Dernière mise à jour le 30/06/2025

  1. Retour aux résultats

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

 remboursable

 sur ordonnance uniquement

 générique

Date de l'autorisation : 07/07/2022
Indications thérapeutiques

Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) non associés, code ATC : C09AA04

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA est un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Ceux-ci agissent en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux.

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA est utilisé

· dans le traitement de l'hypertension artérielle (hypertension) ;

· dans la réduction du risque d'événements cardiaques, tels que la crise cardiaque, chez les patients souffrant de maladie coronaire stable (une affection où le flux sanguin alimentant le cœur est réduit ou bloqué) et ayant un antécédent d'infarctus et/ou d'intervention visant à améliorer l'apport sanguin au cœur en dilatant les vaisseaux sanguins.

Composition en substances actives

  • Comprimé ( Composition pour un comprimé )
    • périndopril6,790 mg
      • sous forme de : périndopril arginine10,000 mg
Présentations

> plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

Code CIP : 34009 302 576 7 8
Déclaration de commercialisation : 20/02/2023
Cette présentation est agréée aux collectivités

En pharmacie de ville :
  • Prix hors honoraire de dispensation : 3,64 €
  • Honoraire de dispensation : 1,02 €
  • Prix honoraire compris : 4,66 €
  • Taux de remboursement :65 %

> plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 90 comprimé(s)

Code CIP : 34009 302 576 8 5
Déclaration de commercialisation : 20/02/2023
Cette présentation est agréée aux collectivités

En pharmacie de ville :
  • Prix hors honoraire de dispensation : 10,53 €
  • Honoraire de dispensation : 2,76 €
  • Prix honoraire compris : 13,29 €
  • Taux de remboursement :65 %
Service médical rendu (SMR)
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Amélioration du service médical rendu (ASMR)

Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament (cliquez ici pour aller à la rubrique des groupes génériques)

Autres informations
  • Titulaire de l'autorisation : ZENTIVA France
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  • Statut de l'autorisation : Valide
  • Type de procédure :  Procédure décentralisée
  • Code CIS :  6 020 851 1
Résumé des Caractéristiques du Produit

ANSM - Mis à jour le : 04/01/2023

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Périndopril arginine.......................................................................................................... 10,000 mg

Equivalant à périndopril...................................................................................................... 6,790 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire :

Chaque comprimé pelliculé contient 232,75 mg de lactose (sous forme monohydratée).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé (comprimé).

Comprimé pelliculé vert à vert marbré, arrondi, biconvexe, d’un diamètre de 9,0 ± 0,45 mm, comportant la mention « 10 » gravée en creux sur une face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension

Traitement de l'hypertension artérielle.

Maladie coronaire stable

Réduction du risque d'événements cardiaques chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose doit être adaptée au profil du patient (voir rubrique 4.4) et à sa réponse tensionnelle.

Hypertension

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA peut être utilisé en monothérapie ou en association avec d'autres médicaments antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

La dose initiale recommandée est de 5 mg par jour en une prise matinale.

Les patients dont le système rénine-angiotensine-aldostérone est très stimulé (en particulier, une hypertension réno-vasculaire, une déplétion hydrosodée, une décompensation cardiaque ou une hypertension sévère) peuvent faire l'objet d'une brusque chute tensionnelle après la première prise. Une posologie initiale de 2,5 mg est recommandée chez ces patients et l'instauration du traitement se fera sous surveillance médicale.

La dose peut être augmentée à 10 mg une fois par jour après 1 mois de traitement.

Une hypotension symptomatique peut apparaître après le début du traitement par périndopril arginine, en particulier chez des patients traités par diurétiques, de façon concomitante. La prudence est donc recommandée chez ces patients pouvant faire l'objet d'une déplétion hydrosodée.

Si possible, le traitement par diurétique doit être interrompu 2 à 3 jours avant l'instauration du traitement par PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA (voir rubrique 4.4). Chez les patients hypertendus pour lesquels le diurétique ne peut être arrêté, le traitement par PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA doit être instauré à la dose de 2,5 mg. La fonction rénale et la kaliémie devront être surveillées.

