Logo du ministère des affaires sociale et de la santé

Base de données publique
des médicaments

Visiter [medicaments.gouv.fr] Visiter [medicaments.gouv.fr]

Sommaire

Onglet fiche informationOnglet résumé des caractéristiques du produitOnglet notice patient
 

LUTRELEF 3,2 mg, poudre et solvant pour solution injectable - Résumé des caractéristiques du produit

Imprimer le document

ANSM - Mis à jour le : 02/09/2019

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

LUTRELEF 3,2 mg, poudre et solvant pour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Flacon de poudre

Acétate de gonadoréline ............................................................................................................... 3,2 mg

Pour un flacon de poudre.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Poudre et solvant pour solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Induction de l'ovulation pour le traitement de la stérilité dans les anovulations d'origine hypothalamique.

Selon la classification des anovulations par l'OMS, seules la classe I et la classe IIa en cas d'échec de citrate de clomifène relèvent de l'administration de GnRH.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

La dose de gonadoréline est fixée en fonction de la sévérité du déficit fonctionnel ou organique en GnRH.

La posologie recommandée est de 10 µg à 20 µg par pulse toutes les 90 minutes. La dose initiale en sous-cutanée est de 10 µg. Dans le cas où la posologie se révèle inefficace la dose peut être augmentée progressivement jusqu'à 20 µg par pulse.

Mode d’administration

L'administration de gonadoréline est pulsatile (chronique-intermittente) par voie sous-cutanée uniquement à intervalle de 90 minutes.

La poudre LUTRELEF 3,2 mg est dissoute à l'aide de 3,2 mL du solvant fourni à cet effet ; 2,0 mL de la solution ainsi reconstituée sont injectés dans le réservoir de l'auto-injecteur LutrePulse®. L'administration de la solution LUTRELEF se fait de façon pulsatile à l'aide d'une aiguille insérée dans l'auto-injecteur. L'intervalle d'administration est de 90 minutes avec possibilité d'augmenter ou de diminuer la dose dans l'intervalle de doses recommandé. L'intervalle d'administration de 90 minutes peut être modifié et porté à 120 minutes, si nécessaire.

Si l'ovulation n'a pas eu lieu, le traitement est renouvelé. Le contrôle du traitement est effectué par la mesure de la température basale et éventuellement par monitorage échographique. Le traitement pulsatile par gonadoréline est généralement poursuivi au-delà de la période de l'ovulation pendant la phase lutéale. Il peut être poursuivi jusqu'à l'apparition des règles ou jusqu'à l'implantation d'un ovule fécondé. Alternativement, la fonction du corps jaune peut être soutenue par l'administration intramusculaire de hCG exogène (1 500 UI) à intervalle de 3 jours ou de progestérone pendant 14 jours.

Le contenu d'un auto-injecteur est suffisant pour un traitement de 3 jours.

A l'issue des trois jours d'utilisation, l'auto-injecteur doit être jeté. Pour tout traitement ultérieur, il convient de répéter l'opération en procédant à une nouvelle reconstitution de la solution de LUTRELEF qui sera injectée dans un nouvel auto-injecteur.

La télécommande LutrePulse® est programmée par le médecin ou l'infirmière et devra être rapportée au médecin ou à l'infirmière à la fin du traitement.

L'auto-injecteur LutrePulse® est conditionné dans le set LutrePulse® ou séparément.

Pour des informations complémentaires, se reporter au guide d'utilisation LutrePulse®.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

LUTRELEF stimule la synthèse des hormones hypophysaires libérant les hormones gonadiques. Par conséquent, toute affection qui peut être aggravée par les hormones gonadiques est une contre-indication à l'utilisation de LUTRELEF, telles que :

· tumeurs hormonodépendantes

· adénomes hypophysaires (par exemple, le prolactinome hypophysaire).

· kystes de l'ovaire ou hypertrophie des ovaires non due à un syndrome des ovaires polykystiques

· causes d'anovulation autres que celles d'origine hypothalamique telle que l’insuffisance ovarienne primaire.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Mises en garde spéciales

Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l'infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de cancer de l'ovaire.

Toutefois cette éventualité repose actuellement sur des bases épidémiologiques insuffisantes.

