Dernière mise à jour le 01/10/2025

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CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

 remboursable

 sur ordonnance uniquement

 générique

Date de l'autorisation : 19/09/2024
Indications thérapeutiques

Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la prolactine - code ATC : G02CB03

CABERGOLINE ZENTIVA contient de la cabergoline qui appartient à un groupe de médicaments connus sous le nom d'inhibiteurs de la prolactine. La prolactine est une hormone qui se forme dans l'hypophyse du cerveau. La cabergoline diminue les concentrations de l'hormone prolactine.

CABERGOLINE ZENTIVA est utilisé :

· pour interrompre/inhiber la lactation (production de lait) pour des raisons médicales ;

· pour traiter les troubles hormonaux résultant de taux élevés de prolactine chez les patientes, tels que l'absence ou l'irrégularité des règles, la stérilité ou les montées de lait non liées à l'accouchement ;

· pour traiter des taux élevés de prolactine dus à une tumeur de l'hypophyse.

La cabergoline ne doit être utilisée que chez les adultes. Elle ne convient pas aux enfants et aux adolescentes âgées de moins de 16 ans.

Si vous ne vous sentez pas mieux ou si vous vous sentez moins bien, adressez-vous à un médecin ou à un pharmacien.

Groupe(s) générique(s)

Ce médicament appartient au(x) groupe(s) générique(s) suivants :

Composition en substances actives

  • Comprimé ( Composition pour un comprimé )
    • > cabergoline 0,5 mg
Présentations

> 1 flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 8 comprimé(s)

Code CIP : 34009 303 033 9 9
Déclaration de commercialisation : 01/08/2025
Cette présentation est agréée aux collectivités

En pharmacie de ville :
  • Prix hors honoraire de dispensation : 23,92 €
  • Honoraire de dispensation : 1,02 €
  • Prix honoraire compris : 24,94 €
  • Taux de remboursement :65 %
Service médical rendu (SMR)
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Autres informations
  • Titulaire de l'autorisation : RENATA PHARMACEUTICALS (IRELAND) LIMITED
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  • Statut de l'autorisation : Valide
  • Type de procédure :  Procédure décentralisée
  • Code CIS :  6 526 667 1
Résumé des Caractéristiques du Produit

ANSM - Mis à jour le : 19/09/2024

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Cabergoline.......................................................................................................................... 0,5 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire :

Chaque comprimé contient également 75,5 mg de lactose anhydre.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimés de couleur blanche, de forme ovale, mesurant 7,5 × 4 mm et comportant une barre de sécabilité sur une face, la mention « c » étant située à gauche de la barre et la mention « 1 » étant située à droite de la barre, l’autre face étant lisse.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Inhibition/suppression de la lactation

La cabergoline est indiquée pour la prévention de la lactation post-partum immédiatement après l'accouchement et pour la suppression de la lactation en cours pour des raisons médicales, notamment :

· Après l'accouchement, lorsque l'allaitement est contre-indiqué pour des raisons médicales liées à la mère ou à l'enfant.

· Après une mortinatalité ou un avortement.

· Hyperprolactinémie post-partum après une grossesse consécutive à un traitement par agonistes dopaminergiques.

Troubles hyperprolactinémiques

La cabergoline est indiquée pour le traitement des troubles hyperprolactinémiques chez les femmes, y compris l'aménorrhée, l'oligoménorrhée, l'anovulation et la galactorrhée.

La cabergoline est indiquée chez les patientes présentant des adénomes hypophysaires sécrétant de la prolactine (micro- et macroprolactinomes), une hyperprolactinémie idiopathique ou un syndrome de la sella vide associé à une hyperprolactinémie, qui représentent les pathologies sous-jacentes de base contribuant aux manifestations susmentionnées.

4.2. Posologie et mode d'administration

La dose maximale journalière ne doit pas dépasser 3 mg.

La cabergoline doit être administrée par voie orale. Au cours des études cliniques, la cabergoline a été principalement administrée avec de la nourriture et étant donné que la tolérance de cette classe de composés est améliorée avec la prise de nourriture, il est recommandé de prendre la cabergoline de préférence au cours des repas pour toutes les indications thérapeutiques.

Inhibition/suppression de la lactation

Pour l'inhibition de la lactation puerpérale, la cabergoline doit être administrée au cours du premier jour du post-partum. La dose thérapeutique recommandée est de 1 mg (deux comprimés de 0,5 mg) en une seule prise, mais uniquement après stabilisation de la fréquence cardiaque, de la respiration et des autres constantes vitales.

En cas de suppression de la lactation établie, le schéma posologique thérapeutique recommandé est de 0,25 mg (une moitié d'un comprimé de 0,5 mg) toutes les 12 heures pendant deux jours (dose totale de 1 mg). Il a été démontré que ce schéma posologique était mieux toléré que le schéma à dose unique chez les femmes choisissant de supprimer la lactation et qu'il présente une incidence plus faible d’événements indésirables, en particulier de symptômes hypotensifs.

Troubles hyperprolactinémiques

La posologie initiale recommandée de cabergoline est de 0,5 mg par semaine, administrée en une ou deux doses (une moitié d'un comprimé de 0,5 mg) par semaine (par exemple le lundi et le jeudi). La dose hebdomadaire doit être augmentée progressivement, de préférence en ajoutant 0,5 mg par semaine à des intervalles mensuels jusqu'à l’obtention d'une réponse thérapeutique optimale.

La dose thérapeutique est généralement de 1 mg par semaine et varie de 0,25 mg à 2 mg par semaine. Des doses allant jusqu'à 4,5 mg par semaine ont été utilisées chez des patientes hyperprolactinémiques.

En fonction de la tolérance de la patiente, la dose hebdomadaire peut être administrée en une seule fois ou divisée en deux ou plusieurs doses par semaine. La division de la dose hebdomadaire en plusieurs administrations est conseillée lorsque des doses supérieures à 1 mg par semaine doivent être administrées, étant donné que la tolérance de doses supérieures à 1 mg prises en une seule fois par semaine n'a été évaluée que chez quelques patientes.

