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CLOSALIS 50 microgrammes/0,5 mg/g, pommade - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 30/11/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

CLOSALIS 50 microgrammes/0,5 mg/g, pommade

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Calcipotriol........................................................................................................... 50 microgrammes

Sous forme de calcipotriol monohydraté

Bétaméthasone..................................................................................................................... 0,5 mg

Sous forme de dipropionate de bétaméthasone

Pour 1 g de pommade

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Pommade.

Blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement local des formes stables de psoriasis vulgaire en plaques relevant du traitement topique chez les adultes.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

La pommade Closalis doit être appliquée sur la zone affectée une fois par jour.

La durée de traitement recommandée est de 4 semaines. Des traitements répétés avec Closalis sur une durée allant jusqu'à 52 semaines ont été expérimentés. S'il est nécessaire de continuer ou de reprendre le traitement après 4 semaines, il doit être poursuivi après examen médical et sous surveillance médicale régulière.

Lors d'utilisation de médicaments contenant du calcipotriol, la dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 15 g. La surface corporelle traitée par des médicaments contenant du calcipotriol ne doit pas dépasser 30 % (voir rubrique 4.4).

Populations spéciales

Insuffisances rénale et hépatique

L'innocuité et l'efficacité de Closalis n'ont pas été évaluées chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou de troubles hépatiques sévères.

Population pédiatrique

L'innocuité et l'efficacité de Closalis n'ont pas été déterminées chez les enfants de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles chez les enfants âgés entre 12 et 17 ans sont décrites sous les rubriques 4.8 et 5.1 mais aucune recommandation ne peut être faite en termes de posologie.

Mode d’administration

La pommade Closalis doit être appliquée sur les lésions. Pour obtenir un effet optimal, il n’est pas recommandé de prendre de douche ou de bain immédiatement après l'application de Closalis.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Closalis est contre-indiqué en cas de psoriasis érythrodermique, exfoliant et pustuleux.

En raison de la présence de calcipotriol, Closalis est contre-indiqué chez les patients ayant des antécédents de troubles du métabolisme calcique (voir rubrique 4.4).

En raison de la présence de corticoïdes, Closalis est contre-indiqué dans les cas suivants : lésions de la peau d’origine virale (par exemple herpès ou varicelle), infections de la peau d’origine fongique ou bactérienne, infections parasitaires, atteinte cutanée en relation avec une tuberculose, dermatite périorale, atrophie de la peau, vergetures, fragilité du réseau veineux cutané, ichtyose, acné vulgaire, acné rosacée, rosacée, ulcères et plaies (voir rubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Effets sur le système endocrinien

La pommade Closalis contient un corticoïde d’activité forte (groupe III) et l’utilisation simultanée d'autres corticoïdes doit être évitée. Les effets indésirables observés avec un traitement systémique par corticoïdes, comme le freinage de l’axe hypothalamo-hypophysaire ou l’effet sur le contrôle métabolique du diabète sucré, peuvent également se produire lors d’un traitement topique par corticoïde en raison du passage dans la circulation générale.

L’application sous pansement occlusif doit être évitée car elle augmente l'absorption systémique des corticoïdes. L’application sur de larges surfaces de peau lésée, sur des muqueuses ou dans les plis doit être évitée car elle augmente l’absorption systémique des corticoïdes (voir rubrique 4.8).

Dans une étude sur des patients avec un psoriasis étendu à la fois du cuir chevelu et du corps, utilisant en association des doses élevées de calcipotriol + bétaméthasone 50 microgrammes/0,5 mg/g pommade (application sur le cuir chevelu) et des doses élevées de calcipotriol + bétaméthasone 50 microgrammes/0,5 mg/g pommade (application sur le corps), 5 patients sur 32 ont présenté une diminution limite de leur cortisolémie en réponse à une stimulation de l’hormone corticotrope (ACTH) après 4 semaines de traitement (voir rubrique 5.1).

