Dernière mise à jour le 30/06/2025

  1. Retour aux résultats

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

 sur ordonnance uniquement

Date de l'autorisation : 28/02/2023
Indications thérapeutiques

Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, autres antibactériens bêta-lactamines, céphalosporines de première génération - code ATC : J01DB04.

CEFAZOLINE PANPHARMA contient la substance active céfazoline (sel de sodium).

La céfazoline appartient à un groupe d’antibiotiques appelé « céphalosporines ». Il agit en tuant les bactéries.

CEFAZOLINE PANPHARMA est utilisé dans les cas où il est avéré ou suspecté que la bactérie à l’origine de l’infection est sensible à la céfazoline.

Ce médicament est utilisé pour traiter les infections suivantes :

· infections cutanées ;

· infections des os et des articulations.

CEFAZOLINE PANPHARMA peut être utilisé avant et après une intervention chirurgicale pour prévenir les infections.

Groupe(s) générique(s)

Ce médicament n'appartient à aucun groupe générique

Composition en substances actives

  • Poudre ( Composition pour un flacon )
    • céfazoline2 g
      • sous forme de : céfazoline sodique2,097 g
Présentations

> 10 flacon(s) en verre de 15 ml

Code CIP : 34009 302 706 9 1
Déclaration de commercialisation : 29/02/2024
Cette présentation est agréée aux collectivités

Prix libre, médicament non remboursable ( cliquez ici pour en savoir plus sur les médicaments non remboursables )

Documents de bon usage du médicament
Service médical rendu (SMR)

Les libellés affichés ci-dessous ne sont que des résumés ou extraits issus des avis rendus par la Commission de la Transparence. Seul l'avis complet de la Commission de la Transparence fait référence.

Cet avis est consultable à partir du lien `Avis du jj/mm/aaaa` ou encore sur demande auprès de la HAS (plus d'informations dans l'aide). Les avis et synthèses d'avis contiennent un paragraphe sur la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.

Valeur du SMRAvisMotif de l'évaluationRésumé de l'avis
ImportantAvis du 21/06/2023Inscription (CT)Le service médical rendu par CEFAZOLINE PANPHARMA 1 g et 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion, est important dans les indications de l’AMM.
Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Les libellés affichés ci-dessous ne sont que des résumés ou extraits issus des avis rendus par la Commission de la Transparence. Seul l'avis complet de la Commission de la Transparence fait référence.

Cet avis est consultable à partir du lien `Avis du jj/mm/aaaa` ou encore sur demande auprés de la HAS (plus d'informations dans l'aide). Les avis et synthéses d'avis contiennent un paragraphe sur la place du médicament dans la stratégie thérapeutique.

Valeur de l'ASMRAvisMotif de l'évaluationRésumé de l'avis
V (Inexistant)Avis du 21/06/2023Inscription (CT)Ces nouvelles présentations sont des compléments de gamme et des médicaments euro-génériques qui n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux présentations déjà inscrites.
Autres informations
  • Titulaire de l'autorisation : PANPHARMA
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  • Statut de l'autorisation : Valide
  • Type de procédure :  Procédure de reconnaissance mutuelle
  • Code CIS :  6 046 115 1
Résumé des Caractéristiques du Produit

ANSM - Mis à jour le : 30/08/2023

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Céfazoline.................................................................................................................................. 2 g

Sous forme de céfazoline sodique........................................................................................ 2,097 g

Pour un flacon.

Excipient à effet notoire :

Chaque flacon de 2 g contient environ 4,4 mmol (101,2 mg) de sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution injectable/pour perfusion.

Poudre de couleur blanche ou blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

La céfazoline est un antibiotique indiqué pour le traitement des infections suivantes causées par des micro-organismes sensibles à la céfazoline (voir rubrique 5.1) chez les adultes et les enfants à partir de 1 mois (voir rubriques 4.2 et 4.4).

· Infections de la peau et des tissus mous

· Infections des os et des articulations

· Prophylaxie des infections peropératoires

L’utilisation de céfazoline doit être réservée aux cas nécessitant un traitement parentéral.

Il convient de prendre en considération les recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibiotiques.

4.2. Posologie et mode d'administration

La posologie dépend de la sensibilité du pathogène (voir rubrique 5.1) et de la sévérité de la maladie.

Posologie

Adultes et adolescents > 12 ans présentant une fonction rénale normale

Infections causées par des pathogènes hautement sensibles

La dose normale chez l’adulte est de 1 g à 2 g par jour, administrée sous la forme de deux ou trois doses uniques égales toutes les 8 ou 12 heures.

Infections causées par des pathogènes moins sensibles

La dose normale chez l’adulte est de 3 g à 4 g par jour, administrée sous la forme de trois ou quatre doses uniques égales toutes les 6 ou 8 heures.

Pour les infections sévères, des doses allant jusqu’à 6 g par jour, fractionnées en 3 ou 4 doses uniques toutes les 6 ou 8 heures, peuvent être administrées.

Prophylaxie des infections peropératoires

Dans le but de prévenir les infections peropératoires au cours d’une chirurgie contaminée ou potentiellement contaminée, les doses suivantes sont recommandées :

a. 1 g à 2 g administrés par voie intraveineuse, 30 minutes à 1 heure avant le début de la chirurgie.

b. Pour les procédures chirurgicales plus longues, 500 mg à 1 g administrés par voie intraveineuse pendant la chirurgie (administration adaptée à la durée de la chirurgie).

c. 500 mg à 1 g administrés toutes les 6 à 8 heures par voie intraveineuse sur une période post-opératoire de 24 heures.

