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AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 20/11/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Phosphate de dexaméthasone ........................................................................................................ 1 mg

Sous forme de phosphate sodique de dexaméthasone

Pour 1 mL de solution.

Excipient à effet notoire : 1 mL de solution contient 1,093 mg de phosphate sodique de dexaméthasone équivalent à 1 mg de phosphate de dexaméthasone.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Collyre en solution.

Solution limpide, incolore, sans particules visibles.

Osmolalité : 230 à 300 mOsmol/kg

pH : 7,2 - 8,2

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

Traitement des états inflammatoires non infectieux du segment antérieur de l’œil.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution doit être administré uniquement par voie oculaire.

Ce médicament doit être utilisé uniquement sous contrôles ophtalmologiques stricts.

Posologie

La posologie habituelle est de 1 goutte, 4 à 6 fois par jour, dans l’œil malade.

Dans les cas sévères, le traitement peut débuter par 1 goutte toutes les heures, mais il convient de réduire la dose à une goutte toutes les 4 heures dès qu’une réponse favorable est observée. Une réduction progressive de la posologie est recommandée pour éviter un effet rebond.

La durée du traitement varie généralement de quelques jours à 14 jours au maximum.

Sujet âgé

L’utilisation de collyres à base de dexaméthasone est l’objet d’une longue expérience chez le sujet âgé. La posologie recommandée ci-dessus reflète de cette expérience clinique.

Population pédiatrique

L’efficacité et la tolérance n’ont pas été établies pour la population pédiatrique.

Chez l’enfant, il convient d’éviter tout traitement continu de longue durée par les corticoïdes en raison d’un risque éventuel d’insuffisance surrénalienne (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Voie oculaire.

AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution est une solution stérile qui ne contient pas de conservateur.

Il est conseillé aux patients :

· de se laver soigneusement les mains avant l’instillation,

· d’éviter le contact de l’embout du flacon avec l’œil ou les paupières.

L’absorption systémique peut être réduite par l’occlusion lacrymonasale en comprimant les voies lacrymales.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Infections oculaires non contrôlées par un traitement anti-infectieux, telles que :

o les infections bactériennes purulentes aiguës, y compris les infections à Pseudomonas et à mycobactéries,

o les infections fongiques,

o les kératites épithéliales dues au virus Herpes simplex (kératite dendritique), au virus de la vaccine, au virus varicelle-zona et à la plupart des autres infections virales de la cornée et de la conjonctive,

o kératite amibienne,

· Perforation, ulcération et lésion de la cornée associées à une épithélialisation incomplète (voir aussi la rubrique 4.4),

· Hypertension oculaire connue provoquée par les glucocorticoïdes.

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Un syndrome de Cushing et/ou une insuffisance surrénalienne associés à l’absorption systémique de dexaméthasone ophtalmique peuvent survenir après un traitement continu intensif ou au long cours chez les patients prédisposés, notamment chez les enfants et chez les patients recevant des inhibiteurs du CYP3A4 (dont le ritonavir et le cobicistat). Dans ce cas, le traitement doit être arrêté progressivement.

Troubles visuels

Des troubles visuels peuvent être signalés lors d’une corticothérapie par voie systémique ou locale. Si un patient présente des symptômes tels que vision floue ou autres troubles visuels, il est recommandé de l’adresser à un ophtalmologiste pour une investigation des causes possibles, qui peuvent être une cataracte, un glaucome ou des maladies rares telles que la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) qui a été décrite après l’utilisation de corticoïdes systémiques et topiques.

Les corticostéroïdes topiques ne doivent jamais être prescrits pour une rougeur de l’œil non diagnostiquée.

Pendant la durée du traitement avec la dexaméthasone en collyre, les patients doivent être surveillés à intervalles fréquents. L’utilisation prolongée de corticostéroïdes peut entraîner une hypertension oculaire / un glaucome (en particulier pour les patients ayant déjà présenté une augmentation de la pression intraoculaire (PIO) suite à la prise de corticostéroïdes, une PIO préexistante ou un glaucome) ainsi que la formation d’une cataracte, en particulier chez les enfants et les sujets âgés.

L’utilisation de corticostéroïdes peut également entraîner des infections oculaires opportunistes dues à la suppression de la réponse de l’hôte ou au retard de la cicatrisation. De plus, les corticostéroïdes topiques oculaires peuvent favoriser, aggraver ou masquer les signes et symptômes d’infections oculaires opportunistes.