Effets sur le métabolisme calcique

En raison de la présence de calcipotriol, une hypercalcémie peut survenir si la dose journalière maximale (15 g) est dépassée. La calcémie se normalise à l’arrêt du traitement. Le risque d’hypercalcémie est minimal quand les recommandations relatives au calcipotriol sont suivies. Le traitement de plus de 30 % de la surface corporelle doit être évité (voir rubrique 4.2).

Effets indésirables locaux

Closalis contient un corticoïde d’activité forte (groupe III) et l’utilisation simultanée d'autres corticoïdes sur la même zone de traitement doit être évitée.

La peau du visage et de la région génitale sont très sensibles aux corticoïdes. Le produit ne doit pas être utilisé dans ces zones.

Le patient doit être formé à l'utilisation correcte du produit afin d’éviter l’application et le transfert accidentel sur le visage, la bouche et les yeux. Se laver les mains après chaque application afin d’éviter tout transfert accidentel sur ces zones.

Infections cutanées concomitantes

Lorsque les lésions se surinfectent, elles doivent être traitées par un traitement antimicrobien. Cependant, si l’infection s’aggrave, le traitement par corticoïdes doit être interrompu (voir rubrique 4.3).

Arrêt du traitement

Le traitement d’un psoriasis par corticoïdes topiques présente un risque de survenue d’un psoriasis pustuleux généralisé ou d’effet rebond à l’arrêt du traitement. La surveillance médicale doit donc être poursuivie après l’arrêt du traitement.

Traitement au long cours

Lors d’un traitement au long cours, le risque de survenue d'effets indésirables locaux et systémiques des corticoïdes est augmenté. Le traitement doit être interrompu en cas d’effets indésirables liés à l'utilisation de corticoïdes au long cours (voir rubrique 4.8).

Utilisation non évaluée

Il n’existe pas de données concernant l’utilisation de Closalis dans le psoriasis en gouttes.

Traitement concomitant et exposition aux UV

Les essais effectués sur l'usage de ce médicament sur le cuir chevelu sont limités. La formulation sous forme de pommade dans le traitement les lésions de psoriasis du corps a été utilisé en association avec une forme gel pour les lésions de psoriasis du cuir chevelu mais l’expérience est limitée quant à l’association de substances actives contenues dans Closalis avec d'autres produits topiques anti-psoriasiques appliqués sur les mêmes zones, avec d'autres produits anti-psoriasiques administrés par voie systémique ou avec la photothérapie.

Lors du traitement par Closalis, il est recommandé aux médecins de conseiller leurs patients de limiter ou d’éviter de s’exposer de manière excessive à la lumière naturelle ou artificielle. Le calcipotriol appliqué par voie topique doit être associé aux UV seulement si le médecin et le patient considèrent que les bénéfices potentiels sont supérieurs aux risques potentiels (voir rubrique 5.3).

Troubles visuels

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Aucune étude d'interaction n'a été réalisée avec Closalis.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de Closalis chez la femme enceinte. Les études menées chez l’animal avec des glucocorticoïdes ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3), mais un certain nombre d'études épidémiologiques (moins de 300 grossesses) n'a pas montré d’anomalies congénitales chez les enfants nés de mères traitées par corticoïdes pendant la grossesse. Le risque potentiel pour l’Homme n’est pas connu de façon sure. En conséquence, Closalis ne doit être utilisé au cours de la grossesse que lorsque le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel.

Allaitement

La bétaméthasone est excrétée dans le lait maternel, mais le risque d'observer un effet indésirable chez le nourrisson semble peu probable aux doses thérapeutiques. Il n’existe pas de données sur l'excrétion du calcipotriol dans le lait maternel. La prudence s’impose en cas de prescription de Closalis chez la femme qui allaite. La patiente devra être informée de ne pas utiliser Closalis sur les seins pendant l’allaitement.

Fertilité

Les études chez le rat après administration orale de calcipotriol ou de dipropionate de bétaméthasone n'ont démontré aucune altération de fertilité chez le mâle et la femelle (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Closalis n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

L’estimation de la fréquence des effets indésirables repose sur une analyse regroupée des données issues d’études cliniques incluant des études de sécurité d’emploi après commercialisation et des notifications spontanées.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours du traitement sont des réactions cutanées diverses comme le prurit et l’exfoliation cutanée.