Populations particulières

Patientes présentant une insuffisance hépatique

Une dose plus faible doit être envisagée chez les patientes présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Patientes présentant une insuffisance rénale

Aucune modification de la dose n'est nécessaire chez les patientes présentant une insuffisance rénale modérée à sévère.

Les patientes présentant une insuffisance rénale terminale ou les patientes sous hémodialyse doivent être traitées avec prudence, car la pharmacocinétique n'a pas été étudiée, voir rubriques 4.4 et 5.2.

Personnes âgées

En raison des indications pour lesquelles la cabergoline est actuellement proposée, les données chez les personnes âgées sont très limitées. Les données disponibles n'indiquent aucun risque particulier.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de la cabergoline chez les sujets âgés de moins de 16 ans n’ont pas été établies.

Mode d’administration

La cabergoline doit être administrée par voie orale.

Afin de réduire le risque d'effets indésirables gastro-intestinaux, il est recommandé de prendre la cabergoline au cours des repas pour toutes les indications thérapeutiques.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, à tout alcaloïde dérivé de l’ergot de seigle ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

· Antécédents de psychose ou risque de psychose post-partum

· Pré-éclampsie, éclampsie

· Hypertension post-partum ou hypertension non contrôlée

· Antécédents de fibroses pulmonaires, péricardiques et rétropéritonéales.

· Pour un traitement à long terme : signe de valvulopathie cardiaque décelé lors de l’échocardiographie préalable au traitement (voir rubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Généralités

La cabergoline doit être administrée avec prudence aux patientes souffrant de maladies cardiovasculaires sévères, de maladies hépatiques (voir rubriques 4.2 et 5.2), d'insuffisance rénale (voir rubriques 4.2 et 5.2), d'hypotension, du syndrome de Raynaud, d'ulcère gastroduodénal ou d'hémorragie gastro-intestinale, ou présentant des antécédents de troubles mentaux graves, en particulier psychotiques.

Les effets de l'alcool sur la tolérance globale de la cabergoline ne sont pas connus pour le moment.

Insuffisance hépatique

Des doses plus faibles doivent être envisagées chez les patientes présentant une insuffisance hépatique sévère et recevant un traitement prolongé par cabergoline. Par rapport aux volontaires sains et aux patientes présentant des degrés moindres d'insuffisance hépatique, une augmentation de l'ASC a été observée chez les patientes présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) et ayant reçu une dose unique de 1 mg. Voir rubriques 4.2 et 5.2.

Fibrose et valvulopathie cardiaque et phénomènes cliniques pouvant être apparentés

Des troubles inflammatoires fibrotiques et séreux, par exemple pleurésie, épanchement pleural, fibrose pleurale, fibrose pulmonaire, péricardite, épanchement péricardique, valvulopathie cardiaque touchant une ou plusieurs valvules (aortique, mitrale et tricuspide) ou fibrose rétropéritonéale, sont survenus après une utilisation prolongée de dérivés de l'ergot de seigle ayant une activité agoniste sur le récepteur 5HT2B de la sérotonine, comme la cabergoline. Dans certains cas, les symptômes ou manifestations de valvulopathie cardiaque ont régressé après l’arrêt de la cabergoline.

Une élévation anormale de la vitesse de sédimentation des érythrocytes (VSE) a été observée en association avec l'épanchement pleural/la fibrose. Il est recommandé de pratiquer une radiographie du thorax en cas d'élévations inexpliquées de la VSE à des valeurs anormales.

Les cas de valvulopathie ont été associés à l'administration de doses cumulées. Il convient donc de traiter les patientes à la dose efficace minimale. Lors de chaque visite, le rapport bénéfice/risque du traitement par cabergoline doit être réévalué pour la patiente afin de déterminer s'il est judicieux de poursuivre le traitement par cabergoline.

Avant l’instauration d'un traitement à long terme

Toutes les patientes doivent subir une évaluation cardiovasculaire incluant la réalisation d'un échocardiogramme afin d'évaluer la présence éventuelle d'une maladie valvulaire asymptomatique. Il est également approprié de déterminer la vitesse de sédimentation des érythrocytes ou de doser d'autres marqueurs de l'inflammation et d'examiner les fonctions pulmonaires, de réaliser une radiographie du thorax et d'évaluer la fonction rénale avant de débuter le traitement.

Chez les patientes présentant une régurgitation valvulaire, on ne sait pas si le traitement par cabergoline est susceptible d'aggraver la maladie sous-jacente. En cas de maladie valvulaire fibrotique, la patiente ne doit pas être traitée par cabergoline (voir rubrique 4.3).

Au cours d'un traitement à long terme

Les troubles fibrotiques peuvent connaître un début insidieux ; il convient donc de rechercher régulièrement chez les patientes des manifestations éventuelles de fibrose progressive. Ainsi, pendant le traitement, il convient de surveiller les signes et symptômes :

· de maladie pleuro-pulmonaire : dyspnée, essoufflement, toux persistante ou douleur thoracique ;

· d'insuffisance rénale ou d'obstruction vasculaire urétérale/abdominale pouvant s'accompagner de douleurs dans les reins/les flancs et d'œdème des membres inférieurs, ainsi que de masses ou de points sensibles dans l'abdomen pouvant indiquer une fibrose rétropéritonéale ;

· d'insuffisance cardiaque ; les cas de fibrose valvulaire et péricardique observés se sont souvent manifestés sous la forme d'une insuffisance cardiaque. Par conséquent, si ce type de symptômes apparaît, il convient d'exclure une fibrose valvulaire (et une péricardite constrictive).

La surveillance diagnostique clinique de l'apparition de troubles fibrotiques est essentielle. Une fois le traitement instauré, le premier échocardiogramme doit être réalisé au bout de 3 à 6 mois. Par la suite, la fréquence du suivi échocardiographique doit être déterminée en fonction de l'évaluation clinique individuelle en portant l'attention tout particulièrement sur les signes et symptômes mentionnés ci-dessus mais, dans tous les cas, un échocardiogramme doit être réalisé au moins tous les 6 à 12 mois.

