Dernière mise à jour le 12/08/2025

  1. Retour aux résultats

VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

 sur ordonnance uniquement

 générique

Date de l'autorisation : 23/07/2020

Ce médicament n'est ou ne sera bientôt plus disponible sur le marché.
Si vous prenez actuellement ce médicament, il vous est recommandé d'en parler avec votre médecin ou avec votre pharmacien qui pourra vous orienter vers un autre traitement.

Indications thérapeutiques

Classe pharmacothérapeutique : Estrogènes naturels et hémisynthétiques non associés - code ATC : G03CA03.

VAGIRUX contient de l’estradiol.

· L’estradiol est une hormone sexuelle féminine.

· Il appartient à une catégorie d’hormones appelées estrogènes.

· Il est exactement identique à l’estradiol produit par les ovaires des femmes.

VAGIRUX appartient à un groupe de médicaments appelés Traitements Hormonaux Substitutifs (THS) vaginaux.

VAGIRUX est utilisé dans le but de soulager les symptômes vaginaux de la ménopause, tels que la sécheresse ou l’irritation vaginale. En termes médicaux, ces troubles portent le nom de « vaginite atrophique ». Ils sont provoqués par la baisse du taux d’estrogènes dans votre corps. Celle-ci se produit naturellement après la ménopause.

VAGIRUX agit en remplaçant l’estrogène qui est normalement produit par les ovaires des femmes. Il s’insère dans le vagin afin que l’hormone soit libérée là où elle est nécessaire. Cela peut soulager la gêne vaginale.

Groupe(s) générique(s)

Ce médicament appartient au(x) groupe(s) générique(s) suivants :

Composition en substances actives

  • Comprimé ( Composition pour un comprimé )
    • estradiol10 microgrammes
      • sous forme de : estradiol hémihydraté
Présentations

> plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 18 comprimé(s) avec applicateur(s)

Code CIP : 34009 302 121 0 3
Déclaration d'arrêt de commercialisation : 30/01/2025
Cette présentation n'est pas agréée aux collectivités

Prix libre, médicament non remboursable ( cliquez ici pour en savoir plus sur les médicaments non remboursables )
Service médical rendu (SMR)
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Autres informations
  • Titulaire de l'autorisation : GEDEON RICHTER Ltd
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  • Statut de l'autorisation : Valide
  • Type de procédure :  Procédure décentralisée
  • Code CIS :  6 993 659 2
Résumé des Caractéristiques du Produit

ANSM - Mis à jour le : 28/04/2022

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Estradiol (sous forme d’estradiol hémihydraté)....................................................... 10 microgrammes

Pour un comprimé vaginal.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé vaginal.

Comprimés pelliculés ronds, blancs, gravés « E » sur une face. Le diamètre du comprimé est d’environ 6 mm.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de l’atrophie vaginale due à un déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

VAGIRUX peut être utilisé chez les femmes qui ont ou n’ont pas l’utérus intact.

Posologie

Les infections vaginales doivent être traitées avant le début du traitement par VAGIRUX.

Le traitement peut être débuté n’importe quel jour.

Posologie initiale

Un comprimé vaginal par jour pendant deux semaines.

Posologie d’entretien

Un comprimé vaginal deux fois par semaine.

Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l’indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir également rubrique 4.4).

Pour les produits estrogéniques destinés à une application vaginale pour lesquels l’exposition systémique à l’estrogène reste dans les valeurs post-ménopausiques normales, comme pour VAGIRUX, il n’est pas recommandé d’ajouter un progestatif (voir rubrique 4.4 « Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre »).

Si la patiente a oublié de prendre une dose, celle-ci doit être prise dès que possible. Il faut éviter de prendre une double dose.

Mode d’administration

VAGIRUX est administré par voie vaginale à l’aide d’un applicateur, comme estrogénothérapie locale.

Comment administrer VAGIRUX :

1. Retirez l’applicateur de son sachet protecteur.

2. Tout en tenant le tube, tirez le piston de l’applicateur jusqu’à ce qu’il s’arrête. Placez fermement un comprimé vaginal dans le support (extrémité large) du tube de l’applicateur.

3. Insérez l’applicateur avec précaution dans le vagin jusqu’à ce qu’une certaine résistance soit rencontrée (8– 10 cm).

4. Pour libérer le comprimé vaginal, appuyez sur le piston jusqu’à ce qu’il s’arrête.

Le comprimé se fixera immédiatement sur la paroi vaginale. Il ne risque pas de tomber si vous vous levez ou si vous marchez.

5. Après chaque utilisation et avant une nouvelle utilisation, nettoyez l’applicateur. Nettoyez le tube et le piston avec un savon doux et rincez-les soigneusement à l’eau chaude du robinet. Séchez le tube et le piston à l’air sur une surface propre (par exemple, une serviette en papier).

6. Utilisez l’applicateur jusqu’à ce que la boîte soit vide (18 ou 24 fois). Jetez-le ensuite avec les ordures ménagères.

4.3. Contre-indications

· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein.

· Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées ou antécédents de ces tumeurs (par exemple, cancer de l’endomètre).

· Hémorragie génitale non diagnostiquée.

· Hyperplasie endométriale non traitée.

· Antécédent d’accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).

· Troubles thrombophiliques connus (par exemple, déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4).

· Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (par exemple, angor, infarctus du myocarde).

· Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique, jusqu’à la normalisation des tests hépatiques.

· Hypersensibilité connue aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Porphyrie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, un traitement hormonal substitutif (THS) ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.

Examen médical/suivi

Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable de recueillir les antécédents médicaux personnels et familiaux complets de la patiente et d’effectuer un examen clinique (y compris pelvien et mammaire), en tenant compte de ces antécédents ainsi que des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers sont recommandés, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Les femmes doivent être informées des anomalies mammaires qui doivent être signalées au médecin ou à l’infirmière (voir « Cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris des examens appropriés par imagerie tels qu’une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur en matière de dépistage et adaptés aux besoins cliniques de chaque patiente.

