ANSM - Mis à jour le : 06/10/2022
ZOPICLONE EG 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Zopiclone............................................................................................................................. 7,5 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 30,8 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé blanc, rond, biconvexe.
Les comprimés pelliculés comportent la mention « ZOC 7,5 » gravée sur une face ainsi qu’une barre de sécabilité sur les deux faces.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de courte durée de l’insomnie.
Les benzodiazépines et apparentées ne doivent être utilisées que si les troubles sont sévères, gênants ou présentant un retentissement individuel majeur.
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement par la zopiclone doit être aussi bref que possible.
La durée du traitement varie généralement de quelques jours à 2 semaines avec un maximum de 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie. Dans certains cas, il peut être nécessaire de poursuivre le traitement au-delà de la durée maximale. Cela ne devrait toutefois pas intervenir sans réévaluation de l’état du patient.
La dose recommandée chez l’adulte est de 7,5 mg (un comprimé). Elle ne doit pas être dépassée.
Le traitement doit être pris immédiatement avant le coucher.
Pour les sujets âgés, les insuffisants hépatiques et les insuffisants respiratoires chroniques, débuter le traitement par une dose de 3,75 mg, soit un demi-comprimé.
L'accumulation de la zopiclone ou de ses métabolites n’a pas été observée chez les patients souffrant d'insuffisance rénale. Cependant, il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 3,75 mg chez ces patients.
Les comprimés peuvent être cassés :
· en posant le comprimé sur une table,
· en appuyant avec le pouce ou l'index des deux côtés, à gauche et à droite de la barre de sécabilité.
ZOPICLONE EG est contre-indiqué chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans (voir rubrique 4.3).
La zopiclone est contre-indiquée dans les cas suivants :
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients
· Myasthénie grave
· Insuffisance respiratoire sévère
· Syndrome d'apnée du sommeil
· Enfants et adolescents de moins de 18 ans
· Insuffisance hépatique sévère
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Avant de débuter un traitement par la zopiclone, la cause de l’insomnie doit, si possible, être identifiée.
Dépendance
L’utilisation des benzodiazépines et apparentées peuvent entrainer le développement de dépendance physique et psychologique à ces produits. Le risque de dépendance augmente avec la dose et la durée du traitement ; le risque de dépendance est également accru chez les patients ayant des antécédents de dépendance alcoolique ou de toxicomanie ou chez ceux présentant des troubles de la personnalité marqués. En cas de dépendance physique, l'arrêt brutal du traitement peut s'accompagner de symptômes de sevrage. Ils peuvent comprendre des céphalées, des douleurs musculaires, une anxiété extrême, une tension, une agitation, une confusion et une irritabilité. Dans les cas sévères, les symptômes suivants peuvent apparaître : déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissement et picotement des extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations et crises convulsives. De rares cas d'abus ont été rapportés.
Rebond d’insomnie
L'interruption d'un traitement par benzodiazépines ou agents apparentés aux benzodiazépines peut entraîner une réapparition transitoire et sous une forme plus sévère des symptômes ayant motivé le traitement. Cet épisode de rebond peut s'accompagner d'autres symptômes tels que troubles de l'humeur, anxiété et agitation. Etant donné que le risque de survenue d’un phénomène de sevrage ou de rebond peut être accru en cas d'interruption brutale du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses.
Période de traitement
Le traitement doit être aussi bref que possible (voir Posologie et mode d’administration) et ne pas dépasser 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie. Le traitement ne peut être prolongé au-delà de cette durée maximale qu’après réévaluation de l’état du patient. Il convient d’informer d’emblée le patient de la durée limitée du traitement et des modalités d’arrêt progressif de celui-ci. Il est également important d’avertir le patient de la possibilité du phénomène de rebond afin de minimiser l’anxiété qui pourrait découler des symptômes associés à l’interruption du traitement. On a pu noter dans le cas d’utilisation de benzodiazépines et apparentées à courte durée d’action que des symptômes de sevrage pouvaient survenir entre les prises, particulièrement lorsque la posologie est forte.
