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MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée - Notice patient

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ANSM - Mis à jour le : 08/07/2024

Dénomination du médicament

MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée

Sulfate de morphine

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ?

3. Comment prendre MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : analgésique opioïde - code ATC : N02AA01

Ce médicament est préconisé dans les douleurs intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ?  Retour en haut de la page

Ne prenez jamais MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée :

· Si vous êtes allergique à la morphine, ou à l’un des autres composants contenus dans MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée, mentionnés dans la rubrique 6.

· Chez les enfants de moins de 6 ans (car ils peuvent avaler de travers les comprimés et s’étouffer),

· Si vous présentez une insuffisance respiratoire sévère,

· Si vous présentez une maladie grave du foie,

· Si vous présentez une épilepsie non contrôlée,

· Si vous avez eu récemment un traumatisme crânien,

· Si vous allaitez,

· Si vous êtes traités par des médicaments contenant de la buprénorphine, la nalbuphine et la pentazocine (substances ayant des propriétés comparables à celles de la morphine et susceptibles d’atténuer les effets de la morphine) ainsi que par des médicaments contenant de la naltrexone, du nalméfène et de l’oxybate de sodium.

· Si vous souffrez d’une maladie pulmonaire sévère, associée à un rétrécissement des voies respiratoires (bronchopneumopathie chronique obstructive ou BPCO),

· Si vous souffrez d’un asthme bronchique sévère,

· Si votre respiration n’est pas en mesure d’apporter suffisamment d’oxygène dans le sang et d’éliminer le gaz carbonique par votre corps (dépression respiratoire sévère avec hypoxie).

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée, notamment si vous présentez un des symptômes suivants pendant l’utilisation de MOSCONTIN :

- augmentation de la sensibilité à la douleur malgré la prise de doses croissantes (hyperalgésie). Votre médecin décidera si un changement de dose ou un passage à un analgésique puissant (« antidouleur ») s’impose, (voir rubrique 2),

- faiblesse, fatigue, manque d’appétit, nausée, vomissements ou pression artérielle basse. Ces symptômes peuvent indiquer que les glandes surrénales produisent trop peu d’hormone cortisol et que vous devez prendre un supplément hormonal,

- si vous avez des antécédents d’alcoolisme ou de toxicomanie. Signalez également si vous pensez que vous êtes en train de devenir dépendant(e) à MOSCONTIN pendant son utilisation. Il est possible que vous pensiez souvent au moment de votre prochaine dose, même si celle-ci n’est pas nécessaire,

- symptômes de sevrage ou dépendance. Les symptômes de sevrage les plus fréquents sont énumérés à la rubrique 3. Le cas échéant, votre médecin peut modifier le type de médicament ou les intervalles entre les doses.

Mises en garde spéciales :

Cette forme pharmaceutique ne constitue pas un traitement d’urgence de la douleur.

En cas de traitement prolongé par la morphine, il est impératif de ne pas stopper brutalement le traitement, car cela expose à la survenue d’un syndrome de sevrage.

L’augmentation progressive des doses, qui peut être nécessaire pour garder la même efficacité du médicament, n’expose pas au risque d’apparition d’une dépendance psychique.

Ce médicament, lorsqu’il est mal utilisé, peut entraîner une dépendance physique et psychique. Cependant, une toxicomanie, antérieure ou actuelle, n’empêche pas la prescription de morphine si celle-ci est nécessaire.

Ce médicament peut provoquer des problèmes respiratoires ou aggraver des problèmes déjà existants pendant le sommeil. Ces problèmes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil dû à un essoufflement, des difficultés à rester endormi ou une somnolence diurne excessive. Si vous ou quelqu'un d'autre observez ces symptômes, contactez votre médecin. Votre médecin vous conseillera peut-être de réduire votre dose. Une réduction de la dose pourra être envisagée par votre médecin.

L’usage détourné des formes orales par injection parentérale peut entraîner des effets indésirables graves pouvant être fatals.

Il est recommandé de ne pas boire d’alcool ou de prendre de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement par MOSCONTIN.

Précautions d’emploi :

Comme d'autres opioïdes, MOSCONTIN peut affecter la production normale d'hormones dans le corps, comme le cortisol ou les hormones sexuelles, en particulier si vous avez pris des doses élevées pendant de longues périodes. Ces modifications peuvent être responsables des symptômes tels que troubles du cycle menstruel chez les femmes, troubles de la libido et troubles érectiles.