Il est important que (1) la dose préopératoire soit administrée 30 minutes à 1 heure avant le début de la chirurgie afin que le taux d’antibiotique adéquat soit déjà présent dans le sérum sanguin et les tissus au moment de la première incision chirurgicale ; et (2) La céfazoline doit, si nécessaire, être administrée à des intervalles appropriés afin de procurer le taux d’antibiotique adéquat au moment où l’exposition aux organismes infectieux sera la plus importante. L’intervalle posologique recommandé en cas de doses répétées est de 4 heures à compter de la première dose préopératoire. L’administration prophylactique de céfazoline doit généralement être arrêtée dans les 24 heures qui suivent la chirurgie. Dans le cas d’une chirurgie cardiaque, l’administration prophylactique de céfazoline peut être poursuivie pendant 48 heures à compter de la fin de la chirurgie, en fonction de la situation clinique.

Patients adultes dont la fonction rénale est altérée

Une dose de départ appropriée doit être administrée. Les doses ultérieures doivent être ajustées en fonction du degré de l’altération rénale, de la sévérité de l’infection et de la sensibilité du pathogène.

Traitement d’entretien par céfazoline chez les patients dont la fonction rénale est altérée

Clairance de la créatinine (mL/min)

Créatinine sérique (mg/100 mL)

Dose journalière totale

Intervalle posologique

≥ 55

≤ 1,5

Dose normale*

Pas de changement

35 – 54

1,6 – 3,0

Dose normale*

Au moins 8 heures

11 – 34

3,1 – 4,5

Moitié de la dose normale

12 heures

≤ 10

≥ 4,6

Quart de la dose normale

18-24 heures

*Dose quotidienne chez les adultes dont la fonction rénale est normale

Chez les patients en dialyse, la posologie dépendra des conditions de dialyse.

Voir également la rubrique 4.4.

Enfants ≤ 12 ans

Infections causées par des pathogènes sensibles

Une dose de 25-50 mg/kg de poids corporel par jour, fractionnée en deux à quatre doses uniques égales, est recommandée toutes les 6, 8 ou 12 heures.

Infections causées par des pathogènes moins sensibles

Une dose allant jusqu’à 100 mg/kg de poids corporel par jour, fractionnée en trois à quatre doses uniques égales, est recommandée toutes les 6 ou 8 heures.

Nourrissons prématurés et nourrissons âgés de moins de 1 mois

La sécurité concernant l’utilisation chez les nourrissons prématurés et les nourrissons âgés de moins de 1 mois n’étant pas connue, l’utilisation de la céfazoline n’est pas recommandée dans ce groupe de patients. Voir également la rubrique 4.4.

Recommandations posologiques pour les enfants

Poids corporel

5 kg

10 kg

15 kg

20 kg

25 kg

25 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 12 heures

63 mg

125 mg

188 mg

250 mg

313 mg

25 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 8 heures

42 mg

85 mg

125 mg

167 mg

208 mg

25 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 6 heures

31 mg

62 mg

94 mg

125 mg

156 mg

50 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 12 heures

125 mg

250 mg

375 mg

500 mg

625 mg

50 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 8 heures

83 mg

166 mg

250 mg

333 mg

417 mg

50 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 6 heures

63 mg

125 mg

188 mg

250 mg

313 mg

100 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 8 heures

167 mg

333 mg

500 mg

667 mg

833 mg

100 mg/kg de poids corporel par jour :

Dose unique toutes les 6 heures

125 mg

250 mg

375 mg

500 mg

625 mg

Enfants dont la fonction rénale est altérée

Une dose de départ appropriée doit être administrée. Les doses ultérieures doivent être ajustées en fonction du degré de l’altération rénale, de la sévérité de l’infection et de la sensibilité du pathogène.

Chez les enfants dont la fonction rénale est légèrement altérée (clairance de la créatinine 70-40 mL/min), 60 % de la dose journalière normale, fractionnés en deux doses uniques toutes les 12 heures, sont suffisants.

Chez les enfants dont la fonction rénale est modérément altérée (clairance de la créatinine 40-20 mL/min), 25 % de la dose journalière normale, fractionnés en deux doses uniques toutes les 12 heures, sont suffisants.

Chez les enfants dont la fonction rénale est sévèrement altérée (clairance de la créatinine 20-5 mL/min), 10 % de la dose journalière normale, fractionnés en deux doses uniques toutes les 24 heures, sont suffisants.

Toutes ces recommandations s’appliquent après l’administration d’une première dose initiale. Voir également la rubrique 4.4.

Patients âgés

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients âgés.

Durée du traitement

La durée du traitement dépend de l’évolution de la maladie.

Mode d’administration

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g est administré par injection intraveineuse (IV) lente ou par perfusion intraveineuse lente.

Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la céfazoline ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

Antécédents d’hypersensibilité sévère (p. ex. réaction anaphylactique) à d’autres antibiotiques bêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Hypersensibilité

Avant d’instaurer le traitement, il faut s’assurer que le patient n’a jamais présenté d’hypersensibilité après l’administration de céphalosporines, de pénicillines ou d’autres médicaments.

La céfazoline doit être administrée avec prudence chez les patients qui présentent une tendance aux allergies. Des allergies croisées entre les pénicillines et les céphalosporines ont été documentées.

Comme pour tous les antibiotiques bêta-lactamines, des réactions d’hypersensibilité sévères, dont certaines ont eu une issue fatale, ont été rarement rapportées. En cas de réaction d’hypersensibilité sévère, le traitement par céfazoline doit être immédiatement arrêté et des mesures d’urgence appropriées doivent être instaurées. Avant l’administration, il convient de déterminer si le patient a des antécédents de réaction d’hypersensibilité sévère à la céfazoline, à d’autres céphalosporine ou à tout autre type d’antibiotique bêta-lactamine. La céfazoline doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ont des antécédents de réaction d’hypersensibilité à d’autres bêta-lactamine considérée comme non grave.

