GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 12/02/2020
GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Gliclazide............................................................................................................................... 60 mg
Pour un comprimé sécable à libération modifiée.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé à libération modifiée.
Comprimé non enrobé, blanc à blanc cassé de forme ovale, de 13,5 mm de longueur, 6,5 mm de largeur et 4,2 mm d’épaisseur, avec une barre de cassure sur les deux faces et gravé d’un « 60 » d’un côté de la barre de cassure sur une face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Il est recommandé d’avaler le(s) comprimé(s), sans l’(es) écraser ni le(s) mâcher.
En cas d’oubli d’une dose, la dose du lendemain ne doit pas être augmentée.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, la dose doit être adaptée en fonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie, HbA1c).
Dose initiale :
La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour (un demi-comprimé de GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée).
· Si la glycémie est satisfaisante, cette dose peut être adoptée comme traitement d’entretien.
· Si la glycémie n'est pas suffisamment contrôlée, la dose peut être augmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour, par paliers successifs. L’intervalle de 1 mois au minimum entre chaque palier devrait être respecté, sauf chez les patients pour lesquels la glycémie ne diminue pas après deux semaines de traitement. Dans ce cas, il est possible de proposer une augmentation de la dose dès la fin de la deuxième semaine de traitement.
La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.
Un comprimé à libération modifiée de GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée est équivalent à deux comprimés à libération modifiée de gliclazide 30 mg. La sécabilité de GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée permet d’assurer la flexibilité de la dose.
Relais de comprimés contenant 80 mg de gliclazide par GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée :
Un comprimé de 80 mg de gliclazide est comparable à 30 mg de la formulation à libération modifiée (soit un demi comprimé de GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée). Par conséquent, le relais peut être fait à condition de suivre avec attention l'évolution de la glycémie.
Relais d’un autre antidiabétique oral par GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée :
GLICLAZIDE SANDOZ peut prendre le relais d’un autre traitement antidiabétique oral.
Dans ce cas, la dose et la demi-vie de l’antidiabétique précédent doivent être prises en compte.
Le relais se fera en général sans période de transition. Une dose d’instauration de 30 mg devrait être utilisée et sera ensuite adaptée comme indiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique de chaque patient.
En cas de relais d’un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, une fenêtre thérapeutique de quelques jours peut s’avérer nécessaire afin d’éviter un effet additif des deux produits qui risque d’entraîner une hypoglycémie.
Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lors de l’instauration d’un traitement par GLICLAZIDE SANDOZ c’est à dire de commencer à la dose de 30 mg par jour, puis d'augmenter la dose par paliers successifs, en fonction des résultats métaboliques.
Association aux autres antidiabétiques oraux :
GLICLAZIDE SANDOZ peut être associé aux biguanides, aux inhibiteurs de l’alpha-glucosidase ou à l’insuline.
Chez les patients insuffisamment équilibrés avec GLICLAZIDE SANDOZ un traitement associé par insuline peut être instauré sous stricte surveillance médicale.
Populations particulières :
Sujets âgés
GLICLAZIDE SANDOZ sera prescrit selon le même schéma posologique que chez des sujets de moins de 65 ans.
Insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale faible à modérée, le schéma posologique sera le même que chez les sujets ayant une fonction rénale normale, mais avec une surveillance attentive.
Ces données ont été confirmées au cours d’essais cliniques.
Patients à risque d’hypoglycémie :
· états de dénutrition ou de malnutrition,
· pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisance anté-hypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),
· sevrage d’une corticothérapie prolongée et/ou à forte dose,
· pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteinte carotidienne sévère, pathologie vasculaire diffuse).
Il est recommandé de débuter systématiquement le traitement à la dose minimale de 30 mg/jour.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de GLICLAZIDE SANDOZ n’ont pas été établies chez les enfants et les adolescents.
Aucune donnée n’est disponible.
Mode d’administration
GLICLAZIDE SANDOZ doit être administré par voie orale.