Accoutumance
L’effet hypnotique des benzodiazépines et apparentées à courte durée d’action peut diminuer en cas d’administration répétée durant plusieurs semaines. Aucun cas d’accoutumance marquée n’a toutefois été rapporté avec la zopiclone pour des traitements ne dépassant pas 4 semaines.
Amnésie antérograde
Les benzodiazépines et apparentées peuvent entraîner une amnésie antérograde, le plus souvent quelques heures après la prise du produit. C’est pourquoi il est conseillé aux patients de se mettre dans les conditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue de 7 à 8 heures (voir rubrique 4.8 Effets indésirables).
Réactions psychiatriques et « paradoxales »
Certains symptômes peuvent apparaître au cours de la prise de benzodiazépines et apparentées : nervosité, agitation, irritabilité, agressivité, idées délirantes, accès de colère, cauchemars, hallucinations, symptômes psychotiques, comportement inapproprié et autres troubles du comportement. Dans ce cas, le traitement doit être interrompu. Ces symptômes sont plus susceptibles d’apparaître chez l’enfant et le sujet âgé.
Somnambulisme et comportements associés
Le somnambulisme et autres comportements associés comme « dormir au volant » ou préparer à manger et manger ou passer des coups de téléphone sans s'en souvenir, ont été rapportés chez des patients ayant pris de la zopiclone et qui n'étaient pas complètement réveillés. La consommation d'alcool et autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) avec la zopiclone augmente le risque de somnambulisme et de comportements associés, ainsi que la prise de zopiclone à des doses supérieures aux doses maximales recommandées. L'arrêt de la zopiclone doit être fortement envisagé chez les patients rapportant de tels comportements (voir rubrique 4.5).
Groupes particuliers de patients
Personnes âgées : voir également rubrique 4.2. Compte tenu des propriétés myorelaxantes de la zopiclone, il existe un risque de chute, surtout chez les personnes âgées si elles se lèvent la nuit.
Pour les sujets souffrant d’insuffisance respiratoire chronique, une dose plus faible est recommandée en raison de l’effet dépresseur respiratoire. Les benzodiazépines et apparentées sont contre-indiquées chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique sévère, car elles peuvent déclencher une encéphalopathie. Les benzodiazépines et apparentées ne constituent pas le traitement principal des psychoses. Les benzodiazépines et apparentées ne doivent pas être utilisées seules pour traiter la dépression ou l’anxiété liée à la dépression (en raison des risques de suicide). Les benzodiazépines et apparentées doivent être administrées avec la plus grande prudence chez les sujets ayant des antécédents d’alcoolisme ou de toxicomanie.
Risque concernant la prise concomitante d’opioïdes
La prise concomitante de zopiclone et d’opioïdes peut entrainer une sédation, une dépression respiratoire, un coma et un décès. En raison de ces risques, la prescription concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou apparentées, y compris la zopiclone, et d’opioïdes doit être réservée aux patients pour lesquels les alternatives thérapeutiques sont inadéquates. Si la décision est prise de prescrire de façon concomitante de la zopiclone et des opioïdes, la dose efficace la plus faible doit être prescrite et la durée de prise concomitante doit être la plus courte possible (voir également les recommandations posologiques générales à la rubrique 4.2).
Le patient doit être étroitement suivi concernant les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est vivement conseillé d’informer les patients et leurs aidants (le cas échéant) de la possibilité d’apparition de ces symptômes (voir rubrique 4.5).
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares)
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'absorption de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée car elle peut majorer l'effet sédatif de la zopiclone. L'altération de la vigilance peut affecter l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Associations à prendre en compte :
En association avec des dépresseurs du SNC, une amélioration de l'effet dépressif central peut avoir lieu. Le bénéfice thérapeutique de l’administration concomitante avec des antipsychotiques (neuroleptiques), des hypnotiques, des anxiolytiques/sédatifs, des antidépresseurs, des analgésiques narcotiques, des médicaments antiépileptiques, des anesthésiques et des antihistaminiques sédatifs, doit donc être soigneusement pesée.