L'administration de la cabergoline doit être interrompue si l'échocardiogramme révèle l'apparition ou l'aggravation d'une régurgitation valvulaire, d'une restriction valvulaire ou d'un épaississement d'une valve de valvule (voir rubrique 4.3).

La nécessité de réaliser d'autres examens de suivi clinique (par exemple, examen clinique incluant auscultation cardiaque, radiographie, TDM) doit être déterminée au cas par cas.

Des examens complémentaires appropriés, par exemple vitesse de sédimentation des érythrocytes et mesures de la créatinine sérique, doivent être réalisés si nécessaire pour confirmer le diagnostic de trouble fibrotique.

Hypotension

Une hypotension symptomatique (par exemple, hypotension orthostatique) peut survenir après l'administration de cabergoline : une attention particulière est de mise lors de l'administration concomitante de cabergoline et d'autres médicaments connus pour abaisser la pression artérielle. En raison de sa demi-vie d'élimination, les effets hypotenseurs peuvent persister pendant quelques jours après l'arrêt du traitement. La surveillance du traitement par des contrôles réguliers de la pression artérielle est recommandée au cours des 3 à 4 premiers jours suivant l'instauration du traitement.

Somnolence/Accès soudain de sommeil

La cabergoline a été associée à une somnolence. Les agonistes dopaminergiques peuvent être associés à des épisodes d'endormissement soudain chez les patientes atteintes de la maladie de Parkinson. Une diminution de la posologie ou l'arrêt du traitement peut être envisagé(e). (Voir rubrique 4.7)

Affections psychiatriques

Les patientes doivent faire l'objet d'un suivi régulier en vue de détecter l'apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patientes et les soignants doivent être informés que des symptômes comportementaux de troubles du contrôle des impulsions, y compris le jeu pathologique, l'augmentation de la libido, l'hypersexualité, les dépenses ou achats compulsifs, l'hyperphagie et l'alimentation compulsive, peuvent survenir chez les patientes traitées par agonistes dopaminergiques, y compris la cabergoline. Une diminution de la dose ou une interruption progressive doit être envisagée en cas d'apparition de tels symptômes.

Inhibition/Suppression de la lactation physiologique

Comme avec les autres dérivés de l'ergot de seigle, la cabergoline ne doit pas être utilisée chez les femmes présentant une hypertension induite par la grossesse, par exemple, une pré-éclampsie ou une hypertension post-partum, à moins que le bénéfice potentiel ne soit jugé supérieur au risque éventuel.

Des événements indésirables graves, dont l'hypertension, l'infarctus du myocarde, les convulsions, les accidents vasculaires cérébraux ou les troubles psychiatriques, ont été rapportés chez des femmes en post-partum traitées par cabergoline pour l'inhibition de la lactation. Chez certaines patientes, l'apparition de convulsions ou d'accidents vasculaires cérébraux a été précédée de céphalées sévères et/ou de troubles visuels transitoires. La pression artérielle doit être surveillée attentivement après le traitement. En cas d'hypertension, de douleur thoracique évocatrice, de céphalées sévères, progressives ou persistantes (avec ou sans troubles visuels) ou de signes de toxicité pour le système nerveux central, le traitement par cabergoline doit être interrompu et la patiente doit être examinée rapidement.

Traitement des hyperprolactinémies

L'hyperprolactinémie accompagnée d'une aménorrhée/galactorrhée et d'une stérilité pouvant être associée à des tumeurs hypophysaires, une évaluation complète de l'hypophyse est recommandée avant l’instauration du traitement par cabergoline.

La cabergoline rétablit l'ovulation et la fertilité chez les femmes souffrant d'hypogonadisme hyperprolactinémique.

Avant l'administration de la cabergoline, toute grossesse doit être exclue. Etant donné que l'expérience clinique est encore limitée et que le produit a une longue demi-vie, il est recommandé, par mesure de précaution, qu'une fois les cycles ovulatoires normalisés, les femmes souhaitant débuter une grossesse arrêtent le traitement par cabergoline un mois avant la conception prévue.

Etant donné qu'une grossesse peut survenir avant la reprise des règles, il est recommandé d'effectuer un test de grossesse au moins toutes les 4 semaines pendant la période d'aménorrhée et, après la reprise des règles, à chaque retard de plus de 3 jours. Il doit être conseillé aux femmes d'utiliser une méthode de contraception mécanique pendant le traitement par cabergoline et pendant au moins un mois après l'arrêt du traitement par cabergoline. En cas de survenue d’une grossesse pendant le traitement, la cabergoline doit être interrompue. Par mesure de précaution, les femmes enceintes doivent faire l’objet d’une surveillance en vue de détecter tout signe d'hypertrophie hypophysaire, étant donné que l'expansion de tumeurs hypophysaires préexistantes peut se produire pendant la gestation.

Un examen gynécologique régulier, comprenant une cytologie du col de l'utérus et de l'endomètre, est recommandé pour les patientes prenant de la cabergoline pendant de longues périodes.

Il est conseillé de surveiller les taux de prolactine sérique à intervalles mensuels car, une fois que la posologie thérapeutique efficace a été atteinte, la normalisation de la prolactine sérique est généralement observée en l'espace de deux à quatre semaines.

Après l'arrêt du traitement par cabergoline, une réapparition de l'hyperprolactinémie est généralement observée. Cependant, une suppression persistante des taux de prolactine a été observée pendant plusieurs mois chez certaines patientes.

Insuffisance rénale

La pharmacocinétique de la cabergoline n'a pas été étudiée chez les patientes présentant une insuffisance rénale terminale ou chez les patientes sous hémodialyse ; ces patientes doivent être traitées avec prudence.

Lactose

Ce médicament contient du lactose. Les patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Aucune information sur l'interaction entre la cabergoline et d'autres alcaloïdes de l'ergot de seigle n'est disponible. Par conséquent, l'utilisation concomitante de ces médicaments au cours d'un traitement à long terme par cabergoline n'est pas recommandée.

La cabergoline exerçant son effet thérapeutique par stimulation directe des récepteurs de la dopamine, elle ne doit pas être administrée simultanément avec des médicaments ayant une activité antagoniste de la dopamine (tels que les phénothiazines, les butyrophénones, les thioxanthènes, le métoclopramide), car ceux-ci pourraient réduire l'effet hypoglycémiant de la cabergoline sur la prolactine.

