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CEFOTAXIME NORIDEM 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion - Résumé des caractéristiques du produit

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ANSM - Mis à jour le : 09/07/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  Retour en haut de la page

CEFOTAXIME NORIDEM 2 g, poudre pour solution injectable/pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  Retour en haut de la page

Céfotaxime................................................................................................................................ 2 g

Sous forme de céfotaxime sodique.

Pour un flacon de 2 g.

Chaque flacon de CEFOTAXIME NORIDEM contient 96 mg (4,18 mmol) de sodium.

3. FORME PHARMACEUTIQUE  Retour en haut de la page

Poudre pour solution injectable /pour perfusion.

Poudre blanche à légèrement jaune.

4. DONNEES CLINIQUES  Retour en haut de la page

4.1. Indications thérapeutiques  Retour en haut de la page

CEFOTAXIME NORIDEM est indiqué dans le traitement des infections graves suivantes lorsque l'on sait ou suppose qu'elles sont très probablement causées par des bactéries sensibles au céfotaxime (voir rubriques 4.4 et 5.1) :

· Pneumonie bactérienne

· Infections des voies urinaires compliquées, dont la pyélonéphrite

· Infections graves de la peau et des tissus mous

· Infections génitales, et notamment la gonorrhée

· Infections intra-abdominales (péritonite, par exemple)

· Méningite bactérienne

· Endocardite

· Borréliose.

Traitement de patients souffrant d'une bactériémie qui survient en association avec l'une des infections énumérées ci-dessus, ou qui est présumée associée à l'une de ces infections.

Prophylaxie périopératoire. Pour les opérations chirurgicales présentant un risque accru d'infections par des agents pathogènes anaérobies (chirurgie colorectale, notamment), il est recommandé d'associer un médicament approprié agissant contre les anaérobies.

Les directives officielles sur l'utilisation appropriée des agents antibactériens doivent être prises en compte.

4.2. Posologie et mode d'administration  Retour en haut de la page

Posologie

CEFOTAXIME NORIDEM peut être administré en bolus par voie intraveineuse, perfusion par voie intraveineuse ou préparation injectable par voie intramusculaire, après reconstitution de la solution.

La posologie et le mode d'administration doivent être déterminés en fonction de la gravité de l'infection, de la sensibilité de la bactérie responsable et de l'état du patient. Le traitement peut commencer avant que le résultat des tests microbiologiques ne soit connu.

Adultes et adolescents de plus de 12 ans

Les adultes et les adolescents reçoivent habituellement de 2 à 6 g de céfotaxime par jour. La dose quotidienne doit donc être divisée en deux doses uniques administrées toutes les 12 heures.

Infections courantes en présence (ou suspicion de présence) de bactéries sensibles : 1 g toutes les 12 heures.

Infections en présence de plusieurs bactéries sensibles ou modérément sensibles (ou en cas de suspicion) : 1 2 g toutes les 12 heures.

Infections graves ou infections impossibles à localiser : 2 3 g en une seule dose administrée toutes les 6 à 8 heures (soit au total une dose quotidienne maximale de 12 g).

Une combinaison de céfotaxime et d'autres antibiotiques est indiquée dans les cas d'infections graves.

Population pédiatrique

Nouveau-nés (0 28 jours), nourrissons et enfants jusqu'à 12 ans

En fonction de la gravité de l'infection : 50 – 100 150 mg / kg / jour, toutes les 12 à 6 heures.

Pour les situations engageant le pronostic vital, la dose quotidienne peut être portée à 200 mg / kg / jour sous réserve d'une surveillance attentive de la fonction rénale, en particulier pendant la période néonatale (0 7 jours), car la fonction rénale n'est pas complètement mature.

Nourrissons prématurés

La posologie recommandée est de 50 mg par kg / jour, répartis en 2 à 4 doses (toutes les 12 à 6 heures). Cette dose maximale ne doit pas être dépassée, car les reins ne sont pas encore complètement matures.

Personnes âgées

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire, sous réserve que le fonctionnement des reins et du foie soit normal.

Autres recommandations spécifiques

Gonorrhée

Pour la gonorrhée, une injection unique (par voie intramusculaire ou intraveineuse) de 500 mg à 1 g de céfotaxime. Pour les infections compliquées, il faut tenir compte des directives officielles disponibles. La présence de syphilis doit être écartée avant le début du traitement.

Méningite bactérienne

Adultes : Dose quotidienne de 9 à 12 g de céfotaxime divisée en doses égales administrées toutes les 6 à 8 heures (3 g 3 à 4 fois par jour).

Enfants : 150 à 200 mg par kg / jour, répartis en doses égales administrées toutes les 6 à 8 heures.

Nouveau-nés : 0 à 7 jours : 50 mg / kg toutes les 12 heures, 7 – 28 jours : 50 mg / kg toutes les 8 heures.

