Dernière mise à jour le 30/06/2025
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé
Indications thérapeutiques
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA est utilisé dans :
· le traitement de l'hypertension artérielle (hypertension) ;
· le traitement de l'insuffisance cardiaque (lorsque le cœur n’est pas capable de pomper assez de sang pour alimenter l’ensemble du corps) ;
· la réduction du risque d'évènements cardiaques, tel que l'infarctus, chez les patients souffrant de maladie coronaire stable (le flux sanguin alimentant le cœur est réduit ou bloqué) et ayant un antécédent d'infarctus et/ou d'intervention visant à améliorer l'apport sanguin au cœur en dilatant les vaisseaux sanguins.
Présentations
> pilulier(s) polypropylène de 30 comprimé(s)
Code CIP : 279 429-2 ou 34009 279 429 2 1
Déclaration de commercialisation : 08/01/2015
Cette présentation est agréée aux collectivités
- Prix hors honoraire de dispensation : 3,64 €
- Honoraire de dispensation : 1,02 €
- Prix honoraire compris : 4,66 €
- Taux de remboursement :65%
> 3 pilulier(s) polypropylène de 30 comprimé(s)
Code CIP : 279 432-3 ou 34009 279 432 3 2
Déclaration de commercialisation : 08/01/2015
Cette présentation est agréée aux collectivités
- Prix hors honoraire de dispensation : 10,53 €
- Honoraire de dispensation : 2,76 €
- Prix honoraire compris : 13,29 €
- Taux de remboursement :65%
Service médical rendu (SMR)
Amélioration du service médical rendu (ASMR)
Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)
ANSM - Mis à jour le : 10/06/2022
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Périndopril......................................................................................................................... 1,704 mg
Equivalant à tosilate de périndopril converti in situ en sodium de périndopril............................ 2,5 mg
Pour chaque comprimé pelliculé.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 35,981 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé blanc, rond et biconvexe, d'un diamètre d'environ 5 mm, gravé « T » sur une face, l’autre face étant lisse.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de l'hypertension artérielle.
Insuffisance cardiaque :
Traitement de l'insuffisance cardiaque symptomatique .
Maladie coronaire stable :
Réduction du risque d'événements cardiaques chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie doit être adaptée au profil du patient (voir rubrique 4.4) et à sa réponse tensionnelle.
Hypertension :
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA peut être utilisé en monothérapie ou en association avec d'autres médicaments antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).
La dose initiale recommandée est de 5 mg par jour en une prise matinale.
Les patients dont le système rénine-angiotensine-aldostérone est très stimulé (en particulier, une hypertension réno-vasculaire, une déplétion hydrosodée, une décompensation cardiaque ou une hypertension sévère) peuvent faire l'objet d'une brusque chute tensionnelle après la première prise. Une posologie initiale de 2,5 mg est recommandée chez ces patients et l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale.
La posologie peut être augmentée à 10 mg une fois par jour après un mois de traitement.
Une hypotension symptomatique peut apparaître après le début du traitement avec du périndopril, en particulier chez des patients traités par diurétiques. Une attention particulière est recommandée chez ces patients pouvant faire l'objet d'une déplétion hydrosodée.
Si possible, le traitement par diurétique devra être interrompu 2 à 3 jours avant l'instauration du traitement par PERINDOPRIL TOSILATE TEVA (voir rubrique 4.4).
Chez les patients hypertendus pour lesquels le diurétique ne peut être arrêté, le traitement par PERINDOPRIL TOSILATE TEVA devra être instauré à la dose de 2,5 mg. La fonction rénale et la kaliémie devront être surveillées. La posologie de PERINDOPRIL TOSILATE TEVA sera ensuite ajustée en fonction de la réponse tensionnelle. Si besoin, le traitement par diurétiques sera réintroduit.
Chez les patients âgés, le traitement sera instauré à une posologie de 2,5 mg puis il pourra être augmenté progressivement à 5 mg après un mois de traitement puis à 10 mg si nécessaire, suivant l'état de la fonction rénale (voir le tableau ci-dessous).
Insuffisance cardiaque symptomatique :
Il est recommandé d’instaurer le traitement par périndopril, généralement utilisé en association avec un diurétique non-épargneur de potassium et/ou la digoxine et/ou un bêta-bloquant, sous stricte surveillance médicale, à la posologie initiale de 2,5 mg en une prise matinale. En fonction de la tolérance, cette posologie peut être augmentée à 5 mg par jour après 2 semaines. La posologie sera adaptée en fonction de la réponse du patient au traitement.
Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque sévère, et chez ceux considérés à haut risque (patients avec une insuffisance rénale et une tendance à avoir des troubles électrolytiques, patients recevant un traitement concomitant par des diurétiques et/ou des vasodilatateurs), le traitement devra être instauré sous stricte surveillance médicale (voir rubrique 4.4).
Les patients à haut risque d'hypotension symptomatique tels que les patients ayant une déplétion hydrosodée avec ou sans hyponatrémie, les patients ayant une hypovolémie ou les patients traités par de fortes doses de diurétiques doivent être équilibrés, si possible avant l'instauration du traitement par périndopril tosilate. La pression artérielle, la fonction rénale et la kaliémie doivent être étroitement contrôlées, à la fois avant et pendant le traitement par PERINDOPRIL TOSILATE TEVA (voir rubrique 4.4).
Maladie coronaire stable :
Le traitement par PERINDOPRIL TOSILATE TEVA devra être instauré à la dose de 5 mg une fois par jour pendant deux semaines, puis augmenté à 10 mg une fois par jour, selon la fonction rénale et si la dose de 5 mg est bien tolérée.
Les patients âgés recevront 2,5 mg une fois par jour pendant une semaine, puis 5 mg une fois par jour la semaine suivante, puis la dose sera augmentée à 10 mg une fois par jour selon la fonction rénale (voir le tableau 1 « Adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale »). La posologie ne sera augmentée que si la dose précédente est bien tolérée.
Populations particulières
Patients insuffisants rénaux
La posologie chez les insuffisants rénaux doit être ajustée en fonction de la clairance de la créatinine comme souligné dans le tableau 1 ci-dessous :
Tableau 1 : Adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale
Clairance de la créatinine (mL/min) |
Posologie recommandée |
|
ClCR ≥ 60 |
5 mg par jour |
|
30 < ClCR < 60 |
2,5 mg par jour |
|
15 < ClCR < 30 |
2,5 mg un jour sur 2 |
|
Patients hémodialysés* |
||
ClCR < 15 |
2,5 mg le jour de la dialyse |
* La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min.
