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CARTIFIT 200 mg/250 mg, gélule - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 20/05/2021

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

CARTIFIT 200 mg/250 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Une gélule contient 200 mg de chondroïtine sulfate sodique, obtenue de cartilage bovin, et 250 mg chlorhydrate de glucosamine.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Gélule.

Gélule de taille 1 turquoise. Contenu de la gélule : poudre blanche ou presque blanche.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

CARTIFIT est indiqué dans le traitement symptomatique de l’arthrose du genou chez les patients présentant une douleur modérée à sévère.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

Adultes (y compris les sujets âgés):

La dose recommandée est de 2 gélules à prendre 3 fois par jour (1 200 mg/jour de sulfate de chondroïtine et 1 500 mg/jour de chlorhydrate de glucosamine), pendant au moins 6 mois.

Population pédiatrique

En raison de l’insuffisance de données concernant la sécurité et l’efficacité de CARTIFIT, il est déconseillé pour les patients de moins de 18 ans.

Insuffisance hépatique ou rénale:

Chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale, aucune recommandation posologique ne peut être formulée car aucune étude n’a été réalisée.

Mode d’administration

Les gélules peuvent être prises avant, pendant ou après les repas. Chez les patients ayant des antécédents d’intolérance gastrique aux médicaments en général, il est recommandé de les prendre après les repas.

Les gélules doivent être avalées entières sans mâcher et avec une quantité suffisante de liquide.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

CARTIFIT ne doit pas être administré aux patients allergiques aux crustacés car l’une des substances actives (la glucosamine) est extraite de ceux-ci.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Chez les patients présentant une intolérance au glucose, il est recommandé de contrôler les taux de glucose sanguin et, si nécessaire, les besoins en insuline avant le début du traitement et à intervalles réguliers au cours du traitement.

Insuffisance cardiaque ou rénale:

Certains cas d’œdème ou de rétention de liquides ont été très rarement (< 1/10 000) signalés chez les patients traités par le sulfate de chondroïtine. Ce phénomène peut être attribué à l’effet osmotique du sulfate de chondroïtine.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Aucune étude sur l’interaction entre la glucosamine et la chondroïtine n’a été réalisée.

Chez le rat et à des doses bien supérieures à celles recommandées (50 mg/kg/jour, soit 4 000 mg/jour chez l’humain), un léger effet anticoagulant du sulfate de chondroïtine a été observé. Cet effet devra être pris en compte lors de l’utilisation concomitante avec des médicaments anticoagulants (acide acétylsalicylique, dipyridamole, clopidogrel, ditazole, triflusal et ticlopidine). Néanmoins, aucun effet anticoagulant n’a été détecté ni à partir de la recherche clinique ni de la pratique en pharmacovigilance avec la dose recommandée de sulfate de chondroïtine.

Les données sur d’éventuelles interactions médicamenteuses avec la glucosamine sont limitées, mais une augmentation de l’INR a été rapportée en cas de co-administration avec des antagonistes de la vitamine K par voie orale. Les patients traités par des antagonistes de la vitamine K par voie orale doivent donc être surveillés de près lorsqu’ils commencent ou terminent un traitement à base de glucosamine.

La glucosamine peut augmenter l’absorption et la concentration sérique des tétracyclines et peut réduire l’absorption de la pénicilline et du chloramphénicol.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n’y a pas de données disponibles concernant l’utilisation du sulfate de chondroïtine et de la glucosamine chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’ont pas fourni de données suffisantes pour déterminer les effets sur la grossesse ou le développement embryonnaire, fœtal ou postnatal. Par conséquent, l’utilisation de ce médicament pendant la grossesse n’est pas recommandée.

Allaitement

Il n’y a pas de données sur le passage du sulfate de chondroïtine ou de la glucosamine dans le lait maternel. L’utilisation de ce médicament pendant l’allaitement n’est donc pas recommandée en raison de l’absence de données sur la sécurité du nourrisson.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

En cas de vertiges ou de somnolence, il est déconseillé de conduire un véhicule et d’utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, <1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Dans le cadre de l’étude GAIT (Glucosamine/Chondroitin Arthritis Intervention Trial), étude multicentrique, à double insu, contrôlée par placebo et par témoin actif, 317 patients ont été traités par une association de sulfate de chondroïtine et de chlorhydrate de glucosamine, la plupart des effets indésirables s’étant avérés de nature bénigne et passagère.

Les effets indésirables survenus chez au moins deux patients dans cette étude, considérés comme étant éventuellement liés à l’association sulfate de chondroïtine et chlorhydrate de glucosamine, sont énumérés ci-dessous par classes de systèmes d’organes. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Recherches

Rare: augmentation des enzymes hépatiques, analyse d’urine anormale.

