Substances néphrotoxiques
Il ne peut être exclu que l’effet néphrotoxique des antibiotiques (p. ex. aminoglycosides, colistine, polymyxine B), des agents de contraste à base d’iode, des composés organoplatines, du méthotréxate à forte dose, de certains antiviraux (p. ex. aciclovir, foscarnet), de la pentamidine, de la ciclosporine, du tacrolimus et des diurétiques (p. ex. furosémide) soit augmenté. Lorsque ces médicaments sont administrés conjointement à la céfazoline, les tests de la fonction rénale doivent être surveillés attentivement.
Analyses de laboratoire
Lors d’analyses de laboratoire, il peut y avoir une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines lorsque l’on utilise une solution de Benedict ou une solution de Fehling chez les patients traités par céfazoline.
Le test de Coombs indirect et direct peut également donner des résultats faussement positifs. Cette situation peut également concerner les nouveau-nés dont les mères ont reçu des céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
La céfazoline traverse le placenta pour atteindre l’embryon/le fœtus. L’expérience concernant l’utilisation de la céfazoline chez l’homme est insuffisante. Par mesure de précaution, la céfazoline ne doit être utilisée pendant la grossesse qu’après une évaluation minutieuse du bénéfice/risque, en particulier au cours du premier trimestre de la grossesse.
La céfazoline est excrétée dans le lait maternel à de faibles concentrations et elle doit donc n’être utilisée qu’après une évaluation minutieuse du bénéfice/risque. Si une diarrhée ou une candidose apparaît chez l’enfant pendant l’allaitement, la mère ne doit pas allaiter son enfant pendant le traitement, ou alors le traitement par céfazoline doit être arrêté.
Fertilité
Les études chez l’animal n’ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce médicament peut influencer de manière importante l’aptitude à conduire et à utiliser des machines, en particulier en raison de la survenue possible d’une encéphalopathie.
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. La fréquence des effets indésirables est classée comme suit :
très fréquent (≥ 1/10) ;
fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;
très rare (< 1/10 000).
fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
MedDRA Classes de systèmes d’organes |
Fréquence |
Effet indésirable |
Infections et infestations |
Peu fréquent |
Candidose buccale |
Rare |
Infections génitales, vaginite Comme avec tout antibiotique, l’utilisation prolongée peut induire une prolifération des bactéries non sensibles. Rhinite |
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Rare |
Une leucopénie, une granulocytopénie, une neutropénie, une thrombocytopénie, une leucocytose, une granulocytose, une monocytose, une lymphocytopénie, une basophilie et une éosinophilie ont été observées dans le sang. Ces effets indésirables sont rares et réversibles. |
Très rare |
Troubles de la coagulation avec saignements ultérieurs (voir rubrique 4.4). |
|
Affections du système immunitaire |
Peu fréquent |
Pyrexie |
Très rare |
Choc anaphylactique (gonflement du larynx avec rétrécissement des voies aériennes, augmentation du rythme cardiaque, essoufflement, diminution de la pression artérielle, gonflement de la langue, prurit anal, prurit génital, œdème du visage) |
|
Affections du métabolisme et de la nutrition |
Rare |
Hyperglycémie, hypoglycémie |
Affections du système nerveux |
Peu fréquent |
Crises épileptiques (chez les patients souffrant d’un dysfonctionnement rénal traité par de fortes doses inappropriées) |
Rare |
Étourdissements |
|
Fréquence indéterminée |
Mal de tête, vertiges, paresthésie, encéphalopathie (confusion, altération de l’état de conscience, épilepsie ou mouvements anormaux), en particulier dans le cas d’un surdosage ou d’une insuffisance rénale. |
|
Affections vasculaires |
Peu fréquent |
Thrombophlébite |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Rare |
Épanchement pleural, dyspnée ou essoufflement, toux |
Affections gastro-intestinales |
Fréquent |
Nausées, vomissements, diarrhée |
Rare |
Anorexie |
|
Très rare |
Colite pseudomembraneuse (cette complication doit être traitée immédiatement si la diarrhée est associée à un traitement antibiotique) |
|
Affections hépatobiliaires |
Rare |
Augmentation transitoire de l’aspartate aminotransférase, de l’alanine aminotransférase ou de l’alcaline phosphatase, de la gamma-glutamyl transférase, de la bilirubine et/ou du lactate déshydrogénase, hépatite transitoire et jaunisse cholestatique transitoire. |
Affections de la peau et du tissu sous- cutané |
Fréquent |
Éruption cutanée |
Peu fréquent |
Érythème, érythème polymorphe, urticaire, angio-œdème |
|
Rare |
Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Rare |
Néphrotoxicité, néphrite interstitielle, néphropathie non définie, protéinurie, augmentation transitoire de l’azote uréique sanguin (BUN), principalement chez les patients traités conjointement à d’autres agents potentiellement néphrotoxiques. |
Affections des organes de la reproduction et du sein |
Très rare |
Prurit vulvovaginal |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Fréquent |
Douleurs au niveau du site d’injection intramusculaire, parfois accompagnées d’une induration |
Rare |
Malaise, fatigue, douleurs thoraciques |
Un médecin doit être consulté en cas de diarrhée sévère et persistante pendant ou après un traitement par céfazoline, la diarrhée en elle-même pouvant être un symptôme d’une maladie grave (colite pseudomembraneuse) qui doit être traitée immédiatement. Les patients ne doivent en aucun cas prendre des anti-péristaltiques en automédication libre (voir rubrique 4.4).