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
· diabète de type 1,
· pré-coma et coma diabétique, acidocétose diabétique,
· insuffisance rénale ou hépatique sévère : dans ces situations il est recommandé de recourir à l'insuline,
· traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5),
· allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Ce traitement ne doit être prescrit que si le patient est susceptible de s'alimenter régulièrement (y compris le petit déjeuner). Il est important d'absorber régulièrement des glucides, le risque d'hypoglycémie étant majoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentation insuffisante ou pauvre en glucides. L'hypoglycémie peut survenir plus particulièrement en période de régime hypocalorique, après un effort important ou prolongé, après l'ingestion d'alcool, ou en cas d'administration d'une association d'agents hypoglycémiants.
Des hypoglycémies peuvent survenir après l'administration de sulfamides hypoglycémiants (voir rubrique 4.8). Certains épisodes peuvent être sévères et prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire et l'administration de glucose doit être éventuellement poursuivie sur plusieurs jours.
Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'une information adéquate des patients sont nécessaires pour diminuer le risque d'épisodes hypoglycémiques.
Facteurs majorant le risque d'hypoglycémie :
· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez les sujets âgés),
· malnutrition, horaires des repas irréguliers, repas omis, période de jeûne ou de modifications du régime alimentaire,
· déséquilibre entre l'activité physique et l'apport en glucides,
· insuffisance rénale,
· insuffisance hépatique sévère,
· surdosage en gliclazide,
· certains troubles endocriniens : troubles thyroïdiens, insuffisance hypophysaire et insuffisance surrénale,
· administration concomitante de certains autres médicaments (voir rubrique 4.5).
Insuffisance rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du gliclazide peuvent être modifiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou une insuffisance rénale sévère. Les épisodes hypoglycémiques pouvant être prolongés chez ces patients, une prise en charge appropriée doit être mise en place.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir section 4.8), son traitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à sa famille.
Le patient doit être informé de l'importance du respect des recommandations diététiques, de la nécessité d'une activité physique régulière et du contrôle régulier de sa glycémie.
Déséquilibre glycémique
L'équilibre glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oral peut être modifié en cas de survenue des événements suivants : administration concomitante de préparations à base de millepertuis (Hypericum perforatum) (voir rubrique 4.5), fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à l'insuline.
L'efficacité hypoglycémiante de tous les antidiabétiques oraux, y compris le gliclazide, peut s'atténuer au cours du temps chez de nombreux patients : cela peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de la réponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour le distinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace en traitement de première intention. Avant de classer un patient parmi les échecs secondaires, on évaluera les possibilités d'ajustement de la dose et du suivi du régime alimentaire.
Dysglycémie
Des perturbations de la glycémie, dont hypoglycémie et hyperglycémie, ont été rapportées chez des patients diabétiques recevant un traitement concomitant par fluoroquinolones, en particulier chez les patients âgés. Ainsi, un suivi attentif de la glycémie est recommandé chez tous les patients recevant simultanément du gliclazide et une fluoroquinolone.
Analyses biologiques :
Le dosage de l'hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) est recommandé pour évaluer le contrôle glycémique. L'autosurveillance de la glycémie peut également être utile.
Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptibles d’entraîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase). Le gliclazide appartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez les patients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classe thérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'hypoglycémie :
Associations contre-indiquées
· Miconazole (voie systémique, gel buccal) : augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible de manifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Associations déconseillées
· Phénylbutazone (voie systémique) : augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémiants (déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution de leur élimination). Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire, sinon prévenir le patient en soulignant l'importance de l'autosurveillance. Si nécessaire, adapter la posologie pendant le traitement par anti-inflammatoire et après l'arrêt de celui-ci.
· Alcool : augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant entraîner l'apparition d'un coma hypoglycémique. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
Du fait de la potentialisation de l'effet hypoglycémiant, dans certains, cas des hypoglycémies peuvent survenir lors de l'administration concomitante de l'un des traitements suivants : autres antidiabétiques (insuline, acarbose, metformine, thiazolidinediones, inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4, agonistes des récepteurs au GLP-1), bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (captopril, énalapril), antagonistes des récepteurs H2, IMAO, sulfamides, clarithromycine et anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de la glycémie :
· Danazol : effet diabétogène du danazol. Si l'association ne peut pas être évitée, prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillance du taux de glucose sanguin et urinaire. Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après l'arrêt de celui-ci.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Chlorpromazine (neuroleptique) : à doses élevées (> 100 mg par jour de chlorpromazine), augmentation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline). Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le neuroleptique et après l'arrêt de celui-ci.