Colite pseudomembraneuse liée aux antibiotiques

En cas de diarrhée sévère et persistante, il convient d’envisager la possibilité d’une colite pseudomembraneuse liée aux antibiotiques. Cette affection peut menacer le pronostic vital. Le traitement par céfazoline doit dès lors être arrêté immédiatement et un traitement approprié doit être instauré. Les agents anti-péristaltiques sont contre-indiqués. Voir également rubrique 4.8, Effets indésirables.

Altération de la fonction rénale

Chez les patients dont la fonction rénale est altérée, la posologie et/ou la fréquence des administrations doit être ajustée en fonction du degré du dysfonctionnement rénal (voir rubrique 4.2). Bien que la céfazoline provoque rarement un dysfonctionnement rénal, il est recommandé de surveiller la fonction rénale, en particulier chez les patients sévèrement malades qui reçoivent des doses maximales et chez les patients qui reçoivent des agents potentiellement néphrotoxiques, comme des aminosides ou de puissants diurétiques (p. ex. furosémide), en même temps.

Encéphalopathie

L’exposition aux bêta-lactamines est associée au risque d’encéphalopathie (confusion, altération de l’état de conscience, épilepsie ou mouvements anormaux), en particulier en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.

Utilisation intrathécale

Ce produit n’est pas destiné à être utilisé par voie intrathécale. Une intoxication sévère du système nerveux central (y compris des convulsions) a été rapportée après l’utilisation intrathécale de céfazoline.

Résistance bactérienne et surinfections

L’utilisation prolongée de céfazoline peut induire l’émergence de bactéries résistantes à la céfazoline. Les patients doivent être surveillés attentivement pour déceler toute surinfection éventuelle. Si de telles bactéries apparaissent, des mesures appropriées doivent être prises.

Troubles de la coagulation

Dans des cas exceptionnels, le traitement par céfazoline peut entraîner des troubles de la coagulation. Les facteurs de risque sont un déficit en vitamine K ou l’influence d’autres mécanismes de la coagulation (nutrition parentérale, malnutrition, altération de la fonction hépatique et rénale, thrombocytopénie). La coagulation peut également être altérée en cas de maladies associées (hémophilie, ulcères gastriques et duodénaux), ce qui peut provoquer ou aggraver des saignements. Le temps de prothrombine doit donc être surveillé chez ces patients. si le taux est réduit, de la vitamine K doit être apportée en complément.

Enfants

Nourrissons prématurés et nourrissons âgés de moins d’un mois

La céfazoline ne doit pas être administrée aux nourrissons prématurés et aux nouveau-nés de moins d’un mois, car aucune expérience pertinente adéquate n’est disponible à ce jour.

Excipients

Ce médicament contient 101,2 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 5,06 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Antibiotiques

Il convient de prendre en compte le potentiel d’effets antagonistes observés in vitro avec les antibiotiques ayant une action bactériostatique (p. ex. les tétracyclines, les sulfamides, l’érythromycine, le chloramphénicol) lorsque ces antibiotiques sont administrés conjointement à la céfazoline.

Probénécide

La clairance rénale de la céfazoline est réduite lors de l’administration concomitante de probénécide.

Vitamine K1

Certaines céphalosporines, telles que le céfamandole, la céfazoline et le céfotétan, peuvent provoquer des interférences dans le métabolisme de la vitamine K1, en particulier en cas de carence en vitamine K1. Cela peut nécessiter une supplémentation en vitamine K1.

Anticoagulants

Dans de très rares cas, les céphalosporines peuvent entraîner des troubles de la coagulation (rubrique 4.4). Lorsque des coagulants (p. ex. warfarine ou héparine) sont administrés comme adjuvants, les valeurs de coagulation doivent être surveillées. Dans un grand nombre de cas, une augmentation de l’activité des anticoagulants oraux a été rapportée chez les patients traités par antibiotiques. L’infection et l’inflammation, l’âge et l’état général du patient constituent probablement des facteurs de risque.

En pareilles circonstances, il est difficile d’établir le rôle joué par la maladie infectieuse et son traitement lorsqu’un déséquilibre de l’INR survient. Certaines classes d’antibiotiques sont toutefois davantage impliquées, notamment les fluoroquinolones, les macrolides, les cyclines, le cotrimoxazole et certaines céphalosporines.

Substances néphrotoxiques

Il ne peut être exclu que l’effet néphrotoxique des antibiotiques (p. ex. aminoglycosides, colistine, polymyxine B), des agents de contraste à base d’iode, des composés organoplatines, du méthotréxate à forte dose, de certains antiviraux (p. ex. aciclovir, foscarnet), de la pentamidine, de la ciclosporine, du tacrolimus et des diurétiques (p. ex. furosémide) soit augmenté. Lorsque ces médicaments sont administrés conjointement à la céfazoline, les tests de la fonction rénale doivent être surveillés attentivement.

Analyses de laboratoire

Lors d’analyses de laboratoire, il peut y avoir une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines lorsque l’on utilise une solution de Benedict ou une solution de Fehling chez les patients traités par céfazoline.

Le test de Coombs indirect et direct peut également donner des résultats faussement positifs. Cette situation peut également concerner les nouveau-nés dont les mères ont reçu des céphalosporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

La céfazoline traverse le placenta pour atteindre l’embryon/le fœtus. L’expérience concernant l’utilisation de la céfazoline chez l’homme est insuffisante. Par mesure de précaution, la céfazoline ne doit être utilisée pendant la grossesse qu’après une évaluation minutieuse du bénéfice/risque, en particulier au cours du premier trimestre de la grossesse.