Prophylaxie périopératoire

1 à 2 g en dose unique, aussi près que possible du début de l'opération chirurgicale. Si la durée de l'opération dépasse 90 minutes, une dose supplémentaire d'antibiotiques prophylactiques doit être administrée.

Infections intra-abdominales

Les infections intra-abdominales doivent être traitées avec du céfotaxime en association avec d'autres antibiotiques permettant de traiter les bactéries anaérobies.

Dosage en cas d'insuffisance rénale

Chez les patients adultes présentant une clairance de la créatinine de ≤ 5 mL / min, la posologie initiale est égale à la posologie habituelle recommandée, mais la posologie d'entretien doit être réduite de moitié (sans modification de la fréquence d'administration). Des tests sanguins peuvent être effectués pour déterminer la posologie requise.

Posologie en cas de dialyse ou de dialyse péritonéale

Chez les patients sous hémodialyse et dialyse péritonéale, une injection par voie intraveineuse de 500 mg à 2 g, administrée à la fin de chaque séance de dialyse et répétée toutes les 24 heures, suffira pour traiter efficacement la plupart des infections.

Durée du traitement

La durée du traitement par céfotaxime dépend de l'état clinique du patient et varie en fonction de l'évolution bactériologique. L'administration de céfotaxime doit être poursuivie jusqu'à ce que les symptômes aient disparu ou que des preuves d'éradication bactérienne aient été obtenues. En cas d'infection par Streptococcus pyogenes, un traitement de 10 jours minimum est nécessaire (le traitement parentéral peut être remplacé par un traitement oral adéquat avant la fin de la période de 10 jours).

Mode d’administration

Perfusion par voie intraveineuse

Afin d'éviter tout risque d'infection, la reconstitution de la solution destinée à la perfusion doit être effectuée dans un environnement aseptisé. Ne pas différer la perfusion une fois la solution reconstituée.

Pour les perfusions par voie intraveineuse de courte durée : Après la reconstitution, la solution doit être administrée dans un délai de 20 minutes.

Pour les perfusions par voie intraveineuse de longue durée : Après la reconstitution, la solution doit être administrée dans un délai de 50 à 60 minutes.

Injection par voie intraveineuse

Pour les injections i.v. intermittentes, la solution doit être injectée en 3 à 5 minutes. Au cours de la surveillance post-commercialisation, une arythmie susceptible d'engager le pronostic vital a été signalée chez un très petit nombre de patients ayant reçu une administration rapide de céfotaxime par voie intraveineuse au moyen d'un cathéter veineux central.

Injection intramusculaire

Le mode d'administration intramusculaire est réservé aux cas cliniques exceptionnels (aux cas de gonorrhée, par exemple). Ce mode n'est pas indiqué dans les infections graves ; il doit faire l'objet d'une évaluation de bénéfice/risque. Il est recommandé de ne pas injecter plus de 4 mL de manière unilatérale. Si la dose quotidienne dépasse 2 g de céfotaxime ou si le céfotaxime est injecté plus souvent que deux fois par jour, la voie intraveineuse est recommandée. En cas d'infection grave, les injections par voie intramusculaire ne sont pas recommandées.

La solution doit être administrée par injection intramusculaire profonde. Les solutions contenant de la lidocaïne ne doivent pas être administrées par voie intraveineuse. Le céfotaxime reconstitué avec de la lidocaïne ne doit pas être administré aux enfants âgés de moins d’un an. L’information produit sur le médicament choisi contenant de la lidocaïne doit être prise en compte.

Pour connaître les instructions relatives à la reconstitution et à la dilution du médicament avant son administration, voir la rubrique 6.6. Le céfotaxime et les aminoglycosides ne doivent pas être mélangés dans la même seringue ou dans le même liquide de perfusion.

4.3. Contre-indications  Retour en haut de la page

· Hypersensibilité à la substance active, à d'autres céphalosporines ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Réaction d'hypersensibilité antérieure, immédiate et/ou grave à la pénicilline ou à un antibiotique bêta-lactame.

Pour les formes pharmaceutiques contenant de la lidocaïne :

· Antécédents connus d'hypersensibilité à la lidocaïne ou à d'autres anesthésiques locaux de type amide

· Bloc cardiaque (trouble du rythme cardiaque)

· Insuffisance cardiaque grave

· Administration par voie intraveineuse

· Enfants en bas âge de moins de 30 mois

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  Retour en haut de la page

Comme pour les autres antibiotiques, l'utilisation de céfotaxime, surtout si elle est prolongée, risque d'entraîner la prolifération d'organismes non sensibles. Il est essentiel de procéder à une évaluation répétée de l'état du patient. En cas de surinfection pendant le traitement, des mesures appropriées doivent être prises.

- Réactions anaphylactiques

Des réactions d'hypersensibilité graves (y compris mortelles) ont été signalées chez des patients recevant du céfotaxime (voir rubriques 4.3 et 4.8).

En présence d'une réaction d’hypersensibilité, le traitement doit être arrêté.