Le profil pharmacocinétique de VAGIRUX montre qu’il y a une très faible absorption systémique de l’estradiol au cours du traitement (voir rubrique 5.2) ; cependant, s’agissant d’un THS, les points suivants doivent être pris en considération, notamment en cas d’utilisation répétée ou à long terme de ce médicament.

Situations nécessitant une surveillance

Si l’une des situations suivantes est présente, est survenue précédemment et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les situations suivantes peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours d’un traitement par estrogènes, en particulier :

· Léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose.

· Facteurs de risque thrombo-embolique (voir ci-dessous).

· Facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d’hérédité pour le cancer du sein.

· Hypertension.

· Troubles hépatiques (par exemple, adénome hépatique).

· Diabète avec ou sans atteinte vasculaire.

· Lithiase biliaire.

· Migraines ou céphalées (sévères).

· Lupus érythémateux disséminé.

· Antécédent d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous).

· Épilepsie.

· Asthme.

· Otosclérose.

Le profil pharmacocinétique de VAGIRUX montre qu’il y a une très faible absorption systémique de l’estradiol au cours du traitement (voir rubrique 5.2). De ce fait, la réapparition ou l’aggravation des situations mentionnées ci-dessus est moins probable que lors d’un traitement systémique à base d’estrogènes.

Motifs d’arrêt immédiat du traitement

Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d’une contre-indication ou dans les cas suivants :

· Ictère ou altération de la fonction hépatique.

· Augmentation significative de la pression artérielle.

· Apparition de novo de céphalées de type migraine.

· Grossesse.

Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre

Les femmes non hystérectomisées qui ont été traitées précédemment par des estrogènes seuls doivent être examinées avec attention afin d’exclure une hyperstimulation ou une tumeur de l’endomètre avant de débuter un traitement avec VAGIRUX.

Chez les femmes non hystérectomisées, le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administration prolongée d’estrogènes systémiques seuls. Pour les produits estrogéniques destinés à une application vaginale pour lesquels une exposition systémique à l’estrogène reste dans les valeurs post-ménopausiques normales, comme pour VAGIRUX, il n’est pas recommandé d’ajouter un progestatif.

Pendant un traitement par estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal, une absorption systémique mineure peut se produire chez certaines patientes, notamment pendant les deux premières semaines d’administration quotidienne. Cependant, toutes les concentrations moyennes d’estradiol dans le plasma (Cmoy (0– 24)) lors de tous les jours d’évaluation sont restées dans les valeurs post-ménopausiques normales chez toutes les patientes (voir rubrique 5.2).

La sécurité endométriale des estrogènes administrés par voie vaginale à long terme (plus d’un an) ou de façon répétée est incertaine. Par conséquent, en cas de traitement répété, il convient de revoir le traitement au moins une fois par an, avec une attention particulière pour tout symptôme d’hyperplasie endométriale ou de cancer de l’endomètre.

En règle générale, un traitement hormonal substitutif avec des estrogènes ne doit pas être prescrit pour une durée de plus d’un an sans effectuer un nouvel examen clinique comprenant un examen gynécologique. La survenue de saignements ou de « spottings » à quelque moment que ce soit pendant le traitement doit faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminer une pathologie maligne de l’endomètre. Il est recommandé aux patientes de consulter leur médecin en cas de survenue de saignements ou de « spottings » pendant leur traitement avec VAGIRUX.

Une stimulation par des estrogènes seuls peut provoquer une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d’endométriose. La prudence est recommandée lors de l’utilisation de ce médicament chez les femmes hystérectomisées suite à une endométriose, surtout si elles ont une endométriose résiduelle.

Les risques suivants ont été associés aux THS systémiques et s’appliquent dans une moindre mesure aux produits estrogéniques destinés à une application vaginale pour lesquels une exposition systémique à l’estrogène reste dans les valeurs post-ménopausiques normales. Ces risques doivent cependant être pris en compte en cas d’utilisation à long terme ou répétée de ce médicament.

Cancer du sein

Les données épidémiologiques issues d’une importante méta-analyse suggèrent l’absence d’augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes n’ayant aucun antécédent de cancer du sein et prenant des oestrogènes par voie vaginale à faible dose. Il n’a pas été établi si les oestrogènes par voie vaginale à faible dose favorisent la récidive du cancer du sein.

Cancer ovarien

Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.

Les données épidémiologiques provenant d’une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS systémique à base d’estrogènes seuls, qui apparaît dans les 5 ans suivant le début de l’utilisation du produit et diminue progressivement après l’arrêt du traitement.

Accidents thromboemboliques veineux

Le THS systémique est associé à un risque multiplié par 1,3 à 3 de développer une thromboembolie veineuse (TEV), c’est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.8).

Les patientes ayant une maladie thrombophilique connue ont un risque majoré de TEV et les THS peuvent accroître ce risque. Par conséquent l’utilisation d’un THS est contre-indiquée chez ces patientes (voir rubrique 4.3).

Les facteurs de risque de TEV généralement reconnus incluent l’utilisation d’estrogènes, l’âge avancé, une chirurgie lourde, l’immobilisation prolongée, l’obésité (IMC > 30 kg/m²), la période de grossesse/postpartum, le lupus érythémateux disséminé (LED) et le cancer. Il n’existe pas de consensus concernant le rôle possible des varices dans la TEV.

Comme pour tout patient en période post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées afin de prévenir une TEV post-opératoire. En cas d’immobilisation prolongée suite à une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du THS 4 à 6 semaines avant l’intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.

Chez les femmes sans antécédents personnels de TEV mais avec un parent du premier degré ayant des antécédents de thrombose à un jeune âge, un dépistage peut être proposé, tout en informant de ses limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors d’un dépistage).