Des cas de psoriasis pustuleux et d’hypercalcémie ont été rapportés.

Les effets indésirables sont présentés par classe de système-organe MedDRA (SOC), et les effets indésirables individuels sont présentés au sein de chaque SOC par ordre décroissant de fréquence. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Très fréquent (≥1/10)

Fréquent (≥1/100 et <1/10)

Peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100)

Rare (≥1/10 000 et <1/1 000)

Très rare (<1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Infections et infestations

Peu fréquent ≥1/1 000 et <1/100

Infection cutanée*

Folliculite

Rare ≥1/10 000 et <1/1 000

Furoncle

Affections du système immunitaire

Rare ≥1/10 000 et <1/1 000

Hypersensibilité

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare ≥1/10 000 et <1/1 000

Hypercalcémie

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Vision floue (voir aussi rubrique 4.4)

choriorétinopathie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent ≥1/100 et <1/10

Exfoliation de la peau

Prurit

Peu fréquent ≥1/1 000 et <1/100

Atrophie de la peau

Exacerbation du psoriasis

Dermatite

Erythème

Eruption cutanée**

Purpura ou ecchymose

Sensation de brûlure de la peau

Irritation cutanée

Rare ≥1/10 000 et <1/1 000

Psoriasis pustuleux

Vergetures

Photosensibilité

Acné

Sécheresse cutanée

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent ≥1/1 000 et <1/100

Modification de la pigmentation au site d’application

Douleur au site d’application***

Rare ≥1/10 000 et <1/1 000

Effet rebond

*Les infections cutanées rapportées incluent les infections cutanées d’origine bactérienne, fongique et virale.

**Divers types de réactions éruptives comme le rash exfoliant, le rash papuleux et le rash pustuleux ont été signalés.

***Les brûlures au site d’application sont incluses dans les douleurs au site d’application

Population pédiatrique

Dans une étude ouverte non contrôlée, 33 adolescents, âgés de 12 à 17 ans, atteints de psoriasis vulgaire ont été traités avec la forme pommade associant calcipotriol et bétaméthasone pendant 4 semaines, avec un maximum de 56 g par semaine. Aucune nouvelle réaction indésirable n'a été observée et aucune préoccupation concernant l'effet systémique du corticostéroïde n'a été identifiée. La taille de cette étude ne permet cependant pas de tirer des conclusions définitives concernant le profil d'innocuité de la pommade calcipotriol et bétaméthasone chez les enfants et les adolescents.

Les effets indésirables suivants sont considérés comme étant liés respectivement aux classes pharmacologiques du calcipotriol et de la bétaméthasone :

Calcipotriol

Les effets indésirables comprennent : réactions au site d’application, prurit, irritation cutanée, sensation de brûlure et de picotement, sécheresse de la peau, érythème, rash, dermatite, eczéma, aggravation du psoriasis, photosensibilité et réactions d’hypersensibilité incluant de très rares cas d’angio-œdème et d’œdème facial.

Des effets systémiques après application topique peuvent très rarement survenir et provoquer une hypercalcémie ou une hypercalciurie (voir rubrique 4.4).

Bétaméthasone (sous forme de dipropionate)

Des réactions locales peuvent apparaître après utilisation topique, surtout lors d’exposition prolongée, incluant : atrophie de la peau, télangiectasie, vergetures, folliculite, hypertrichose, dermatite péribuccale, dermatite allergique de contact, dépigmentation et milium colloïde.

Lors de traitement du psoriasis par des corticostéroïdes topiques, il peut y avoir un risque de psoriasis pustuleux généralisé.