Allaitement

La céfazoline est excrétée dans le lait maternel à de faibles concentrations et elle doit donc n’être utilisée qu’après une évaluation minutieuse du bénéfice/risque. Si une diarrhée ou une candidose apparaît chez l’enfant pendant l’allaitement, la mère ne doit pas allaiter son enfant pendant le traitement, ou alors le traitement par céfazoline doit être arrêté.

Fertilité

Les études chez l’animal n’ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Ce médicament peut influencer de manière importante l’aptitude à conduire et à utiliser des machines, en particulier en raison de la survenue possible d’une encéphalopathie.

4.8. Effets indésirables

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité. La fréquence des effets indésirables est classée comme suit :

très fréquent (≥ 1/10) ;

fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;

peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;

rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;

très rare (< 1/10 000).

fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

MedDRA

Classes de systèmes d’organes

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

Peu fréquent

Candidose buccale

Rare

Infections génitales, vaginite

Comme avec tout antibiotique, l’utilisation prolongée peut induire une prolifération des bactéries non sensibles. Rhinite

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare

Une leucopénie, une granulocytopénie, une neutropénie, une thrombocytopénie, une leucocytose, une granulocytose, une monocytose, une lymphocytopénie, une basophilie et une éosinophilie ont été observées dans le sang.

Ces effets indésirables sont rares et réversibles.

Très rare

Troubles de la coagulation avec saignements ultérieurs (voir rubrique 4.4).

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Pyrexie

Très rare

Choc anaphylactique (gonflement du larynx avec rétrécissement des voies aériennes, augmentation du rythme cardiaque, essoufflement, diminution de la pression artérielle, gonflement de la langue, prurit anal, prurit génital, œdème du visage)

Affections du métabolisme et de la nutrition

Rare

Hyperglycémie, hypoglycémie

Affections du système nerveux

Peu fréquent

Crises épileptiques (chez les patients souffrant d’un dysfonctionnement rénal traité par de fortes doses inappropriées)

Rare

Étourdissements

Fréquence indéterminée

Mal de tête, vertiges, paresthésie, encéphalopathie (confusion, altération de l’état de conscience, épilepsie ou mouvements anormaux), en particulier dans le cas d’un surdosage ou d’une insuffisance rénale.

Affections vasculaires

Peu fréquent

Thrombophlébite

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare

Épanchement pleural, dyspnée ou essoufflement, toux

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Nausées, vomissements, diarrhée

Rare

Anorexie

Très rare

Colite pseudomembraneuse (cette complication doit être traitée immédiatement si la diarrhée est associée à un traitement antibiotique)

Affections hépatobiliaires

Rare

Augmentation transitoire de l’aspartate aminotransférase, de l’alanine aminotransférase ou de l’alcaline phosphatase, de la gamma-glutamyl transférase, de la bilirubine et/ou du lactate déshydrogénase, hépatite transitoire et jaunisse cholestatique transitoire.

Affections de la peau et du tissu sous- cutané

Fréquent

Éruption cutanée

Peu fréquent

Érythème, érythème polymorphe, urticaire, angio-œdème

Rare

Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson

Affections du rein et des voies urinaires

Rare

Néphrotoxicité, néphrite interstitielle, néphropathie non définie, protéinurie, augmentation transitoire de l’azote uréique sanguin (BUN), principalement chez les patients traités conjointement à d’autres agents potentiellement néphrotoxiques.

Affections des organes de la reproduction et du sein

Très rare

Prurit vulvovaginal

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Douleurs au niveau du site d’injection intramusculaire, parfois accompagnées d’une induration

Rare

Malaise, fatigue, douleurs thoraciques

Un médecin doit être consulté en cas de diarrhée sévère et persistante pendant ou après un traitement par céfazoline, la diarrhée en elle-même pouvant être un symptôme d’une maladie grave (colite pseudomembraneuse) qui doit être traitée immédiatement. Les patients ne doivent en aucun cas prendre des anti-péristaltiques en automédication libre (voir rubrique 4.4).

L’utilisation prolongée de céphalosporines peut entraîner la prolifération de bactéries résistantes à la céfazoline, en particulier Enterobacter, Citrobacter, Pseudomonas, Enterococcus et Candida. Cela peut entraîner des surinfections ou la colonisation de pathogènes ou de levures résistants (voir rubrique 4.4).

Investigations

Augmentation transitoire des ASAT, ALAT, de l’urée sanguine et de la phosphatase alcaline sans signe clinique de lésion rénale ou hépatique.

Les données expérimentales provenant des animaux ont montré que la céfazoline possède un effet potentiellement néphrotoxique. Bien que ceci n’ait pas été démontré chez l’homme, la possibilité doit être prise en compte, en particulier chez les patients qui reçoivent de fortes doses pendant une longue durée. Une néphrite interstitielle et une néphropathie non spécifiée ont été rapportées dans de rares cas. Les patients concernés étaient gravement malades et recevaient plusieurs médicaments. Le rôle de la céfazoline dans l’apparition de la néphrite interstitielle ou d’autres néphropathies n’a pas été établi.

Dans de rares cas, les effets indésirables suivants ont été rapportés pendant le traitement :

· Diminution du taux d’hémoglobine et/ou d’hématocrite, anémie, agranulocytose, anémie aplasique, pancytopénie et anémie hémolytique.

Les cas suivants ont été rapportés pendant un traitement par certaines céphalosporines :

· Cauchemars, étourdissements, hyperactivité, nervosité ou anxiété, insomnie, somnolence, faiblesse, bouffées vasomotrices, altération de la vision des couleurs, confusion et activité épileptique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Symptômes d’un surdosage

Un surdosage peut provoquer des douleurs, des réactions inflammatoires et une phlébite au site d’injection. L’administration parentérale de fortes doses de céphalosporine peut entraîner des étourdissements, une paresthésie et un mal de tête. Après un surdosage de céphalosporine, une encéphalopathie métabolique (altération de la conscience, troubles moteurs et crises épileptiques) peut survenir, en particulier chez les patients dont la fonction rénale est altérée.