L'utilisation du céfotaxime est formellement contre-indiquée chez les sujets présentant des antécédents d'hypersensibilité de type immédiat aux céphalosporines.

Étant donné qu'il existe une allergie croisée entre les pénicillines et les céphalosporines, l'utilisation de ces dernières doit se faire avec une extrême prudence chez les sujets sensibles à la pénicilline.

- Réactions cutanées graves

Des réactions indésirables cutanées sévères (SCAR), telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou être entraîner le décès ont été rapportés après la mise sur le marché en lien avec un traitement par céfotaxime.

Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes de réactions cutanées.

En cas d’apparition de signes et de symptômes évocateurs de telles réactions, le céfotaxime doit être immédiatement interrompu. Si le patient a développé les réactions PEAG, SSJ, NET ou DRESS en utilisant le céfotaxime, le traitement par céfotaxime ne doit pas être réinstaurés, et doit être définitivement abandonné.

Chez les enfants, la manifestation d’une éruption cutanée peut être confondue avec l’infection sous-jacente ou un autre processus infectieux, et les médecins doivent envisager la possibilité d’une réaction au céfotaxime chez les enfants qui développent des symptômes d’éruption cutanée et de fièvre au cours du traitement par le céfotaxime.

Les patients doivent être invités à contacter leur médecin immédiatement avant de poursuivre le traitement si des réactions cutanées et/ou des muqueuses apparaissent.

- Maladie associée à Clostridium difficile (colite pseudo-membraneuse, par exemple)

Une diarrhée (en particulier si elle est grave et/ou persistante), apparaissant pendant le traitement ou au cours des premières semaines suivant le traitement, peut être symptomatique de la maladie associée à Clostridium difficile (CDAD). Le niveau de gravité du CDAD peut aller de léger à grave, la forme la plus grave étant la colite pseudo-membraneuse.

Le diagnostic de cette maladie rare (mais potentiellement mortelle) peut être confirmé par endoscopie et/ou histologie.

Il est important de prendre en considération ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée pendant ou après l'administration de céfotaxime.

Si un diagnostic de colite pseudo-membraneuse est suspecté, le céfotaxime doit être arrêté immédiatement et un traitement antibiotique spécifique approprié doit être entamé sans délai.

Les maladies associées à Clostridium difficile peuvent être favorisées par la stase fécale.

Les médicaments qui inhibent le péristaltisme ne doivent pas être administrés.

- Réactions hématologiques

Au cours du traitement par céfotaxime, une leucopénie, une neutropénie et, plus rarement, une insuffisance de la moelle osseuse, une pancytopénie ou une agranulocytose peuvent se développer (voir rubrique 4.8.)

Pour les traitements de plus de 7 à 10 jours, le nombre de globules blancs dans le sang doit être surveillé, et le traitement doit être arrêté en cas de neutropénie.

Certains cas d'éosinophilie et de thrombocytopénie, (rapidement réversibles à l'arrêt du traitement) ont été rapportés. Des cas d'anémie hémolytique ont également été enregistrés. (voir rubrique 4.8)

- Patients présentant une insuffisance rénale

Pour les patients dont la fonction rénale est affaiblie, la posologie doit être modifiée en fonction de la clairance de la créatinine mesurée (voir rubrique 4.2).

La prudence est de mise si le céfotaxime est administré en même temps que des aminoglycosides, du probénécide ou d'autres médicaments néphrotoxiques (voir rubrique 4.5).

La fonction rénale doit être surveillée chez ces patients, ainsi que chez les personnes âgées et les personnes présentant une insuffisance rénale préexistante.

- Neurotoxicité

De fortes doses d’antibiotiques bêta-lactamines, en particulier chez les patients souffrant d'insuffisance rénale, peuvent provoquer une encéphalopathie (altération de la conscience, mouvements anormaux et convulsions) (voir rubrique 4.8).

Les patients doivent être invités à contacter leur médecin immédiatement avant de poursuivre le traitement si ces réactions apparaissent.

Le recours au céfotaxime pour le traitement de l'endocardite doit être réservé aux patients présentant une allergie connue à la pénicilline (sauf type 1). Le céfotaxime doit être utilisé en association avec d'autres agents antibactériens appropriés, étant donné son spectre antibactérien limité.

- Précautions d'administration

Au cours de la surveillance post-commercialisation, une arythmie susceptible d'engager le pronostic vital a été signalée chez un très petit nombre de patients ayant reçu une administration rapide de céfotaxime par voie intraveineuse au moyen d'un cathéter veineux central. Le temps recommandé d'injection ou de perfusion doit être respecté (voir rubrique 4.2).

Voir la rubrique 4.3 pour connaître les contre-indications des formulations contenant de la lidocaïne.

- Effets sur les analyses de laboratoire

Comme pour les autres céphalosporines, un test de Coombs positif a été enregistré chez certains patients traités par céfotaxime. Ce phénomène peut interférer avec les épreuves de compatibilité croisée de sang.