L'effet euphorisant des analgésiques narcotiques peut également être potentialisé, ce qui risque d'entraîner une augmentation de la dépendance psychique.
L’association de la zopiclone aux myorelaxants peut augmenter l’effet myorelaxant.
La zopiclone étant métabolisée par le CYP3A4, les concentrations plasmatiques en zopiclone, et donc son effet, peuvent être augmentés en cas d’association avec des médicaments inhibant le CYP3A4, comme les antibiotiques de la famille des macrolides, les antifongiques azolés et les inhibiteurs de la protéase du VIH, ou avec du jus de pamplemousse. Une réduction de la posologie devra être envisagée si la zopiclone est administrée en association à des inhibiteurs du CYP3A4. Les médicaments inducteurs du CYP3A4, comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, la rifampicine, et les produits contenant du millepertuis, peuvent réduire les concentrations plasmatiques de zopiclone, et donc son effet.
L’effet de l’érythromycine sur la pharmacocinétique de la zopiclone a été étudié chez 10 sujets sains. L’ASC de la zopiclone est augmentée de 80 % en présence d’érythromycine, ce qui indique que l’érythromycine peut inhiber le métabolisme de médicaments métabolisés par le CYP3A4. En conséquence, l’effet hypnotique de la zopiclone peut être accru.
La prise concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines, y compris la zopiclone, et d’opioïdes augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l’addition des effets dépresseurs sur le SNC. Les doses et la durée du traitement concomitant de benzodiazépines et d’opioïdes doivent être limitées (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
La sécurité d’utilisation de la zopiclone chez les femmes enceintes n’a pas été établie.
Les études chez l’animal ont montré que la zopiclone traverse en partie le placenta mais n’a pas d’effet tératogène. La zopiclone ne doit être utilisée pendant la grossesse qu’en cas de nécessité absolue.
Si, pour des raisons médicales absolues, la zopiclone est prescrite au cours des trois derniers mois de la grossesse ou pendant l’accouchement, une hypothermie, une hypotension, une hypotonie, une détresse respiratoire et une diminution du réflexe de succion (« syndrome de l’enfant mou ») peuvent survenir chez le nouveau-né en raison des propriétés pharmacologiques du médicament. En raison du développement d’une dépendance physique, des phénomènes de sevrage peuvent survenir chez les nouveau-nés de mères traitées de manière prolongée par la zopiclone pendant les derniers mois de la grossesse.
En cas de prescription de zopiclone chez les femmes en âge de procréer, il convient de leur signaler qu’il est impératif de consulter leur médecin si elles envisagent une grossesse ou pensent être enceintes, en vue d’arrêter le traitement.
La sécurité d’utilisation de la zopiclone durant l’allaitement n’a pas été établie.
La zopiclone et ses métabolites passent dans le lait maternel. Bien que la concentration de zopiclone dans le lait maternel soit très faible, la prescription de zopiclone doit être évitée pendant l’allaitement.
Fertilité
La zopiclone a entraîné une diminution de la fertilité chez le rat mâle (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Dans cette rubrique, les fréquences des effets indésirables sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
L’effet indésirable le plus fréquent de la zopiclone est un goût amer ou un arrière-goût métallique.
Chez les patients ayant suivi un traitement par zopiclone, les effets indésirables suivants ont pu être observés :
Affections du système immunitaire
Rare : Réactions allergiques, réactions cutanées de type démangeaisons et éruptions cutanées (y compris urticaire).
Très rare : Réactions anaphylactiques et angio-œdème.
Syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique/ syndrome de Lyell, érythème polymorphe.
Affections psychiatriques
Rare : Emotions émoussées, confusion et dépression. Réactions paradoxales telles que nervosité, agitation, irritabilité, agressivité, idées délirantes, accès de colère, cauchemars, hallucinations, symptômes psychotiques, comportement inapproprié et autres troubles du comportement.