Bien que rares, des effets systémiques après application topique de corticostéroïdes peuvent être sévères chez les adultes. Une inhibition corticosurrénalienne, une cataracte, des infections, un impact sur le contrôle métabolique du diabète sucré et une augmentation de la pression intraoculaire peuvent survenir, notamment après un traitement au long cours. Les effets systémiques se produisent plus fréquemment lors de l’application sous occlusion (plastique, plis cutanés), lors de l’application sur de grandes surfaces de la peau et lors de traitement au long cours (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

L'utilisation de doses supérieures à la dose recommandée peut entraîner une élévation de la calcémie, cet effet est réversible à l’arrêt du traitement. Les symptômes de l’hypercalcémie incluent polyurie, constipation, faiblesse musculaire, confusion et coma.

L'utilisation excessive et prolongée de corticoïdes topiques peut entraîner un freinage de l’axe hypothalamo-hypophysaire, se traduisant par une insuffisance surrénalienne secondaire habituellement réversible. Dans ce cas, un traitement symptomatique est indiqué.

En cas de toxicité chronique, le traitement par les corticoïdes doit être interrompu progressivement.

Un cas de mésusage a été rapporté chez un patient traité pour un psoriasis érythrodermique étendu par 240 g de Calcipotriol + bétaméthasone 50 microgrammes/0,5 mg/g pommade par semaine (correspondant à une dose quotidienne d'environ 34 g) pendant 5 mois (dose maximale recommandée 15 g par jour) ; au cours du traitement le patient a développé un syndrome de Cushing puis un psoriasis pustuleux après un arrêt brutal du traitement.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Anti-psoriasiques. Autres anti-psoriasiques pour usage topique, Calcipotriol, associations, code ATC : D05AX52.

Le calcipotriol est un analogue de la vitamine D. Les données in vitro suggèrent que le calcipotriol induit la différentiation et inhibe la prolifération des kératinocytes. C'est le mécanisme proposé pour expliquer ses effets dans le psoriasis.

Comme les autres corticoïdes topiques, le dipropionate de bétaméthasone a des propriétés anti-inflammatoires, anti-prurigineuses, vasoconstrictrices et immunosuppressives, cependant, sans action curative démontrée. Un traitement sous occlusion pourra augmenter l’effet en raison d’une pénétration plus importante dans la couche cornée. L'incidence des effets indésirables sera donc augmentée. De manière générale, le mécanisme d’action de l'activité anti-inflammatoire des corticoïdes topiques n’est pas complètement connu.

Une étude de phase III multicentrique, randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles a été effectuée pour étudier l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité d'une pommade calcipotriol-bétaméthasone comparée au produit Daivobet® et au véhicule dans le traitement des patients adultes atteints de formes stables de psoriasis chronique en plaques. 444 patients au total ont commencé un traitement en double aveugle. Les patients ont été randomisés entre un groupe « pommade calcipotriol-bétaméthasone» (test), un groupe « Daivobet® pommade » (référence) et une pommade de l'entreprise (placebo/véhicule) selon un rapport de 4/4/1. Le médicament étudié était auto-administré par le patient une fois par jour pendant 4 semaines.

Le critère d'efficacité primaire a été défini comme le changement moyen en pourcentage par rapport à la ligne de base, exprimés sous forme de score PASI modifié à la fin du traitement de quatre semaines. L'analyse confirmatoire du critère d'efficacité primaire comparant le traitement testé et le traitement de référence a montré que le produit testé est équivalent au produit de référence.

L'analyse confirmatoire du critère d'efficacité primaire comparant le produit testé et le placebo/véhicule a montré que le produit testé est supérieur à son véhicule.

Les résultats obtenus en termes de critères d'efficacité secondaires ont confirmé les résultats obtenus pour le critère d'efficacité primaire. Après 4 semaines de traitement, le produit testé était significativement supérieur au placebo en ce qui concerne tous les critères d'efficacité secondaires.

