ENANTONE LP 1,88 mg, poudre et solvant pour suspension injectable (S.C.) à libération prolongée en seringue pré-remplie - Résumé des caractéristiques du produit |
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ANSM - Mis à jour le : 12/09/2022
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Equivalent à leuproréline base.............................................................................................. 1,79 mg
Pour une seringue pré-remplie.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre et solvant pour suspension injectable (S.C.) à libération prolongée en seringue pré-remplie.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de la puberté précoce centrale (avant 9 ans chez la fille, avant 10 ans chez le garçon).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Le traitement des enfants par la leuproréline doit se faire sous la surveillance générale d'un endocrinopédiatre, d'un pédiatre ou d’un endocrinologue ayant une expertise dans le traitement de la puberté précoce centrale.
Le schéma posologique doit être adapté individuellement.
La dose initiale recommandée dépend du poids corporel.
Enfants d'un poids inférieur à 20 kg :
Dans ces rares cas, la dose suivante sera administrée en fonction de l’activité clinique de la puberté précoce centrale :
1,88 mg d’acétate de leuproréline une fois par mois, en une seule injection sous-cutanée.
Enfants d'un poids supérieur ou égal à 20 kg :
La dose administrée sera de 3,75 mg d’acétate de leuproréline une fois par mois, en une seule injection sous cutanée. Dans ce cas, d’autres présentations peuvent être plus appropriées comme par exemple, leuproréline LP 3,75 mg microsphères et solution pour usage parentéral (S.C. ou I.M.) à libération prolongée en seringue pré-remplie.
La prise de poids de l’enfant doit être surveillée.
Selon l’activité de la puberté précoce centrale, il peut être nécessaire d’augmenter la dose en présence d’une suppression insuffisante (détection clinique par exemple spotting ou suppression gonadotrope insuffisante confirmée par un test GnRH). La dose efficace minimale mensuelle à administrer doit être déterminée par un test GnRH.
Des abcès stériles au site d’injection apparaissent souvent quand la leuproréline est administrée en intramusculaire à des doses supérieures aux doses recommandées et peuvent également apparaitre avec la voie d’administration sous-cutanée (voir rubrique 4.4).
La durée du traitement dépend des paramètres cliniques au début du traitement ou pendant le traitement (prévision de la taille finale, vitesse de la croissance, âge osseux et/ou accélération de l’âge osseux) et est décidée en accord avec le pédiatre et le représentant légal et le cas échéant, l’enfant traité. L’âge osseux doit être surveillé pendant le traitement à 6-12 mois d’intervalle.
Chez les filles ayant un âge osseux supérieur à 12 ans et chez les garçons ayant un âge osseux supérieur à 13 ans, l’arrêt du traitement doit être envisagé en prenant en compte les paramètres cliniques.
Chez les filles, une grossesse doit être exclue avant le début du traitement. La survenue d’une grossesse pendant le traitement ne peut pas être exclue. Dans ce cas, un avis médical doit être demandé.
Note :
L’administration doit se faire à intervalle de 30 ± 2 jours pour prévenir la réapparition des symptômes de la puberté précoce.
Mode d’administration
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Ce médicament ne doit pas être prescrit en cas :
· Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés de la GnRH, aux analogues de la GnRH ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· Grossesse et allaitement ;
· Hémorragie génitale de cause non déterminée.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Il existe un risque accru de survenue de dépression incidente (qui peut être sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, tels que la leuproréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de façon appropriée si des symptômes apparaissent.
Une apoplexie hypophysaire peut survenir de façon très rare lors de la première administration chez des patients présentant un adénome hypophysaire, en particulier gonadotrope. Les symptômes qui peuvent évoquer cette pathologie sont des céphalées et des troubles visuels.
Des cas de convulsions ont été rapportés chez les patients traités par la leuproréline après sa mise sur le marché. Ces convulsions ont été observées aussi bien chez les adultes que chez les enfants, avec ou sans antécédents, troubles, ou facteurs de risque liés aux convulsions.
Des cas d’hypertension intracrânienne idiopathique (méningite séreuse) ont été rapportés chez des patients recevant de la leuproréline. Les patients doivent être avertis de la possibilité de signes et symptômes d’hypertension intracrânienne idiopathique, notamment des céphalées sévères ou récurrentes, de troubles visuels et d’acouphènes. En présence d’une hypertension intracrânienne idiopathique, l’interruption du traitement par leuproréline doit être envisagée.
Précautions d'emploi
Avant de commencer le traitement, un diagnostic précis de puberté précoce centrale idiopathique et/ou neurogénique doit être posé. Chez les filles, une grossesse doit être exclue.
Le traitement est un traitement au long cours, adapté de manière individuelle.
ENANTONE LP 1,88 mg doit être administré dans la mesure du possible de manière régulière chaque mois. Un retard exceptionnel de quelques jours dans la date de l’injection (30 ± 2 jours) n’influence pas les résultats du traitement.
Dans le cas d’un abcès stérile au site d’injection (principalement rapporté en cas d’administration I.M. de doses supérieures aux doses recommandées), l’absorption de leuproréline peut être diminuée. Dans ce cas les paramètres hormonaux (testostérone, estradiol) doivent être surveillés à intervalle de 2 semaines (voir rubrique 4.2).