Avant de commencer le traitement, l’infertilité du couple devra être évaluée et les éventuelles contre-indications à une grossesse devront être recherchées. Les examens porteront tout particulièrement sur l’hypothyroïdie, l’insuffisance corticosurrénalienne, l’hyperprolactinémie, et les tumeurs hypothalamiques ou hypophysaires pour lesquelles des traitements spécifiques seront prescrits. Il importe en outre de vérifier la perméabilité des trompes à l’hystérosalpingographie, la normalité du spermogramme du conjoint et la négativité du test au citrate de clomifène.

Le syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO) est un risque connu au cours des traitements d'induction de l'ovulation, mais est peu fréquent avec le traitement par administration pulsatile de GnRH. Le SHO est un événement médical distinct de l’hypertrophie ovarienne sans complication. Le SHO est un état qui peut se manifester avec des degrés croissants de sévérité. Il comprend une hypertrophie sévère des ovaires, un taux plasmatique élevé de stéroïdes sexuels et un accroissement de la perméabilité vasculaire pouvant entraîner un épanchement dans les cavités péritonéale, pleurale et plus rarement, péricardique.

La symptomatologie suivante peut être observée au cours de SHO sévères : douleur abdominale, distension abdominale, hypertrophie sévère des ovaires, prise de poids, dyspnée, oligurie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhées. Un bilan clinique peut révéler une hypovolémie, une hémoconcentration, des déséquilibres électrolytiques, une ascite, un hémopéritoine, des épanchements pleuraux, un hydrothorax, une détresse respiratoire aiguë et des évènements thromboemboliques.

En cas de SHO sévère, il est recommandé d’arrêter le traitement par gonadoréline s’il est encore en cours, d’hospitaliser la patiente et de débuter un traitement spécifique.

L’incidence du développement de follicules multiples, de grossesses multiples et de fausses couches est augmentée chez les patientes entreprenant un traitement d’induction de l’ovulation

Le site d’injection doit être surveillé pour détecter les signes d'infection et d'irritation.

Quelques cas d'apoplexie hypophysaire (hémorragie) ont été observés chez des patients présentant une tumeur de l’hypophyse lorsque 100 microgrammes de gonadoréline étaient administrés dans le cadre d’un diagnostic, en particulier avec l'utilisation concomitante de TRH (protiréline). L’apoplexie hypophysaire peut notamment se manifester par des céphalées soudaines, des troubles de la vision, une paralysie oculomotrice et des troubles de la conscience. LUTRELEF ne doit pas être administré en présence d'un adénome hypophysaire. En cas d'apoplexie hypophysaire, une prise en charge médicale immédiate est nécessaire.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Sans objet

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

La gonadoréline est actuellement utilisée comme inducteur de l'ovulation en vue d'obtenir une grossesse. Elle n'est pas indiquée chez la femme enceinte.

Toutefois l'expérience montre que certaines femmes, après induction de l'ovulation lors d'un précédent cycle, développent une grossesse sans en avoir connaissance et entreprennent de ce fait une nouvelle stimulation ovarienne.

Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivantes :

· Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

· En clinique, l'utilisation de ces produits, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Des réactions indésirables ont été rapportées dans environ 10% des traitements effectués dans les essais cliniques.

Base de données MedDRA des classes de systèmes d’organes

Très fréquent (>1/10)

Fréquent (³1/100, <1/10)

Peu fréquent (³1/1 000, <1/100)

Rare (³1/10 000, <1/1 000)

Très rare (<1/10 000)

fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

Réaction allergique**

Affections du système nerveux

Apoplexie hypophysaire ****

Maux de tête*

Affections vasculaires

Thrombophlébite superficielle ***

Affections gastro-intestinales

Nausées*, douleur abdominale*

Affections des organes de reproduction et du sein

SHO*****

Ménorragie*

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réactions au site d’injection***

* Pendant le traitement de l'aménorrhée en rapport avec la stimulation de la fonction ovarienne, des maux de tête, des nausées, une ménorragie et des douleurs abdominales ont été observés.

** Les réactions allergiques sont peu fréquentes. Les manifestations cliniques peuvent inclure : collapsus cardiovasculaire, hypotension, tachycardie, perte de conscience, œdème de Quincke, bronchospasme, dyspnée, urticaire ou des rougeurs. Une réaction anaphylactique a été rapportée avec le polypeptide apparenté chlorhydrate de gonadoréline.