Après un surdosage, on peut observer les anomalies suivantes dans les valeurs de laboratoire : augmentation des taux de créatinine, BUN, enzymes hépatiques et bilirubine, test de Coombs positif, thrombocytémie et thrombocytopénie, éosinophilie, leucopénie et allongement du temps de prothrombine.

Traitement du surdosage

En cas de convulsions, l’utilisation du médicament doit être immédiatement arrêtée. Le traitement par antiépileptiques peut être indiquée. Les fonctions vitales et les paramètres vitaux doivent être étroitement surveillés. S’il s’agit d’un surdosage sévère où le patient ne répond plus à d’autres traitements, une hémodialyse avec hémoperfusion peut être efficace, bien que cela n’ait pas été démontré.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, autres antibactériens bêta-lactamines, céphalosporines de première génération, code ATC : J01DB04.

Mécanisme d’action

Toutes les céphalosporines (qui sont des antibiotiques bêta-lactamines) inhibent la synthèse de la paroi cellulaire et sont des inhibiteurs sélectifs de la synthèse des peptidoglycanes. La première étape est la liaison du médicament aux récepteurs cellulaires (protéines de liaison à la pénicilline). Après cette liaison, la réaction de la transpeptidase est bloquée et les synthèse des peptidoglycanes est inhibée. Ce processus conduit à la lyse des bactéries.

Relation PK/PD

Pour les céphalosporines, l’indice pharmacocinétique-pharmacodynamique le plus important en corrélation avec l’efficacité in vivo est le pourcentage de l’intervalle posologique pendant lequel la concentration de la substance active libre est supérieure à la concentration minimale inhibitrice (CMI) du pathogène concerné (% T > CMI).

Mécanisme de résistance

Les antibiotiques bêta-lactamines contiennent ce que l’on appelle un cycle bêta-lactame qui est essentiel pour l’effet antimicrobien. Lorsque ce cycle est ouvert, il perd son effet antibiotique. Plusieurs bactéries possèdent des enzymes (bêta-lactamases) capables d’ouvrir le cycle, et ainsi, devenir résistantes à ce type d'antibiotique.

Comme avec toutes les céphalosporines et autres bêta-lactamines, les différents mécanismes de résistance peuvent être acquis par des groupes de bactéries : changements de la cible (protéines de liaison à la pénicilline, PLP), dégradation enzymatique de la structure centrale par les bêta-lactamases et modification du site d’action. Il existe une résistance croisée entre céphalosporines et pénicillines.

Les micro-organismes à gram négatif contenant le chromosome inductible pour la bêta-lactamase, comme Enterobacter spp, Serratia spp, Citrobacter spp et Providence spp ; ils doivent être considérés comme résistants à la céfazoline malgré la sensibilité in vitro.

Concentrations critiques des tests de sensibilité

Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) ont été établies par le Comité européen sur les tests de sensibilité aux antibiotiques (EUCAST) :

Espèces bactériennes

Sensible

Résistante

Staphylococcus spp.

Note.A

Note A

Streptococcus groupes A, B, C et G

Note B

Note B

Concentrations critiques PK/PD (non liées à l’espèce)

≤ 1 mg/L

> 2 mg/L

A La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la céfoxitine, à la céftazidime, à la céftazidime-avibactam, au cétibuten et à céftolozane-tazobactam, qui n’ont pas de concentration critique et ne doivent pas être utilisées pour des infections à staphylocoques.

B La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et g aux céphalosporines est déduite de la sensibilité à la benzylpénicilline.

Sensibilité microbiologique

Pour certaines souches, la prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps de test. Il est donc souhaitable de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, en particulier pour le traitement d’infections sévères. Si, en raison d’une résistance locale, l’efficacité est remise en question, il convient de demander un avis spécialisé.

Espèces habituellement sensibles

Gram positif

Staphylococcus aureus (sensible à la méticilline)

Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut poser problème

Haemophilus influenzae

Streptococcus, β-hémolytique groupes A, B, C et G

Streptococcus pneumoniae

Staphylococcus epidermidis (sensible à la méthicilline)

Espèces intrinsèquement résistantes

Citrobacter spp.

Enterobacter spp. (Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes)

Morganella morganii

Proteus stuartii

Proteus vulgaris

Pseudomonas aeruginosa

Serratia spp.

Staphylococcus, résistant à la méthicilline Indole positif

Proteus spp.

Klebsiella pneumoniae

Proteus mirabilis

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption et distribution

· Administration par voie IM :

En pharmacologie humaine, les valeurs pharmacologiques relevées chez l’homme pour les taux sériques et la durée d'action de la céfazoline après administration intramusculaire sont présentées dans le tableau suivant.

Dose (g)

Concentration plasmatique (µg/mL)

30 min

1 h

2 h

4 h

6 h

8 h

0,25

15,5

17,0

13,0

5.1

2,5

0,50

36,2

36,8

37,9

15,5

6.5

3,0

1,0*

60,0

63,8

54,3

29,3

13,2

7,1

*- Moyenne de deux études

· Administration par voie IV :

Une perfusion IV continue de céfazoline (chez des volontaires sains) à une dose de 3,5 mg/kg pendant 1 heure, suivie d’une dose de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes, a permis d’observer des taux sériques d'environ 28 mg/ml au cours de la 3e heure.