L’utilisation prolongée de céphalosporines peut entraîner la prolifération de bactéries résistantes à la céfazoline, en particulier Enterobacter, Citrobacter, Pseudomonas, Enterococcus et Candida. Cela peut entraîner des surinfections ou la colonisation de pathogènes ou de levures résistants (voir rubrique 4.4).
Investigations
Augmentation transitoire des ASAT, ALAT, de l’urée sanguine et de la phosphatase alcaline sans signe clinique de lésion rénale ou hépatique.
Les données expérimentales provenant des animaux ont montré que la céfazoline possède un effet potentiellement néphrotoxique. Bien que ceci n’ait pas été démontré chez l’homme, la possibilité doit être prise en compte, en particulier chez les patients qui reçoivent de fortes doses pendant une longue durée. Une néphrite interstitielle et une néphropathie non spécifiée ont été rapportées dans de rares cas. Les patients concernés étaient gravement malades et recevaient plusieurs médicaments. Le rôle de la céfazoline dans l’apparition de la néphrite interstitielle ou d’autres néphropathies n’a pas été établi.
Dans de rares cas, les effets indésirables suivants ont été rapportés pendant le traitement :
· Diminution du taux d’hémoglobine et/ou d’hématocrite, anémie, agranulocytose, anémie aplasique, pancytopénie et anémie hémolytique.
Les cas suivants ont été rapportés pendant un traitement par certaines céphalosporines :
· Cauchemars, étourdissements, hyperactivité, nervosité ou anxiété, insomnie, somnolence, faiblesse, bouffées vasomotrices, altération de la vision des couleurs, confusion et activité épileptique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr.
Symptômes d’un surdosage
Un surdosage peut provoquer des douleurs, des réactions inflammatoires et une phlébite au site d’injection. L’administration parentérale de fortes doses de céphalosporine peut entraîner des étourdissements, une paresthésie et un mal de tête. Après un surdosage de céphalosporine, une encéphalopathie métabolique (altération de la conscience, troubles moteurs et crises épileptiques) peut survenir, en particulier chez les patients dont la fonction rénale est altérée.
Après un surdosage, on peut observer les anomalies suivantes dans les valeurs de laboratoire : augmentation des taux de créatinine, BUN, enzymes hépatiques et bilirubine, test de Coombs positif, thrombocytémie et thrombocytopénie, éosinophilie, leucopénie et allongement du temps de prothrombine.
Traitement du surdosage
En cas de convulsions, l’utilisation du médicament doit être immédiatement arrêtée. Le traitement par antiépileptiques peut être indiquée. Les fonctions vitales et les paramètres vitaux doivent être étroitement surveillés. S’il s’agit d’un surdosage sévère où le patient ne répond plus à d’autres traitements, une hémodialyse avec hémoperfusion peut être efficace, bien que cela n’ait pas été démontré.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, autres antibactériens bêta-lactamines, céphalosporines de première génération, code ATC : J01DB04.
Mécanisme d’action
Toutes les céphalosporines (qui sont des antibiotiques bêta-lactamines) inhibent la synthèse de la paroi cellulaire et sont des inhibiteurs sélectifs de la synthèse des peptidoglycanes. La première étape est la liaison du médicament aux récepteurs cellulaires (protéines de liaison à la pénicilline). Après cette liaison, la réaction de la transpeptidase est bloquée et les synthèse des peptidoglycanes est inhibée. Ce processus conduit à la lyse des bactéries.