La posologie de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA doit être ajustée en fonction de la réponse tensionnelle. Si besoin, le traitement par diurétiques peut être réintroduit.

Personnes âgées

Chez les patients âgés, le traitement doit être instauré à une dose de 2,5 mg puis il peut être augmenté progressivement à 5 mg après 1 mois de traitement puis à 10 mg si nécessaire, suivant l'état de la fonction rénale (voir tableau ci-dessous).

Maladie coronaire stable

Le traitement par PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA doit être instauré à la dose de 5 mg une fois par jour pendant 2 semaines, puis augmenté à 10 mg une fois par jour, selon la fonction rénale et si la dose de 5 mg est bien tolérée.

Les patients âgés doivent recevoir 2,5 mg une fois par jour pendant 1 semaine, puis 5 mg une fois par jour la semaine suivante, puis la dose sera augmentée à 10 mg une fois par jour selon la fonction rénale (voir tableau 1 « Adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale »). La dose ne sera augmentée que si la dose précédente est bien tolérée.

Population particulière

Insuffisance rénale

La posologie chez les patients présentant une insuffisance rénale doit être ajustée en fonction de la clairance de la créatinine comme souligné dans le tableau 1 ci-dessous :

Tableau 1 : Adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale

Clairance de la créatinine (mL/min)

Dose recommandée

ClCR ≥ 60

5 mg par jour

30 < ClCR < 60

2,5 mg par jour

15 < ClCR < 30

2,5 mg un jour sur deux

Patients hémodialysés*

ClCR < 15

2,5 mg le jour de la dialyse

* La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min.

Pour les patients hémodialysés, le médicament doit être pris après la dialyse.

Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité du périndopril chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1, mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

De ce fait, l’utilisation chez l’enfant et chez l’adolescent n’est pas recommandée.

Mode d’administration

Voie orale. Une prise quotidienne de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA est recommandée, le matin avant le repas.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active, à un autre inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Antécédent d'angio-œdème lié à la prise d'un IEC (voir rubrique 4.4).

· Angio-œdème héréditaire ou idiopathique.

· 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

· L’utilisation concomitante de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA avec des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).

· Traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5).

· Sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose de l'artère rénale sur rein fonctionnellement unique (voir rubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Maladie coronaire stable

Si un épisode d'angor instable (majeur ou non) se produit pendant le premier mois de traitement par périndopril, une évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque doit être effectuée avant la poursuite du traitement.

Hypotension

Les IEC peuvent provoquer une chute de la pression artérielle. L'hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients hypertendus sans complication, mais est davantage susceptible de se produire chez les patients ayant une déplétion volémique, c'est à dire traités par un diurétique, sous régime restrictif en sel, sous dialyse, ayant des diarrhées ou vomissements, ou chez ceux ayant une hypertension sévère rénine-dépendante (voir rubriques 4.5 et 4.8). Une hypotension symptomatique a été observée chez les patients présentant une insuffisance cardiaque symptomatique, avec ou sans insuffisance rénale associée. Elle est davantage susceptible de se produire chez ces patients qui présentent un degré sévère d'insuffisance cardiaque, en rapport avec l'utilisation de fortes doses de diurétiques de l'anse, une hyponatrémie ou une insuffisance rénale fonctionnelle. L’instauration du traitement et l'adaptation posologique devront être réalisées sous stricte surveillance médicale chez les patients à haut risque d'hypotension symptomatique (voir rubriques 4.2 et 4.8). Les mêmes précautions s'appliquent aux patients souffrant d'ischémie cardiaque ou de maladie cérébrovasculaire chez lesquels une chute tensionnelle excessive peut entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. Si une hypotension survient, le patient doit être placé en décubitus dorsal et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Une hypotension transitoire ne constitue pas une contre-indication à la poursuite du traitement, qui pourra généralement être administré sans difficulté une fois la pression artérielle remontée suite à l'augmentation de la volémie. Une diminution supplémentaire de la pression artérielle peut se produire avec le périndopril arginine chez certains patients présentant une insuffisance cardiaque congestive et une pression artérielle normale ou basse. Cet effet est attendu et ne nécessite généralement pas l'arrêt du traitement. Si l'hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie ou l'arrêt de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA peut s’avérer nécessaire.