Le dosage urinaire du glucose effectué avec des agents réducteurs non spécifiques peut donner lieu à des résultats faussement positifs. Ce phénomène ne se manifeste pas en cas de recours à une méthode spécifique à la glucose-oxydase.

- Apport en sodium

Ce médicament contient 96 mg (4,18 mmol) de sodium par flacon, ce qui équivaut à 4,8 % de la dose journalière maximale recommandée par l'OMS pour un adulte (2 g de sodium).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  Retour en haut de la page

+ Uricosuriques :

Le probénécide interfère avec la transmission tubulaire rénale du céfotaxime, ce qui multiplie par deux environ l'exposition au céfotaxime et réduit la clairance rénale de moitié environ aux doses thérapeutiques. Compte tenu de l'indice thérapeutique élevé du céfotaxime, aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez les patients dont la fonction rénale est normale. Un ajustement de la posologie peut en revanche être nécessaire chez les patients souffrant d'insuffisance rénale (voir rubriques 4.4 et 4.2).

+ Antibiotiques et diurétiques de type aminoglycoside :

Comme pour les autres céphalosporines, le céfotaxime est susceptible de potentialiser les effets néphrotoxiques des médicaments néphrotoxiques tels que les aminoglycosides ou les diurétiques puissants (le furosémide, par exemple). Chez ces patients, la fonction rénale doit être surveillée (voir rubrique 4.4).

+ Antibiotiques bactériostatiques :

CEFOTAXIME NORIDEM ne doit pas être associé à des antibiotiques bactériostatiques (tétracyclines, érythromycine et chloramphénicol, par exemple), car un effet antagoniste est possible.

Interférences avec les tests de laboratoire :

Comme pour les autres céphalosporines, un test de Coombs positif a été enregistré chez certains patients traités par céfotaxime. Ce phénomène peut interférer avec les épreuves de compatibilité croisée de sang.

Une réaction faussement positive au glucose peut avoir lieu avec des substances réductrices (par exemple, la solution de Fehling), mais pas avec le recours à des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  Retour en haut de la page

Grossesse

L'innocuité du céfotaxime n'a pas été établie en ce qui concerne la grossesse humaine.

Les études menées chez l’animal n’ont pas révélé d’effets délétères directs ou indirects sur la toxicité pour la reproduction. Mais il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées sur les femmes enceintes.

Le céfotaxime franchit la barrière placentaire. Par conséquent, il ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si les bénéfices attendus dépassent les risques potentiels.

Allaitement

Le céfotaxime passe dans le lait maternel humain.

Des effets sur la flore intestinale physiologique du nourrisson allaité au sein (entraînant des diarrhées, une colonisation par des champignons semblables à la levure et une sensibilisation du nourrisson) ne peuvent donc pas être exclus.

Par conséquent, une décision doit être prise concernant l'arrêt de l'allaitement ou du traitement, en fonction du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  Retour en haut de la page

Rien ne permet d'affirmer que le céfotaxime altère directement la capacité à conduire ou à utiliser des machines.

De fortes doses de céfotaxime, en particulier chez les patients souffrant d'insuffisance rénale, peuvent provoquer une encéphalopathie (altération de la conscience, mouvements anormaux et convulsions) (voir rubrique 4.8).

En cas d'effets secondaires tels que des vertiges, la capacité du patient à se concentrer et à réagir correctement peut être réduite. Ils doivent alors s'abstenir de conduire une voiture et d'utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables  Retour en haut de la page

Système Classe d'organes

Très fréquents (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rares (< 1/10 000)

Inconnus (impossibles à estimer à partir des données existantes*)

Infections et infestations

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Super-infection (voir rubrique 4.4)

Affections du système sanguin et lymphatique

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Leucopénie ;

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Insuffisance de la moelle osseuse ;

Éosinophilie

Pancytopénie ;

Neutropénie ;

Thrombo-cytopénie

Agranulocytose (voir rubrique 4.4) ;

Anémie hémolytique

Affections du système immunitaire

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Réaction de Jarisch Herxheimer

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Réactions anaphylactiques ;

Angiœdème ;

Spasme bronchique ;

Choc anaphylactique

Affections du système nerveux

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Convulsions (voir rubrique 4.4)

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Mal de tête ;

Vertiges ;

Encéphalopathie (altération de la conscience, mouvements anormaux) (voir rubrique 4.4)

Affections cardiaques

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Arythmie suivant une perfusion en bolus via un cathéter veineux central ;

Palpitations

Affections gastro-intestinales

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Diarrhée

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Nausées ;

Vomissements ;

Douleurs abdominales ;

Colite pseudo-membraneuse (voir rubrique 4.4) ;

Candidose

Affections hépato-bilaires

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Augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, Gamma-GT et/ou phosphatase alcaline et/ou bilirubine

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Hépatite* (parfois avec jaunisse)

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

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Éruption cutanée ;