Infections et infestations

Rare: infection des voies respiratoires supérieures, infection urinaire.

Affections du système nerveux

Fréquent: céphalée.

Rare: dysgueusie.

Affections gastro-intestinales

Fréquent: diarrhée, nausées, dyspepsie, flatulence.

Rare: reflux gastro-œsophagien, douleur abdominale supérieure, constipation, gêne abdominale, distension abdominale.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rare: fatigue.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare: crampes musculaires, douleur aux extrémités.

Les évènements indésirables inclus dans le résumé des caractéristiques du produit du sulfate de chondroïtine sont énumérés ci-dessous, classés par classes de systèmes d’organes.

Affections du système immunitaire

Très rare: hypersensibilité.

Affections gastro-intestinales

Rare: nausées, troubles gastro-intestinaux.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très rare: œdème, rétention liquidienne.

Les évènements indésirables inclus dans le résumé des caractéristiques du produit du chlorhydrate de glucosamine sont énumérés ci-dessous, classés par classes de systèmes d’organes.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent: éruption cutanée, prurit, rougeurs.

Fréquence indéterminée: angioedème, urticaire.

Affections du système nerveux

Fréquent: céphalée.

Fréquence indéterminée: vertiges.

Affections gastro-intestinales

Fréquent: nausées, douleur abdominale, dyspepsie, diarrhée, constipation.

Fréquence indéterminée: vomissements.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquence indéterminée: œdème, œdème périphérique, fatigue.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Aucun cas de surdosage n’a été signalé.

Les signes et symptômes d’un surdosage accidentel ou volontaire en glucosamine peuvent inclure des céphalées, des vertiges, une désorientation, des arthralgies, des nausées, des vomissements et de la diarrhée.

Au cours des études cliniques, un sujet jeune et sain sur cinq a eu des maux de tête après une perfusion de jusqu’à 30 g de glucosamine. Un cas de surdosage a été signalé chez une fillette de 12 ans qui avait pris, par voie orale, 28 g de chlorhydrate de glucosamine. Elle a présenté des arthralgies, des vomissements et une désorientation. La patiente s’est totalement rétablie.

En cas de surdosage, le traitement doit être interrompu et les mesures habituelles doivent être mises en œuvre selon les besoins.

D’après les résultats des études sur la toxicité aiguë et chronique, aucun symptôme toxique n’est prévu, même à fortes doses.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Autres agents antirhumastimaux spécifiques, code ATC: M01CX.

CARTIFIT comprend du sulfate de chondroïtine, un polysaccharide de la famille des glycosaminoglycanes, et de la glucosamine (sous forme de chlorhydrate), un amino-monosaccharide naturel.

Le sulfate de chondroïtine est le constituant essentiel du cartilage et se lie avec des protéines endogènes pour former des protéoglycanes, conférant au cartilage ses propriétés mécaniques et élastiques. L’effet thérapeutique du sulfate de chondroïtine chez les patients atteints d’arthrose est dû à plusieurs facteurs : anti-inflammatoire [déclenché par l’inhibition de l’interleukine-1β (IL-1β), métalloprotéase-3 (MMP-3) et prostaglandine E2 (PGE2)] ; stimulation des protéoglycanes et de la synthèse de l’acide hyaluronique et inhibition des enzymes protéolytiques du cartilage (y compris la collagénase, l’élastase, la protéoglycanase, la phospholipase A2, la N-acétylglucosaminidase, etc.) ; inhibition de la translocation nucléaire du facteur nucléaire κB (NF-κB) impliqué dans certains processus inflammatoires chroniques.

La glucosamine est une substance endogène, un constituant des chaînes de polysaccharides de la matrice du cartilage et des glycosaminoglycanes du liquide synovial. Des études in vitro et in vivo ont montré que la glucosamine stimule la synthèse physiologique des protéoglycanes et des glycosaminoglycanes par les chondrocytes, et la synthèse de l’acide hyaluronique par les synoviocytes. Des études ultérieures ont révélé que la glucosamine peut inhiber la synthèse des radicaux superoxydes et l’activité enzymatique lysosomale, ainsi que les enzymes détruisant le cartilage, telles que la collagénase et la phospholypase A2.

Des études in vitro ont montré que le sulfate de chondroïtine et la glucosamine favorisent le développement d’un nouveau cartilage en stimulant la synthèse du collagène et des protéoglycanes. Cet effet est synergique lorsque les deux médicaments sont administrés simultanément.

Efficacité et sécurité clinique

Les effets du sulfate de chondroïtine associé à la glucosamine dans l’arthrose ont été évalués au cours d’études cliniques et ont donné des résultats positifs concernant la survenue de symptômes. Les résultats des principaux essais cliniques réalisés avec l’association des deux substances actives administrées simultanément sont décrits ci-dessous.