Si un trouble thrombophilique lié à des thromboses chez des membres de la famille est identifié ou si le trouble est « sévère » (par exemple, déficit en antithrombine, en protéine S ou protéine C, ou combinaisons de troubles), le THS est contre-indiqué.

Chez les femmes sous traitement anticoagulant chronique, le rapport bénéfice/risque de l’utilisation du THS doit être soigneusement évalué.

La survenue d’une TEV impose l’arrêt du THS. Les patientes devront être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue d’un éventuel symptôme thromboembolique (par exemple, gonflement douloureux d’une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine, dyspnée).

Maladie coronarienne

Les études randomisées contrôlées n’ont pas mis en évidence d’augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées utilisant un traitement systémique à base d’estrogènes seuls.

Accident vasculaire cérébral ischémique

Le traitement systémique à base d’estrogènes seuls est associé à une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique jusqu’à 1,5 fois. Le risque relatif ne change pas avec l’âge ou le temps écoulé depuis la ménopause. Cependant, comme le risque de base d’accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l’âge, le risque global d’accident vasculaire cérébral chez les femmes prenant un THS augmente avec l’âge (voir rubrique 4.8).

Autres affections

Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.

Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées lors d’un traitement substitutif avec des estrogènes ou lors d’un traitement hormonal substitutif. De rares cas d’augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.

Les estrogènes exogènes peuvent provoquer ou aggraver les symptômes d’angioedème héréditaire ou acquis.

Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l’augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d’autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés, entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou biologiquement actives des hormones restent inchangées. D’autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).

L’absorption systémique minimale d’estradiol après administration vaginale (voir rubrique 5.2) doit probablement avoir des effets moins prononcés sur les protéines plasmatiques de liaison que les hormones systémiques.

Le THS n’améliore pas les fonctions cognitives. Certaines données de l’étude WHI indiquent une augmentation du risque de démence probable chez les femmes débutant un traitement THS combiné continu ou estrogénique seul après 65 ans.

L’applicateur intravaginal peut causer des lésions locales mineures, notamment chez les patientes avec des atrophies vaginales graves.

Les données relatives aux risques associés aux THS dans le traitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, compte tenu du faible risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice/risque pourrait être plus favorable chez ces dernières que chez les femmes plus âgées.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Du fait de l’administration par voie vaginale et de l’absorption systémique minimale, des interactions médicamenteuses cliniquement significatives sont peu probables avec VAGIRUX. Cependant, les interactions avec d’autres traitements vaginaux appliqués localement doivent être prises en compte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

VAGIRUX n’est pas indiqué pendant la grossesse. Si une grossesse survient durant le traitement par VAGIRUX, ce dernier doit être arrêté immédiatement. A ce jour, les résultats de la plupart des études épidémiologiques sur l’exposition accidentelle du fœtus à des estrogènes n’ont pas montré d’effet tératogène ni fœtotoxique.

Allaitement

VAGIRUX n’est pas indiqué au cours de l’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucun effet connu.

4.8. Effets indésirables

Evénements indésirables rapportés lors des essais cliniques :

Plus de 673 patientes ont été traitées avec l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal lors des essais cliniques. Parmi elles, 497 patientes ont été traitées sur une durée de 52 semaines. Un essai clinique de 6 semaines avec VAGIRUX impliquant au total 430 patientes a confirmé le profil d’événements indésirables connu depuis les premiers essais cliniques. Les événements indésirables liés aux estrogènes tels que douleurs mammaires, œdème périphérique et saignements post-ménopausiques ont été rapportés à un taux très faible (proche du groupe placebo) avec l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal. Si ces événements indésirables se produisent, c’est la plupart du temps seulement en début de traitement.

Les événements indésirables observés avec une fréquence plus élevée chez les patientes traitées par l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal par rapport au placebo et potentiellement imputables au traitement sont présentés ci-dessous.

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

(≥ 1/100 ; < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 ; < 1/100)

Infections et infestations

Mycose vulvovaginale

Affections du système nerveux

Céphalées

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Hypertension

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale

Nausées

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash

Affections des organes de reproduction et du sein

Hémorragie vaginale, perte vaginale ou gêne vaginale

Investigations

Prise de poids

Expérience post-commercialisation :

En plus des effets indésirables mentionnés ci-dessus, les effets indésirables présentés ci-dessous ont été rapportés spontanément chez des patientes traitées par l’estradiol 25 microgrammes, comprimé vaginal et sont considérés comme probablement imputables au traitement. Le taux de déclaration de ces effets indésirables spontanés est très rare (< 1/10 000 patientes-années).

· Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes) : cancer du sein, cancer de l’endomètre.

· Affections du système immunitaire : réactions d’hypersensibilité généralisée (par exemple : réaction/choc anaphylactique).

· Troubles du métabolisme et de la nutrition : rétention hydrique.

· Affections psychiatriques : insomnie.

· Affections du système nerveux : aggravation d’une migraine.

· Affections vasculaires : thrombose veineuse profonde.

· Affections gastro-intestinales : diarrhée.

· Affections de la peau et du tissu sous-cutané : urticaire, rash érythémateux, rash prurigineux, prurit génital.

· Affections des organes de reproduction et du sein : hyperplasie endométriale, irritation vaginale, douleur vaginale, vaginisme, ulcération vaginale.

· Troubles généraux et anomalies au site d’administration : inefficacité du médicament.

· Investigations : prise de poids, augmentation du taux d’estrogènes dans le sang.

D’autres effets indésirables ont été rapportés lors de l’administration d’un traitement systémique estroprogestatif. L’estimation du risque est basée sur une exposition systémique et on ne sait pas si elle s’applique aux traitements locaux :

· Maladie de la vésicule biliaire.

· Affections de la peau et du tissu sous-cutané : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire.

· Démence probable après 65 ans (voir rubrique 4.4).