Pour les patients hémodialysés, le médicament doit être pris après la dialyse.
Patients insuffisants hépatiques
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du périndopril chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
De ce fait, l’utilisation chez l’enfant et chez l’adolescent n’est pas recommandée.
Mode d’administration
Voie orale.
Une prise quotidienne de PERINDOPRIL TOSILATE TEVA est recommandée, le matin avant le repas.
· Antécédent d'angio-œdème lié à la prise d'un IEC (voir rubrique 4.4).
· Angio-œdème héréditaire ou idiopathique.
· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).
· L’association de PERINDOPRIL TOSILATE TEVA à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).
· Traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5).
· Sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose de l'artère rénale sur rein fonctionnellement unique (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Si un épisode d'angor instable (majeur ou non) se produit pendant le premier mois de traitement par le périndopril, une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque devra être effectuée avant la poursuite du traitement.
Hypotension
Les IEC peuvent provoquer une chute de la pression artérielle. L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients hypertendus sans complication, mais se produit préférentiellement chez les patients ayant une déplétion volémique c'est à dire traités par un diurétique, sous régime restrictif en sel, sous dialyse, ayant des diarrhées ou vomissements, ou chez ceux ayant une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubriques 4.5 et 4.8). Une hypotension symptomatique a été observée chez les patients ayant une insuffisance cardiaque symptomatique, avec ou sans insuffisance rénale associée. Elle se produit préférentiellement chez ces patients qui présentent un degré sévère d'insuffisance cardiaque, en rapport avec l'utilisation de fortes doses de diurétiques de l'anse, une hyponatrémie ou une insuffisance rénale fonctionnelle. L’instauration du traitement et l'adaptation posologique devront être réalisées sous stricte surveillance médicale chez les patients à haut risque d'hypotension symptomatique (voir rubriques 4.2 et 4.8). Les mêmes précautions s'appliquent aux patients souffrant d'ischémie cardiaque ou de maladie cérébrovasculaire chez lesquels une chute tensionnelle excessive peut conduire à un infarctus du myocarde ou à un accident vasculaire cérébral.
Si une hypotension se produit, le patient doit être placé en décubitus dorsal et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement, qui pourra être généralement poursuivi sans problème une fois la pression artérielle remontée suite à l'augmentation de la volémie.
Une diminution supplémentaire de la pression artérielle peut se produire avec le périndopril chez certains patients en insuffisance cardiaque congestive, ayant une pression artérielle normale ou basse. Cet effet attendu ne nécessite généralement pas l'arrêt du traitement. Si l'hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie ou l'arrêt de PERINDOPRIL TOSILATE TEVA peut être nécessaire.
Sténose des valves aortique et mitrale/Cardiomyopathie hypertrophique
Comme les autres IEC, PERINDOPRIL TOSILATE TEVA doit être donné avec précaution chez les patients ayant une sténose de la valve mitrale et une obstruction du débit ventriculaire gauche telle qu'une sténose aortique ou une cardiomyopathie hypertrophique.
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, (clairance de la créatinine < 60 mL/min) la posologie initiale du périndopril devra être ajustée en fonction de la clairance de la créatinine du patient (voir rubrique 4.2) et ensuite en fonction de la réponse du patient au traitement. Un contrôle périodique du potassium et de la créatinine fait partie des examens de routine chez ces patients (voir rubrique 4.8).
Une hypotension secondaire à l'instauration du traitement par IEC peut conduire à des troubles de la fonction rénale chez les patients en insuffisance cardiaque. Dans de tels cas, une insuffisance rénale aiguë, généralement réversible, a été observée.
Des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique, généralement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été observées chez certains patients ayant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose de l'artère sur rein unique, traités par des IEC. Ceci a notamment été observé chez les insuffisants rénaux. Il existe un risque augmenté d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale si une hypertension réno-vasculaire est aussi présente.
Chez ces patients, le traitement doit être instauré sous surveillance médicale stricte avec une posologie faible et une augmentation progressive de celle-ci. Le traitement par diurétiques étant un facteur supplémentaire de risque, celui-ci doit être arrêté et la fonction rénale surveillée pendant les premières semaines de traitement par PERINDOPRIL TOSILATE TEVA.
Des augmentations souvent faibles et transitoires des taux d'urée sanguine et de créatinine sérique, surtout lorsque le périndopril était associé à un diurétique, ont été observées chez certains patients hypertendus sans antécédent de maladie réno-vasculaire. Ceci concerne particulièrement les patients ayant une insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou de PERINDOPRIL TOSILATE TEVA peut être nécessaire.
Patients hémodialysés
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez les patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité, et traités concomitamment par un IEC. Il conviendra d'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou un agent antihypertenseur de classe différente chez ces patients.
Transplantation rénale
Il n'existe pas de données relatives à l'administration de périndopril chez les patients ayant subi une transplantation rénale récente.
Hypertension rénovasculaire
Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par IEC, le risque d’hypotension et d’insuffisance rénale est majoré (voir rubrique 4.3). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modifications mineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale.
Hypersensibilité/angio-œdème
Des angio-œdèmes de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx ont été rarement signalés chez les patients traités par IEC, périndopril inclus (voir rubrique 4.8). Ceci peut se produire à n'importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, le périndopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit être surveillé jusqu'à disparition complète des symptômes. Lorsque l'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que des antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu'il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, un traitement d'urgence doit être administré rapidement. Ce dernier peut inclure l'administration d'adrénaline et/ou le dégagement des voies aériennes. Le patient doit être maintenu sous surveillance médicale stricte jusqu'à disparition complète des symptômes.
Les patients ayant un antécédent d'angio-œdème non lié à la prise d'un IEC sont sujets à un risque accru de faire un angio-œdème sous IEC (voir rubrique 4.3).
Un angio-œdème intestinal a été rarement signalé chez des patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n'était pas précédé d'un angio-œdème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scanner abdominal, une échographie, ou lors d'une chirurgie et les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angio-œdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.