Ce médicament doit être utilisé avec précaution :

· Chez les personnes âgées,

· Si vous présentez une insuffisance respiratoire, une bronchopneumopathie obstructive (maladie des poumons), un asthme bronchique grave,

· Si vous souffrez de problèmes cardiaques à la suite d’une insuffisance pulmonaire (cœur pulmonaire),

· Si vous présentez une insuffisance rénale,

· Si vous présentez une insuffisance hépatique,

· Si vous avez une diminution du volume total de sang (hypovolémie),

· Si vous avez des difficultés à uriner,

· En cas de pression élevée dans le crâne,

· Si vous présentez un traumatisme crânien, des lésions intracrâniennes ou un niveau de conscience réduit d'origine incertaine,

· Si vous souffrez d’une affection du pancréas

· Si vous souffrez d’une inflammation du pancréas (pancréatite),

· En cas de constipation : signalez-la à votre médecin pour qu’il vous donne un traitement adapté.

Si vous devez subir une opération chirurgicale, informez votre médecin que vous prenez ce médicament.

Tolérance, dépendance et addiction

Ce médicament contient de la morphine, qui est un opioïde. L’utilisation répétée d’opioïdes peut entraîner une diminution de l’efficacité du médicament (vous vous y habituez, ce que l’on appelle la tolérance). L’utilisation répétée de MOSCONTIN peut également entraîner une dépendance, des abus et une addiction, qui peuvent aboutir à un surdosage potentiellement mortel. Le risque de ces effets indésirables peut augmenter avec une dose plus élevée et une durée d’utilisation plus longue.

La dépendance ou l’addiction peut vous donner l’impression que vous ne contrôlez plus la quantité de médicament que vous devez prendre ou la fréquence à laquelle vous devez le prendre.

Le risque de développer une dépendance ou une addiction varie d’une personne à l’autre. Vous pouvez présenter un risque plus élevé de développer une dépendance ou une addiction au MOSCONTIN.

- si vous ou un membre de votre famille avez déjà consommé de façon abusive ou été dépendant(e) à l’alcool, à des médicaments sur ordonnance ou à des substances illicites («addiction»);

- si vous fumez;

- si vous avez déjà présenté des troubles de l’humeur (dépression, anxiété ou trouble de la personnalité) ou avez été traité(e) par un psychiatre pour d’autres maladies mentales.

Si vous remarquez l’un des signes suivants lors de la prise de MOSCONTIN, il pourrait s’agir d’un signe que vous êtes devenu(e) dépendant(e) ou addict(e);

– vous devez prendre le médicament pendant une durée plus longue que celle indiquée par votre médecin;

– vous devez prendre une dose supérieure à la dose recommandée;

– vous utilisez le médicament pour des raisons autres que celles qui vous ont été prescrites, par exemple «pour rester calme» ou «pour vous aider à dormir»;

– vous avez tenté à plusieurs reprises et sans succès d’arrêter ou de contrôler l’utilisation de ce médicament;

– lorsque vous arrêtez de prendre le médicament, vous vous sentez mal, et vous vous sentez mieux lorsque vous reprenez le médicament («effets de sevrage»).

Si vous remarquez l’un de ces signes, parlez-en à votre médecin pour discuter de la meilleure approche de traitement pour vous, y compris le moment opportun pour arrêter et la façon d’arrêter en toute sécurité (voir rubrique 3, « Si vous arrêtez de prendre MOSCONTIN »)

Avertissements et précautions – Des précautions particulières doivent être prises avec MOSCONTIN:

Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (fréquence indéterminée) ont été rapportés dans le cadre de traitements par MOSCONTIN. Les symptômes surviennent généralement au cours des 10 premiers jours de traitement. Informez votre médecin si vous avez déjà développé une éruption cutanée grave ou une desquamation de la peau, des cloques et/ou des plaies dans la bouche après avoir pris de MOSCONTIN ou d’autres opioïdes. Arrêtez d’utiliser MOSCONTIN et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des symptômes suivants: cloques, peau squameuse étendue ou boutons remplis de pus, ainsi que fièvre.