Les concentrations sériques moyennes obtenues après administration par voie intraveineuse d'une dose unique de 1 g sont présentées dans le tableau suivant :

Concentration plasmatique (µg/ml)

5 min

15 min

30 min

1 h

2 h

4 h

188,4

135,8

106,8

73,7

45,6

16,5

La céfazoline a une demi-vie moyenne d'environ 1,8 heure. Elle peut augmenter à 15-30 heures en cas d'insuffisance rénale sévère et être plus élevée en cas d'anurie.

Les concentrations plasmatiques maximales sont de 63,6 mg/L et 188,4 mg/L. Elles ont été obtenues après une perfusion IV continue de 1-2 heures à la dose de 1 g. La demi-vie est de 100 minutes.

Lorsque la céfazoline est administrée à des patients n’ayant pas d’obstruction du canal biliaire, les concentrations sont nettement supérieures aux taux sériques dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile.

La céfazoline traverse facilement la barrière placentaire. Les taux de céfazoline dans le lait maternel sont faibles.

Le taux de liaison aux protéines est de 85-90 % dans le sérum humain dans des conditions physiologiques. La diffusion de la céfazoline dans le liquide céphalo-rachidien est faible.

Biotransformation

La céfazoline n'est pas métabolisée.

Élimination

La céfazoline est principalement éliminée via l'urine, avec un faible pourcentage via la bile. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg, 56 à 89 % de la dose administrée est éliminée par voie rénale dans les six heures et 80 à quasi 100 % dans les 24 heures. Après administration par voie intramusculaire de 500 mg et 1 g de céfazoline, des concentrations urinaires maximales de plus de 1 000 et plus de 4 000 µg/mL respectivement sont atteintes.

5.3. Données de sécurité préclinique

La toxicité aiguë de la céfazoline est faible.

L'administration répétée de céfazoline chez des chiens et des rats par différentes voies d'administration sur une période de 1 à 6 mois n'a pas montré d'effet significatif sur les valeurs biochimiques et hématologiques. Une toxicité rénale a été observée après l’administration de doses répétées chez les lapins, mais pas chez les chiens et les rats. La céfazoline n'a pas montré d’activité tératogène ou embryotoxique. Aucune étude n’est disponible sur la mutagénicité et la cancérogénicité.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Aucun.

6.2. Incompatibilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Flacons de 15 mL non ouverts :

2 ans.

Flacons de 50 mL non ouverts :

18 mois.

Après reconstitution :

La stabilité physicochimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 2 heures à 25 °C et pendant 6 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement, à moins que la méthode d’ouverture/reconstitution/dilution exclue le risque d’une contamination microbiologique. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation et avant utilisation, relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne doivent pas dépasser celles énoncées ci-dessus pour la stabilité physicochimique en cours d’utilisation.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après ouverture/dilution, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre transparent (15 mL et 50 mL) muni d’un bouchon en caoutchouc et d’une capsule en plastique déchirable.

Conditionnements : 10 et 25 flacons.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

CEFAZOLINE PANPHARMA est une poudre stérile pour solution injectable/pour perfusion qui doit être reconstituée avant d’être utilisée chez le patient. Le volume de solvant utilisé pour la dissolution dépend du mode d’administration.

Ajouter le volume de solution recommandé pour la reconstitution et bien agiter jusqu’à ce que le contenu du flacon soit complètement dissout. La solution doit être inspectée visuellement avant l’utilisation. Seules les solutions limpides, pratiquement exemptes de particules en suspension, doivent être utilisées.

La solution de CEFAZOLINE PANPHARMA est préparée immédiatement avant l’administration.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Injection intraveineuse

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g peut être administré directement par voie intraveineuse.

CEFAZOLINE PANPHARMA 2g doit être injecté lentement sur une période de 30 à 60 minutes.

Reconstituer CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g avec 10 mL des solutions compatibles suivantes :

· Solution de chlorure de sodium à 0,9 %,

· Solution de dextrose à 5 %,

· Eau pour préparations injectables.

Perfusion intraveineuse

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g peut être administré en perfusion continue ou en perfusion intermittente.

Après reconstitution, diluer la solution de céfazoline avec 50 mL à 100 mL des solutions compatibles suivantes :

· Solution de chlorure de sodium à 0,9 %,

· Solution de dextrose à 5 %,

· Solution de Ringer,

· Eau pour préparations injectables.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PANPHARMA

Z.I. DU CLAIRAY

35133 LUITRE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 302 706 9 1 : Poudre en flacon (verre) de 15 mL. Boîte de 10.

· 34009 302 707 1 4 : Poudre en flacon (verre) de 50 mL. Boîte de 10.

· 34009 550 946 9 2 : Poudre en flacon (verre) de 15 mL. Boîte de 25.

· 34009 550 947 1 5 : Poudre en flacon (verre) de 50 mL. Boîte de 25.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

Liste I.


Notice patient

ANSM - Mis à jour le : 30/08/2023

Dénomination du médicament

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

Céfazoline sodique

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion ?

3. Comment utiliser CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique, autres antibactériens bêta-lactamines, céphalosporines de première génération - code ATC : J01DB04.

CEFAZOLINE PANPHARMA contient la substance active céfazoline (sel de sodium).

La céfazoline appartient à un groupe d’antibiotiques appelé « céphalosporines ». Il agit en tuant les bactéries.

CEFAZOLINE PANPHARMA est utilisé dans les cas où il est avéré ou suspecté que la bactérie à l’origine de l’infection est sensible à la céfazoline.

Ce médicament est utilisé pour traiter les infections suivantes :

· infections cutanées ;

· infections des os et des articulations.

CEFAZOLINE PANPHARMA peut être utilisé avant et après une intervention chirurgicale pour prévenir les infections.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion ?