· Glucocorticoïdes (voies systémique et locales ; intra-articulaire, cutanée et formulations rectales) et tétracosactide : élévation de la glycémie accompagnée parfois de cétose (diminution de la tolérance aux glucides due aux glucocorticoïdes). Prévenir le patient et souligner l'importance de la surveillance glycémique, notamment en début de traitement. Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les glucocorticoïdes et après l'arrêt de celui-ci.
· Ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie intraveineuse) : élévation de la glycémie due aux effets bêta-2 stimulants. Souligner l’importance de la surveillance glycémique. Si nécessaire, passer à l'insuline.
· Préparations à base de millepertuis (Hypericum perforatum) : L’exposition au gliclazide est diminuée par le millepertuis (Hypericum perforatum), d’où l’importance de surveiller la glycémie.
Les produits suivants peuvent causer une dysglycémie :
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Fluoroquinolones : dans le cas d’une utilisation concomitante de gliclazide avec une fluoroquinolone, le patient doit être prévenu du risque de dysglycémie et la surveillance de la glycémie doit être renforcée.
Associations à prendre en compte
· Anticoagulants (par exemple warfarine) : les sulfamides hypoglycémiants peuvent entraîner une majoration de l'effet anticoagulant pendant le traitement. Une adaptation de la posologie de l'anticoagulant peut être nécessaire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 cas de grossesse) sur l'utilisation du gliclazide chez la femme enceinte ; peu de données existent avec d'autres sulfonylurées.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène du gliclazide (voir section 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation du gliclazide au cours de la grossesse.
Le contrôle du diabète doit être obtenu avant la conception afin de réduire les risques de malformations congénitales dus à un diabète mal équilibré.
Pendant la grossesse, les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés, l'insuline constitue alors le traitement de choix du diabète. Il est recommandé d'effectuer le relais de l'antidiabétique oral par l'insuline lorsqu'une grossesse est envisagée ou dès la découverte de celle-ci.
On ne sait pas si le gliclazide ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Compte-tenu du risque d'hypoglycémie néonatale, le gliclazide est contre-indiqué chez la femme qui allaite. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
Fertilité
Aucun effet sur la fertilité ou le taux de reproduction n’a été mis en évidence chez le rat mâle et femelle (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
GLICLAZIDE SANDOZ n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, les patients doivent être informés que leur concentration pourrait être affectée si leur diabète n'est pas contrôlé de manière satisfaisante spécialement en début de traitement (voir rubrique 4.4).
Selon l’expérience clinique avec le gliclazide, les effets indésirables suivants ont été rapportés :
Les effets indésirables sont répertoriés selon la fréquence et la classe système organe (CSO). Catégories de fréquence sont définies comme suit :
· Très fréquent (≥ 1/10),
· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10),
· Peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100),
· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000),
· Très rare (< 1/10 000),
· Indéterminé (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Troubles hématologiques et du système lymphatique :
Rare : changement hématologiques pouvant inclure anémie, leucopénie, thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Indéterminé : hypoglycémie.
Troubles oculaires :
Indéterminé : troubles visuels transitoires.
Ces troubles peuvent apparaitre particulièrement en initiation de traitement, en raison de changement dans les taux de glucose sanguin.
Troubles gastro-intestinaux :
Indéterminé : douleur abdominale, nausée, vomissement, dyspepsie, diarrhée et constipation.
Ces symptômes peuvent apparaitre, ils peuvent toutefois être évités ou minimisés si le gliclazide est pris pendant le petit-déjeuner.
Troubles hépato-biliaires :
Indéterminé : élévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, phosphatases alcalines), hépatites (cas isolés). Interrompre le traitement en cas d'apparition d'un ictère choléstatique. En règle générale, ces symptômes régressent à l'arrêt du traitement.
Eruptions cutanéo-muqueuses :
Indéterminé : rash, prurit, urticaire, angiœdème, érythème, éruptions maculopapuleuses, réactions bulleuses (tels que le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique), et exceptionnellement, rougeurs avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS).
Effets de classe :
Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, les effets indésirables suivants ont été observés : érythrocytopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, pancytopénie, vasculite allergique, hyponatrémie, augmentation du taux des enzymes hépatiques, insuffisance hépatique (cholestase et ictère) voire hépatite qui ont régressé à l’arrêt du traitement ; seuls quelques cas ont conduit à une insuffisance hépatique mettant en jeu le pronostic vital.