L’association du périndopril avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.3). Le sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la prise de la dernière dose du traitement par périndopril. Si le traitement par sacubitril/valsartan est arrêté, le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).
L’utilisation concomitante d’IEC avec les inhibiteurs de la NEP (p. ex. racécadotril), les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (p. ex. linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (p. ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et gliptines (p. ex. linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) chez un patient prenant déjà un IEC.
Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)
Ont rarement été rapportées, des réactions anaphylactoïdes menaçant la vie du patient chez ceux recevant des IEC pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par l'IEC avant chaque aphérèse.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation
Certains patients sous IEC pendant un traitement de désensibilisation (par exemple, avec du venin d'hyménoptère) ont eu des réactions anaphylactoïdes. Ces réactions ont pu être évitées chez ces patients en interrompant transitoirement les IEC lors de la désensibilisation, mais elles sont réapparues lors de la reprise par inadvertance du traitement.
Insuffisance hépatique
Les IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par une jaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas élucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou qui présentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et bénéficier d'une surveillance médicale appropriée (voir rubrique 4.8).
Neutropénie/Agranulocytose/Thrombocytopénie/Anémie
Des neutropénie/agranulocytose, thrombocytopénie et anémie ont été rapportées chez certains patients sous IEC. Chez les patients ayant une fonction rénale normale et sans autre facteur de risque, une neutropénie est rarement observée. Le périndopril doit être utilisé avec une extrême prudence chez les patients atteints de maladies du collagène vasculaire, chez les patients sous immunosuppresseur, chez les patients traités par allopurinol ou procaïnamide, ou chez les patients présentant une association de ces facteurs de risque, tout particulièrement en cas d'insuffisance rénale pré-existante. Certains de ces patients ont développé des infections graves, qui, dans quelques cas, n'ont pas répondu à un traitement antibiotique intensif. Si le périndopril est utilisé chez ces patients, un suivi périodique du nombre de globules blancs est conseillé et les patients doivent être informés afin de signaler tout signe d'infection (par exemple, mal de gorge, fièvre).
Particularités ethniques
Les IEC provoquent un plus grand taux d'angio-œdème chez les patients noirs.
De même que pour les autres IEC, le périndopril peut être moins efficace sur la diminution de la pression artérielle chez les patients noirs, en raison de la possibilité d'une plus grande prévalence de faibles taux de rénine dans ce type de population.
Toux
Une toux a été rapportée avec l'utilisation des IEC. D'une façon caractéristique, la toux est non-productive, persistante et disparaît à l'arrêt du traitement. La toux induite par les IEC devra faire partie du diagnostic différentiel de la toux.
Intervention chirurgicale/Anesthésie
Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou une anesthésie par des agents provoquant une hypotension, le périndopril peut bloquer la production de l'angiotensine II secondaire à la libération de rénine. Le traitement doit être interrompu un jour avant l'intervention. Si une hypotension se produit et qu'elle est attribuée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par une augmentation de la volémie.
Hyperkaliémie
Des élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patients traités par IEC, dont le périndopril ; les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération de l’aldostérone. L’effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Les facteurs de risque de développement d’une hyperkaliémie sont une insuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l’âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique et utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), de suppléments potassiques ou de substituts du sel contenant du potassium ; ou la prise d’autres médicaments associés à des augmentations de la kaliémie (p. ex. héparine, cotrimoxazole aussi connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier les antagonistes de l’aldostérone ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine. L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, ou de substituts du sel contenant du potassium, en particulier chez des patients présentant une fonction rénale altérée, peut provoquer une élévation significative de la kaliémie. L’hyperkaliémie peut entraîner des arythmies graves, parfois fatales. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine doivent être utilisés avec prudence chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées. Si l’utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est jugée appropriée, ils doivent être utilisés avec prudence et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué (voir rubrique 4.5.).
Patients diabétiques
Chez les patients diabétiques traités par des antidiabétiques oraux ou par l'insuline, le contrôle de la glycémie doit être étroitement surveillé pendant le premier mois de traitement par l'IEC (voir rubrique 4.5).
Lithium
L'association du lithium et du périndopril n'est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts du sel contenant du potassium
L’association de périndopril et de diurétiques épargneurs de potassium, de suppléments potassiques ou de substituts du sel contenant du potassium n’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’utilisation concomitante d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë). Par conséquent, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne doivent pas être utilisés de façon concomitante chez les patients présentant une néphropathie diabétique.
Hyperaldostéronisme primaire
Les patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l’utilisation de ce produit n’est pas recommandée.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé pour les patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Excipient(s)
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1)
+ Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème
L’utilisation concomitante d’IEC avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la prise de la dernière dose de du traitement par périndopril. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4).
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (p. ex. linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).
+ Médicaments entraînant une hyperkaliémie
Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par périndopril. Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter l’apparition d’hyperkaliémie comme l’aliskiren, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les IEC, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, les AINS, les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole), car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. L’association de ces médicaments augmente le risque d’hyperkaliémie. Par conséquent, l’association du périndopril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ Aliskiren
Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de la morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.
+ Traitements par circulation extra-corporelle
Les traitements par circulation extra-corporelle entraînant un contact avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l’hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (p. ex. membranes de polyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d’un risque de réactions anaphylactoïdes (voir rubrique 4.3). Si ce type de traitement est nécessaire, l’utilisation d’un autre type de membrane de dialyse ou d’une classe d’agent antihypertenseur différente doit être envisagée.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Traitement associant un IEC avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II
Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteints d’athérosclérose diagnostiquée, d’insuffisance cardiaque ou chez les patients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitant par IEC et antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II est associé à une fréquence plus élevée d’hypotension, de syncope, d’hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison au traitement en monothérapie par une molécule agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (p. ex. association d’un IEC avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II) doit être limité à des cas individuels et définis, avec une surveillance étroite de la fonction rénale, des taux de potassium et de la pression artérielle.
+ Estramustine
Risque d’augmentation des effets indésirables tel qu’un œdème angioneurotique (angio-œdème).
+ Diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. triamtérène, amiloride ), (sels de) potassium
Hyperkaliémie (potentiellement mortelle), en particulier dans un contexte d’insuffisance rénale (effets hyperkaliémiants cumulés). L’association de périndopril avec les médicaments mentionnés ci-dessus n’est pas recommandée (voir rubrique 4.4). Si une utilisation concomitante est toutefois indiquée, ces médicaments doivent être utilisés avec prudence et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué. Pour l’utilisation de la spironolactone dans l’insuffisance cardiaque, voir ci-dessous.
+ Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et donc de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. L'utilisation du périndopril avec le lithium n'est pas recommandée, mais si l'association s'avère nécessaire, un suivi attentif de la lithémie devra être réalisé (voir rubrique 4.4).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux)
Des études épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation concomitante d'IEC et d'antidiabétiques (insuline, hypoglycémiants oraux) pouvait provoquer une majoration de l'effet hypoglycémiant avec un risque d'hypoglycémie. Ce phénomène semble s'être produit particulièrement au cours des premières semaines du traitement combiné et chez les patients présentant une insuffisance rénale.
+ Baclofène
Augmentation de l’effet antihypertenseur. Si nécessaire, surveiller la pression artérielle et adapter la posologie de l’antihypertenseur.
+ Diurétiques non-épargneurs de potassium
Les patients sous diurétiques, et particulièrement ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent présenter une forte hypotension après le début du traitement par IEC. L'effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d’instaurer le traitement par de faibles doses de périndopril et d’augmenter la posologie du périndopril progressivement.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir provoqué une hypovolémie/une déplétion hydrosodée, soit le diurétique doit être interrompu avant d’instaurer l’IEC ; dans ce cas, un diurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit, soit l’IEC doit être instauré à une dose faible qui sera augmentée progressivement.
Dans le traitement diurétique de l’insuffisance cardiaque congestive, l’IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit la dose du diurétique non épargneur de potassium associé.
Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.
+ Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)
Avec l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d’IEC :
Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avec une fraction d’éjection < 40 %, et précédemment traitée par IEC et diurétiques de l’anse, il existe un risque d’hyperkaliémie, potentiellement mortelle, particulièrement en cas de non-respect des recommandations de prescription de cette association. Avant instauration de l’association, vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale.
Une surveillance étroite de la kaliémie et de la créatininémie est recommandée une fois par semaine le premier mois du traitement, puis une fois par mois par la suite.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) incluant l'acide acétylsalicylique ≥ 3 g/jour
Quand les IEC sont administrés simultanément à des AINS (tels que acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, inhibiteurs de la COX 2 et AINS non sélectifs), une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire.
La prise concomitante d'IEC et d'AINS peut conduire à un risque accru d'aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d'insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients avec une altération pré-existante de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement, puis périodiquement.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Antihypertenseurs et vasodilatateurs
L'utilisation concomitante de ces agents peut augmenter les effets hypotenseurs du périndopril. L'utilisation concomitante de nitroglycérine et d'autres dérivés nitrés, ou autres vasodilatateurs, peut diminuer la pression artérielle.
+ Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques/Anesthésiques
L'utilisation concomitante de certains anesthésiques, antidépresseurs tricycliques et antipsychotiques avec les IEC peut conduire à une accentuation de la diminution de la pression artérielle (voir rubrique 4.4).
+ Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseurs des IEC.
+ Or
Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissements et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont périndopril) de façon concomitante.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse.
En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).
En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation du périndopril au cours de l'allaitement, le périndopril est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.
Fertilité
Il n’y a pas d’effet sur les fonctions de reproduction ou sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le périndopril n'a aucun effet direct sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines mais des réactions individuelles associées à une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, en particulier au début du traitement ou en association avec un autre antihypertenseur.
Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.
Résumé du profil de sécurité
Le profil de sécurité du périndopril correspond à celui des autres IEC.
Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés dans les essais cliniques et observés avec le périndopril sont : sensations vertigineuses, céphalées, paresthésies, vertige, troubles de la vision, acouphènes, hypotension, toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, diarrhée, dysgueusie, dyspepsie, nausées, vomissements, prurit, rash, crampes musculaires et asthénie. Les effets indésirables suivants ont été observés lors des essais cliniques et/ou de l’utilisation post-AMM du périndopril aux fréquences suivantes :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes MedDRA |
Effets indésirables |
Fréquence |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Eosinophilie |
Peu fréquent* |
Agranulocytose ou pancytopénie |
Très rare |
|
Hémoglobine diminuée et hématocrite diminué |
Très rare |
|
Leucopénie/neutropénie |
Très rare |
|
Anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit congénital en G-6PDH (voir rubrique 4.4) |
Très rare |
|
Thrombopénie |
Très rare |
|
Affections endocriniennes |
Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH) |
Rare |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Peu fréquent* |
Hyperkaliémie, réversible à l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4) |
Peu fréquent* |
|
Hyponatrémie |
Peu fréquent* |
|
Affections psychiatriques |
Dépression |
Peu fréquent* |
Troubles de l’humeur |
Peu fréquent |
|
Troubles du sommeil |
Peu fréquent |
|
Affections du système nerveux |
Sensations vertigineuses |
Fréquent |
Céphalées |
Fréquent |
|
Paresthésies |
Fréquent |
|
Vertige |
Fréquent |
|
Somnolence |
Peu fréquent* |
|
Syncope |
Peu fréquent* |
|
Confusion |
Très rare |
|
Affections oculaires |
Troubles visuels |
Fréquent |
Affections de l'oreille et du labyrinthe |
Acouphènes |
Fréquent |
Affections cardiaques |
Palpitations |
Peu fréquent* |
Tachycardie |
Peu fréquent* |
|
Angine de poitrine (voir rubrique 4.4) |
Très rare |
|
Arythmie |
Très rare |
|
Infarctus du myocarde, éventuellement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique 4.4) |
Très rare |