Les patients présentant une infection oculaire ne devraient recevoir un traitement local par stéroïde que lorsque l’infection a été contrôlée par un traitement anti-infectieux efficace. Ces patients doivent être surveillés attentivement et régulièrement par un ophtalmologue.

Dans certains états inflammatoires particuliers tels que les épisclérites, les AINS sont le traitement de première intention. La dexaméthasone ne doit être utilisée que si les AINS sont contre-indiqués.

Les patients présentant une ulcération de la cornée ne doivent généralement pas recevoir de dexaméthasone topique, excepté lorsque l’inflammation est la cause principale d’un retard de cicatrisation et lorsque le traitement étiologique approprié a déjà été prescrit. Ces patients doivent être surveillés attentivement et régulièrement par un ophtalmologue.

Un amincissement de la cornée et de la sclère peut accroître le risque de perforation en cas d’utilisation de corticostéroïdes topiques.

Des calcifications cornéennes ayant nécessité une greffe de cornée pour le recouvrement de la vue ont été rapportées chez des patients traités avec des préparations ophtalmologiques contenant des phosphates telles que la dexaméthasone. Dès les premiers signes de calcifications cornéennes, le collyre doit être arrêté et le patient doit être traité par un collyre sans phosphate.

Chez l’enfant, il convient d’éviter tout traitement continu de longue durée par les corticostéroïdes en raison d’un risque éventuel d’insuffisance surrénalienne.

Une cataracte sous-capsulaire postérieure peut apparaître à partir de certaines doses cumulées de dexaméthasone.

Les diabétiques sont également prédisposés à développer des cataractes sous-capsulaires après l’administration topique de stéroïdes.

L’utilisation de stéroïdes topiques dans le traitement d’une conjonctivite allergique n’est recommandée que pour les formes sévères de conjonctivites allergiques ne répondant pas au traitement standard et, seulement, sur une courte période.

Il convient d’éviter le port de lentilles de contact pendant le traitement par un collyre à base de corticostéroïdes.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

Les inhibiteurs du CYP3A4 (dont le ritonavir et le cobicistat) peuvent diminuer la clairance de la dexaméthasone, ce qui peut entraîner une augmentation des effets et une insuffisance surrénalienne ou un syndrome de Cushing.

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.

En cas de traitement concomitant par un autre collyre en solution, il convient d’espacer les instillations de 15 minutes.

Des précipitations stromales superficielles, de phosphate de calcium au niveau de la cornée, ont été rapportées en cas d’utilisation concomitante de corticostéroïdes et de bêta-bloquants par voie topique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

Il n’existe pas de données suffisantes sur l’utilisation de AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution pendant la grossesse pour évaluer les effets délétères potentiels. Les corticostéroïdes franchissent la barrière placentaire. Des effets tératogènes ont été observés chez les animaux (voir rubrique 5.3). Néanmoins, il n’existe aucune preuve à ce jour que des effets tératogènes soient induits chez l’Homme. Après une administration de corticostéroïdes par voie générale, à des doses plus élevées, des effets sur le fœtus/nouveau-né ont été rapportés (retard de croissance intra-utérine, inhibition de la fonction corticosurrénale). Néanmoins, ces effets n’ont pas été rapportés lors d’un usage par voie oculaire.

Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution pendant la grossesse.

Allaitement

On ignore si ce médicament est excrété dans le lait maternel. Cependant la dose totale de dexaméthasone est faible.

AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution peut être utilisé pendant l’allaitement.

Fertilité

Il n’y a pas d’information concernant un effet potentiel de AFLAVIS 1 mg/mL, collyre en solution sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

Comme avec tous les collyres, une vision provisoirement trouble ou d’autres troubles de la vue peuvent affecter l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Si une vision trouble apparaît, le patient doit attendre jusqu’à ce que la vision soit revenue à la normale avant de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Affections endocriniennes

Indéterminée

Syndrome de Cushing, insuffisance surrénalienne (voir rubrique 4.4).