Effets de classe associés aux THS systémiques

Les risques suivants ont été associés aux THS systémiques et s’appliquent dans une moindre mesure aux produits estrogéniques destinés à une application vaginale pour lesquels une exposition systémique à l’estrogène reste dans les valeurs post-ménopausiques normales.

Cancer ovarien

L’utilisation d’un THS systémique a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).

Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS systémique par rapport aux femmes n’en ayant jamais pris (RR 1,43, IC à 95 % 1,31– 1,56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans ayant pris un THS pendant 5 ans, cela entraîne l’apparition d’1 cas supplémentaire pour 2 000 utilisatrices. Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2 000 sur une période de 5 ans.

Risque d’accident thromboembolique veineux

Le THS systémique est associé à une augmentation de 1,3 à 3 fois du risque relatif de survenue d’une thromboembolie veineuse (TEV), c’est-à-dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-dessous :

Etudes WHI — Risque supplémentaire de TEV sur une période d’utilisation de 5 ans

Tranche d’âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Risque relatif et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS

Estrogènes oraux seuls*

50 – 59

7

1,2 (0,6 – 2,4)

1 (-3 – 10)

* Etude chez des femmes hystérectomisées.

Risque d’accident vasculaire cérébral ischémique

L’utilisation d’un THS systémique est associée à un risque relatif d’accident vasculaire cérébral ischémique multiplié jusqu’à 1,5 fois. Le risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique n’est pas augmenté lors de l’utilisation d’un THS.

Ce risque relatif ne dépend pas de l’âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement âge-dépendant, le risque global d’accident vasculaire cérébral chez les femmes utilisant un THS augmente avec l’âge (voir rubrique 4.4).

Etudes WHI combinées — Risque supplémentaire d’accident vasculaire cérébral ischémique* sur une période d’utilisation de 5 ans

Tranche d’âge (ans)

Incidence pour 1 000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans

Risque relatif et IC à 95 %

Cas supplémentaires pour 1 000 utilisatrices de THS sur une période de 5 ans

50 – 59

8

1,3 (1,1 – 1,6)

3 (1 – 5)

* Il n’a pas été fait de distinction entre les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

VAGIRUX est un traitement intravaginal et la dose d’estradiol est très faible. Par conséquent, le risque de surdosage est très faible. Cependant, en cas de survenue d’un surdosage, le traitement est symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Estrogènes naturels et hémisynthétiques non associés, Code ATC : G03CA03.

Le principe actif, 17β-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l’estradiol endogène humain.

Le 17β-estradiol endogène induit et maintient les caractéristiques sexuelles féminines primaires et secondaires. L’effet biologique du 17β-estradiol est obtenu par l’intermédiaire de plusieurs récepteurs spécifiques aux estrogènes. Le complexe stéroïde-récepteur se lie à l’ADN des cellules et induit la synthèse de protéines spécifiques.

La maturation de l’épithélium vaginal dépend des estrogènes. Ceux-ci augmentent le nombre de cellules superficielles et intermédiaires et diminuent le nombre de cellules basales sur les frottis vaginaux.

Les estrogènes maintiennent le pH vaginal autour de la normale (4,5), ce qui favorise le développement d’une flore bactérienne normale.

Traitement des symptômes vaginaux du déficit en estrogènes : les estrogènes administrés par voie vaginale soulagent les symptômes de l’atrophie vaginale due au déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées.

Une étude multicentrique randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles, contrôlée versus placebo a été réalisée pendant 12 mois afin d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal dans le traitement des symptômes d’atrophie vaginale post-ménopausique.

Après 12 semaines de traitement avec l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal, en comparaison avec le placebo, l’évolution par rapport au début de l’étude a montré une amélioration significative sur les trois critères principaux : l’Index et la Valeur de la Maturation Vaginale, la normalisation du pH vaginal et le soulagement des symptômes uro-génitaux modérés/sévères considérés comme les plus gênants par les patientes.

La tolérance de l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal sur l’endomètre a été évaluée lors de l’étude précitée et lors d’une deuxième étude clinique multicentrique réalisée en ouvert. Au total, 386 femmes ont subi une biopsie endométriale au début de l’étude puis après 52 semaines de traitement. Le taux d’incidence d’hyperplasie et/ou de carcinome était de 0,52 % (IC à 95 % : 0,06 % ; 1,86 %), ne montrant aucune augmentation du risque.

Un essai de 6 semaines contrôlé versus placebo avec l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal a confirmé des améliorations significatives de la Valeur de Maturation Vaginale et la normalisation de la valeur du pH.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Les estrogènes sont bien absorbés par la peau, les muqueuses et le tractus gastro-intestinal. Après une administration vaginale, l’estradiol est absorbé tout en évitant le métabolisme de premier passage.

Une étude randomisée de 12 semaines, monocentrique, en ouvert, à doses multiples et en groupes parallèles a été menée pour évaluer l’étendue de l’absorption systémique de l’estradiol contenu dans un comprimé vaginal de 10 microgrammes. Les patientes ont été randomisées en deux groupes 1/1 pour recevoir soit 10 microgrammes soit 25 microgrammes d’estradiol comprimé vaginal. Les taux plasmatiques d’estradiol (E2), d’estrone (E1) et de sulfate d’estrone (E1S) ont été évalués. L’ASC(0– 24) pour les taux plasmatiques d’E2 a augmenté de façon quasi-proportionnelle après l’administration de 10 microgrammes et 25 microgrammes d’estradiol, comprimé vaginal. L’ASC(0– 24) a montré des taux d’estradiol systémique plus élevés pour les comprimés contenant 10 microgrammes d’E2, par rapport au début de l’étude, aux jours 1, 14 et 83 de traitement, la différence étant statistiquement significative aux jours 1 et 14 (tableau 1). Cependant, les concentrations moyennes d’E2 dans le plasma (Cmoy (0– 24)) lors de tous les jours d’évaluation sont restées dans les valeurs post-ménopausiques normales chez toutes les patientes. Les données aux jours 82 et 83 par rapport au début de l’étude ne montrent pas d’effets cumulatifs lors des traitements d’entretien avec une administration deux fois par semaine.