|
Affections vasculaires |
Hypotension (et effets liés à une hypotension) |
Fréquent |
Vascularite |
Peu fréquent* |
|
Bouffées congestives |
Rare* |
|
Accident vasculaire cérébral, éventuellement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique 4.4) |
Very rare |
|
Phénomène de Raynaud |
Fréquence indéterminée |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Toux |
Fréquent |
Dyspnée |
Fréquent |
|
Bronchospasme |
Peu fréquent |
|
Pneumonie éosinophile |
Très rare |
|
Rhinite |
Très rare |
|
Affections gastro-intestinales |
Douleurs abdominales |
Fréquent |
Constipation |
Fréquent |
|
Diarrhée |
Fréquent |
|
Dysgueusie |
Fréquent |
|
Dyspepsie |
Fréquent |
|
Nausées |
Fréquent |
|
Vomissements |
Fréquent |
|
Bouche sèche |
Peu fréquent |
|
Pancréatite |
Très rare |
|
Affections hépatobiliaires |
Hépatite cytolytique ou cholestatique (voir rubrique 4.4) |
Très rare |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Prurit |
Fréquent |
Rash |
Fréquent |
|
Urticaire (voir rubrique 4.4) |
Peu fréquent |
|
Angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir rubrique 4.4) |
Peu fréquent |
|
Réactions de photosensibilité |
Peu fréquent* |
|
Pemphigoïde |
Peu fréquent* |
|
Hyperhidrose |
Peu fréquent |
|
Aggravation du psoriasis |
Rare* |
|
Erythème polymorphe |
Très rare |
|
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Crampes musculaires |
Fréquent |
Arthralgie |
Peu fréquent* |
|
Myalgie |
Peu fréquent* |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Insuffisance rénale |
Peu fréquent |
Insuffisance rénale aiguë |
Rare |
|
Anurie/Oligurie |
Rare* |
|
Affections des organes de reproduction et du sein |
Dysérection |
Peu fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Asthénie |
Fréquent |
Douleur thoracique |
Peu fréquent* |
|
Malaise |
Peu fréquent* |
|
Œdème périphérique |
Peu fréquent* |
|
Fièvre |
Peu fréquent* |
|
Investigations |
Urée sanguine augmentée |
Peu fréquent* |
Créatinine sanguine augmentée |
Peu fréquent* |
|
Bilirubine sanguine augmentée |
Rare |
|
Enzyme hépatique augmentée |
Rare |
|
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures |
Chute |
Peu fréquent* |
* Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les événements indésirables issus des notifications spontanées.
Essais cliniques
Pendant la période de randomisation de l'étude EUROPA, seuls les effets indésirables graves ont été collectés. Peu de patients ont présenté des événements indésirables graves : 16 (0,3 %) des 6 122 patients sous périndopril et 12 (0,2 %) des 6 107 patients sous placebo. Chez les patients traités par le périndopril, une hypotension a été observée chez 6 patients, un angio-œdème chez 3 patients et un arrêt cardiaque chez 1 patient. L'arrêt du traitement en raison d'une toux, d'une hypotension ou d'une autre intolérance a été observé chez plus de patients sous périndopril que sous placebo, respectivement 6 % (n = 366) versus 2,1 % (n = 129).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Peu de données sont disponibles en cas de surdosage chez l'homme. Les symptômes associés à la prise excessive d’inhibiteurs ECA peuvent comprendre une hypotension, un choc circulatoire, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une hyperventilation, une tachycardie, des palpitations, une bradycardie, des vertiges, de l'anxiété et de la toux.
Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Si une hypotension se produit, le patient devra être placé en décubitus. Si possible, une perfusion intraveineuse d'angiotensine II et/ou de catécholamines peut aussi être réalisée. Le périndopril peut être retiré de la circulation générale par hémodialyse (voir rubrique 4.4). Un pacemaker est indiqué lors d'une bradycardie résistante au traitement. Les signes cliniques vitaux, les concentrations sériques en électrolytes et en créatinine doivent être continuellement contrôlés.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) seuls, code ATC : C09AA04.
Mécanisme d’action
Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme qui transforme l'angiotensine I en angiotensine II (enzyme de conversion de l'angiotensine ECA). Cette enzyme de conversion, ou kinase, est une exopeptidase qui permet la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II vasoconstrictrice provoquant la dégradation de la bradykinine vasodilatatrice en un heptapeptide inactif.
L'inhibition de l'ECA induit une diminution de l'angiotensine II dans le plasma, conduisant à une augmentation de l'activité plasmatique de la rénine (par inhibition du rétrocontrôle négatif de la libération de rénine) et à une diminution de la sécrétion d'aldostérone. Comme l'ECA inactive la bradykinine, l'inhibition de l'ECA conduit aussi à une augmentation de l'activité des systèmes kallicréine-kinine locaux et circulant (et par conséquent aussi à une activation du système prostaglandines). Ce mécanisme peut contribuer à l'action hypotensive des IEC et est partiellement responsable de certains de leurs effets indésirables (comme la toux).
Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate. Les autres métabolites ne présentent pas d'inhibition de l'ECA in vitro.
Efficacité et sécurité clinique
Hypertension
Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée, sévère ; on observe une réduction des pressions sanguines systolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme.
Le périndopril réduit les résistances périphériques vasculaires, conduisant à une diminution de la pression artérielle. Par conséquent, le débit sanguin périphérique augmente, sans effet sur la fréquence cardiaque.
Le débit sanguin rénal augmente, en règle générale, avec un débit de filtration glomérulaire (DFG) restant habituellement inchangé.
L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se maintient pendant au moins 24 heures : le ratio vallée/pic est de l'ordre de 87 - 100 %.
La diminution de la pression artérielle se produit rapidement. Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient pendant le premier mois de traitement, et se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un effet rebond sur la pression artérielle.
Le périndopril réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Chez l'homme, les propriétés vasodilatatrices du périndopril ont été confirmées. Il améliore l'élasticité des gros troncs artériels et diminue le ratio média/lumen des petites artères.
L'association à un diurétique thiazidique produit une synergie additive. L'association d'un IEC et d'un thiazidique diminue aussi le risque d'hypokaliémie induit par le traitement diurétique.
Insuffisance cardiaque
Le périndopril réduit le travail cardiaque en diminuant la pré-charge et la post-charge.
Les études chez l'insuffisant cardiaque ont démontré :
· une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droit,
· une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,
· une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l'index cardiaque.
Dans des études comparatives, la première administration de 2,5 mg de périndopril aux patients souffrant d'une insuffisance cardiaque légère à modérée n'a pas été associée à une diminution significative de la pression artérielle par rapport au placebo.
Patients atteints d'une maladie coronaire stable
L'étude clinique EUROPA, multicentrique, internationale, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo a duré 4 ans.
Douze mille deux cent dix-huit (12 218) patients âgés de plus de 18 ans ont été randomisés sous périndopril tert-butylamine 8 mg (équivalant à 10 mg de périndopril tosilate) (n = 6 110) ou sous placebo (n = 6 108).