Très rare : Diminution de la libido.
Fréquence indéterminée : Dépendance physique et psychologique.
Voir également sous « Dépression », « Réactions psychiatriques et paradoxales » et « Dépendance ».
Affections du système nerveux
Très fréquent : Goût amer ou métallique (dysgueusie).
Fréquent : Somnolence le lendemain, diminution de la vigilance, céphalées, étourdissements.
Rare : Amnésie, incoordination, ataxie (survenant surtout en début de traitement et disparaissant généralement après une administration répétée), sensation de tête vide.
Fréquence indéterminée : Somnambulisme (voir rubrique 4.4).
Voir également sous « Amnésie »
Affections oculaires
Rare : Vision double (survenant surtout en début de traitement et disparaissant généralement après une administration répétée).
Affections gastro-intestinales
Fréquent : Problèmes gastro-intestinaux (y compris nausées et vomissements), dyspepsie.
Rare : Sécheresse buccale.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Rare : Faiblesse musculaire.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Rare : Fatigue.
Investigations
Rare : Augmentations légères à modérées des transaminases et/ou des phosphatases alcalines sériques.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Rare : Risque de chute, surtout chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).
Amnésie
Une amnésie antérograde peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement avec la dose. Elle peut s’accompagner dans certains cas d’un comportement inapproprié (voir rubrique 4.4).
Dépression
Une dépression latente peut se déclarer pendant un traitement par les benzodiazépines ou apparentées (rare).
Réactions psychiatriques et paradoxales
Nervosité, agitation, irritabilité, agressivité, idées délirantes, accès de colère, cauchemars, hallucinations, symptômes psychotiques, comportement inapproprié et autres troubles du comportement peuvent apparaître dans des cas rares ou très rares au cours de la prise de benzodiazépines et apparentées. Dans certains cas, ces réactions peuvent être relativement sévères. Ces symptômes sont plus susceptibles d’apparaître chez le sujet âgé et chez l’enfant.
Dépendance
Le développement d’une dépendance physique est possible même aux doses thérapeutiques : l’arrêt du traitement peut entraîner des phénomènes de sevrage ou de rebond (voir rubrique 4.4). Une dépendance psychologique peut également apparaître. Des cas d’usage détourné ont été rapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr..
Symptômes
Le surdosage se manifeste généralement par des degrés variables de dépression du système nerveux central, allant de la somnolence au coma selon la quantité ingérée. Dans les cas légers, les symptômes comprennent une somnolence, une confusion et une léthargie ; dans les cas plus graves, les symptômes peuvent comprendre une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une méthémoglobinémie, une dépression respiratoire et le coma.
Dans les quelques cas de surdosage rapportés avec la zopiclone, le pronostic vital n’était pas menacé, excepté dans les cas de poly-intoxication en association avec d’autres traitements dépresseurs du système nerveux central, ou de l’alcool.
Prise en charge
Le traitement à mettre en œuvre vise à maintenir les fonctions vitales et est purement symptomatique (p.ex. induction de vomissement, surveillance de la fonction cardiaque et de la respiration).
L’hémodialyse n’a pas d’utilité en raison du grand volume de diffusion de la zopiclone. Le flumazénil peut être utile comme antidote.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Hypnotiques et sédatifs, code ATC : N05C F01.
La zopiclone est un hypnotique apparenté aux benzodiazépines. Elle appartient à la famille des cyclopyrrolones. Ses propriétés pharmacologiques sont : sédatif, anxiolytique, anticonvulsivant et myorelaxant. Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur des récepteurs centraux faisant partie du complexe macromoléculaire GABAA qui module l’ouverture des canaux chlore, et sont identiques à ceux des benzodiazépines.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
L'absorption de la zopiclone est rapide. Les concentrations maximales sont atteintes en 1 h 30 à 2 heures et s'élèvent à environ 30 et 60 ng/mL après administration de 3,75 mg et 7,5 mg respectivement. L'absorption est identique chez l'homme et la femme et n'est pas influencée par l'ingestion simultanée d'aliments ou la répétition des doses.