Tableau 1 Valeurs des paramètres pharmacocinétiques issus des concentrations plasmatiques d’estradiol (E2) : estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal

ASC(0-24)

pg.h/mL

(moy. géom.)

Cmoy (0– 24)

pg/mL

(moy. géom.)

Jour -1

75,65

3,15

Jour 1

225,35

9,39

Jour 14

157,47

6,56

Jour 82

44,95

1,87

Jour 83

111,41

4,64

Les taux d’estrone et de sulfate d’estrone après 12 semaines d’administration de l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal sont restés au même niveau qu’au début de l’étude, c’est-à-dire qu’aucune accumulation d’estrone ou de sulfate d’estrone n’a été observée.

Une nouvelle étude pharmacocinétique de 14 jours avec VAGIRUX a confirmé ces résultats.

Distribution

La distribution des estrogènes exogènes est proche de celle des estrogènes endogènes. Les estrogènes sont largement distribués dans le corps et sont généralement retrouvés à des concentrations plus fortes dans les organes cibles des hormones sexuelles. Les estrogènes circulent dans le sang liés à la Sex Hormone Binding Globulin (SHBG) et à l’albumine.

Biotransformation

Les estrogènes exogènes sont métabolisés de la même façon que les estrogènes endogènes. Les transformations métaboliques ont lieu principalement dans le foie. L’estradiol est converti de façon réversible en estrone et ces deux derniers peuvent être convertis en estriol, qui est le métabolite urinaire principal. Chez les femmes ménopausées, une partie significative des estrogènes circulants existe sous forme sulfoconjuguée, notamment le sulfate d’estrone, qui sert de réservoir circulant à la formation d’estrogènes plus actifs.

Elimination

L’estradiol, l’estrone et l’estriol sont éliminés par voie urinaire avec les métabolites glucurono- et sulfoconjugués.

Groupes particuliers de patientes

L’absorption systémique d’estradiol lors d’un traitement par l’estradiol 10 microgrammes, comprimé vaginal a été évaluée uniquement chez des femmes ménopausées, âgées de 60 à 70 ans (en moyenne 65,4 ans).

5.3. Données de sécurité préclinique

Le 17β-estradiol est une substance bien connue. Les études non cliniques n’ont pas fourni de données additionnelles pertinentes concernant la tolérance clinique autres que celles figurant déjà dans d’autres rubriques du RCP.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé :

Hypromellose, lactose monohydraté, amidon de maïs, stéarate de magnésium

Pelliculage :

Hypromellose, macrogol

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver les plaquettes dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal est conditionné sous plaquettes en (PVC/PVDC/Aluminium).

Les plaquettes sont conditionnées dans une boîte en carton accompagnées d’un applicateur conditionné dans un sachet scellé séparé.

Présentations :

18 ou 24 comprimés vaginaux avec un applicateur dans chaque boîte.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

On s’attend à ce que le 17β-estradiol constitue un risque pour le milieu aquatique, en particulier pour les populations de poissons.

Voir rubrique 4.2 pour les instructions relatives au nettoyage et à l’élimination du dispositif d’application.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

GEDEON RICHTER PLC.

GYÖMRŐI ÚT 19-21

1103 BUDAPEST

HONGRIE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 302 121 0 3 : 18 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

· 34009 302 121 1 0 : 24 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Date de première autorisation : {JJ mois AAAA}

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

Liste II


Notice patient

ANSM - Mis à jour le : 28/04/2022

Dénomination du médicament

VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

Estradiol

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal ?

3. Comment utiliser VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : Estrogènes naturels et hémisynthétiques non associés - code ATC : G03CA03.

VAGIRUX contient de l’estradiol.

· L’estradiol est une hormone sexuelle féminine.

· Il appartient à une catégorie d’hormones appelées estrogènes.

· Il est exactement identique à l’estradiol produit par les ovaires des femmes.

VAGIRUX appartient à un groupe de médicaments appelés Traitements Hormonaux Substitutifs (THS) vaginaux.

VAGIRUX est utilisé dans le but de soulager les symptômes vaginaux de la ménopause, tels que la sécheresse ou l’irritation vaginale. En termes médicaux, ces troubles portent le nom de « vaginite atrophique ». Ils sont provoqués par la baisse du taux d’estrogènes dans votre corps. Celle-ci se produit naturellement après la ménopause.

VAGIRUX agit en remplaçant l’estrogène qui est normalement produit par les ovaires des femmes. Il s’insère dans le vagin afin que l’hormone soit libérée là où elle est nécessaire. Cela peut soulager la gêne vaginale.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D’UTILISER VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal ?

Antécédents médicaux et examens réguliers

L’utilisation d’un THS comporte des risques qui doivent être pris en considération avant de décider de commencer à le prendre ou de continuer à le prendre.

L’expérience du traitement chez les femmes en ménopause précoce (due à une insuffisance ovarienne ou à une opération chirurgicale) est limitée. Si vous avez une ménopause précoce, les risques liés à l’utilisation d’un THS peuvent être différents. Parlez-en à votre médecin.

Avant de commencer (ou recommencer) un THS, votre médecin vous demandera vos antécédents médicaux personnels et familiaux. Votre médecin pourra décider de procéder à des examens physiques. Ceci peut comprendre un examen de vos seins et/ou un examen interne, si nécessaire.

Une fois que vous avez commencé à utiliser VAGIRUX, vous devrez consulter votre médecin pour des examens médicaux au moins une fois par an. Lors de ces examens, discutez avec votre médecin des bénéfices et des risques liés à la poursuite du traitement avec VAGIRUX.

Faites un examen régulier des seins, comme recommandé par votre médecin.