Comme pour les autres dérivés de l'ergot de seigle, la cabergoline ne doit pas être utilisée avec des antibiotiques macrolides (par exemple, érythromycine) en raison de l'augmentation de la biodisponibilité systémique de la cabergoline.

Les interactions avec d'autres médicaments diminuant la pression artérielle doivent être prises en compte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune étude adéquate et bien contrôlée n’a été menée sur l’utilisation de la cabergoline chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène, mais une baisse de la fertilité et une embryotoxicité ont été observées en rapport avec l'activité pharmacodynamique (voir rubrique 5.3).

On dispose d'informations sur 256 grossesses dans le cadre d'une étude observationnelle menée pendant douze ans sur les issues de grossesse après un traitement par cabergoline. Sur ces 256 grossesses, 17 (6,6 %) ont donné lieu à des malformations congénitales majeures ou à un avortement. On dispose d'informations pour 23 nouveau-nés sur 258, atteints de 27 anomalies néonatales au total, tant majeures que mineures. Les malformations musculosquelettiques représentaient l'anomalie néonatale la plus fréquente (10), suivies des anomalies cardio-pulmonaires (5). Il n'existe aucune information concernant les troubles périnataux ou le développement à long terme de nouveau-nés exposés in utero à la cabergoline.

Les publications récentes dans la littérature font état d'une prévalence égale à au moins 6,9 % de malformations congénitales majeures dans la population générale. Les taux d'anomalies congénitales varient en fonction des populations. Il n'est pas possible de déterminer avec précision s'il existe un risque accru de malformations congénitales, dans la mesure où aucun groupe témoin n'était inclus.

Une contraception non hormonale efficace est recommandée pendant le traitement et pendant au moins 4 semaines après l'arrêt du traitement par cabergoline.

La cabergoline doit être utilisée pendant la grossesse uniquement si cela est réellement indiqué et après une évaluation précise du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 4.4).

En raison de la longueur de la demi-vie de ce médicament et des données limitées sur l’exposition in utero, il est recommandé aux femmes qui planifient une grossesse d’arrêter le traitement par cabergoline un mois avant le moment prévu de la conception. Si la patiente débute une grossesse pendant le traitement, celui-ci doit être suspendu dès que la grossesse est confirmée afin de limiter l’exposition du fœtus au médicament.

Allaitement

Chez la rate, la cabergoline et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait. Il n'existe aucune donnée concernant l'excrétion de la cabergoline dans le lait maternel chez la femme. Toutefois, il convient de conseiller aux mères de ne pas allaiter en cas d'échec de l'inhibition/suppression de la lactation par la cabergoline. La cabergoline ne doit pas être administrée aux mères présentant des hyperprolactinémies et souhaitant allaiter car elle inhibe la lactation.

Fertilité

La cabergoline rétablit l'ovulation et la fertilité chez les femmes souffrant d'hypogonadisme hyperprolactinémique : étant donné qu'une grossesse peut survenir avant la réapparition des règles, il est recommandé de procéder à un test de grossesse pendant la période d'aménorrhée et, après la réapparition des règles, à chaque retard de plus de trois jours dans la survenue des règles. Il convient de conseiller aux femmes d'utiliser une méthode de contraception non hormonale efficace pendant le traitement et après l'arrêt du traitement par cabergoline. En raison des données limitées sur la sécurité de l'exposition du fœtus à la cabergoline, il est conseillé aux femmes souhaitant débuter une grossesse de la planifier au moins un mois après l'arrêt du traitement par cabergoline.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Pendant la phase d’instauration du traitement, les patientes doivent être prudentes lorsqu’elles exécutent des tâches nécessitant une réaction rapide et précise.

Les patientes traitées par cabergoline et présentant une somnolence doivent être informées qu'elles ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple, utilisation de machines) et ce, jusqu'à la disparition de ces épisodes et de cette somnolence (voir rubrique 4.4).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont généralement dose-dépendants et peuvent être réduits en diminuant progressivement la dose.

Inhibition de la lactation : environ 14 % des patientes présentent des effets indésirables. Les plus fréquents sont la pression artérielle basse (12 %), les sensations vertigineuses (6 %) et les céphalées (5 %). Un traitement à long terme augmente la fréquence des effets indésirables à environ 70 %.

Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés au cours d'un traitement par cabergoline aux fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de systèmes d’organes MedDRA

Fréquence

Effets indésirables

Affections cardiaques

Très fréquent

Valvulopathie (incluant régurgitation) et troubles associés (péricardite et épanchement péricardique)

Peu fréquent

Palpitations

Fréquence indéterminée

Angine de poitrine

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Dyspnée, épanchement pleural, fibrose (notamment fibrose pulmonaire), épistaxis

Très rare

Fibrose pleurale

Fréquence indéterminée

Troubles respiratoires, insuffisance respiratoire, pleurite, douleur thoracique

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Réaction d’hypersensibilité

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalées*, sensations vertigineuses/vertige*

Fréquent

Somnolence

Peu fréquent

Hémianopsie transitoire, syncope, paresthésies

Fréquence indéterminée

Accès soudain de sommeil, tremblements

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Défauts visuels

Affections psychiatriques

Fréquent

Dépression

Peu fréquent

Libido augmentée

Fréquence indéterminée

Agressivité, idées délirantes, hypersexualité, jeu pathologique, trouble psychotique, hallucinations

Affections vasculaires

Fréquent

Généralement, la cabergoline exerce un effet hypotenseur chez les patientes traitées au long terme, hypotension orthostatique, bouffées de chaleur**

Peu fréquent

Vasospasme digital, évanouissement

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Nausées*, dyspepsie, gastrite, douleurs abdominales*

Fréquent

Constipation, vomissements**

Rare

Douleur épigastrique

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très fréquent

Asthénie***, fatigue

Peu fréquent

Œdème, œdème périphérique

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée

Fonction hépatique anormale

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Rash, alopécie

Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif

Peu fréquent

Crampes aux jambes

Affection des organes de reproduction et du sein

Fréquent

Douleurs mammaires

Investigations

Fréquent

Baisses asymptomatiques de la pression artérielle (≥ 20 mmHg pour la pression systolique et ≥ 10 mmHg pour la pression diastolique)