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Erythème multiforme ;

Prurit ;

Syndrome de Stevens-Johnson ;

Urticaire

Nécrolyse épidermique toxique (voir rubrique 4.4) ;

Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)

Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) (voir rubrique 4.4)

Affections rénales et urinaires

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Affaiblissement de la fonction rénale/ augmentation de la créatinine (en particulier lorsqu’elle est co-prescrite avec des aminoglycosides)

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Insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.4) ;

Néphrite interstitielle

Troubles généraux et anomalies du site d’administration

Pour les formulations IM :Douleur au point d’injection

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Fièvre ;

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Pour les formulations IM (puisque le solvant contient de la lidocaïne) : Réactions systémiques à la lidocaïne

Réactions inflammatoires au point d’injection, notamment phlébite / thrombophlébite ;

Malaise ;

Fatigue

*expérience de post-commercialisation

Réaction de Jarisch-Herxheimer

Pour le traitement de la borréliose (maladie de Lyme), une réaction de Jarisch-Herxheimer peut se produire pendant les premiers jours de traitement.

L'apparition d'un ou de plusieurs des symptômes suivants a été observée après plusieurs semaines de traitement de la borréliose : éruptions cutanées, démangeaisons, fièvre, leucopénie, augmentation des enzmes hépatiques, difficultés respiratoires, gêne articulaire.

Affections hépatobiliaires

On a constaté une augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ou phosphatase alcaline) et/ou de la bilirubine. Ces anomalies biologiques dépassent rarement le double de la limite supérieure de la plage normale, et entraînent un ensemble de lésions hépatiques, généralement cholestatiques et le plus souvent asymptomatiques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/ .

4.9. Surdosage  Retour en haut de la page

Les symptômes d'un surdosage peuvent correspondre en grande partie aux caractéristiques des effets secondaires.

Il existe un risque d'encéphalopathie réversible en cas d'administration de fortes doses d'antibiotiques ß-lactamines, et notamment de céfotaxime.

En cas de surdosage, le céfotaxime doit être interrompu et un traitement adjuvant doit être mis en place ; celui-ci doit inclure des mesures visant à accélérer l'élimination, ainsi qu'un traitement symptomatique des effets indésirables (convulsions, par exemple).

Il n'existe pas d'antidote spécifique. Les taux sériques de céfotaxime peuvent être abaissés par hémodialyse ou dialyse péritonéale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  Retour en haut de la page

5.1. Propriétés pharmacodynamiques  Retour en haut de la page

Classe pharmacothérapeutique : Céphalosporines de troisième génération, code ATC : J01DD01.

Mécanisme d’action

L'activité bactéricide du céfotaxime résulte de l'inhibition de la synthèse de la paroi cellulaire des bactéries (au cours de la période de croissance) provoquée par une inhibition des protéines de liaison aux pénicillines (PBP) telles que les transpeptidases.

Mécanisme de résistance

Une résistance au céfotaxime peut découler des mécanismes suivants :

· Inactivation par les bêta-lactamases. Le céfotaxime peut être hydrolysé par certaines bêta-lactamases, en particulier par les bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) que l'on trouve dans les souches d'Escherichia coli ou de Klebsiella pneumoniae (ou encore par des bêta-lactamases inductibles ou constitutives codées sur les chromosomes du type AmpC, qui peuvent être détectées dans Enterobacter cloacae). Par conséquent, les infections causées par des agents pathogènes présentant des AmpC-bêta-lactamases inductibles et codées par les chromosomes ne doivent pas être traitées avec le céfotaxime, même en cas de sensibilité in vitro avérée, du fait du risque de sélection de mutants avec expression constitutive et déréprimée des AmpC-bêta-lactamases.

· Diminution de la sensibilité des PBP au céfotaxime. La résistance acquise des pneumocoques et autres streptocoques est due à des modifications des PBP existantes, à la suite d'un processus de mutation. Contrairement à ce qui se produit pour le staphylocoque résistant à la méthicilline (oxacilline), la création d'une PBP supplémentaire présentant une moindre sensibilité au céfotaxime est responsable de la résistance.

· Pénétration insuffisante du céfotaxime à travers la membrane cellulaire externe des bactéries Gram-négatif, ce qui rend l'inhibition des PBP insuffisante.

· Présence de mécanismes de transfert (pompes d'efflux) capables de transporter activement le céfotaxime hors de la cellule. On observe une résistance croisée complète du céfotaxime avec la ceftriaxone (et partiellement avec d'autres pénicillines et céphalosporines).