N’utilisez jamais VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

Si vous êtes dans l’une des situations suivantes. Si vous avez un doute concernant l’un des points ci-dessous, parlez-en à votre médecin avant d’utiliser VAGIRUX.

N’utilisez pas VAGIRUX :

· si vous avez ou avez déjà eu un cancer du sein ou s’il est suspecté ;

· si vous avez ou avez déjà eu un cancer sensible aux estrogènes, comme un cancer de la muqueuse de l’utérus (endomètre), ou s’il est suspecté ;

· si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués ;

· si vous avez un épaississement excessif de la muqueuse de l’utérus (hyperplasie de l’endomètre) non traité ;

· si vous avez ou avez déjà eu un caillot de sang dans une veine (thrombose), comme dans les jambes (thrombose veineuse profonde) ou dans les poumons (embolie pulmonaire) ;

· si vous avez un trouble de la coagulation sanguine (tel qu’un déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine) ;

· si vous avez ou avez eu récemment une maladie provoquée par des caillots de sang dans les artères, comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une angine de poitrine ;

· si vous avez ou avez déjà eu une maladie du foie et vos analyses hépatiques ne sont pas revenues à la normale ;

· si vous avez un problème sanguin rare appelé « porphyrie » à transmission familiale (héréditaire) ;

· si vous êtes allergique à l’estradiol ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

Si l’une des situations ci-dessus survient pour la première fois lorsque vous utilisez VAGIRUX, arrêtez aussitôt de l’utiliser et consultez immédiatement votre médecin.

Avertissements et précautions

Si vous avez ou avez déjà eu l’un des problèmes suivants, informez-en votre médecin avant de commencer le traitement, car ceux-ci peuvent réapparaître ou s’aggraver lors du traitement avec VAGIRUX. Si c’est le cas, vous devrez consulter votre médecin plus souvent pour des examens médicaux.

· Fibromes dans votre utérus ;

· Croissance de la muqueuse de l’utérus en dehors de votre utérus (endométriose) ou antécédents de croissance excessive de la muqueuse de l’utérus (hyperplasie endométriale) ;

· Augmentation du risque de développer des caillots de sang (voir « Caillots de sang dans une veine (thrombose) ») ;

· Augmentation du risque d’avoir un cancer sensible aux estrogènes (par exemple, si votre mère, votre sœur ou votre grand-mère a eu un cancer du sein) ;

· Tension sanguine élevée ;

· Une maladie du foie, comme une tumeur bénigne du foie ;

· Diabète ;

· Calculs biliaires ;

· Migraines ou maux de tête importants ;

· Une maladie du système immunitaire qui affecte de nombreux organes du corps (lupus érythémateux disséminé, LED) ;

· Épilepsie ;

· Asthme ;

· Une maladie affectant le tympan et l’audition (otosclérose) ;

· Un taux très élevé de graisses dans le sang (triglycérides) ;

· Rétention d’eau en raison de problèmes cardiaques ou rénaux ;

· Angioedème héréditaire ou acquis.

Arrêtez d’utiliser VAGIRUX et consultez immédiatement un médecin

Si vous remarquez l’un des signes suivants lors de l’utilisation de THS :

· Une des affections mentionnées dans la rubrique ci-dessus « N’utilisez jamais VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal » ;

· Un jaunissement de votre peau ou du blanc de vos yeux (jaunisse). Ceux-ci peuvent être des signes d’une maladie du foie ;

· Un gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge, et/ou difficultés à déglutir ou urticaire, accompagnés de difficultés à respirer ; des signes évocateurs d’angioedème ;

· Une forte augmentation de votre tension sanguine (les symptômes peuvent être des maux de tête, de la fatigue, des vertiges) ;

· Une apparition, pour la première fois, de maux de tête de type migraineux ;

· Si vous devenez enceinte ;

· Si vous remarquez des signes d’un caillot de sang, comme :

o un gonflement douloureux et une rougeur des jambes,

o une douleur soudaine dans la poitrine,

o des difficultés à respirer.

Pour plus d’informations, voir « Caillots de sang dans une veine (thrombose) ».

Remarque : VAGIRUX n’est pas un contraceptif. Si moins de 12 mois se sont écoulés depuis vos dernières règles naturelles ou si vous avez moins de 50 ans, vous pourriez peut-être encore avoir besoin d’un moyen contraceptif supplémentaire pour éviter une grossesse. Demandez conseil à votre médecin.

THS et cancer

Épaississement excessif de la muqueuse de l’utérus (hyperplasie endométriale) et cancer de la muqueuse utérine (cancer de l’endomètre)

La prise de comprimés d’un THS contenant uniquement des estrogènes pendant une longue durée peut augmenter le risque de cancer de la muqueuse utérine (cancer de l’endomètre).

On ne sait pas avec certitude s’il existe un risque similaire avec VAGIRUX lorsqu’il est utilisé pour des traitements répétés ou de longue durée (plus d’un an). Cependant, VAGIRUX présente une absorption très faible dans le sang et, par conséquent, l’ajout d’un progestatif n’est pas nécessaire.

Si vous avez des saignements intercurrents ou du spotting, il n’y a généralement pas lieu de s’inquiéter mais vous devez prendre rendez-vous chez votre médecin. Ce peut être le signe que votre endomètre s’est épaissi.

Les risques ci-après s’appliquent aux médicaments de traitement hormonal substitutif (THS) qui circulent dans le sang. Toutefois, VAGIRUX est destiné au traitement local au niveau du vagin et son absorption dans le sang est très faible. Il est peu probable que les conditions indiquées ci-dessous s’aggravent ou récidivent lors du traitement par VAGIRUX, mais il convient de consulter un médecin si vous êtes concernée.

Cancer du sein

Les données disponibles suggèrent que l’utilisation de VAGIRUX n’augmente pas le risque de cancer du sein chez les femmes n’ayant pas été atteinte d’un cancer du sein par le passé. Il n’a pas été établi si VAGIRUX peut être utilisé en toute sécurité chez les femmes ayant été atteintes d’un cancer du sein par le passé.