Peu fréquent

Une diminution des taux d’hémoglobine a été observée chez les femmes aménorrhéiques dans les premiers mois qui ont suivi la réapparition des règles

Fréquence indéterminée

Augmentation de la créatinine phosphokinase dans le sang, tests hépatiques anormaux

* Très fréquent chez les patientes traitées pour des hyperprolactinémies ; fréquent chez les patientes traitées pour une inhibition/suppression de la lactation

** Fréquent chez les patientes traitées pour des hyperprolactinémies ; peu fréquent chez les patientes traitées pour une inhibition/suppression de la lactation

*** Très fréquent chez les patientes traitées pour des hyperprolactinémies ; peu fréquent chez les patientes traitées pour une inhibition/suppression de la lactation

Troubles du contrôle des impulsions

Le jeu pathologique, l'augmentation de la libido, l'hypersexualité, les dépenses ou achats compulsifs, la consommation excessive de nourriture (binge eating) et l'alimentation compulsive sont des troubles qui peuvent survenir chez des patientes traitées par agonistes dopaminergiques, dont la cabergoline (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : https://signalement.social-sante.gouv.fr/.

4.9. Surdosage

Les symptômes d'un surdosage seraient probablement ceux d'une stimulation excessive des récepteurs de la dopamine, par exemple nausées, vomissements, troubles gastriques, hypotension orthostatique, confusion/psychose ou hallucinations.

Des mesures de soutien doivent être prises pour éliminer le médicament non absorbé et maintenir la pression artérielle, si nécessaire. En outre, l'administration de médicaments antagonistes dopaminergiques peut être conseillée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la prolactine, code ATC : G02CB03.

La cabergoline est un dérivé dopaminergique de l'ergoline doté d'une activité puissante et durable de réduction de la prolactine (PRL). Elle agit par stimulation directe des récepteurs D2-dopamine sur les lactotropes hypophysaires, inhibant ainsi la sécrétion de PRL. En outre, la cabergoline exerce un effet dopaminergique central via la stimulation des récepteurs D2 à des doses orales supérieures à celles qui permettent d'abaisser les taux sériques de PRL.

L'effet durable de la cabergoline sur la PRL est probablement dû à sa longue persistance dans l'organe cible, comme le suggère la lenteur de l'élimination de la radioactivité totale de l'hypophyse après l’administration d’une dose orale unique chez le rat (t½ d'environ 60 heures).

Les effets pharmacodynamiques de la cabergoline ont été étudiés chez des volontaires sains, des femmes en post-partum et des patientes hyperprolactinémiques. Après une administration orale unique de cabergoline (0,3-1,5 mg), une diminution significative des taux sériques de PRL a été observée dans chacune des populations étudiées. L'effet est rapide (dans les 3 heures suivant l'administration) et persistant (jusqu'à 7 à 28 jours chez les volontaires sains et les patientes hyperprolactinémiques, et jusqu'à 14 à 21 jours chez les femmes en post-partum). L'effet de diminution de la PRL est lié à la dose, tant en termes de degré d'effet que de durée d'action.

En ce qui concerne les effets endocriniens de la cabergoline non liés à l'effet antiprolactinémique, les données disponibles chez l’être humain confirment les résultats expérimentaux chez l'animal, indiquant que le composé testé est doté d'une action très sélective sans effet sur la sécrétion basale d'autres hormones hypophysaires ou du cortisol.

Les actions pharmacodynamiques de la cabergoline non corrélées à l'effet thérapeutique ne concernent que la baisse de la pression artérielle. L'effet hypotenseur maximal de la cabergoline en dose unique se produit généralement au cours des 6 premières heures suivant la prise du médicament et est dose-dépendant à la fois en termes de diminution maximale et de fréquence.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après administration orale, la cabergoline est rapidement absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal et le pic de concentration plasmatique est atteint après 0,5 à 4 heures.

La prise de nourriture ne semble pas avoir d'effet sur l'absorption et l'élimination de la cabergoline.

Distribution

Les études in vitro ont révélé que la liaison aux protéines plasmatiques de la cabergoline était de 41 à 42 % pour des concentrations allant de 0,1 à 10 ng/mL.

Biotransformation

Dans les urines, le métabolite principal détecté est la 6-allyl-8β-carboxy-ergoline, qui représente 4 à 6 % de la dose. Trois autres métabolites ont été identifiés dans les urines ; ils représentent globalement moins de 3 % de la dose administrée. In vitro, l'activité inhibitrice de la sécrétion de prolactine des métabolites est beaucoup plus faible que celle de la cabergoline.

Élimination

La demi-vie d'élimination de la cabergoline est longue (63 à 68 heures chez des volontaires sains et 79 à 115 heures chez des patientes hyperprolactinémiques).

Sur la base de la demi-vie d'élimination, l'état d'équilibre doit être atteint après 4 semaines, comme le confirment les concentrations plasmatiques maximales moyennes observées après administration d'une dose unique de 0,5 mg de cabergoline (37 ± 8 pg/mL) et après un traitement à doses répétées de 4 semaines (101 ± 43 pg/mL).

Dix jours après l'administration, environ 18 % et 72 % de la dose sont éliminés dans les urines et dans les fèces, respectivement. Dans les urines, la cabergoline sous forme inchangée représente 2 à 3 % de la dose.

Linéarité/non-linéarité

Le profil pharmacocinétique est linéaire jusqu'à 7 mg par jour.

Insuffisance hépatique

Par rapport aux volontaires sains et aux personnes présentant des degrés moindres d'insuffisance hépatique, une augmentation de l'ASC a été observée chez les patientes présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) qui ont reçu une dose unique de 1 mg. Voir rubriques 4.2 et 4.4.