Sténose des valves aortique et mitrale/Cardiomyopathie hypertrophique

Comme les autres IEC, le périndopril arginine doit être administré avec prudence chez les patients ayant une sténose de la valve mitrale et une obstruction du débit ventriculaire gauche, telle qu'une sténose aortique ou une cardiomyopathie hypertrophique.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale, (clairance de la créatinine < 60 mL/min) la posologie initiale du périndopril doit être ajustée en fonction de la clairance de la créatinine du patient (voir rubrique 4.2) puis en fonction de la réponse du patient au traitement. Un contrôle régulier du potassium et de la créatinine fait partie des examens de routine chez ces patients (voir rubrique 4.8).

Une hypotension secondaire à l'instauration du traitement par IEC peut conduire à des troubles de la fonction rénale chez les patients présentant une insuffisance cardiaque symptomatique. Dans de tels cas, une insuffisance rénale aiguë, généralement réversible, a été rapportée.

Des augmentations de l'urée sanguine et de la créatinine sérique, généralement réversibles à l'arrêt du traitement, ont été observées chez certains patients présentant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose de l'artère sur rein unique, traités par des IEC. Ceci a notamment été observé chez les patients présentant une insuffisance rénale. Il existe un risque augmenté d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale en présence également d’une hypertension réno-vasculaire. Chez ces patients, le traitement doit être instauré sous surveillance médicale stricte avec une posologie faible et une augmentation progressive de celle-ci.

Le traitement par diurétiques étant un facteur supplémentaire de risque, celui-ci doit être arrêté et la fonction rénale surveillée pendant les premières semaines de traitement par PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA.

Des augmentations souvent faibles et transitoires des taux d'urée sanguine et de créatinine sérique, surtout lorsque le périndopril arginine était associé à un diurétique, ont été observées chez certains patients hypertendus sans antécédent apparent de maladie réno-vasculaire. Ceci concerne particulièrement les patients présentant une insuffisance rénale préexistante. Une réduction de la posologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA peut s’avérer nécessaire.

Patients hémodialysés

Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez les patients dialysés avec des membranes de haute perméabilité, et traités concomitamment par un IEC. Il conviendra d'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou un agent antihypertenseur de classe différente chez ces patients.

Transplantation rénale

Il n'existe pas de données relatives à l'administration de périndopril arginine chez les patients ayant subi une transplantation rénale récente.

Hypertension réno-vasculaire

Chez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou de sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par IEC, le risque d’hypotension et d’insuffisance rénale est majoré (voir rubrique 4.3). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif. Une perte de la fonction rénale peut survenir avec des modifications mineures de la créatinine sérique uniquement, y compris chez les patients atteints de sténose artérielle rénale unilatérale.

Hypersensibilité/angio-œdème

Des angio-œdèmes de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx ont été rarement rapportés chez les patients traités par IEC, périndopril arginine inclus (voir rubrique 4.8). Ceci peut se produire à tout moment au cours du traitement.

Dans de tels cas, PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA doit être arrêté immédiatement et le patient doit être surveillé jusqu'à disparition complète des symptômes. Lorsque l'œdème n’est localisé que sur la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que des antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.

L'angio-œdème associé à un œdème laryngé peut être fatal. En cas d’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, un traitement d'urgence doit être administré rapidement. Ce dernier peut inclure l'administration d'adrénaline et/ou le dégagement des voies aériennes. Le patient doit être maintenu sous surveillance médicale étroite jusqu'à disparition complète des symptômes.

Les patients ayant un antécédent d'angio-œdème non lié à la prise d'un IEC sont sujets à un risque accru d’angio-œdème sous IEC (voir rubrique 4.3).