Description des effets indésirables sélectionnés
Hypoglycémie :
Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement par GLICLAZIDE SANDOZ peut entraîner une hypoglycémie, en particulier en cas de repas pris à intervalles irréguliers et en cas de saut d'un repas. Les symptômes éventuels sont : céphalées, faim intense, nausées, vomissements, fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminution de la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion, troubles visuels et troubles de la parole, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges, sensation d’impuissance, perte de maîtrise de soi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie, somnolence, perte de connaissance voire coma et pouvant conduire à une issue fatale.
D'autre part, des signes de contre-régulation adrénergiques peuvent être observés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension, palpitations, angor et arythmie cardiaque.
Les symptômes disparaissent en général après la prise d’hydrates de carbone (glucides). Par contre, les édulcorants artificiels n’ont aucun effet. L’expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre que malgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peut récidiver.
En cas d’hypoglycémie sévère ou prolongée, même temporairement contrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voire une hospitalisation peuvent s’imposer.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autres troubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicale nécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doit recevoir une injection intraveineuse rapide de 50 mL d'une solution glucosée concentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solution glucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'une glycémie au-dessus de 1 g/L. Une surveillance étroite du patient sera instaurée et renforcée si besoin est par le médecin en fonction de l'état du patient.
Du fait de la forte liaison du gliclazide aux protéines, une dialyse n'est pas nécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments, utilisés dans le diabète, médicaments hypoglycémiants, excl. insulines, sulfonylurés, code ATC : A10BB09.
Mécanisme d’action
Le gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral, possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui le différencie des autres composés apparentés.
Le gliclazide diminue la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans. L'augmentation de la sécrétion postprandiale d'insuline et de peptide C persiste après deux ans de traitement.
En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente des propriétés hémovasculaires.
Effets pharmacodynamiques
Effets sur la libération d'insuline
Chez les diabétiques de type 2, le gliclazide rétablit le pic précoce d'insulinosécrétion en réponse au glucose et augmente la deuxième phase de la sécrétion d'insuline. Une augmentation significative de la réponse insulinique est observée en réponse à un repas ou à une absorption de glucose.
Propriétés hémovasculaires
Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes qui pourraient être impliqués dans les complications du diabète :
· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésion plaquettaires avec une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire (bêta thromboglobuline, thromboxane B2),
· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaire avec une augmentation de l'activité t-PA.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, la concentration plasmatique augmente progressivement jusqu'à la 6ème heure pour atteindre un plateau entre la 6ème et la 12ème heure.
Les variations intra-individuelles sont faibles.
L’absorption du gliclazide est complète. La prise alimentaire ne modifie ni la vitesse ni le taux d'absorption.
Distribution
La fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 95 %. Le volume de distribution est d’environ 30 litres. Une prise unique quotidienne de GLICLAZIDE SANDOZ 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée permet le maintien d’une concentration plasmatique efficace de gliclazide pendant 24 heures.
Biotransformation
Le gliclazide est principalement métabolisé au niveau hépatique. L'excrétion est essentiellement urinaire ; moins de 1 % est retrouvé sous forme inchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a été détecté.
Élimination
La demi-vie d’élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.
Linéarité/non-linéarité
Jusqu’à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la dose administrée et l’aire sous la courbe des concentrations (ASC).
Population particulière
Sujets âgés
Chez le sujet âgé, aucune modification cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques n'a été observée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucun effet tératogène n'a été rapporté chez l'animal ; seule une diminution du poids des fœtus a été observée chez des animaux ayant reçu des doses 25 fois plus élevées que la posologie maximale recommandée chez l'homme. La fertilité et les fonctions reproductives n’ont pas été affectées par l’administration de gliclazide chez l’animal.
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes en PVC/Aluminium transparent.
Plaquettes en PVC/Aclar-Aluminium transparent.
Boîtes de 10, 30, 60, 90, 100 et 180 comprimés à libération modifiée.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92593 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 474 6 0 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 474 7 7 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 474 9 1 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 0 7 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 1 4 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 2 1 : 180 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 475 3 8 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 5 2 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 6 9 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 7 6 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 8 3 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).
· 34009 300 475 9 0 : 180 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
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