Points de rupture

Les concentrations inhibitrices minimales suivantes ont été définies pour les germes sensibles et les germes résistants :

EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing) - Points de rupture (01-01-2019) :

Germe sensible

Germe résistant

Enterobacteriaceae

≤ 1 mg/L

> 2 mg/L

Staphylococcus spp. HE

Remarque1

Remarque1

Streptococcus (groupe A, B, C, G)

Remarque2

Remarque2

Streptococcus pneumoniae

≤ 0,5 mg/L

> 2 mg/L

Streptococci (du groupe viridans)

≤ 0,5 mg/L

> 0,5 mg/L

Haemophilus influenzae

≤ 0,125 mg/L

> 0,125 mg/L

Moraxella catarrhalis

≤ 1 mg/L

> 2 mg/L

Neisseria gonorrhoea

≤ 0,125 mg/L

> 0,125 mg/L

Neisseria meningitidis3

≤ 0,125 mg/L

> 0,125 mg/L

Pasteurella multocida

≤ 0,03 mg/L

> 0,03 mg/L

Kingella kingae

≤ 0,125 mg/L

> 0,125 mg/L

Points de rupture PK-PD (non liés à l'espèce)

≤ 1 mg/L

> 2 mg/L

HE = High Exposition (exposition élevée) / dose élevée uniquement pour S. aureus (dose élevée d'au moins 3 x 2 g iv)

1 La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines découle de la sensibilité aux céfoxitines, sauf pour la céfixime, la ceftazidime, la ceftazidime-avibactam, le ceftibutène et le ceftolozane-tazobactam, qui n'ont pas de point de rupture et ne doivent pas être utilisés pour les infections staphylococciques.

2 La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et G aux céphalosporines découle de la sensibilité à la benzylpénicilline.

3 Les isolats non sensibles sont rares ou non encore rapportés. L'identification et les résultats des tests de sensibilité aux antimicrobiens sur ce type d'isolat doivent être confirmés ; par ailleurs, l'isolat doit être envoyé à un laboratoire de référence.

Sensibilité

La prévalence de la résistance acquise peut varier sur le plan géographique et dans le temps pour certaines espèces ; il est donc souhaitable de disposer d'informations locales sur la résistance, tout particulièrement pour le traitement des infections graves. Si l'efficacité du céfotaxime est mise en doute du fait de la prévalence locale de la résistance, il convient de demander l'avis d'un expert quant au choix du traitement. Dans le cas d'infections graves ou d'échec de la thérapie, un diagnostic microbiologique incluant une vérification du germe et de sa sensibilité doit être envisagé.

ESPÈCES COMMUNÉMENT SENSIBLES

Aérobies Gram positif

Staphylococcus aureus (sensible à la méthicilline)

Streptococcus agalactiae

Streptococcus pneumoniae (y compris les souches résistantes à la pénicilline)

Streptococcus pyogenes

Aérobies Gram négatif

Borrelia burgdorferi

Haemophilus influenzae

Moraxella catarrhalis

Neisseria gonorrhoea

Neisseria meningitides

Proteus mirabilis %

ESPÈCES POUR LESQUELLES LA RÉSISTANCE ACQUISE PEUT CONSTITUER UN PROBLÈME

Aérobies Gram positif

Staphylococcus aureus

Staphylococcus epidermidis +

Staphylococcus haemolyticus +

Staphylococcus hominis +

Aérobies Gram négatif

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes

Enterobacter cloacae

Escherichia coli %

Klebsiella oxytoca%

Klebsiella pneumoniae# %

Morganella morganii

Proteus vulgaris

Serratia marcescens

Anaérobies

Bacteroides fragilis

ESPÈCES INTRINSÈQUEMENT RÉSISTANTES

Aérobies Gram positif

Enterococcus spp.

Listeria monocytogenes

Staphylococcus aureus (résistant à la méthicilline)

Aérobies Gram négatif

Acinetobacter spp.

Pseudomonas aeruginosa

Stenotrophomonas maltophilia

Anaérobies

Clostridium difficile

Autres

Chlamydia spp.

Chlamydophila spp.

Legionella pneumophila

Mycoplasma spp.

Treponema pallidum

+ Dans au moins une région, le taux de résistance est > 50 %.

# Dans les unités de soins intensifs, le taux de résistance est < 10 %.

% Les souches productrices de bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE) sont toujours résistantes.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques  Retour en haut de la page

Absorption

CEFOTAXIME NORIDEM est destiné à une application parentérale. Les concentrations maximales moyennes 5 minutes après l'administration par voie intraveineuse sont d'environ 81 102 mg / L après une dose de 1 g de céfotaxime et d'environ 167 214 mg / L 8 minutes après une dose de 2 g. L'injection par voie intramusculaire produit des pics moyens de concentration plasmatique de 20 mg / L au cours des 30 minutes suivant une dose de 1 g.

Distribution

Le céfotaxime affiche une bonne pénétration dans les différents compartiments. Des niveaux de médicaments dépassant les niveaux minimums inhibiteurs pour les agents pathogènes communs peuvent être rapidement atteints. Les concentrations de liquide céphalorachidien sont faibles lorsque les méninges ne sont pas enflammées, mais le céfotaxime traverse généralement la barrière hémato-encéphalique à des niveaux supérieurs à la MIC des agents pathogènes sensibles en cas d'inflammation des méninges (3 30 μg / mL). Les concentrations de céfotaxime (0,2-5,4 μg / mL), inhibiteur de la plupart des bactéries Gram négatif, sont atteintes dans les expectorations purulentes, les sécrétions bronchiques et le liquide pleural après administration de doses de 1 ou 2 g.