Relation PK/PD
Pour les céphalosporines, l’indice pharmacocinétique-pharmacodynamique le plus important en corrélation avec l’efficacité in vivo est le pourcentage de l’intervalle posologique pendant lequel la concentration de la substance active libre est supérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) du pathogène concerné (% T > CMI).
Mécanisme de résistance
Les antibiotiques bêta-lactamines contiennent ce que l’on appelle un cycle bêta-lactame qui est essentiel pour l’effet antimicrobien. Lorsque ce cycle est ouvert, il perd son effet antibiotique. Plusieurs bactéries possèdent des enzymes (bêta-lactamases) capables d’ouvrir le cycle, et ainsi, devenir résistantes à ce type d'antibiotique.
Comme avec toutes les céphalosporines et autres bêta-lactamines, les différents mécanismes de résistance peuvent être acquis par des groupes de bactéries : changements de la cible (protéines de liaison à la pénicilline, PLP), dégradation enzymatique de la structure centrale par les bêta-lactamases et modification du site d’action. Il existe une résistance croisée entre céphalosporines et pénicillines.
Les micro-organismes à gram négatif contenant le chromosome inductible pour la bêta-lactamase, comme Enterobacter spp, Serratia spp, Citrobacter spp et Providence spp ; ils doivent être considérés comme résistants à la céfazoline malgré la sensibilité in vitro.
Concentrations critiques des tests de sensibilité
Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) ont été établies par le Comité européen sur les tests de sensibilité aux antibiotiques (EUCAST) :
Espèces bactériennes
|
Sensible |
Résistante |
Staphylococcus spp. |
Note.A |
Note A |
Streptococcus groupes A, B, C et G |
Note B |
Note B |
Concentrations critiques PK/PD (non liées à l’espèce) |
≤ 1 mg/L |
> 2 mg/L |
A La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la céfoxitine, à la céftazidime, à la céftazidime-avibactam, au cétibuten et à céftolozane-tazobactam, qui n’ont pas de concentration critique et ne doivent pas être utilisées pour des infections à staphylocoques.
B La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et g aux céphalosporines est déduite de la sensibilité à la benzylpénicilline.
Sensibilité microbiologique
Pour certaines souches, la prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps de test. Il est donc souhaitable de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, en particulier pour le traitement d’infections sévères. Si, en raison d’une résistance locale, l’efficacité est remise en question, il convient de demander un avis spécialisé.
Espèces habituellement sensibles |
Gram positif Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline) |
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut poser problème |
Haemophilus influenzae Streptococcus, β-hémolytique groupes A, B, C et G Streptococcus pneumoniae Staphylococcus epidermidis (sensible à la méticilline) |
Espèces intrinsèquement résistantes |
Citrobacter spp Enterobacter spp (Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes) Morganella morganii Proteus stuartii Proteus vulgaris Pseudomonas aeruginosa Serratia spp. Staphylococcus, résistant à la méticilline Indole positif Proteus spp Klebsiella pneumoniae Proteus mirabilis |
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
· Administration par voie IM :
En pharmacologie humaine, les valeurs pharmacologiques relevées chez l’homme pour les taux sériques et la durée d'action de la céfazoline après administration intramusculaire sont présentées dans le tableau suivant.
Dose (g) |
Concentration plasmatique (µg/mL) |
|||||
30 min |
1 h |
2 h |
4 h |
6 h |
8 h |
|
0,25 |
15,5 |
17,0 |
13,0 |
5.1 |
2,5 |
|
0,50 |
36,2 |
36,8 |
37,9 |
15,5 |
6.5 |
3,0 |
1,0* |
60,0 |
63,8 |
54,3 |
29,3 |
13,2 |
7,1 |
*- Moyenne de deux études
· Administration par voie IV :
Une perfusion IV continue de céfazoline (chez des volontaires sains) à une dose de 3,5 mg/kg pendant 1 heure, suivie d’une dose de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes, a permis d’observer des taux sériques d'environ 28 mg/ml au cours de la 3e heure.
Les concentrations sériques moyennes obtenues après administration par voie intraveineuse d'une dose unique de 1 g sont présentées dans le tableau suivant :
Concentration plasmatique (µg/ml) |
|||||
5 min |
15 min |
30 min |
1 h |
2 h |
4 h |
188,4 |
135,8 |
106,8 |
73,7 |
45,6 |
16,5 |
La céfazoline a une demi-vie moyenne d'environ 1,8 heure. Elle peut augmenter à 15-30 heures en cas d'insuffisance rénale sévère et être plus élevée en cas d'anurie.