La tolérance locale a été évaluée par comparaison du type, du nombre et de la sévérité des effets indésirables lésionnels/périlésionnels. Douze patients ont manifesté 17 EI cutanés avec au moins un lien possible avec le médicament étudié (5 EI chez 4 patients traités par le médicament testé et chacun des 6 EI chez chacun des 4 patients traités respectivement avec le médicament de référence et la préparation placebo/véhicule). Tous les patients présentant des effets indésirables avec au moins un lien possible avec le médicament étudié ont complètement guéri. La tolérabilité globale du médicament testé était comparable à celle du médicament de référence.

L'évaluation des paramètres d'innocuité (changement des niveaux de calcium sérique corrigé par l'albumine, changement de la quantité totale de cortisol excrété par l'urine de 24 heures, résultats de l'examen clinique, analyses de laboratoire et signes vitaux) n'a révélé, en termes d'innocuité, aucune preuve de préoccupation.

L'essai a mis en évidence l'équivalence thérapeutique du produit testé (Closalis) au médicament de référence (Daivobet®), et la supériorité du produit testé au placebo/véhicule, tout en révélant l'absence de signe de préoccupation sur le plan de l'innocuité.

L'analyse confirmatoire du critère d'efficacité primaire comparant le traitement testé et le traitement de référence a montré que le produit testé est thérapeutiquement équivalent au produit de référence.

Une étude d'innocuité conduite chez 634 patients psoriasiques a porté sur les traitements répétés à la pommade calcipotriol-bétaméthasone appliquée, comme il se doit, une fois par jour, soit seule soit en alternance une pommade au calcipotriol, sur une période allant jusqu’à 52 semaines, en comparaison avec la pommade au calcipotriol utilisée seule pendant 48 semaines après un traitement initial à la pommade calcipotriol-bétaméthasone. Des effets indésirables ont été signalés par 21,7 % des patients du groupe utilisant la pommade calcipotriol-bétaméthasone, par 29,6 % des patients du groupe alternant la pommade calcipotriol-bétaméthasone/pommade calcipotriol et par 37,9 % des patients du groupe utilisant la pommade calcipotriol. Les effets indésirables qui ont été signalés par plus de 2 % des patients du groupe ayant utilisé la pommade calcipotriol-bétaméthasone étaient le prurit (5,8 %) et le psoriasis (5,3 %). Les effets indésirables inquiétants dont le lien avec l'usage à long terme de corticostéroïdes est possible (par exemple atrophie de la peau, folliculite, dépigmentation, furoncle et purpura) ont été signalés par 4,8 % des patients du groupe utilisant la pommade calcipotriol-bétaméthasone, par 2,8 % des patients du groupe alternant la pommade calcipotriol-bétaméthasone/pommade calcipotriol et par 2,9 % des patients du groupe utilisant la pommade calcipotriol.

La réponse surrénalienne à l’ACTH a été déterminée par la mesure des taux de cortisol sérique chez des patients atteints de psoriasis étendu à la fois du cuir chevelu et du corps et utilisant, par semaine, jusqu'à 106 g de pommade associant le calcipotriol et la bétaméthasone et de pommade à la bétaméthasone. Une diminution limite du taux de cortisol, 30 minutes après le test d’ACTH, a été observée chez 5 patients sur 32 (15,6 %) après 4 semaines de traitement et chez 2 patients sur 11 (18,2 %) qui ont prolongé le traitement jusqu'à 8 semaines. Dans tous les cas, les niveaux de cortisol sérique étaient normaux 60 minutes après le test de l’ACTH. Aucune modification du métabolisme calcique n’a été mise en évidence chez ces patients. En ce qui concerne l'inhibition de l'axe HHS, cette étude a quelque peu prouvé que des doses très élevées de pommade et de pommade associant calcipotriol et bétaméthasone peuvent avoir un faible effet sur l'axe HHS.