Insuffisance rénale

Aucune différence globale n'a été observée au niveau de la pharmacocinétique de la cabergoline en cas d'insuffisance rénale modérée à sévère. La pharmacocinétique de la cabergoline n'a pas été étudiée chez les patientes présentant une insuffisance rénale terminale ou chez les patientes sous hémodialyse ; voir rubriques 4.2 et 4.4.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse et tératogénicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’être humain.

Des effets maternotoxiques, mais aucun effet tératogène, ont été observés chez des souris ayant reçu des doses de cabergoline jusqu'à 8 mg/kg/jour (environ 55 fois la dose maximale recommandée chez l’être humain) pendant l'organogenèse.

Une dose de 0,012 mg/kg/jour (1/7e environ de la dose maximale recommandée chez l’être humain) administrée chez la rate pendant l'organogenèse a provoqué une augmentation des pertes embryofœtales après l'implantation. Ces pertes pourraient être imputables à l'inhibition de la sécrétion de prolactine par la cabergoline chez la rate. Chez la lapine, des doses de 0,5 mg/kg/jour de cabergoline (environ 19 fois la dose maximale recommandée chez l’être humain) administrées pendant l'organogenèse ont provoqué une maternotoxicité caractérisée par une perte de poids corporel et une diminution de la consommation de nourriture. Toujours chez la lapine, des doses de 4 mg/kg/jour (environ 150 fois la dose maximale recommandée chez l’être humain) administrées pendant l'organogenèse ont provoqué une augmentation du nombre de diverses malformations. Toutefois, lors d'une autre étude menée chez la lapine, aucune malformation ni toxicité embryofœtale liée au traitement n'a été observée après l'administration de doses allant jusqu'à 8 mg/kg/jour (environ 300 fois la dose maximale recommandée chez l’être humain).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose anhydre, L-leucine (E 641), stéarate de magnésium.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Conserver le flacon soigneusement fermé, à l’abri de l’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacons en polyéthylène haute densité munis d'un bouchon en polypropylène sécurité-enfant et comprenant des sachets de gel de silice.

Chaque flacon contient 8 ou 30 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

RENATA PHARMACEUTICALS (IRELAND) LIMITED

12 CROWE STREET

A91 NN29 DUNDALK, CO. LOUTH

IRLANDE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 303 033 9 9 : 8 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 551 042 5 4 : 30 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

Liste I


Notice patient

ANSM - Mis à jour le : 19/09/2024

Dénomination du médicament

CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

Cabergoline

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable ?

3. Comment prendre CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de la prolactine - code ATC : G02CB03

CABERGOLINE ZENTIVA contient de la cabergoline qui appartient à un groupe de médicaments connus sous le nom d'inhibiteurs de la prolactine. La prolactine est une hormone qui se forme dans l'hypophyse du cerveau. La cabergoline diminue les concentrations de l'hormone prolactine.

CABERGOLINE ZENTIVA est utilisé :

· pour interrompre/inhiber la lactation (production de lait) pour des raisons médicales ;

· pour traiter les troubles hormonaux résultant de taux élevés de prolactine chez les patientes, tels que l'absence ou l'irrégularité des règles, la stérilité ou les montées de lait non liées à l'accouchement ;

· pour traiter des taux élevés de prolactine dus à une tumeur de l'hypophyse.

La cabergoline ne doit être utilisée que chez les adultes. Elle ne convient pas aux enfants et aux adolescentes âgées de moins de 16 ans.

Si vous ne vous sentez pas mieux ou si vous vous sentez moins bien, adressez-vous à un médecin ou à un pharmacien.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable ?

Ne prenez jamais CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

· si vous êtes allergique à la cabergoline, à d'autres alcaloïdes de l'ergot de seigle (par exemple, bromocriptine) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

· si vous souffrez (ou avez souffert dans le passé) d'une psychose ou si vous risquez de souffrir d'une psychose après l'accouchement ;

· si vous présentez un gonflement des mains et des pieds et une pression artérielle élevée pendant la grossesse (pré-éclampsie, éclampsie) ;

· si vous souffrez d'hypertension artérielle non contrôlée ou d'hypertension artérielle après l'accouchement ;

· si l'on vous a déjà diagnostiqué des problèmes décrits comme des réactions fibrotiques (tissu cicatriciel) affectant les poumons, l'arrière de l'abdomen, les reins ou le cœur ;

· si vous allez être traitée par cabergoline pendant une longue période et vous avez ou avez eu des réactions fibrotiques (tissu cicatriciel) affectant votre cœur.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre CABERGOLINE ZENTIVA si vous souffrez ou avez souffert de l'une des affections suivantes :

· Maladie touchant le cœur et les vaisseaux sanguins (maladie cardiovasculaire).

· Mains et pieds froids (syndrome de Raynaud).

· Douleur lancinante dans l'abdomen en cas de faim (ulcère gastroduodénal) ou saignement de l'estomac et des intestins (hémorragie gastro-intestinale).

· Antécédents de maladies mentales graves, en particulier de troubles psychotiques.

· Problèmes hépatiques ou rénaux.

· Réactions fibrotiques (tissu cicatriciel) affectant le cœur, les poumons ou l'abdomen. Si vous êtes traitée par cabergoline pendant une longue période, votre médecin vérifiera avant le début du traitement si votre cœur, vos poumons et vos reins sont en bon état. Il effectuera également un échocardiogramme (examen du cœur par ultrasons) avant le début du traitement et à intervalles réguliers pendant le traitement. En cas de réactions fibrotiques, le traitement devra être interrompu.

· Pression artérielle basse (hypotension orthostatique) ou prise de médicaments permettant d’abaisser la pression artérielle.

· Douleur thoracique grave (par exemple, douleur dans la poitrine lors de la respiration, liquide dans les poumons, inflammation ou infection des poumons).

Si vous venez d'accoucher, vous pouvez être plus exposée à certaines affections. Il peut s'agir d'hypertension artérielle, de crise cardiaque, de convulsions, d'accident vasculaire cérébral ou de problèmes de santé mentale. Par conséquent, votre médecin devra contrôler régulièrement votre pression artérielle pendant le traitement. Adressez-vous immédiatement à votre médecin si vous souffrez d'hypertension artérielle, de douleurs thoraciques ou de maux de tête anormalement sévères ou persistants (avec ou sans troubles de la vision).