N’utilisez jamais CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion :

· si vous êtes allergique à la céfazoline ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

· si vous avez déjà présenté une réaction allergique sévère à la pénicilline ou à d’autres antibiotiques similaires (appelés bêta-lactamines, p. ex. pénicillines, monobactames ou carbapénèmes).

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion :

· si vous avez déjà eu une légère réaction allergique (par exemple une éruption cutanée ayant pu provoquer des démangeaisons) après l’administration de pénicilline ou d’antibiotiques similaires ;

· si vous êtes allergique à quelque chose qui n’est pas mentionné dans cette notice ;

· si vous avez déjà souffert de troubles intestinaux, en particulier d’une colite (une inflammation des intestins) ;

· si vous avez des problèmes aux reins ;

· si vous suivez un régime pauvre en sel.

Facteurs de risque pouvant entraîner une carence en vitamine k ou influencer d’autres mécanismes de la coagulation

Dans de rares cas, des troubles de la coagulation peuvent apparaître lorsque l’on utilise de la céfazoline. Des modifications de la coagulation sont également possibles chez les patients souffrant de maladies susceptibles de provoquer ou d’aggraver des saignements, comme l’hémophilie, les ulcères gastriques ou les ulcères intestinaux. Dans ce cas, votre coagulation doit être surveillée.

Ce médicament ne doit pas être injecté dans la zone autour de la moelle épinière (voie intrathécale), car des cas de toxicité du système nerveux central (dont des crises convulsives) ont été rapportés.

Comme pour tous les antibiotiques appartenant au groupe de bêta-lactamines, l’administration de ce médicament, en particulier en cas de surdosage ou de mauvaise dose administrée à un patient insuffisant rénal, est associée à un risque d’encéphalopathie qui peut entraîner une confusion, des troubles de la conscience, des crises convulsives ou des mouvements anormaux. Si de tels symptômes se manifestent, consultez immédiatement votre médecin ou pharmacien (voir rubriques 3 et 4).

L’utilisation à long terme de céfazoline peut provoquer des surinfections. Votre médecin vous surveillera attentivement pour s’assurer qu’une telle surinfection ne se produit pas et il vous fournira un traitement si nécessaire.

Enfants

Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les nourrissons prématurés et chez les nourrissons âgés de moins d’un mois.

Autres médicaments et CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.

Ceci concerne également les médicaments en vente libre et les médicaments à base de plantes, car CEFAZOLINE PANPHARMA peut influencer la manière dont certains autres médicaments agissent. De même, certains autres médicaments peuvent influencer la façon dont CEFAZOLINE PANPHARMA agit.

Il est très important que vous informiez votre médecin ou infirmier/ère si vous prenez l’un de ces médicaments :

· des aminoglycosides ou d’autres antibiotiques utilisés pour traiter les infections ;

· du probénécide (un médicament utilisé pour traiter la goutte) ;

· de la vitamine K ;

· des anticoagulants (des médicaments qui liquéfient le sang) ;

· du furosémide (un diurétique, un médicament utilisé pour augmenter la production d’urine).

Avertissez votre médecin ou infirmier/ère si vous mesurez votre glycémie ou si vous faites des analyses de sang.

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion avec des aliments et boissons

Sans objet.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Ce médicament peut influencer de manière importante l’aptitude à conduire et à utiliser des machines, en particulier en raison de la survenue possible d’une encéphalopathie (voir rubriques 3 et 4).

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion contient du sodium

Ce médicament contient 101,2 mg de sodium composant principal du sel de cuisine/table) par flacon. Cela équivaut à 5,06 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

3. COMMENT UTILISER CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion ?

CEFAZOLINE PANPHARMA vous sera administré par un médecin ou un(e) infirmier(ère). L’administration se fera d’une des manières suivantes :

· par injection lente dans l’une de vos veines ;

· au moyen d’un petit tube inséré dans l’une de vos veines (il s’agit d’une « perfusion intraveineuse »).

Votre médecin déterminera la dose de CEFAZOLINE PANPHARMA en fonction de votre âge, de votre poids, de la sévérité de l’infection et l’état de vos reins. Le médecin vous expliquera cela en détail.

Adultes et personnes âgées

· Dans le cas d’une infection, la dose journalière peut être comprise entre 1 et 6 g, selon la sévérité et le type d’infection.

· Une dose de 1 g peut être administrée 30 à 60 minutes avant le début de l’intervention chirurgicale.

· Pour les interventions chirurgicales longues, 500 mg à 1 g peuvent être administrés par voie intraveineuse (dans une veine) au cours de l’intervention chirurgicale. Le traitement par CEFAZOLINE PANPHARMA peut être poursuivi pendant 24 heures après l’intervention chirurgicale afin d’éviter le risque d’infection.

Utilisation chez les enfants et les nourrissons (1 mois et plus)

Le médecin déterminera la dose en fonction du poids corporel de l’enfant. Pour les enfants, la dose journalière peut être comprise entre 25 et 50 mg par kilo de poids corporel. Selon la sévérité de l’infection, cette dose peut être augmentée à 100 mg par kilo de poids corporel.

Adultes et enfants dont la fonction rénale est réduite

Si vous souffrez de problèmes aux reins, vous pourriez recevoir une dose plus faible. Des analyses de sang peuvent être nécessaires pour s’assurer que vous avez reçu une dose suffisante.

Si vous avez reçu plus de CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion que vous n’auriez dû

Avertissez votre médecin ou votre infirmier/ère si vous pensez avoir reçu trop de CEFAZOLINE PANPHARMA.

En cas de surdosage de céfazoline, des crises convulsives et d’autres symptômes associés à une toxicité du système nerveux central peuvent apparaître : étourdissements, sensations anormales tels que picotements, fourmillements, engourdissement ou sensation de brûlure (paresthésie) et mal de tête.