Distribution
La diffusion de la zopiclone est très rapide à partir du compartiment vasculaire. La fixation aux protéines plasmatiques est faible (environ 45 %) et est non saturable
Aux doses comprises entre 3,75 mg et 15 mg, la clairance plasmatique est indépendante de la dose.
La demi-vie d’élimination aux doses recommandées est d’environ 5 heures. Après administration répétée, il n’y a pas d’accumulation et les variations individuelles paraissent très faibles.
Moins de 1,0 % de la dose administrée à la mère est éliminée dans le lait maternel.
Les principaux métabolites sont le dérivé N-oxydé (pharmacologiquement actif chez l’animal) et le dérivé N-déméthylé (pharmacologiquement inactif chez l’animal). Leurs demi-vies apparentes sont respectivement d’environ 4 h 30 et 7 h 30. Aucune accumulation significative n’a été relevée à doses répétées (15 mg) pendant 14 jours.
Elimination
La faible valeur de la clairance rénale de la zopiclone inchangée (en moyenne 8,4 mL/min) par rapport à la clairance plasmatique (232 mL/min) indique que la clairance de la zopiclone est essentiellement métabolique. La zopiclone est éliminée par voie urinaire (80 % environ) sous forme de métabolites libres (dérivés N-oxydé et N-déméthylé) et les fèces (16 % environ).
Groupes particuliers de patients
Différentes études conduites chez des sujets âgés n'ont pas mis en évidence d'accumulation plasmatique de la zopiclone lors d'administrations répétées, malgré une fonction rénale légèrement diminuée et une demi-vie d'élimination prolongée à environ 7 heures.
Chez l'insuffisant rénal, aucune accumulation de la zopiclone ou de ses métabolites n'a été détectée après administration prolongée. La zopiclone franchit la membrane de dialyse.
Chez les cirrhotiques, la clairance plasmatique de la zopiclone est ralentie d’environ 40 %, en raison d’un ralentissement de la déméthylation. Pour ces patients, il est donc nécessaire d’adapter la posologie.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des effets hépatotoxiques ont été rapportés lors d’études de toxicité répétée conduites chez le rat et le chien. Quelques études ont mis en évidence une anémie chez le chien.
Aucun effet mutagène dû à la zopiclone n’a été démontré dans les études tant in vitro qu’in vivo.
L’augmentation de l’incidence du cancer mammaire observée chez les rats femelles, à des concentrations très supérieures à la concentration plasmatique maximale découlant de l’administration des doses thérapeutiques, a été attribuée à une augmentation du taux sérique de 17-bêta œstradiol. L’augmentation de l’incidence de tumeurs de la thyroïde observée chez le rat était associée à une augmentation des taux sériques de TSH. Chez l’Homme, la zopiclone n’a pas d’effet sur les hormones thyroïdiennes.
Dans deux études chez le rat, on a pu observer une diminution de la fertilité alors que la zopiclone n’avait pas cet effet chez le lapin.
Des retards du développement fœtal et des effets fœtotoxiques ont été observés chez le rat et le lapin uniquement à des doses sensiblement supérieures à la dose maximale chez l’Homme. Aucun effet tératogène n’a été démontré.
4 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquette en PVC/PVDC/Aluminium.
Boîtes de 5, 10, 14, 18, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 90, 100, 150, 200, 250, 300, 400, 500 ou 1 000 comprimés.
Réceptacle de comprimés en PP.
Boîtes contenant 100, 250 ou 1 000 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Sans objet.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9 – 15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY LES MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 352 472 6 1 : 5 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 352 473 2 2 : 10 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 352 474 9 0 : 14 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 499 341 7 1 : 18 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 352 475 5 1 : 28 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
A compléter ultérieurement par le titulaire
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
A compléter ultérieurement par le titulaire
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
Ce médicament ne peut être prescrit pour une durée supérieure à 4 semaines.
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