Les concentrations pouvant être efficaces contre la plupart des organismes sensibles sont également atteintes dans les organes reproducteurs féminins, les épanchements d'otite moyenne, le tissu prostatique, le liquide interstitiel, le liquide péritonéal et la paroi de la vésicule biliaire, après administration de doses thérapeutiques. De fortes concentrations de céfotaxime et de O-désacétylcéfotaxime sont atteintes dans la bile. Le céfotaxime traverse le placenta et atteint des concentrations élevées dans le liquide et les tissus fœtaux (jusqu'à 6 mg / kg). De petites quantités de céfotaxime se diffusent dans le lait maternel.

La liaison protéique du céfotaxime est d'environ 25 à 40 %.

Le volume apparent de distribution du céfotaxime est de 21 37 l après une perfusion par voie intraveineuse de 1 g pendant 30 minutes.

Biotransformation

Le céfotaxime est partiellement métabolisé chez l'homme. Un pourcentage d'environ 15 à 25 % d'une dose parentérale est métabolisé en métabolite O-désacétyl-céfotaxime, qui a également des propriétés antibiotiques.

Élimination

La principale voie d'excrétion du céfotaxime et de l'O-désacétyl-céfotaxime se fait par les reins. Seule une petite quantité (2 %) de céfotaxime est excrétée dans la bile. Dans l'urine recueillie dans un délai de 6 heures, 40 à 60 % de la dose de céfotaxime administrée est récupérée sous forme de céfotaxime inchangé et 20 % est récupérée sous forme d'odesacétylcéfotaxime. Après une administration de céfotaxime radioactif étiqueté, un pourcentage supérieur à 80 % peut être récupéré dans l'urine ; 50 à 60 % de cette fraction est du céfotaxime inchangé et le reste contient des métabolites.

La clairance totale du céfotaxime est de 240 390 mL / min et la clairance rénale est de 130 150 mL / min.

En règle générale, les demi-vies sériques du céfotaxime et de l'O-désacétyl-céfotaxime se situent entre 50 80 minutes et 90 minutes, respectivement. Chez les personnes âgées, la demi-vie sérique du céfotaxime est de 120 à 150 min.

Chez les patients dont la fonction rénale est gravement affaiblie (clairance de la créatinine de 3 à 10 mL / min), la demi-vie sérique du céfotaxime peut être portée à 2,5 3,6 heures.

Il n'y a pas d'accumulation après l'administration de 1000 mg par voie intraveineuse ou de 500 mg par voie intramusculaire pendant 10 ou 14 jours.

Chez les nouveau-nés, la pharmacocinétique est influencée par la gestation et l'âge chronologique (la demi-vie étant prolongée chez les prématurés et les nouveau-nés de faible poids de naissance du même âge).

5.3. Données de sécurité préclinique  Retour en haut de la page

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

Le céfotaxime passe dans le placenta. Après l'administration par voie intraveineuse de 1 g de céfotaxime au cours de l'accouchement, des valeurs de 14 μg/mL ont été mesurées dans le sérum du cordon ombilical dans les 90 premières minutes après l'administration ; ces valeurs sont tombées à environ 2,5 μg / mL au terme de deux heures suivant l'application. Dans le liquide amniotique, la concentration la plus élevée (6,9 μg / mL) a été mesurée trois ou quatre heures plus tard. Cette valeur dépasse la valeur de la CMI applicable à la plupart des bactéries Gram-négatif.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

6.1. Liste des excipients  Retour en haut de la page

Aucun.

6.2. Incompatibilités  Retour en haut de la page

Dans les mélanges parentéraux, les aminoglycosides sont incompatibles avec les céphalosporines.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation  Retour en haut de la page

Non ouvert : 3 ans.

Après la reconstitution

La stabilité physico-chimique en cours d'utilisation a été démontrée pendant 12 heures à 2 °C 8 °C, après la reconstitution avec de l'eau pour les injections, et pendant 6 heures à 2 °C 8 °C après la reconstitution avec de la lidocaïne à 1 %.

D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement, à moins que la méthode de reconstitution n'exclue le risque de contamination microbienne.

Si la solution n'est pas utilisée immédiatement, la durée et les conditions de stockage pendant l'utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.

Après reconstitution et dilution :

La stabilité physico-chimique a été démontrée entre 0,25 mg / mL et 50 mg / mL lorsqu'il est conservé dans des poches en polypropylène pendant 24 heures à 2 °C 8 °C.

D'un point de vue microbiologique, le produit doit alors être utilisé immédiatement. Si la solution reconstituée n’est pas utilisée immédiatement, sa durée et ses conditions de conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 ºC, à moins que la reconstitution/dilution n’ait été réalisée dans des conditions aseptiques validées.