Les patients de l'étude présentaient une maladie coronaire sans signe clinique d'insuffisance cardiaque. Au total, 90 % des patients avaient un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou un antécédent de revascularisation coronaire. La plupart des patients recevaient le traitement étudié en plus de leur thérapie usuelle incluant des antiagrégants plaquettaires, des hypolipémiants et des bêta-bloquants.
Le critère principal d'efficacité était un critère combiné associant la mortalité cardiovasculaire, l'infarctus du myocarde non fatal et/ou l'arrêt cardiaque récupéré. Le traitement par le périndopril tert-butylamine à la dose de 8 mg (équivalant à 10 mg de périndopril tosilate) une fois par jour a abouti à une réduction absolue significative du critère principal de 1,9 % (réduction du risque relatif de 20 %, IC à 95 % [9,4 ; 28,6] – p < 0,001).
Par rapport au placebo, une réduction absolue de 2,2 % correspondant à une RRR de 22,4 % (IC à 95 % [12,0 ; 31,6] – p < 0,001) du critère principal a été observée chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.
Données des essais cliniques sur le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du périndopril chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.
Dans une étude clinique en ouvert, non comparative, 62 enfants hypertendus âgés de 2 à 15 ans et ayant un débit de filtration glomérulaire > 30 mL/min/1,73 m2 ont reçu du périndopril à la dose moyenne de 0,07 mg/kg. La dose était adaptée pour chaque patient en fonction de son profil et de sa réponse tensionnelle jusqu’à une dose maximale de 0,135 mg/kg/jour.
59 patients ont terminé la phase initiale des trois mois de traitement et 36 patients ont terminé la phase d’extension de l’étude, correspondant à un suivi d’au moins 24 mois (durée moyenne de l’étude : 44 mois).
La pression artérielle systolique et diastolique est restée stable de l’inclusion à la dernière évaluation chez les patients précédemment traités par d’autres traitements antihypertenseurs et a diminué chez les patients n’ayant jamais reçu de traitement antihypertenseur.
Plus de 75 % des enfants avaient une pression artérielle systolique et diastolique inférieure au 95e percentile lors de leur dernière évaluation.
La sécurité était conforme au profil de sécurité connu du périndopril.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, l'absorption du périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.
Le périndopril est une pro drogue.
Vingt-sept pour cent de la dose administrée de périndopril sont retrouvés dans le compartiment sanguin sous forme de métabolite actif, le périndoprilate. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.
La prise d'aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.
Une relation linéaire a été démontrée entre la dose de périndopril et sa concentration plasmatique.
Distribution
Le volume de distribution est d'approximativement 0,2 L/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l'enzyme de conversion de l'angiotensine, mais est concentration-dépendante.
Elimination
Le périndoprilate est éliminé par voie urinaire et la demi-vie terminale de la fraction libre est d'environ 17 heures, permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours.
Population particulière
L'élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsi que chez les insuffisants cardiaques ou rénaux. Une adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré d'altération (clairance de la créatinine).
La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min.
Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les patients cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n'est pas diminuée et, par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
5.3. Données de sécurité préclinique
Aucun effet mutagène n'a été observé lors des études in vitro ou in vivo.
Les études sur la toxicité de la reproduction (chez le rat, la souris, le lapin et le singe) n'ont montré aucun signe d'embryotoxicité ou de tératogénicité. Cependant, il a été montré que les IEC, par effet de classe, ont induit des effets indésirables sur les derniers stades de développement du fœtus, conduisant à une mort fœtale et des effets congénitaux chez les rongeurs et les lapins : des lésions rénales et une augmentation de la mortalité péri- et post-natale ont été observées. La fertilité n’a pas été altérée chez les rats mâles ou femelles.
Aucune carcinogénicité n'a été observée lors des études à long terme chez les rats et les souris.
Lactose monohydraté, amidon de maïs, bicarbonate de sodium, amidon de maïs prégélatinisé, povidone K30, stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Poly (alcool vinylique) – partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc.
28 mois.
Après première ouverture du pilulier : à conserver 100 jours maximum.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver le pilulier soigneusement fermé, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Pilulier blanc opaque en polypropylène (PP) fermé par un bouchon blanc opaque en polyéthylène (PE) muni d’un agent desséchant et d’un réducteur de débit inviolable en polyéthylène (PE).
Boîte de 30, 60, 90, 90 (3 piluliers de 30) ou 100 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 279 429 2 1 : pilulier (PP) de 30 comprimés pelliculés.
· 34009 279 430 0 3 : pilulier (PP) de 60 comprimés pelliculés.
· 34009 279 431 7 1 : pilulier (PP) de 90 comprimés pelliculés.
· 34009 279 432 3 2 : pilulier (PP) de 90 (3 x 30) comprimés pelliculés.
· 34009 586 999 0 0 : pilulier (PP) de 100 comprimés pelliculés.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I
ANSM - Mis à jour le : 10/06/2022
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé
Tosilate de périndopril
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
1. QU’EST-CE QUE PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA est utilisé dans :
· le traitement de l'hypertension artérielle (hypertension) ;
· le traitement de l'insuffisance cardiaque (lorsque le cœur n’est pas capable de pomper assez de sang pour alimenter l’ensemble du corps) ;
· la réduction du risque d'évènements cardiaques, tel que l'infarctus, chez les patients souffrant de maladie coronaire stable (le flux sanguin alimentant le cœur est réduit ou bloqué) et ayant un antécédent d'infarctus et/ou d'intervention visant à améliorer l'apport sanguin au cœur en dilatant les vaisseaux sanguins.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé ?