*** Les réactions indésirables suivantes ont été observées au site d'injection : douleur, induration, prurit, urticaire, inflammation, infection, thrombophlébite superficielle légère ou hématome au site du cathéter.

**** Quelques cas d'apoplexie hypophysaire (hémorragie) ont été observés chez des patients atteints d'adénome hypophysaire lorsque 100 microgrammes de gonadoréline ont été prescrits pour un diagnostic, en particulier avec l'utilisation concomitante de TRH (protiréline).

*****La symptomatologie suivante peut être observée au cours de SHO sévères : douleur abdominale, distension abdominale, hypertrophie sévère des ovaires, prise de poids, dyspnée, oligurie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhées. Un bilan clinique peut révéler une hypovolémie, une hémoconcentration, des déséquilibres électrolytiques, une ascite, un hémopéritoine, des épanchements pleuraux, un hydrothorax, une détresse respiratoire aiguë et des évènements thromboemboliques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Chez les femmes, une forme légère d'hyperstimulation ovarienne est parfois observée si la dose initiale est trop élevée.

En cas de SHO sévère, il est recommandé d’arrêter le traitement par acétate de gonadoréline et d’initier un traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : hormone entrainant la libération de gonadotrophines, code ATC : H01CA01.

Inducteur de l'ovulation : l'acétate de gonadoréline est un décapeptide de synthèse identique à la GnRH naturelle sécrétée de façon pulsatile par l'hypothalamus.

L'administration pulsatile de gonadoréline entraîne une stimulation de la sécrétion gonadotrope et la libération de LH et de FSH.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Le pic plasmatique de LUTRELEF est obtenu en 3 minutes après injection intraveineuse, avec retour au taux basal en 30 minutes, et en 15 minutes par injection sous-cutanée, avec retour au taux basal en 60 minutes.

La demi-vie est de 5,6 ± 0,4 minutes.

Clairance : 1 480 ± 40 ml/min.

La GnRH est inactivée par hydrolyse à l'aide des enzymes neuropeptidiques spécifiques (enzymes protéolytiques).

La principale voie de dégradation est rénale.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Sans objet

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Mannitol.

Solvant : chlorure de sodium, acide chlorhydrique dilué, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans

Lors d'une utilisation à l'aide du réservoir LutrePulse®, la stabilité de la solution reconstituée de LUTRELEF 3,2 mg est de 3 jours.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Poudre en flacon (verre) + 10 ml de solvant en flacon (verre). Boîte de 1.

Le set LutrePulse® contient 3 boîtes de LUTRELEF 3,2 mg contenant chacune 1 flacon de poudre + 1 flacon de solvant pour solution injectable ; 3 seringues pour la reconstitution de la poudre de LUTRELEF 3,2 mg ; 3 aiguilles pour la reconstitution de la poudre de LUTRELEF 3,2 mg ; 3 dispositifs auto-injecteurs LutrePulse® conditionnés chacun avec une seringue et une aiguille pour le remplissage.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Avec le dispositif auto-injecteur LutrePulse

La méthode de reconstitution et d'administration de LUTRELEF 3,2 mg à l'aide du dispositif auto-injecteur LutrePulse® est décrite en détail dans le guide d'utilisation LutrePulse®.

Après utilisation, le dispositif auto-injecteur LutrePulse® devra être éliminé conformément aux exigences locales. La télécommande LutrePulse® devra être rapportée au médecin ou à l'infirmière.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

FERRING S.A.S.

7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· CIP 328 436-3 ou 34009 328 436 3 3 : poudre en flacon (verre) et 10 mL de solvant en flacon (verre). Boîte de 1.

· CIP 346 783-3 ou 34009 346 783 3 2 : Set Lutrepulse® : 3 boîtes de LUTRELEF 3,2 mg contenant chacune 1 flacon de poudre + 1 flacon de solvant pour solution injectable ; 3 seringues pour la reconstitution de la poudre de LUTRELEF 3,2 mg ; 3 aiguilles pour la reconstitution de la poudre de LUTRELEF 3,2 mg ; 3 dispositifs auto-injecteurs LutrePulse® conditionnés chacun avec une seringue et une aiguille pour le remplissage.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I


Retour en haut de la page Retour en haut de la page

 
Plan du site |  Accessibilité |  Contact |  Téléchargement |  Declaration de confidentialité |  Service-Public.fr |  Legifrance |  Gouvernement.fr