Population pédiatrique

La réponse surrénalienne à l’administration d’ACTH a été mesurée dans une étude non contrôlée de 4 semaines chez 33 adolescents âgés de 12 à 17 ans atteints d’un psoriasis du corps qui ont utilisé jusqu'à 56 g par semaine de calcipotriol et bétaméthasone pommade. Aucun cas de freinage de l’axe hypothalamo-hypophysaire n'a été rapporté. Aucune hypercalcémie n'a été rapportée mais un patient a eu une augmentation du calcium urinaire possiblement en liée au traitement.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Les études cliniques avec une pommade marquée ont montré que l’absorption systémique du calcipotriol et de la bétaméthasone est inférieure à 1 % de la dose (2,5 g) lors de l’application sur peau saine (625 cm2) pendant 12 heures. L’application sur les plaques de psoriasis et sous pansement occlusif peut augmenter l’absorption de corticoïdes topiques. L'absorption par la peau lésée est approximativement de 24 %.

Suite à une exposition systémique, les deux principes actifs - calcipotriol et dipropionate de bétaméthasone - sont rapidement et largement métabolisés. La liaison aux protéines est approximativement de 64%. La demi-vie d'élimination plasmatique après l'administration intraveineuse est de 5 à 6 heures. En raison de la formation d'un réservoir dans la peau, l'élimination après application cutanée est de l'ordre de quelques jours. La bétaméthasone est métabolisée principalement par le foie, mais aussi par les reins en glucuronides et esters de sulfate. L’excrétion du calcipotriol se fait via les selles (rats et cochons nains) et pour le dipropionate de bétaméthasone via les urines (rats et souris). Chez les rats, les études de distribution dans les tissus du calcipotriol et du dipropionate de bétaméthasone radiomarqués ont montré que le rein et le foie avaient, respectivement, le taux le plus élevé de radioactivité.

Le calcipotriol et le dipropionate de bétaméthasone étaient sous la limite inférieure de quantification dans tous les échantillons sanguins des 34 patients traités pendant 4 ou 8 semaines à la fois par la pommade Calcipotriol + bétaméthasone 50 microgrammes / g + 0,5 mg / g et la pommade Calcipotriol + bétaméthasone 50 microgrammes / g + 0,5 pour un psoriasis étendu du corps et du cuir chevelu. Un métabolite du calcipotriol et un métabolite de dipropionate de bétaméthasone étaient quantifiables chez certains des patients.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les études réalisées avec les corticostéroïdes chez l’animal ont révélé une toxicité reproductive (fente palatine, malformations du squelette). Dans des études de toxicité reproductive, réalisées chez les rattes après administration orale de corticostéroïdes à long-terme, on a observé un allongement du temps de gestation et une mise-bas difficile et prolongée. De plus, on a observé une diminution de la survie, du poids corporel et du gain de poids de la progéniture. La fertilité n'a pas été affectée. La pertinence de ces données chez l'espèce humaine n’est pas connue.

Une étude de cancérogénicité cutanée avec le calcipotriol chez la souris et une étude de cancérogénicité buccale n’a pas révélé de risques particuliers pour l’espèce humaine.

Des études de photo(co)cancérogénicité chez des souris suggèrent que le calcipotriol pourrait augmenter l'effet inducteur de tumeurs cutanées par les rayons UV.

Une étude de cancérogénicité cutanée chez la souris et une étude de cancérogénicité buccale chez le rat n’ont pas révélé de risques particuliers du dipropionate de bétaméthasone pour l’espèce humaine. Aucune étude de cancérogénicité n'a été réalisée avec le dipropionate de bétaméthasone.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Tout-rac-α-tocophérol (E307), alcool oléylique, paraffine liquide légère, vaseline blanche.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

2 ans.

Après ouverture du flacon : 1 an.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.

Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir rubrique 6.3

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

La pommade est conditionnée en tubes (Aluminium/époxy-phénol) munis d'un bouchon à vis en polyéthylène ou en polypropylène.

Présentations :

Tubes contenant 15 g, 30 g, 60 g et 120 g de pommade.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

LABORATOIRES MEDGEN

24 RUE ERLANGER

75016 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 648 8 1 : 15 g en tube (Aluminium verni).

· 34009 302 648 9 8 : 30 g en tube (Aluminium verni).

· 34009 302 651 2 3 : 60 g en tube (Aluminium verni).

· 34009 302 651 3 0 : 120 g en tube (Aluminium verni).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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