Le traitement des enfants avec une tumeur cérébrale évolutive doit faire l’objet d’une évaluation individuelle attentive du rapport bénéfices risques.
Après la première injection chez les filles, des saignements vaginaux, des spotting et des sécrétions peuvent apparaître en signe de privation hormonale. L’apparition de saignements vaginaux au-delà des deux premiers mois de traitement doit être explorée.
Le traitement par les agonistes de la GnRH peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse (DMO). Toutefois, après l'arrêt du traitement, le bilan ultérieur de la masse osseuse est préservé et le pic de croissance de la masse osseuse à la fin de la puberté ne semble pas être affecté par le traitement.
Une épiphysiolyse fémorale peut se produire après l’arrêt du traitement. Il se pourrait que ce soit consécutif à l’affaiblissement du cartilage de conjugaison en raison des faibles concentrations en œstrogène pendant le traitement par les agonistes de la GnRH et à l’augmentation de la vitesse de croissance qui se produit après l’arrêt du traitement et qui faciliterait le déplacement des épiphyses.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivants :
Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation par mégarde d'analogues de la GnRH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Cependant, par mesure de précaution, ENANTONE ne devra pas être utilisé chez les femmes enceintes.
En l'absence de données concernant le passage de ce médicament dans le lait et les effets éventuels sur l'enfant nourri au sein, ENANTONE ne devra pas être utilisé en cas d'allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
A l’initiation du traitement, une augmentation importante de courte durée du taux d’hormones sexuelles apparaît, suivie d’une diminution jusqu’aux valeurs observées lors de la pré-puberté. En raison de ces effets pharmacologiques, des effets indésirables peuvent survenir, particulièrement au début du traitement.
Les effets indésirables rapportés avec une fréquence supérieure ou égale à 0,5% chez des patients recevant de la leuproréline sont listés ci-dessous selon la classification MedDRA (par classe organe et de fréquence absolue). Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (> 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes |
Très fréquent |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Très rare |
Indéterminée |
Affections du système immunitaire |
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Réactions allergiques générales (fièvre, rash, démangeaisons, réactions anaphylactiques) |
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Affections du système nerveux |
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Céphalées |
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Apoplexie hypophysaire (après administration initiale chez des patients porteurs d’un adénome hypophysaire) |
Convulsions Hypertension intracrânienne idiopathique (méningite séreuse) (voir rubrique 4.4) |
Affections gastro-intestinales |
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Douleur abdominale/crampes abdominales, nausées/vomissements |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Acné |
Eruption |
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Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif |
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Myalgie |
Affections vasculaires |
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Bouffées de chaleur |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
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Réaction au point d’injection, inflammation au point d’injection (si celle-ci persiste, le traitement devra être interrompu), douleur au point d’injection |
Induration au point d’injection (si celle-ci persiste, le traitement devra être interrompu) |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Vaginite, métrorragies*, sécrétions vaginales |
Leucorrhées |
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Affections psychiatriques |
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Instabilité émotionnelle, altération d’humeur, dépression lors des traitements à long terme |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Pneumopathie interstitielle |
*Note : en général, l’apparition de saignements vaginaux avec un traitement continu (consécutifs à une possible hémorragie de privation dans le premier mois de traitement) doit être évaluée comme un signe de potentiel sous-dosage. La suppression hypophysaire doit ensuite être confirmée par un test de stimulation hormonale libérant la gonadotrophine (GnRH).
La survenue éventuelle de petites hémorragies génitales après la première injection chez les filles ne justifie l’adjonction d’un traitement freinateur que si celles-ci se poursuivent au-delà du premier mois de traitement.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Sans objet.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LA LIBERATION DE GONADOTROPHINES, code ATC : L02AE02
La leuproréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la GnRH naturelle. Les études conduites chez l'homme comme chez l'animal ont montré qu'après une stimulation initiale, l'administration prolongée de leuproréline entraîne une diminution de la sécrétion gonadotrope, supprimant par conséquent les fonctions testiculaires chez l'homme, et la sécrétion d'œstradiol gonadique chez la femme.
Chez l'homme, après administration de la première dose, il se produit une élévation des taux sanguins de LH et FSH ce qui a pour corollaire une augmentation initiale des taux de stéroïdes gonadiques (testostérone et dihydrotestostérone chez l'homme et œstradiol chez la femme). La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et FSH.
Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
Chez l’enfant, l’inhibition réversible de la libération gonadotrope hypophysaire se manifeste par la diminution consécutive des taux d’estradiol (E2) ou de testostérone proches des valeurs observées à la pré-puberté.
La stimulation gonadique initiale peut être responsable de petites hémorragies génitales chez les filles qui ont déjà leurs règles au début du traitement. Une hémorragie de privation peut apparaître en début de traitement. Les saignements s’arrêtent normalement à la poursuite du traitement.