Troubles respiratoires liés au sommeil

MOSCONTIN peut provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, tels que l’apnée du sommeil (pauses respiratoires pendant le sommeil) et l’hypoxémie liée au sommeil (faible taux d’oxygène dans le sang) ou aggraver des problèmes déjà existants pendant le sommeil. Les symptômes associés peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, des réveils nocturnes dus à l’essoufflement, des difficultés à rester endormi(e) ou une somnolence excessive pendant la journée. Si vous ou une autre personne remarquez ces symptômes, contactez votre médecin. Une réduction de la dose peut être envisagée par votre médecin.

Contactez votre médecin si vous ressentez de fortes douleurs à la supérieure de l’abdomen pouvant irradier dans le dos, des nausées, des vomissements ou de la fièvre. En effet, il pourrait s’agir de symptômes associés à une inflammation du pancréas (pancréatite) et du système biliaire.

Enfants de moins de 6 ans

Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 6 ans (voir rubrique « Ne prenez jamais MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée »).

Autres médicaments et MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

Un grand nombre de médicaments peuvent interagir avec une injection de sulfate de morphine, ce qui peut modifier de manière significative leurs effets. Ces médicaments sont les suivants:

- La gabapentine ou la prégabaline pour le traitement de l’épilepsie et des douleurs dues à des problèmes nerveux (douleurs neuropathiques).

Ce médicament ne doit pas être associé à la nalbuphine, la buprénorphine ou la pentazocine, ainsi qu’à la naltrexone, au nalméfène et à l’oxybate de sodium.

Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre un autre médicament, et notamment :

· somnifères, sédatifs (benzodiazépines),

· médicaments contre l’anxiété,

· tranquillisants,

· antidépresseurs,

· antihistaminiques,

· sodium (oxybate de),

· de la rifampicine pour traiter, par exemple, la tuberculose,

· certains médicaments utilisés pour traiter les caillots sanguins (par exemple le clopidogrel, le prasugrel, le ticagrélor) peuvent avoir un effet retardé et diminué lorsqu'ils sont pris avec la morphine.

· médicaments atropiniques.

L’utilisation concomitante de MOSCONTIN et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire) et de coma, et peut engager le pronostic vital. C’est pourquoi une utilisation concomitante ne doit être envisagée que s’il n’existe pas d’autres options thérapeutiques. Toutefois, si votre médecin vous prescrit MOSCONTIN en association avec des médicaments sédatifs, il doit veiller à limiter la dose et la durée du traitement concomitant. Informez votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et suivez strictement ses recommandations posologiques. Il pourrait s’avérer utile d’informer vos amis ou votre famille afin que ceux-ci connaissent les signes et symptômes énumérés ci-dessus. Prenez contact avec votre médecin si vous présentez de tels symptômes.

MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée avec des aliments, boissons et de l’alcool

La consommation d’alcool avec la prise de MOSCONTIN peut vous rendre plus somnolent ou augmenter la probabilité d’effets secondaires graves tels qu’une respiration superficielle avec un risque d’arrêt respiratoire, et de perte de connaissance. Il est recommandé de ne pas boire d’alcool ou de prendre de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement par MOSCONTIN.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien> avant de prendre ce médicament.

Grossesse

L’utilisation de la morphine, si elle est nécessaire, est possible pendant la grossesse.

En raison du passage de ce médicament dans la circulation sanguine du fœtus, son utilisation en cours de grossesse impose une surveillance particulière de l’enfant.

Si MOSCONTIN est utilisé à long terme pendant une grossesse, il existe un risque que le nouveau-né présente des symptômes de sevrage qui devront être traités par un médecin.

Allaitement

· une dose unique apparaît sans risque pour le nouveau-né,

· en cas d’administration répétée sur quelques jours, suspendre momentanément l’allaitement,

· en raison du passage de la morphine dans le lait maternel, en cas d’instauration ou de poursuite après la naissance d’un traitement au long cours, l’allaitement est contre-indiqué.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de troubles de la conscience induits par ce médicament, principalement à l’instauration du traitement.

Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis préalable d’un professionnel de santé.

MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée contient :

Sans objet

Attention, ce médicament contient de la morphine qui est inscrite sur la liste des substances dopantes.