Contrôlez régulièrement vos seins. Consultez votre médecin si vous notez un quelconque changement, comme :

· la formation de fossettes au niveau de la peau ;

· des changements au niveau du mamelon ;

· la formation de grosseurs que vous pourriez voir ou sentir.

De plus, il vous est conseillé de participer aux programmes de dépistage par mammographie lorsqu’ils vous sont proposés.

Cancer ovarien

Le cancer ovarien est rare – beaucoup plus rare que le cancer du sein. L’utilisation d’un THS par estrogènes seuls a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien.

Comparez

Le risque de cancer ovarien varie en fonction de l’âge. Par exemple, chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2 000 sur une période de 5 ans. Chez les femmes ayant pris un THS pendant 5 ans, il y a environ 3 cas pour 2 000 utilisatrices (soit environ 1 cas supplémentaire).

Effet du THS sur le cœur et la circulation sanguine

Caillots de sang dans une veine (thrombose)

Le risque de caillots de sang dans les veines est environ 1,3 à 3 fois plus élevé chez les utilisatrices d’un THS par rapport aux non-utilisatrices, en particulier au cours de la première année de traitement.

Les caillots de sang peuvent être graves et si l’un d’entre eux migre vers les poumons, il peut provoquer une douleur dans la poitrine, un essoufflement, un évanouissement ou même le décès.

Vous avez plus de risque de développer un caillot de sang dans vos veines si vous vieillissez et si vous vous trouvez dans l’une des situations suivantes. Informez votre médecin si l’une de ces situations s’applique à vous :

· vous ne pouvez pas marcher pendant longtemps suite à une opération chirurgicale majeure, une blessure ou une maladie (voir également rubrique 3, « Si vous devez subir une intervention chirurgicale ») ;

· vous êtes en surpoids sévère (IMC > 30 kg/m²) ;

· vous avez des problèmes de la coagulation sanguine nécessitant un traitement à long terme avec un médicament destiné à empêcher la formation de caillots de sang ;

· si l’un des membres de votre famille proche a déjà eu un caillot de sang dans une jambe, un poumon ou un autre organe ;

· vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) ;

· vous avez un cancer.

Pour les signes d’un caillot de sang, référez-vous à la rubrique « Arrêtez d’utiliser VAGIRUX et consultez immédiatement un médecin ».

Comparez

Sur une période de 5 ans, on peut s’attendre à ce qu’en moyenne 4 à 7 femmes de 50 à 60 ans ne prenant pas de THS sur 1 000 aient un caillot de sang dans une veine.

Chez les femmes de 50 à 60 ans ayant pris un THS contenant uniquement des estrogènes sur une période de plus de 5 ans, il y aura 5 à 8 cas pour 1 000 utilisatrices (c’est-à-dire 1 cas supplémentaire).

Maladie du cœur (crise cardiaque)

Pour les femmes qui prennent un THS contenant uniquement des estrogènes, il n’y a pas de risque accru de développer une maladie cardiaque.

Accident vasculaire cérébral

Le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral est environ 1,5 fois plus élevé chez les utilisatrices d’un THS par rapport aux non-utilisatrices. Le nombre de cas supplémentaires d’accident vasculaire cérébral liés à la prise d’un THS augmente avec l’âge.

Comparez

Sur une période de 5 ans, on peut s’attendre à ce qu’en moyenne 8 femmes âgées de 50 à 60 ans ne prenant pas de THS sur 1 000 aient un accident vasculaire cérébral. Chez les femmes âgées de 50 à 60 ans prenant un THS, il y aura 11 cas pour 1 000 utilisatrices (c’est-à-dire 3 cas supplémentaires) sur une période de 5 ans.

Autres affections

Le THS n’empêche pas la perte de mémoire. Il existe certaines preuves d’un risque plus élevé de perte de mémoire chez les femmes débutant un THS après 65 ans. Demandez conseil à votre médecin.

Autres médicaments et VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance, des médicaments à base de plantes ou d’autres produits naturels.

Cependant, VAGIRUX est utilisé en traitement local dans le vagin et il est improbable qu’il ait une influence sur d’autres médicaments. VAGIRUX peut affecter d’autres traitements appliqués par voie vaginale.

VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal avec des aliments et boissons

Sans objet.

Grossesse et allaitement

VAGIRUX est destiné aux femmes ménopausées uniquement. Si vous devenez enceinte, arrêtez d’utiliser VAGIRUX et contactez votre médecin.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Aucun effet connu.

VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal contient

Sans objet.

3. COMMENT UTILISER VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal ?

Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Utilisation de ce médicament

· Vous pouvez débuter le traitement par VAGIRUX n’importe quel jour, à votre convenance.

· Insérez le comprimé vaginal dans le vagin à l’aide de l’applicateur.

Les « INSTRUCTIONS POUR L’UTILISATRICE » à la fin de la notice vous indiquent comment faire. Lisez attentivement ces instructions avant d’utiliser VAGIRUX.

L’applicateur de comprimés vaginaux est destiné à un usage multiple jusqu’à 24 fois pour une seule patiente (un comprimé par application). Par la suite, il faut jeter l’applicateur avec les ordures ménagères. N’utilisez pas les applicateurs qui présentent des signes évidents de détérioration.

Quelle quantité utiliser

· Utilisez un comprimé vaginal chaque jour pendant les 2 premières semaines.

· Ensuite, utilisez un comprimé vaginal deux fois par semaine. Espacez chaque dose de 3 ou 4 jours.

Information concernant le traitement des symptômes liés à la ménopause

Votre médecin vous prescrira la plus faible dose de VAGIRUX pour traiter les symptômes liés à la ménopause pendant la durée la plus courte possible. Consultez votre médecin si vous pensez que la dose est trop forte ou trop faible. Le traitement ne sera poursuivi que si le bénéfice est supérieur au risque encouru. Parlez-en à votre médecin.