Les concentrations plasmatiques maximales sont de 63,6 mg/L et 188,4 mg/L. Elles ont été obtenues après une perfusion IV continue de 1-2 heures à la dose de 1 g. La demi-vie est de 100 minutes.
Lorsque la céfazoline est administrée à des patients n’ayant pas d’obstruction du canal biliaire, les concentrations sont nettement supérieures aux taux sériques dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile.
La céfazoline traverse facilement la barrière placentaire. Les taux de céfazoline dans le lait maternel sont faibles.
Le taux de liaison aux protéines est de 85-90 % dans le sérum humain dans des conditions physiologiques. La diffusion de la céfazoline dans le liquide céphalo-rachidien est faible.
Biotransformation
La céfazoline n'est pas métabolisée.
Élimination
La céfazoline est principalement éliminée via l'urine, avec un faible pourcentage via la bile. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg, 56 à 89 % de la dose administrée est éliminée par voie rénale dans les six heures et 80 à quasi 100 % dans les 24 heures. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg et 1 g de céfazoline, des concentrations urinaires maximales de plus de 1 000 et plus de 4 000 µg/mL respectivement sont atteintes.
5.3. Données de sécurité préclinique
La toxicité aiguë de la céfazoline est faible.
L'administration répétée de céfazoline chez des chiens et des rats par différentes voies d'administration sur une période de 1 à 6 mois n'a pas montré d'effet significatif sur les valeurs biochimiques et hématologiques. Une toxicité rénale a été observée après l’administration de doses répétées chez les lapins, mais pas chez les chiens et les rats. La céfazoline n'a pas montré d’activité tératogène ou embryotoxique. Aucune étude n’est disponible sur la mutagénicité et la cancérogénicité.
Flacons non ouverts :
2 ans.
Après reconstitution :
La stabilité physicochimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 2 heures à 25 °C et pendant 6 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.
D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement, à moins que la méthode d’ouverture/reconstitution/dilution exclue le risque d’une contamination microbiologique. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation et avant utilisation, relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne doivent pas dépasser celles énoncées ci-dessus pour la stabilité physicochimique en cours d’utilisation.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après ouverture/dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en verre transparent (15 mL) muni d’un bouchon en caoutchouc et d’une capsule en plastique déchirable.
Conditionnements : 10 et 25 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
CEFAZOLINE PANPHARMA est une poudre stérile pour solution injectable/pour perfusion qui doit être reconstituée avant d’être utilisée chez le patient. Le volume de solvant utilisé pour la dissolution dépend du mode d’administration.
Ajouter le volume de solution recommandé pour la reconstitution et bien agiter jusqu’à ce que le contenu du flacon soit complètement dissout. La solution doit être inspectée visuellement avant l’utilisation. Seules les solutions limpides, pratiquement exemptes de particules en suspension, doivent être utilisées.
La solution de CEFAZOLINE PANPHARMA est préparée immédiatement avant l’administration.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Injection intraveineuse
CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g peut être administré directement par voie intraveineuse. CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g doit être injecté lentement sur une période de 3 à 5 minutes.
Reconstituer CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g avec 5 mL des solutions compatibles suivantes :
· Solution de chlorure de sodium à 0,9 %,
· Solution de dextrose à 5 %,
· Eau pour préparations injectables.
Perfusion intraveineuse
CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g peut être administré en perfusion continue ou en perfusion intermittente.
Après reconstitution, diluer la solution de céfazoline avec 50 mL à 100 mL des solutions compatibles suivantes :
· Solution de chlorure de sodium à 0,9 %,
· Solution de dextrose à 5 %,
· Solution de Ringer,
· Eau pour préparations injectables.
Injection intramusculaire
CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g peut être administré par injection musculaire profonde.
Reconstituer CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g avec 5 mL à 6 mL des solutions compatibles suivantes :
· Solution de chlorure de sodium à 0,9 %,
· Solution de lidocaïne à 0,5 %,
· Eau pour préparations injectables.
Toute contre-indication à la lidocaïne doit être exclue avant une injection intramusculaire de céfazoline lorsqu’une solution de lidocaïne est utilisée comme solvant (voir rubrique 4.3).
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PANPHARMA
Z.I. DU CLAIRAY
35133 LUITRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 706 7 7 : Poudre en flacon (verre). Boîte de 10.
· 34009 550 946 8 5 : Poudre en flacon (verre). Boîte de 25.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
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