3. COMMENT PRENDRE MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ?  Retour en haut de la page

Posologie

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

Avant de commencer le traitement et régulièrement pendant le traitement, votre médecin discutera avec vous de ce que vous pouvez attendre de l’utilisation de MOSCONTIN, du moment et de la durée du traitement, du moment auquel vous devez contacter votre médecin et du moment où vous devez l’arrêter (voir également, « Si vous arrêtez de prendre MOSCONTIN dans cette rubrique).

La posologie dépendra de l’intensité de votre douleur et peut varier en fonction des personnes. Les doses doivent être adaptées à chaque personne et doivent faire l’objet d’une évaluation régulière par le médecin.

Une augmentation de l’intensité de la douleur peut nécessiter une augmentation de la dose quotidienne. Veuillez suivre les instructions de votre médecin ou de votre pharmacien.

Si vous avez l’impression que l’effet de MOSCONTIN est trop fort ou si vous ressentez toujours des douleurs, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés de MOSCONTIN doivent être avalés entiers. Les comprimés de MOSCONTIN ne doivent pas être cassés, mâchés, écrasés, ou injectés; cela vous exposerait à un risque de surdosage et d’effets indésirables graves, qui peuvent être fatals (voir rubrique « Si vous avez pris plus de MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée que vous n’auriez dû »).

Fréquence d'administration

Ce médicament doit être pris en deux prises journalières, espacées par un intervalle de 12 heures.

Suivez toujours les instructions de votre médecin.

Durée du traitement

La posologie de MOSCONTIN doit être évaluée fréquemment, et peut devoir être ajustée. Vous devez donc consulter votre médecin régulièrement.

Tout changement ou interruption du traitement doit être effectué selon les recommandations de votre médecin (voir rubrique « Si vous arrêtez de prendre MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée »).

Si vous avez pris plus de MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée que vous n’auriez dû :

Consultez immédiatement votre médecin ou un service d’urgence, un surdosage peut avoir des conséquences graves et peut être mortel.

En cas d’intoxication, on peut noter un rétrécissement extrême des pupilles, des troubles de la conscience allant jusqu’au coma (inconscience profonde), une respiration très lente, une chute de la pression artérielle, et une baisse de la température corporelle.

Les personnes ayant pris une dose trop importante peuvent développer une pneumonie causée par l’inhalation de vomissements ou de matières étrangères ; les symptômes peuvent comprendre un essoufflement, une toux et de la fièvre.

Les personnes ayant pris une dose trop importante peuvent également présenter des difficultés respiratoires entraînant une perte de connaissance ou même le décès.

Si vous oubliez de prendre MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée :

Ne prenez pas de dose double pour compenser celle que vous avez oublié de prendre.

Demandez l’avis de votre médecin.

Si vous arrêtez de prendre MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée :

L’arrêt brutal d’un traitement prolongé peut entraîner un syndrome de sevrage.

Ne pas arrêter brutalement votre traitement.

Si vous souhaitez interrompre le traitement par MOSCONTIN, demandez à votre médecin comment réduire progressivement la dose afin d’éviter l’apparition de symptômes de sevrage. Les symptômes de sevrage peuvent comprendre les effets suivants : courbatures, tremblements, diarrhée, douleurs abdominales, nausée, symptômes semblables à ceux de la grippe, accélération des battements du cœur et pupilles dilatées. Les symptômes psychologiques comprennent un sentiment intense d’insatisfaction, de l’anxiété et de l’irritabilité.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?  Retour en haut de la page

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Symptômes et effets indésirables importants à surveiller et conduite à tenir le cas échéant :

· effets indésirables graves entraînant des difficultés respiratoires ou des sensations vertigineuses.

Si vous présentez l’un de ces effets indésirables importants, prenez immédiatement contact avec un médecin.

Les effets indésirables très fréquents (peuvent concerner plus de 1 patient sur 10) sont :

· Nausées ; qui régressent après un certain temps, constipation ; qu’il convient de traiter,

Les effets indésirables fréquents (peuvent concerner entre 1 et 10 patients sur 100) sont :

· confusion, insomnie,

· sensation vertigineuse, maux de tête, contractions musculaires involontaires (myoclonies), somnolence,

· douleur abdominale, diminution de l’appétit, bouche sèche, vomissements,

· excès de transpiration (hyperhidrose), éruption cutanée (rash),

· asthénie, fatigue, malaise, démangeaison (prurit).