En cas de surdosage, en particulier si vous souffrez d’insuffisance rénale et que vous recevez une forte dose, contactez immédiatement votre médecin. Le médecin déterminera la sévérité du surdosage et vous donnera un traitement.

Si vous oubliez d’utiliser CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

Sans objet.

Si vous arrêtez d’utiliser CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

Sans objet.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre infirmier/ère.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Réactions allergiques sévères (effet indésirable très rare pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

Avertissez immédiatement votre médecin si vous présentez une réaction allergique sévère.

Les signes possibles incluent

· un gonflement soudain du visage, de la gorge, un gonflement de la bouche ou des lèvres pouvant provoquer des difficultés à respirer ou à avaler

· un gonflement soudain des mains, des pieds et des chevilles

Autres effets indésirables possibles

Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

· éruption cutanée

· nausées et vomissements

· diarrhée

· douleur ou induration au site d’injection

Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

· infection à levures dans la bouche

· fièvre

· crises convulsives

· inflammation des veines

· rougeur de la peau et démangeaisons, douleurs articulaires, lésions cutanées, éruption cutanée diffuse et urticaire

Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

· infection génitale, candidose vaginale - vagin douloureux et prurigineux ou pertes vaginales

· l’utilisation prolongée peut induire une prolifération des bactéries non sensibles

· augmentation ou diminution du nombre de cellules sanguines

· hyperglycémie (taux de sucre élevé) ou hypoglycémie (faible taux de sucre)

· étourdissements

· troubles respiratoires (problèmes pour respirer)

· troubles rénaux et urinaires

· toux

· nez qui coule

· perte d'appétit

· dysfonctionnement hépatique (décelable dans les analyse de sang), jaunisse

· éruption cutanée sévère évoluant rapidement (avec formation de cloques et la peau et d’une desquamation, et éventuellement des cloques dans la bouche)

· fatigue sévère et faiblesse

· douleur thoracique

Très rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

· troubles de la coagulation et saignements

· inflammation du côlon. Les symptômes comprennent : diarrhée (généralement accompagnée de sang et de mucus), douleur abdominale et fièvre

· démangeaisons génitales

Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

· vertiges (sensation de tournoiement), sensations anormales tels que picotements, fourmillements, engourdissement ou sensation de brûlure (paresthésie) et mal de tête, encéphalopathie (trouble de la conscience, troubles du mouvement et crises convulsives), en particulier chez les patients souffrant d’insuffisance rénale.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacie ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après « EXP ».

Après reconstitution/dilution:

La stabilité physico-chimique de la solution reconstituée/diluée a été démontrée pendant 2 heures à 25°C et pendant 6 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C.

D’un point de vue microbiologique, sauf si la méthode d’ouverture /de reconstitution/de dilution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et les durées ne doivent en principe pas dépasser celles mentionnées ci-dessus pour la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

· La substance active est :

Céfazoline............................................................................................................................ 2 g

Pour un flacon.

· Cefazoline Panpharma ne contient pas d’autres composants.

Qu’est-ce que CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur

CEFAZOLINE PANPHARMA est une poudre. La poudre est de couleur blanche ou blanc cassé et fournie dans un flacon en verre.

Une solution reconstituée sera préparée en ajoutant un liquide stérile au contenu du flacon avant d’administrer CEFAZOLINE PANPHARMA.

La dose appropriée sera prélevée du flacon. Elle peut être administrée soit par injection soit en l’ajoutant à la poche contenant la solution pour perfusion qui sera alors administrée par un tube dans une veine.

CEFAZOLINE PANPHARMA est fourni en boîtes de 10 et 25 flacons. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

PANPHARMA

Z.I. DU CLAIRAY

35133 LUITRE

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

PANPHARMA

Z.I. DU CLAIRAY

35133 LUITRE

Fabricant

PANPHARMA

Z.I. DU CLAIRAY

35133 LUITRE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{mois AAAA}.

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

La stabilité physicochimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 2 heures à 25 °C et pendant 6 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement, à moins que la méthode d’ouverture/reconstitution/dilution exclut le risque d’une contamination microbiologique. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation et avant utilisation, relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne doivent pas dépasser celles énoncées ci-dessus pour la stabilité physicochimique en cours d’utilisation.

Administration

CEFAZOLINE PANPHARMA est une poudre stérile pour solution injectable/pour perfusion qui doit être reconstituée avant d’être utilisée chez le patient. Le volume de solvant utilisé pour la dissolution dépend du mode d’administration.

Ajouter le volume de solution recommandé pour la reconstitution et bien agiter jusqu’à ce que le contenu du flacon soit complètement dissout. La solution doit être inspectée visuellement avant l’utilisation. Seules les solutions limpides, pratiquement exemptes de particules en suspension, doivent être utilisées.

La solution de CEFAZOLINE PANPHARMA est préparée immédiatement avant l’administration.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Injection intraveineuse

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g peut être administré directement par voie intraveineuse.

CEFAZOLINE PANPHARMA 2g doit être injecté lentement sur une période de 30 à 60 minutes.

Reconstituer CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g avec 10 mL des solutions compatibles suivantes :

· Solution de chlorure de sodium à 0,9 %,

· Solution de dextrose à 5 %,

· Eau pour préparations injectables.

Perfusion intraveineuse

CEFAZOLINE PANPHARMA 2 g peut être administré en perfusion continue ou en perfusion intermittente.

Après reconstitution, diluer la solution de céfazoline avec 50 mL à 100 mL des solutions compatibles suivantes :

· Solution de chlorure de sodium à 0,9 %,

· Solution de dextrose à 5 %,

· Solution de Ringer,

· Eau pour préparations injectables.