Informez votre médecin si vous ou votre famille/soignant(e) remarquez que vous développez des pulsions ou des envies de vous comporter d'une manière inhabituelle pour vous et que vous ne pouvez pas résister à l'impulsion, à la pulsion ou à la tentation de réaliser certaines activités qui pourraient vous nuire ou nuire à d'autres personnes. Il s'agit de troubles du contrôle des impulsions qui peuvent inclure des comportements tels que les jeux d'argent, l'alimentation ou les dépenses excessives, une libido anormalement élevée ou une augmentation des pensées ou des pulsions sexuelles.

Votre médecin peut avoir besoin d’adapter votre dose ou d’interrompre votre traitement.

Pendant le traitement, votre médecin pourra être amené à contrôler votre pression artérielle, en particulier au cours des premiers jours du traitement. Un examen gynécologique des cellules du col de l'utérus ou de la muqueuse utérine peut également être effectué.

La stérilité peut être inversée chez les femmes prenant de la cabergoline et une grossesse peut survenir avant que le cycle menstruel ne soit normalisé. Il est donc recommandé de procéder à un test de grossesse au moins toutes les 4 semaines jusqu'à la reprise des règles, et à partir de ce moment-là, chaque fois que les règles sont retardées de plus de 3 jours. Des méthodes de contraception adaptées doivent donc être utilisées pendant le traitement et pendant au moins un mois après l'arrêt du traitement par cabergoline (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »).

Enfants et adolescents

La sécurité et l'efficacité de la cabergoline chez les enfants et les adolescentes âgées de moins de 16 ans n'ont pas été établies.

Autres médicaments et CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance.

Certains médicaments peuvent réduire l'efficacité de la cabergoline :

· Médicaments permettant d’abaisser votre pression artérielle.

· Médicaments utilisés pour traiter les maladies mentales (par exemple, phénothiazines, butyrophénones ou thioxanthènes).

· Médicaments contre les nausées et les vomissements (par exemple, métoclopramide).

Certains médicaments peuvent augmenter les effets indésirables de la cabergoline :

· Médicaments utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson ou des migraines sévères, appelés alcaloïdes de l'ergot de seigle, tels que l'ergotamine ou la dihydroergotamine, l'ergométrine ou le méthysergide.

· Antibiotiques (par exemple, érythromycine).

CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable avec des aliments et boissons

Ce médicament doit être pris avec de la nourriture pour diminuer le risque d’apparition de certains effets indésirables. Voir rubrique 3 pour plus de détails.

Grossesse, allaitement et fertilité

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

Grossesse

Les données concernant l'utilisation de la cabergoline pendant la grossesse sont limitées.

Si vous planifiez une grossesse, le traitement par cabergoline doit être interrompu au moins un mois avant la grossesse prévue. Vous devez donc consulter votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous prévoyez de l'être avant le début du traitement.

Avant de commencer à prendre la cabergoline, vous devez vous assurer que vous n'êtes pas enceinte.

En outre, vous devez veiller à ne pas tomber enceinte pendant le traitement et pendant au moins un mois après l'arrêt du traitement. Une contraception non hormonale efficace doit être utilisée ; discutez du choix de la contraception avec votre médecin.

Si vous êtes traitée par cabergoline et que vous démarrez une grossesse pendant cette période, vous devez interrompre le traitement et contacter votre médecin dès que possible.

Allaitement

On ne sait pas si la cabergoline passe dans le lait maternel. Etant donné que la cabergoline vous empêchera de produire du lait pour votre bébé, vous ne devez pas prendre ce médicament si vous envisagez d'allaiter. Si vous devez prendre de la cabergoline, vous devez utiliser une autre méthode pour nourrir votre bébé.

La cabergoline est utilisée pour inhiber la production de lait maternel (lactation) lorsqu'elle est considérée comme essentielle.

Fertilité

La stérilité peut être inversée et une grossesse peut survenir avant la normalisation du cycle menstruel chez les femmes prenant de la cabergoline (voir rubrique « Avertissements et précautions »).

Conduite de véhicules et utilisation de machines

En début de traitement, les patientes doivent être prudentes lorsqu’elles exécutent des tâches nécessitant une réaction rapide et précise.

La cabergoline peut provoquer une somnolence (endormissement extrême) et des accès de sommeil d'apparition soudaine. Dans ces cas, vous ne devez pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de votre vigilance pourrait vous exposer vous-même ou d'autres personnes à un risque d'accident grave (par exemple, utilisation de machines) et ce, jusqu'à la disparition de ces épisodes et de cette somnolence. Si vous êtes concernée, consultez votre médecin.

CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable contient du lactose

Si votre médecin vous a informée d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

3. COMMENT PRENDRE CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable ?

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

La dose est déterminée par votre médecin qui l'adapte individuellement à votre cas.

Les comprimés doivent être pris par voie orale (par la bouche) et au cours d'un repas afin de réduire certains effets indésirables tels que des nausées, des vomissements et des douleurs d'estomac.

· Pour prévenir/inhiber la production de lait maternel (lactation)

Vous devez prendre 2 comprimés (1 mg de cabergoline) en une seule prise dans les 24 heures suivant l'accouchement.

· Pour arrêter la lactation après le début de l'allaitement

Vous devez prendre 0,25 mg (une moitié d’un comprimé de 0,5 mg) toutes les 12 heures pendant deux jours.

· Pour réduire la concentration de prolactine dans l'organisme

Vous devez d’abord prendre 0,5 mg de cabergoline par semaine en une ou deux doses (moitié d'un comprimé de 0,5 mg) réparties sur une semaine (par exemple, la moitié d’un comprimé le lundi et l'autre moitié du comprimé le jeudi). Votre dose sera augmentée jusqu'à une dose maximale de 4,5 mg par semaine ou jusqu'à ce que vous ayez complètement répondu au traitement.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

Vous ne devez pas prendre plus de 3 mg de cabergoline par jour.