Les effets indésirables peu fréquents (peuvent concerner entre 1 et 10 patients sur 1000) sont :

· réaction allergique,

· agitation, euphorie, hallucinations (perception anormale d’un objet qui n’existe pas dans la réalité), humeur modifiée,

· convulsions, tonus musculaire trop élevé (hypertonie), sensations de fourmillements ou d’engourdissements dans les membres (paresthésies), syncope,

· perturbation visuelle,

· vertiges,

· rougeur, hypotension,

· œdème du poumon, respiration lente et peur profonde (dépression respiratoire), gêne respiratoire (bronchospasme),

· occlusion intestinale (iléus), altération du goût (dysgueusie), digestion difficile (dyspepsie),

· augmentation des enzymes hépatiques,

· réactions cutanées de type urticaire,

· rétention urinaire,

· œdème périphérique.

Les effets indésirables suivants sont de fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

· réaction allergique sévère (réactions anaphylactiques, réactions anaphylactoïdes),

· pensées anormales, dépendance psychique et physique, instabilité de l’humeur (dysphorie), cauchemars (plus spécialement chez le sujet âgé),

· sensibilité accrue à la douleur,

· augmentation de la pression intracrânienne, sédation,

· problèmes respiratoires pendant le sommeil (syndrome d’apnée du sommeil),

· rétrécissement de la pupille (myosis),

· douleurs biliaires,

· difficultés pour uriner (dysurie),

· absence de règles (aménorrhée), diminution de la libido, troubles de l’érection,

· syndrome de sevrage ou dépendance (pour les symptômes, voir la rubrique 3 « Si vous arrêtez de prendre MOSCONTIN »),

· syndrome de sevrage néonatal,

· diminution du réflexe de toux

· apnée du sommeil (pauses respiratoires pendant le sommeil),

· réaction cutanée sévère accompagnée de cloques, d’une peau squameuse étendue, de boutons remplis de pus, ainsi que de fièvre. Il peut s’agir d’une maladie appelée pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG),

· symptômes associés à une inflammation du pancréas (pancréatite) et des voies biliaires, par exemple douleurs sévères à la partie supérieure de l’abdomen pouvant irradier dans le dos, nausées, vomissements ou fièvre.

En cas d’arrêt brutal de ce médicament, un syndrome de sevrage peut apparaître : anxiété, irritabilité, frissons, dilatation des pupilles, bouffées de chaleur, sueurs, larmoiement, écoulement nasal, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, douleurs articulaires.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr/

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ?  Retour en haut de la page

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boite. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ce médicament doit être conservé à une température inférieure à 25°C et à l’abri de l’humidité.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS  Retour en haut de la page

Ce que contient MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée ?  Retour en haut de la page

· La substance active est :

Sulfate de morphine................................................................................................... 100,00 mg

Quantité correspondant à morphine base...................................................................... 75,00 mg

Pour un comprimé enrobé à libération prolongée.

· Les autres composants sont :

Hydroxyéthylcellulose, alcool cétostéarylique, stéarate de magnésium, talc.

Enrobage : Opadry OY-8215 gris : hydroxypropylméthylcellulose, polyéthylèneglycol 400, dioxyde de titane (E171), laque indigotine, oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer jaune (E172).

Qu’est-ce que MOSCONTIN 100 mg, comprimé enrobé à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur  Retour en haut de la page

Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé à libération prolongée. Boîte de 14 ou 70 comprimés.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  Retour en haut de la page

MUNDIPHARMA

13 RUE CAMILLE DESMOULINS

92130 ISSY LES MOULINEAUX

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  Retour en haut de la page

MUNDIPHARMA

13 RUE CAMILLE DESMOULINS

92130 ISSY LES MOULINEAUX

Fabricant  Retour en haut de la page

FIDELIO HEALTHCARE LIMBURG GMBH

MUNDIPHARMASTRASSE 2

65549 LIMBURG

ALLEMAGNE

OU

MUNDIPHARMA DC B.V.

LEUSDEREND 16

3832 RC LEUSDEN

PAYS BAS

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  Retour en haut de la page

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres  Retour en haut de la page

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

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