Une étude clinique multicentrique, randomisée, à double insu, comprenant 1 583 patients atteints d’arthrose du genou, a étudié l’efficacité de cinq traitements (500 mg de glucosamine 3 x/j, 400 mg de sulfate de chondroïtine 3 x/j, 200 mg de célécoxib 1 x/j, 500 mg de glucosamine + 400 mg de sulfate de chondroïtine 3 x/j et le placebo) sur la réduction de la douleur après 6 mois de traitement. Les résultats ont montré que la glucosamine (64,0 %), le sulfate de chondroïtine (65,4 %) ou l’association des deux traitements (66,6 %) ne réduisaient pas significativement la douleur comparativement au placebo (60 %) dans l’ensemble de la population de l’étude. L’absence de signification statistique pourrait s’expliquer par le fait qu’au début de l’étude la plupart des patients avaient une douleur légère (ce qui fait qu’il est difficile de discerner toute amélioration de la douleur) et en raison du taux de réponse élevé du placebo (60 %) par rapport au taux prévu (35 %). Néanmoins, dans l’analyse en intention de traiter du groupe de patients présentant une douleur modérée à sévère, le traitement combiné de sulfate de chondroïtine et de glucosamine a réduit considérablement la douleur par rapport au placebo (79,2 % contre 54,3 %, p = 0,002) chez les patients atteints d’arthrose du genou. Une réduction significative du gonflement/épanchement de l’articulation a été observée dans le groupe traité par le sulfate de chondroïtine par rapport au placebo (p = 0,01).

Par ailleurs, le traitement par le sulfate de chondroïtine associé à de la glucosamine chez les patients présentant des douleurs modérées à sévères s’est également traduit par une amélioration statistiquement significative de plusieurs critères d’évaluation secondaires par rapport au placebo : les scores des sous-échelles de la douleur et de la fonction de l’indice WOMAC (indice sur l’arthrose des universités Western Ontario et McMaster ) ; le score global WOMAC, la diminution de 50 % du score de douleur WOMAC et les critères de réponse de l’OMERACT-OARSI (pourcentage de répondeurs définis selon les critères de la société internationale de recherche sur l’arthrose dans les essais cliniques sur l’arthrose).

Une étude multicentrique, randomisée, à double insu, a évalué l’effet de CARTIFIT comparé au célécoxib chez 606 patients atteints d’arthrose du genou de grades 2-3 selon les critères de Kellgren et Lawrence et présentant une douleur modérée à sévère (score de douleur > 301 WOMAC). Dans cet essai de non-infériorité (Δ = 8 ; σ = 26), le critère d’évaluation principal de l’efficacité a été une diminution moyenne de la douleur WOMAC de l’inclusion au 6e mois. Les critères d’évaluation secondaires incluaient la fonction et la raideur de WOMAC, l’échelle visuelle analogique de la douleur, la présence d’un gonflement/épanchement de l’articulation, la consommation de médicament de secours, les critères de jugement en rhumatologie et les critères de la société internationale de recherche sur l’arthrose (OMERACT-OARSI) ainsi que le questionnaire EuroQol-5D. Au bout de 6 mois, les patients traités par CARTIFIT ont ressenti une diminution de 50,1 % de la douleur WOMAC (185,8 [7,4] WPS) contre 50,2 % (184,7 [7,6] WPS) dans le groupe célécoxib ; la différence moyenne entre les deux traitements étant de 1,1 dans la sous-échelle de douleur WOMAC, qui se situe largement dans la marge préétablie de non-infériorité. Les deux groupes ont obtenu une réduction > 50 % du gonflement articulaire et une réduction similaire a été observée pour l’épanchement. Au bout de 6 mois, 79,7 % des patients du groupe recevant le traitement combiné et 79,2 % des patients du groupe célécoxib ont satisfait aux critères de l’OMERACT-OARSI. Aucune différence n’a été observée entre les traitements en ce qui concerne les autres critères d’évaluation secondaires.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Produit combiné:

Aucune étude pharmacocinétique n’a été réalisée avec le produit combiné.

Sulfate de chondroïtine:

Absorption

Plusieurs études démontrent que la biodisponibilité du sulfate de chondroïtine se situe entre 15 et 24 % de la dose administrée par voie orale. De la partie absorbée du sulfate de chondroïtine, 10 % est sous forme de sulfate de chondroïtine et 90 % sous forme de dérivés dépolymérisés de poids moléculaire inférieur, compatibles avec l’effet de premier passage hépatique. Après administration orale, la concentration maximale de sulfate de chondroïtine dans le sang est atteinte au bout d’environ 4 heures.