Affections oculaires

Très fréquent (≥ 1/10)

Augmentation de la pression intraoculaire*

Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

Gêne*, irritation*, brûlure*, picotements*, démangeaisons* et vision trouble*

Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Réactions allergiques et d’hypersensibilité, retard de cicatrisation, cataracte capsulaire postérieure*, infections opportunistes, glaucome*

Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000

Troubles visuels (voir rubrique 4.4)

Très rares (< 1/10 000, y compris cas isolés) :

Conjonctivite, mydriase, œdème facial, ptosis, uvéite induite par les corticostéroïdes, calcifications cornéennes, kératopathie cristalline, variations de l’épaisseur de la cornée*, œdème cornéen, ulcération de la cornée et perforation de la cornée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Dépression de la fonction surrénalienne*

* voir rubrique Description des effets indésirables sélectionnés

Description des effets indésirables sélectionnés

Une augmentation de la pression intraoculaire, un glaucome et une cataracte peuvent se produire. L’utilisation prolongée de corticostéroïdes peut entraîner une hypertension oculaire / un glaucome (en particulier pour les patients ayant déjà présenté une augmentation de la pression intraoculaire (PIO) suite à la prise de stéroïdes, une PIO élevée préexistante ou un glaucome) ainsi que la formation d’une cataracte. Les enfants et les sujets âgés peuvent être particulièrement sensibles à l’augmentation de PIO induite par les stéroïdes (voir rubrique 4.4).

L’augmentation de la pression intraoculaire induite par un traitement topique corticostéroïde a été généralement observée dans les 2 semaines de traitement (voir rubrique 4.4).

Les diabétiques sont également plus susceptibles de développer des cataractes sous-capsulaires après l’administration topique de stéroïdes.

Un inconfort, une irritation, une sensation de brûlure, des picotements, des démangeaisons et une vision trouble peuvent apparaître fréquemment immédiatement après l’instillation. Ces manifestations sont généralement modérées et de courte durée, et n’ont aucune conséquence.

Dans les maladies provoquant un amincissement de la cornée, l’utilisation topique de stéroïdes peut conduire dans certains cas à une perforation (voir rubrique 4.4).

En cas d’instillations fréquentes, une absorption systémique du produit associée à une dépression de la fonction surrénalienne peut survenir (voir également rubriques 4.2 et 4.4).

Quelques cas rares de calcification cornéenne ont été signalés en association avec l’utilisation de gouttes contenant des phosphates chez certains patients atteints de cornées gravement endommagées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

En cas de surdosage lors d’une administration topique, il convient d’arrêter le traitement. En cas d’irritation prolongée, il convient de rincer l’œil ou les yeux à l’eau stérile.

La symptomatologie due à une ingestion accidentelle n’est pas connue. Néanmoins, comme avec d’autres corticostéroïdes, le médecin peut envisager un lavage d’estomac ou le déclenchement de vomissements.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Agents anti-inflammatoires ophtalmologiques, Corticostéroïdes, non associés. Code ATC : S01BA01.

Le phosphate sodique de dexaméthasone est un ester inorganique hydrosoluble de dexaméthasone. Il s’agit d’un corticostéroïde de synthèse présentant une action anti-inflammatoire et antiallergique. La dexaméthasone a une action anti-inflammatoire plus puissante comparée à l’hydrocortisone (environ 25 :1) et à la prednisolone (environ 5 :1).

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

En raison de ses propriétés hydrophiles, le phosphate sodique de dexaméthasone est peu absorbé par l’épithélium intact de la cornée.

Après son absorption par l’œil et la muqueuse nasale, le phosphate sodique de dexaméthasone est hydrolysé en dexaméthasone dans l’organisme.

Par la suite, la dexaméthasone et ses métabolites sont principalement éliminés par les reins.

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Potentiel mutagène et tumorigène

Les observations actuelles ne fournissent aucune preuve de propriétés génotoxiques cliniquement pertinentes des glucocorticoïdes.

Toxicité pour la reproduction

Dans les études chez l’animal, des résorptions fœtales et des fentes palatines ont été observées après administration de corticostéroïdes. Chez le lapin, les corticostéroïdes ont induit des résorptions fœtales et de nombreuses anomalies au niveau de la tête, des oreilles, des membres et du palais.

De plus, une inhibition de la croissance intra-utérine et des modifications du développement fonctionnel du système nerveux central ont été rapportées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Edétate disodique

Chlorure de sodium

Hydrogénophosphate de sodium anhydre

Eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Sans objet.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

36 mois.

Après première ouverture, le produit peut être conservé pendant 3 mois maximum à une température inférieure à 25 °C

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

A conserver à une température inférieure à 25°C

Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

5 mL de solution dans un flacon blanc opaque de 5 mL en PEBD avec un embout blanc Novelia (PEHD et silicone) et un bouchon blanc en PEHD.

Présentation : 1 flacon.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

LABORATOIRES DOLIAGE DEVELOPPEMENT- LDD

93 RUE JEAN JAURES

92800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 301 731 3 8 : 5 mL en flacon (PEBD). Boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.


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