Si vous avez pris plus de CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû

Si vous prenez trop de comprimés, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service des urgences de l'hôpital le plus proche. Les symptômes de surdosage peuvent inclure : nausées, vomissements, troubles gastriques, baisse de la pression artérielle lors du passage à la position debout, confusion/psychose ou hallucinations.

Si vous oubliez de prendre CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

Si vous oubliez de prendre une dose, prenez la dose suivante à l’heure habituelle et informez votre médecin si vous avez du mal à vous souvenir de prendre vos comprimés. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez de prendre CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

Votre médecin vous indiquera la durée du traitement par cabergoline. Vous ne devez pas arrêter le traitement avant que votre médecin ne vous le dise.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Informez immédiatement votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants après avoir pris ce médicament. Ces symptômes peuvent être sévères :

· Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) : troubles des valves cardiaques et troubles connexes, par exemple inflammation (péricardite) ou fuite de liquide dans le péricarde (épanchement péricardique). Les premiers symptômes peuvent être un ou plusieurs des symptômes suivants : difficultés respiratoires, essoufflement, battements de cœur très forts, sensation de faiblesse, douleurs thoraciques, douleurs dorsales, douleurs pelviennes ou jambes gonflées. Il peut s'agir des premiers signes d'une maladie appelée fibrose pulmonaire, qui peut affecter le cœur/les valves cardiaques ou le dos.

· Apparition d'une éruption cutanée généralisée avec démangeaisons, difficultés respiratoires avec ou sans respiration sifflante, sensation de faiblesse, gonflement inexpliqué du corps ou de la langue ou tout autre symptôme apparaissant rapidement après la prise de ce médicament et entraînant une gêne. Ces symptômes peuvent indiquer une réaction allergique.

· Incapacité à résister à l'impulsion, à la pulsion ou à la tentation d'accomplir une action qui pourrait être préjudiciable à vous-même ou à d'autres personnes, ce qui peut inclure les comportements suivants :

o Forte impulsion à jouer de manière excessive en dépit des graves conséquences personnelles ou familiales.

o Agressivité et modification ou augmentation de l'intérêt et du comportement sexuels qui vous préoccupent ou préoccupent d'autres personnes, par exemple, des pulsions sexuelles accrues.

o Achats ou dépenses excessifs incontrôlables.

o Consommation excessive de nourriture (manger de grandes quantités de nourriture en peu de temps) ou compulsions alimentaires (manger plus de nourriture que d'habitude et plus que nécessaire pour satisfaire sa faim).

Informez votre médecin si vous présentez l'un de ces comportements ; il évoquera avec vous des moyens de contrôler ou d’atténuer les symptômes.

D'autres effets indésirables peuvent apparaître :

· Très fréquent (pouvant affecter plus d'une personne sur 10) : nausées, maux d'estomac, douleurs d'estomac, maux de tête, sensations vertigineuses ou vertige, sensation de faiblesse ou de fatigue, inflammation de la muqueuse de l'estomac, faiblesse musculaire.

· Fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10) : constipation, baisse de la pression artérielle au cours des 3 ou 4 jours suivant l'accouchement, douleurs mammaires, dépression, troubles du sommeil, baisse de la pression artérielle (traitement de longue durée), baisse de la pression artérielle lors du passage à la position debout, bouffées de chaleur, vomissements, endormissement, picotements dans les doigts ou les orteils.

· Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100) : perte de la moitié de la vision d'un œil ou des deux yeux, évanouissement, sensation de picotement ou de fourmillement (vasospasme digital ou paresthésie), perception anormale des battements du cœur (palpitations), diminution du taux d'hémoglobine (élément du sang qui transporte l'oxygène) chez les femmes dont les règles se sont arrêtées puis ont repris, chute de cheveux, démangeaisons sévères, essoufflement, crampes dans les jambes, saignements de nez, gonflement dû à une accumulation de liquide dans les tissus (œdème), éruption cutanée, réactions cutanées, perte de conscience, tissu cicatriciel dans les poumons, liquide dans les poumons.

· Rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) : réactions allergiques cutanées, blanchissement ou bleuissement de vos doigts ou orteils accompagné d’une sensation d'engourdissement après une exposition au froid.

· Très rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) : tissu cicatriciel (fibrose).

· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : anomalies du foie et anomalies des tests sanguins de la fonction hépatique, problèmes respiratoires avec absorption insuffisante d'oxygène, augmentation du taux de certaines enzymes dans le sang, vision anormale, troubles respiratoires, accès de sommeil d'apparition soudaine, vision ou audition de choses qui ne sont pas réellement présentes (hallucinations), délires, troubles psychotiques, réaction allergique, anomalies des tests sanguins.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: https://signalement.social-sante.gouv.fr/

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et l’étiquette du flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Conserver le flacon soigneusement fermé, à l’abri de l’humidité.

Chaque flacon contient 2 sachets de gel de silice de 1 g. Les sachets de gel de silice ne doivent pas être retirés des flacons après ouverture.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable

· La substance active est :

Cabergoline.................................................................................................................... 0,5 mg

Pour un comprimé sécable.

· Les autres composants sont :

Lactose anhydre, L-leucine (E 641) et stéarate de magnésium.

Qu’est-ce que CABERGOLINE ZENTIVA 0,5 mg, comprimé sécable et contenu de l’emballage extérieur

Les comprimés de CABERGOLINE ZENTIVA sont des comprimés de couleur blanche, de forme ovale, mesurant 7,5 × 4 mm et comportant une barre de sécabilité sur une face, la mention « c » étant située à gauche de la barre et la mention « 1 » étant située à droite de la barre, l’autre face étant lisse.

Les comprimés sont contenus dans des flacons en polyéthylène haute densité munis d'un bouchon en polypropylène sécurité-enfant et comprenant des sachets de gel de silice.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

RENATA PHARMACEUTICALS (IRELAND) LIMITED

12 CROWE STREET

A91 NN29 DUNDALK, CO. LOUTH

IRLANDE

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

ZENTIVA FRANCE

35 RUE DU VAL DE MARNE

75013 PARIS

Fabricant

ALTERNO LABS D.O.O

BRNČIČEVA ULICA 29

LJUBLJANA-ČRNUCE, 1231

SLOVENIE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).