Distribution

Dans le sang, 85 % du sulfate de chondroïtine et de ses dérivés dépolymérisés sont liés à plusieurs protéines plasmatiques. Le volume de distribution du sulfate de chondroïtine est relativement faible (environ 0,3 l/kg). Chez l’humain, le sulfate de chondroïtine montre une affinité pour le tissu articulaire. Chez le rat, en plus du tissu articulaire, le sulfate de chondroïtine présente une affinité pour la paroi de l’intestin grêle, le foie, le cerveau et les reins.

Biotransformation

Au moins 90 % de la dose administrée de sulfate de chondroïtine est d’abord métabolisée par des sulfatases lysosomales, puis dépolymérisée par des hyaluronidases, des b-glucuronidases et des b-N-acétylhexosaminidases. Le foie, les reins et d’autres organes interviennent dans le processus de dépolymérisation du sulfate de chondroïtine. Aucune interaction métabolique avec d’autres médicaments n’a été décrite. Le sulfate de chondroïtine n’est pas métabolisé par les enzymes du cytochrome P450.

Élimination

La clairance systémique du sulfate de chondroïtine est de 30,5 ml/min ou de 0,43 ml/min/kg. La demi-vie est comprise entre 5 et 15 heures, selon le protocole expérimental. Le sulfate de chondroïtine et ses dérivés dépolymérisés sont principalement éliminés par les reins.

Linéarité/non-linéarité

Le sulfate de chondroïtine montre une cinétique de premier ordre pour des doses uniques atteignant 3 000 mg. Des doses multiples de 800 mg chez les patients atteints d’arthrose ne modifient pas la cinétique du sulfate de chondroïtine.

Glucosamine:

Deux sels de glucosamine, chlorhydrate et sulfate, ont été utilisés thérapeutiquement et sont considérés comme des promédicaments : les deux sels se dissolvent complètement dans l’estomac où ils sont convertis en base libre de glucosamine et sont facilement disponibles pour l’absorption dans l’intestin grêle.

Absorption

Après administration orale, environ 90 % du sulfate de glucosamine administré est absorbé dans le tube digestif.

Distribution, biotransformation

Aucune information n’est disponible sur les autres paramètres pharmacocinétiques chez l’humain, mais ceux-ci ont été largement étudiés chez le rat et le chien, en utilisant la 14C glucosamine uniformément marquée.

La 14C glucosamine libre disparaît rapidement du plasma et, simultanément, la radioactivité est incorporée dans les globulines plasmatiques, le foie et les reins, ainsi que dans les tissus articulaires, où les concentrations sont plus élevées que dans le sang.

Élimination

Environ 5 % de la glucosamine est excrétée dans les urines au cours des 48 heures qui suivent l’administration orale. La majeure partie de la glucosamine administrée par voie orale est métabolisée dans les tissus et éliminée sous forme de CO2 dans l’air expiré.

Linéarité/non-linéarité

L’administration quotidienne répétée de sulfate de 14C glucosamine marqué montre que le médicament atteint un niveau stable dans le sang le troisième jour d’administration et ne s’accumule pas par la suite.

Études chez l’humain

La pharmacocinétique du sulfate de 14C glucosamine a été étudiée chez des sujets masculins volontaires sains avec une dose unique administrée par voie intraveineuse (IV), par voie intramusculaire (IM) ou par voie orale. Après l’administration orale, de la glucosamine libre n’a pas été détectée dans le plasma. La radioactivité incorporée dans les protéines plasmatiques a suivi des schémas pharmacocinétiques similaires à ceux obtenus après administration IV et IM, mais ses concentrations dans le plasma ont été inférieures à celles obtenues après l’administration parentérale, probablement en raison d’un effet de premier passage hépatique.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les données des études non cliniques effectuées avec le sulfate de chondroïtine et la glucosamine n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme selon les études disponibles suivantes:

· Pour le sulfate de chondroïtine, selon les études classiques sur la sécurité pharmacologique, la toxicité à doses répétées, la mutagénicité, la génotoxicité et la toxicité pour la reproduction.

· Pour la glucosamine, selon les études classiques sur la sécurité pharmacologique, la toxicité à doses répétées et la génotoxicité.

Les résultats obtenus dans les études in vitro et in vivo sur l’animal ont démontré que la glucosamine diminue la sécrétion d’insuline et augmente la résistance à l’insuline, probablement par inhibition de la glucokinase des cellules bêta. L’importance clinique de cet effet est inconnue.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Stéarate de magnésium. Composition de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), carmin d’indigo (E132).

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

À conserver à une température ne dépassant pas 30 ºC. À conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de l’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

Boîtes en carton contenant 90 gélules sous plaquettes PVC/PVDC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

LABORATORIO REIG JOFRE, S.A.

GRAN CAPITÁN, 10

08970 SANT JOAN DESPÍ (BARCELONA)

ESPAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 301 196 5 5 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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