Les effets thérapeutiques suivants peuvent être démontrés :
· suppression des taux de base des gonadotrophines aux taux observés à la pré-puberté
· suppression des taux de l’hormone sexuelle prématurément augmentée aux taux observés à la pré-puberté et arrêt des menstruations prématurées
· arrêt/régression du développement somatique pubertaire (stades de Tanner)
· amélioration/normalisation du ratio de l’âge statural/l’âge osseux
· prévention de l’accélération de l’âge osseux
· baisse de la vitesse de la croissance et sa normalisation
· augmentation de la taille finale
Les résultats du traitement sont la suppression de l’activation pathologique et prématurée de l’axe gonadique hypothalamo-hypophysaire avec retour à l’âge pré-pubertaire.
Dans une étude clinique au long cours chez des enfants traités par leuproréline à des doses supérieures à 15 mg par mois pendant plus de 4 ans la reprise de la progression de la puberté a été observée à l’arrêt du traitement. Le suivi de 20 femmes jusqu’à l’âge adulte a montré un cycle menstruel normal chez 80% d’entre elles et 12 grossesses chez 7 des 20 femmes y compris des grossesses multiples pour 4 sujets.
Dans une étude clinique à long terme sur la puberté précoce centrale, cinq filles ayant un poids inférieur à 20 kg ont été traitées par leuproréline chaque mois à une dose de 1,88 mg par voie sous-cutanée. Cette dose a été augmentée pour ces cinq filles au cours de l’étude. A la semaine 12, tous les sujets ont montré aucune progression dans la stadification de Tanner et la plupart ont maintenu ce stade à la semaine 96 (fin de la période de traitement). A la semaine 96, tous les sujets ont présenté une suppression des gonadotrophines à des taux observés à la pré-puberté et tous ont montré une diminution des taux d’estradiol qui, pour la plupart des sujets, ont atteint des taux proches de ceux observés à la pré-puberté. Tous les sujets ont montré une amélioration de la prédiction de la taille adulte et une diminution du ratio âge osseux/âge statural à la semaine 96 par rapport au début du traitement. Le profil de sécurité de la formulation de 1,88 mg était conforme au profil de sécurité connu de la leuproréline.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Au cours d’un traitement répété 4 fois par semaine pendant 12 mois, les concentrations plasmatiques avant chaque administration, et à 4 semaines après la 12ème dose étaient de 0,01 ± 0,02 ng/mL. Cela indique qu’il n’y a pas eu d’accumulation pendant l’intervalle d’administration et que la leuproréline a été libérée en continu.
La Figure 1 présente les concentrations sériques de leuproréline après une administration S.C. d’acétate de leuproréline à une dose de 30 µg/kg de poids corporel. Les pics sériques sont atteints 60 minutes après administration (7,81 ± 3,59 ng/mL). L’ ASC0-672 est de 105,78 ± 52,40 ng x hr/mL.
Figure 1 : concentrations sériques de leuproréline après administration S.C. de 30 µg/kg de poids corporel d’acétate de leuproréline (n=6) (moyenne +/- écart-type)
5.3. Données de sécurité préclinique
Poudre : copolymère d’acide DL lactique et d’acide glycolique (75/25 mol pour cent), mannitol
Solvant : carmellose sodique, mannitol, polysorbate 80, eau pour préparations injectables
3 ans.
La stabilité de la suspension reconstituée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C. Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne pas réfrigérer ni congeler.
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
22,10 mg de poudre + 1 mL de solvant en seringue pré-remplie à double compartiment avec système de sécurité ; boîte de 1.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
La seringue pré-remplie est constituée de 2 compartiments. Chaque compartiment est délimité par 2 joints mobiles en matière plastique.
La préparation de la suspension s’effectue de la manière suivante :
· Visser le piston au bout de la seringue pré-remplie (côté opposé à l’aiguille) jusqu’à ce que le joint en plastique commence à tourner dans la seringue.
· Désagglomérer la poudre de microsphères en tapant doucement sur la seringue.
· Pousser le piston jusqu’à ce que les 2 joints mobiles séparant les 2 chambres atteignent la limite bleue gravée sur la seringue.
Ne pas dépasser cette limite.
Homogénéiser la suspension en maintenant la seringue verticalement, aiguille vers le haut : taper légèrement mais fermement la seringue contre la main libre.
Ne pas secouer afin d’éviter la formation de bulles.
L’uniformisation de la suspension peut prendre 30 secondes en raison de la grande quantité de poudre. Si un amas de poudre persiste, taper légèrement sur une autre face de la seringue (faire tourner la seringue en la maintenant verticalement).
La suspension ainsi obtenue doit être homogène et lactescente.
Il est ensuite possible de procéder à l’injection d’ENANTONE LP 1,88 mg après avoir ôté le capuchon protecteur de l’aiguille.
Injecter dans les sites habituels de la voie sous-cutanée immédiatement après reconstitution de la suspension.
La présence du système de sécurité de l’aiguille est destinée à protéger le personnel soignant contre le risque de piqûre accidentelle.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
112 AVENUE KLEBER
75116 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 302 337 2 6 : 22,10 mg de poudre + 1 mL de solvant en seringue pré-remplie à double compartiment avec système de sécurité ; boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
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