Si vous avez utilisé plus de VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal que vous n’auriez dû

· Si vous avez utilisé plus de VAGIRUX que vous n’auriez dû, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.

· VAGIRUX est un traitement local à administrer dans le vagin. La quantité d’estradiol est si faible qu’il faudrait insérer un nombre considérable de comprimés avant d’approcher la dose normalement utilisée avec les traitements par voie orale.

Si vous oubliez d’utiliser VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

· Si vous oubliez une dose, insérez le médicament dès que vous vous en souviendrez.

· Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez d’utiliser VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

N’arrêtez pas d’utiliser VAGIRUX sans en parler à votre médecin. Votre médecin vous expliquera les effets d’un arrêt du traitement. Il discutera avec vous des autres possibilités de traitement.

Si vous devez subir une intervention chirurgicale

Si vous allez subir une intervention chirurgicale, prévenez le chirurgien que vous utilisez VAGIRUX. Vous devrez peut-être arrêter le traitement avec VAGIRUX environ 4 à 6 semaines avant l’opération afin de diminuer le risque de caillots de sang (voir rubrique 2, « Caillots de sang dans une veine »). Demandez à votre médecin quand vous pourrez réutiliser VAGIRUX.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Les affections ci-après ont été signalées plus souvent chez les femmes utilisant des médicaments de THS qui circulent dans le sang que chez les femmes qui n’utilisent pas de THS. Ces risques s’appliquent moins en cas de traitements administrés par voie vaginale tels que VAGIRUX :

· cancer ovarien ;

· caillots de sang dans les veines des jambes ou des poumons (thromboembolie veineuse) ;

· accident vasculaire cérébral ;

· probable perte de mémoire si le THS est initié après 65 ans.

Pour plus d’informations sur ces effets indésirables, voir rubrique 2. « Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser VAGIRUX ».

Fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10

· Maux de tête.

· Douleur à l’estomac.

· Saignements vaginaux, pertes vaginales ou gêne vaginale.

Peu fréquent : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100

· Infection génitale causée par un champignon.

· Nausées.

· Éruption cutanée.

· Prise de poids.

· Bouffées de chaleur.

· Hypertension.

Très rare : pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000

· Diarrhée.

· Rétention d’eau.

· Aggravation d’une migraine.

· Hypersensibilité généralisée (par exemple, choc/réaction anaphylactique).

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors d’un traitement systémique avec des estrogènes

· Maladie de la vésicule biliaire.

· Diverses affections de la peau :

o coloration de la peau, notamment sur le visage ou le cou, appelée « masque de grossesse » (chloasma) ;

o nodules cutanés rouges et douloureux (érythème noueux) ;

o éruption avec des plaques rouges circulaires ou des vésicules (érythème polymorphe).

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Conserver les plaquettes dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette de la boîte et sur la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

Ce médicament peut présenter un risque pour l’environnement aquatique.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal

· La substance active est :

Estradiol (sous forme d’estradiol hémihydraté)................................................. 10 microgrammes

Pour un comprimé vaginal.

· Les autres composants sont : hypromellose, lactose monohydraté, amidon de maïs et stéarate de magnésium.

Le pelliculage contient : hypromellose et macrogol.

Qu’est-ce que VAGIRUX 10 microgrammes, comprimé vaginal et contenu de l’emballage extérieur

Les comprimés vaginaux sont des comprimés pelliculés ronds, blancs, comportant la mention « E » gravée sur une face. Le diamètre du comprimé est d’environ 6 mm.

Présentations :

18 comprimés vaginaux par plaquette avec applicateur à usage multiple.

24 comprimés vaginaux par plaquette avec applicateur à usage multiple.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

GEDEON RICHTER PLC.

GYÖMRŐI ÚT 19-21

1103 BUDAPEST

HONGRIE

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

GEDEON RICHTER FRANCE

103 BOULEVARD HAUSSMANN

75008 PARIS

Fabricant

GEDEON RICHTER PLC.

GYÖMRŐI ÚT 19-21

1103 BUDAPEST

HONGRIE

ou

Haupt Pharma Münster GmbH (Member of the Aenova Group)

Schleebrüggenkamp 15

48159 Münster

allemagne

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{mois AAAA}.

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).


INSTRUCTIONS POUR L’UTILISATRICE

Comment utiliser VAGIRUX

1. Retirez l’applicateur de sa feuille de protection.

Déchirez l’extrémité comme indiqué sur l’image.

2. Tout en tenant le tube, tirez le piston de l’applicateur jusqu’à ce qu’il s’arrête. Pressez un comprimé vaginal hors de la plaquette séparée et placez-le fermement dans le support (extrémité large) du tube de l’applicateur.

3. Insérez l’applicateur avec précaution dans le vagin.

Arrêtez lorsque vous sentez une certaine résistance (8– 10 cm).

4. Pour libérer le comprimé vaginal, appuyez sur le piston jusqu’à ce qu’il s’arrête.

Le comprimé se fixera immédiatement sur la paroi vaginale. Il ne risque pas de tomber si vous vous levez ou si vous marchez.

5. Après chaque utilisation et avant une nouvelle utilisation, nettoyez l’applicateur selon la procédure de nettoyage suivante :

· Retirez le piston de l’applicateur.

· Nettoyez le tube et le piston avec un savon doux et rincez-les soigneusement à l’eau chaude du robinet. Rincez les surfaces intérieure et extérieure du tube.

· Si nécessaire, retirez les grandes quantités d’eau restantes du tube et du piston en les secouant brièvement.

· Séchez le tube et le piston à l’air sur une surface propre (par exemple, une serviette en papier).

· Réintroduisez le piston dans le tube applicateur pour les utilisations ultérieures.

6. Utilisez l’applicateur jusqu’à ce que la boîte soit vide (18 ou 24 fois). Jetez-le ensuite avec les ordures ménagères.