6.4. Précautions particulières de conservation  Retour en haut de la page

Non ouvert : Ce médicament ne nécessite pas de conditions de conservation concernant la température.

Conserver les flacons dans l’emballage extérieur afin de les protéger de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution/dilution, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   Retour en haut de la page

CEFOTAXIME NORIDEM 2 g est conditionné dans des flacons en verre de 15 mL, fermés au moyen de bouchons en caoutchouc bromobutyle (type I) et scellés par une capsule en aluminium avec opercule en plastique jaune à rabat.

Les flacons sont conditionnés en boîtes de 1, 5, 10, 25 ou 50.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  Retour en haut de la page

Injection par voie intraveineuse

En cas d'administration par voie intraveineuse, reconstituer CEFOTAXIME NORIDEM avec de l'eau pour solution injectable, selon le tableau ci-dessous. Bien agiter jusqu'à dissolution. Le temps de reconstitution est inférieur à 1 minute.

Administration par voie intraveineuse

Volume d'agent de dilution

Nature de l’agent de dilution

Céfotaxime 0,5 g

2 mL

Eau pour préparations injectables

Céfotaxime 1 g

4 mL

Céfotaxime 2 g

10 mL

Injection intramusculaire

En cas d'administration par voie intramusculaire, reconstituer CEFOTAXIME NORIDEM avec de l'eau pour solution injectable ou avec une solution à 1 % de lidocaïne, selon le tableau ci-dessous. Pour prévenir la douleur due à l'injection, il est possible d'utiliser en remplacement une solution à 1 % de lidocaïne (uniquement pour les adultes). Les solutions contenant de la lidocaïne ne doivent pas être administrées par voie intraveineuse. L’information produit sur la solution contenant de la lidocaïne doit être prise en compte. Lorsque vous utilisez une solution contenant de la lidocaïne comme agent de dilution, vous devez éviter toute injection par voie intravasculaire. La solution à 1 % de lidocaïne ne doit être utilisée que pour l'injection par voie intramusculaire de CEFOTAXIME NORIDEM 0,5 g et de CEFOTAXIME NORIDEM 1 g.

Administration par voie intramusculaire

Volume d'agent de dilution

Nature de l’agent de dilution

Céfotaxime 0,5 g

2 mL

Eau pour préparations injectables ou solution à 1 % de lidocaïne

Céfotaxime 1 g

4 mL

Solution reconstituée

Lorsqu'elle est dissoute dans de l'eau pour préparations injectables ou dans de la lidocaïne à 1 %, une solution claire se forme, de couleur jaune pâle à jaune.

Perfusion par voie intraveineuse

1 g de céfotaxime doit être dissous dans 40 à 50 mL de l'un des liquides de perfusion mentionnés ci-dessus.

2 g de céfotaxime doivent être dissous dans 100 mL de l'un des liquides de perfusion mentionnés ci-dessus.

Compatibilité avec les liquides de perfusion

Bien qu'il soit préférable d'utiliser immédiatement les solutions préparées pour l'injection par voie intraveineuse et intramusculaire, le céfotaxime est compatible avec plusieurs liquides de perfusion par intraveineuse couramment utilisés et conservés dans des poches en polypropylène ; il conservera une efficacité satisfaisante jusqu'à 24 heures lorsqu’il est conservé au réfrigérateur (2 °C - 8 °C) dans les cas suivants :

· Eau pour préparations injectables

· Injection de chlorure de sodium

· Injection de dextrose à 5 %.

· Injection de dextrose et de chlorure de sodium

· Injection de lactate de sodium composé (injection de Ringer lactate)

CEFOTAXIME NORIDEM est également compatible avec la perfusion de métronidazole (500 mg/100 mL) et tous deux conservent leur efficacité lorsqu'ils sont conservés au réfrigérateur (2 °C 8 °C) pendant 24 heures.

Le produit doit être inspecté visuellement pour détecter les particules. Seule une solution claire, exempte de particules ou de précipités, doit être utilisée.

Exclusivement à usage unique.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

NORIDEM ENTERPRISES LTD

EVAGOROU & MAKARIOU

MITSI BUILDING 3, OFFICE 115

CY-1065 NICOSIA

CHYPRE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  Retour en haut de la page

· 34009 302 055 3 2 : 2 g de poudre en flacon (verre). Boîte de 1.

· 34009 302 055 4 9 : 2 g de poudre en flacon (verre). Boîte de 5.

· 34009 302 055 5 6 : 2 g de poudre en flacon (verre). Boîte de 10.

· 34009 550 726 5 2 : 2 g de poudre en flacon (verre). Boîte de 25.

· 34009 550 726 6 9 : 2 g de poudre en flacon (verre). Boîte de 50.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE  Retour en haut de la page

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  Retour en haut de la page

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament soumis à prescription hospitalière.


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