Ne prenez jamais PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique au périndopril ou à tout autre inhibiteur de l'enzyme de conversion, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous avez déjà eu des symptômes tels que des sifflements respiratoires, un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge, des démangeaisons intenses ou des éruptions cutanées sévères lors d'un traitement antérieur par IEC ou si un membre de votre famille a déjà eu ces symptômes quelles qu'en soient les circonstances (état appelé angio-œdème) ;
· si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois. (Il est également préférable d'éviter de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA en début de grossesse, voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité ») ;
· si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle ;
· si vous êtes dialysé(e) ou si vous bénéficiez d’un autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, PERINDOPRIL TOSILATE TEVA peut ne pas être adapté ;
· si vous avez des problèmes rénaux avec diminution de l’apport sanguin au niveau rénal (sténose artérielle rénale) ;
· si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru (voir sections « Avertissements et précautions » et « Autres médicaments et PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA :
· si vous avez une sténose aortique (rétrécissement de l'artère principale alimentant le cœur) ou une cardiomyopathie hypertrophique (maladie du muscle cardiaque) ou une sténose de l'artère rénale (rétrécissement de l'artère rénale menant le sang au rein) ;
· si vous avez tout autre problème cardiaque ;
· si vous avez des problèmes hépatiques ;
· si vous avez des problèmes rénaux ou si vous êtes dialysé ;
· si vous avez des taux anormalement élevés d’une hormone appelée aldostérone dans le sang (hyperaldostéronisme primaire) ;
· si vous souffrez d'une maladie du collagène (maladie de la peau) comme un lupus érythémateux disséminé ou une sclérodermie ;
· si vous êtes diabétique ;
· si vous suivez un régime pauvre en sel ou si vous utilisez un substitut de sel contenant du potassium ;
· si vous devez subir une anesthésie générale et/ou une intervention chirurgicale ;
· si vous devez subir une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) (qui consiste à enlever du cholestérol de votre sang avec un appareil) ;
· si vous devez recevoir un traitement de désensibilisation pour réduire les effets d'une allergie aux piqûres d'abeilles ou de guêpes ;
· si vous avez souffert récemment de diarrhées et de vomissements, ou si vous êtes déshydraté ;
· si vous êtes un patient noir car ce médicament peut augmenter le risque d’angio-œdème et peut être moins efficace sur la diminution de votre pression artérielle par rapport aux patients non noirs.
· si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :
o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;
o aliskiren.
Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.
Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé » ;
· si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angio-œdème est accru :
o racécadotril (utilisé pour traiter la diarrhée) ;
o sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisés pour éviter le rejet d’organes transplantés et pour traiter le cancer) ;
o sacubitril (disponible en association à dose fixe avec le valsartan), utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque au long cours ;
o linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine et autres médicaments appartenant à la classe des gliptines (utilisés pour traiter le diabète).
Angio-œdème
Des angio-œdèmes (réactions allergiques sévères avec un gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant entraîner une difficulté à avaler ou respirer) ont été rapportés chez des patients traités par IEC, y compris PERINDOPRIL TOSILATE TEVA. Ceci peut se produire à n’importe quel moment au cours du traitement.
Si vous présentez de tels symptômes, arrêtez tout de suite de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA et contactez immédiatement un médecin. Voir également rubrique « Quels sont les effets indésirables éventuels ? ».
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. PERINDOPRIL TOSILATE TEVA n’est pas recommandé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car il peut nuire sérieusement au bébé à ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse, allaitement et fertilité »).
Enfants et adolescents
L’utilisation de PERINDOPRIL TOSILATE chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’est pas recommandée.
Autres médicaments et PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Le traitement par PERINDOPRIL TOSILATE TEVA peut être affecté par d'autres médicaments. Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions, si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· autres médicaments antihypertenseurs, incluant un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II), de l’aliskiren (voir également les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions »), ou les diurétiques (médicaments augmentant la quantité d'urine produite par les reins) ;
· médicaments épargneurs de potassium (comme le triamtérène, l’amiloride), suppléments potassiques (ou substituts du sel contenant du potassium), autres médicaments pouvant augmenter le potassium dans votre organisme (comme l’héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang et empêcher les caillots ; le triméthoprime et le cotrimoxazole également connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries) ;
· diurétiques épargneurs de potassium utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque : éplérénone et spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg par jour ;
· lithium, utilisé pour traiter les psychoses maniaco-dépressives ;
· médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (comme l'ibuprofène) pour soulager la douleur ou dose élevée d’acide acétylsalicylique, substance présente dans de nombreux médicaments utilisés pour soulager la douleur et faire baisser la fièvre, ainsi que pour empêcher la formation de caillot sanguin ;
· médicaments utilisés dans le traitement du diabète (comme l'insuline ou la metformine) ;
· baclofène (utilisé dans le traitement de la rigidité musculaire associée à des maladies comme la sclérose en plaques) ;
· médicaments utilisés dans le traitement des troubles mentaux comme la dépression, l'anxiété, la schizophrénie, etc (antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques) ;
· immunosuppresseurs (médicaments diminuant le mécanisme de défense de l'organisme) utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes ou à la suite d'une transplantation chirurgicale (ciclosporine, tacrolimus) ;
· estramustine (utilisé dans le traitement du cancer) ;
· médicaments, qui sont le plus souvent utilisés pour traiter la diarrhée (racécadotril) ou pour éviter les rejets d’organes transplantés (sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions » ;
· sacubitril/valsartan (utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque au long cours). Voir rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions » ;
· allopurinol (traitement de la goutte) ;
· procaïnamide (traitement des battements cardiaques irréguliers) ;
· vasodilatateurs incluant les dérivés nitrés (produits permettant de dilater les vaisseaux sanguins) ;
· traitements de l'hypotension artérielle, des collapsus ou de l'asthme (éphédrine, noradrénaline ou adrénaline) ;
· sels d’or, en particulier lors d’une administration intraveineuse (utilisés dans le traitement des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde).
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
Il est conseillé de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA avant un repas.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de PERINDOPRIL TOSILATE TEVA.
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA n’est pas recommandé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire sérieusement au bébé si vous l’utilisez après le 3e mois de grossesse.
Allaitement
Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter. PERINDOPRIL TOSILATE TEVA n’est pas recommandé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.
Fertilité
Les effets du périndopril sur la fertilité de l'homme ne sont pas connus.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT PRENDRE PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé ?
Le comprimé doit être avalé avec un verre d'eau, de préférence au même moment de la journée, le matin et avant le repas. Votre médecin décidera de la posologie adaptée pour vous.
Les posologies recommandées sont :
Hypertension artérielle :
La dose initiale recommandée et la dose d'entretien est de 5 mg une fois par jour. Après un mois de traitement, cette dose peut être augmentée à 10 mg par jour si nécessaire. La dose maximale recommandée est de 10 mg par jour pour le traitement de l'hypertension artérielle.
Si vous êtes âgé(e) de plus de 65 ans, la dose initiale recommandée est de 2,5 mg par jour. Après un mois de traitement, cette dose peut être augmentée à 5 mg par jour et si nécessaire à 10 mg par jour.
Insuffisance cardiaque :
La dose initiale recommandée est de 2,5 mg par jour. Après deux semaines, la dose peut être augmentée à 5 mg, qui est la dose maximale recommandée dans le traitement de l'insuffisance cardiaque.
Maladie coronaire stable :
La dose initiale recommandée est de 5 mg par jour. Après deux semaines, la dose peut être augmentée à 10 mg, qui est la dose maximale recommandée dans cette indication.
Si vous êtes âgé(e) de plus de 65 ans, la dose initiale recommandée est de 2,5 mg par jour. Après une semaine, cette dose peut être augmentée à 5 mg par jour, puis à 10 mg par jour, la semaine suivante.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
L’utilisation chez les enfants et les adolescents n’est pas recommandée.
Si vous avez pris plus de PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Si vous avez pris trop de comprimés, contactez immédiatement votre médecin ou l'hôpital le plus proche. L'évènement le plus probable, en cas de surdosage, est l'hypotension. Si une hypotension importante se produit (associée à des vertiges ou à des étourdissements), elle peut être combattue en allongeant le patient, avec les jambes relevées.
Si vous oubliez de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé
Le traitement par PERINDOPRIL TOSILATE TEVA étant généralement un traitement de longue durée, vous devez demander conseil à votre médecin avant de l'interrompre.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Arrêtez tout de suite de prendre ce médicament et contactez immédiatement un médecin si vous remarquez l'un des effets indésirables potentiellement graves suivants :
· gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficulté à respirer (angio-œdème) (voir rubrique 2 « Avertissements et précautions » (peu fréquent pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) ;
· sensations vertigineuses sévères ou évanouissement dus à l’hypotension, (fréquent pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) ;
· battements du cœur inhabituellement rapides ou irréguliers, douleurs thoraciques (angor) ou infarctus (très rare pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) ;
· faiblesse des bras ou des jambes, ou problèmes d’élocution pouvant être les signes d’un éventuel accident vasculaire cérébral (très rare pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) ;
· respiration sifflante d’apparition soudaine, douleur thoracique, essoufflement ou difficultés respiratoires (bronchospasme) (peu fréquent pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) ;
· inflammation du pancréas pouvant entraîner une douleur abdominale et dorsale sévère accompagnée d’un très grand malaise (très rare pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) ;
· coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse) pouvant être le signe d’une hépatite (très rare pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) ;
· éruptions cutanées débutant souvent par des taches rouges et des démangeaisons sur le visage, les bras ou les jambes (érythème polymorphe) (très rare pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000).
Informez votre médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants :
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· maux de tête,
· malaises,
· vertiges,
· sensations de picotements et de fourmillements,
· troubles visuels,
· acouphènes (sensation de bruit dans les oreilles),
· toux,
· difficulté respiratoire (dyspnée),
· troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, douleurs abdominales, troubles du goût, dyspepsie ou digestion difficile, diarrhées, constipation),
· réactions allergiques (comme des éruptions cutanées, démangeaisons),
· crampes musculaires,
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· troubles de l'humeur,
· troubles du sommeil,
· dépression,
· bouche sèche,
· démangeaisons intenses ou éruptions cutanées sévères,
· formation de cloques sur la peau,
· problèmes rénaux,
· impuissance,
· transpiration,
· excès d’éosinophiles (catégorie de globules blancs),
· somnolence,
· évanouissement,
· palpitations,
· tachycardie,
· vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins),
· réaction de photosensibilité (augmentation de la sensibilité de la peau au soleil),
· arthralgie (douleurs articulaires),
· myalgie (douleur musculaire),
· douleur thoracique,
· malaise,
· œdème périphérique,
· fièvre,
· chute,
· modification des paramètres biologiques : augmentation du taux de potassium réversible à l’arrêt du traitement, diminution du taux de sodium, hypoglycémie (très faible taux de sucre dans le sang) chez les patients diabétiques, élévation du taux sanguin d’urée, élévation du taux sanguin de créatinine.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· urines de couleur foncée, nausées ou vomissements, crampes musculaires, confusion et convulsions pouvant être les symptômes d’une maladie appelée SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique),
· rougeur brusque du visage,
· aggravation du psoriasis,
· diminution ou absence d’urine, insuffisance rénale aiguë,
· modifications des paramètres biologiques : augmentation du taux des enzymes hépatiques, niveau élevé de bilirubine sérique.
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· confusion,
· pneumonie éosinophile (un type rare de pneumonie),
· rhinite (nez bouché ou nez qui coule),
· modifications des constantes sanguines telles qu’une diminution du nombre de globules blancs et rouges, une diminution de l’hémoglobine, une diminution du nombre de plaquettes sanguines.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· décoloration, engourdissement et douleur au niveau des doigts ou des orteils (phénomène de Raynaud).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Après première ouverture du pilulier : à conserver 100 jours maximum.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le pilulier après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Conserver le pilulier soigneusement fermé, à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient PERINDOPRIL TOSILATE TEVA 2,5 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est :
Périndopril......................................................................................................................... 1,704 mg
Equivalant à tosilate de périndopril......................................................................................... 2,5 mg
Pour chaque comprimé pelliculé.
· Les autres composants sont : lactose monohydraté, amidon de maïs, bicarbonate de sodium, amidon de maïs prégélatinisé, povidone K30, stéarate de magnésium, poly (alcool vinylique) – partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, talc.
Les comprimés sont disponibles en pilulier(s) de 30, 60, 90, 90 (3 x 30) ou 100 comprimés pelliculés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
100-110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
100-110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
TEVA PHARMACEUTICAL WORKS PRIVATE LIMITED COMPANY
PALLAGI UT 13,
4042 DEBRECEN
HONGRIE
ou
PHARMACHEMIE B.V.
SWENSWEG 5,
2031 GA HAARLEM
PAYS-BAS
ou
TEVA OPERATIONS SP. Z.O.O
UL. MOGILSKA 80.
31-546, KRAKOW
POLOGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).