Un angio-œdème intestinal a été rarement rapporté chez des patients traités par IEC. Ces patients présentaient des douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certains cas, ce n'était pas précédé d'un angio-œdème facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scanner abdominal, une échographie, ou lors d'une chirurgie et les symptômes ont disparu à l'arrêt de l'IEC. L'angio-œdème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.

L’utilisation concomitante des IEC avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

L’utilisation concomitante d’IEC avec les inhibiteurs de la néprilysine (NEP) (par exemple, racécadotril), les inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (par exemple, gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de l’instauration d’un traitement par inhibiteurs de la néprilysine (NEP) (par exemple, racécadotril), inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.

Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)

Des réactions anaphylactoïdes engageant le pronostic vital ont rarement été rapportées chez les patients recevant des IEC pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions peuvent être évitées en interrompant temporairement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.

Réactions anaphylactoïdes lors de la désensibilisation

Certains patients sous IEC pendant un traitement de désensibilisation (par exemple, avec du venin d'hyménoptère) ont présenté des réactions anaphylactoïdes. Ces réactions ont pu être évitées chez ces patients en interrompant temporairement les IEC lors de la désensibilisation, mais elles sont réapparues lors de la reprise du traitement par inadvertance.

Insuffisance hépatique

Les IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par une jaunisse cholestatique et pouvant entraîner une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) le décès. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas élucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou qui présentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et bénéficier d'une surveillance médicale appropriée (voir rubrique 4.8).

Neutropénie/agranulocytose/thrombopénie/anémie

Des neutropénie/agranulocytose, thrombopénie et anémie ont été rapportées chez certains patients sous IEC. Chez les patients présentant une fonction rénale normale et sans autre facteur de risque, une neutropénie est rarement observée. Le périndopril doit être utilisé avec une extrême prudence chez les patients atteints de maladies du collagène vasculaire, chez les patients sous immunosuppresseur, chez les patients traités par allopurinol ou procaïnamide, ou chez les patients présentant une association de ces facteurs de risque, tout particulièrement en cas d’altération de la fonction rénale pré-existante. Certains de ces patients ont développé des infections graves, qui, dans quelques cas, n'ont pas répondu à un traitement antibiotique intensif. Si le périndopril est utilisé chez ces patients, un suivi régulier du nombre de globules blancs est conseillé et les patients doivent être informés afin de signaler tout signe d'infection (par exemple, maux de gorge, fièvre).

Origine ethnique

Les IEC provoquent un plus grand taux d'angio-œdème chez les patients noirs. De même que pour les autres IEC, le périndopril peut être moins efficace sur la diminution de la pression artérielle chez les patients noirs, en raison de la possibilité d'une plus grande prévalence de faibles taux de rénine dans cette population.

Toux

Une toux a été rapportée avec l'utilisation des IEC. D'une façon caractéristique, la toux est non-productive, persistante et disparaît à l'arrêt du traitement. La toux induite par les IEC devra faire partie du diagnostic différentiel de la toux.

Intervention chirurgicale/anesthésie

Chez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou une anesthésie par des agents provoquant une hypotension, le périndopril arginine peut bloquer la production de l'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. Le traitement doit être interrompu 1 jour avant l'intervention chirurgicale. Si une hypotension survient et qu'elle est attribuée à ce mécanisme, elle peut être corrigée par une augmentation de la volémie.

Hyperkaliémie

Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération de l’aldostérone. L’effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Les facteurs de risque de développement d’une hyperkaliémie sont une insuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l’âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique et utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par exemple, spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), de suppléments potassiques ou de substituts du sel contenant du potassium ; ou la prise d’autres médicaments associés à des augmentations de la kaliémie (par exemple, héparine, triméthoprime, cotrimoxazole aussi connu sous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier les antagonistes de l’aldostérone ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine.

L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, ou de substituts du sel contenant du potassium, en particulier chez des patients présentant une fonction rénale altérée, peut provoquer une élévation significative de la kaliémie. L’hyperkaliémie peut entraîner des arythmies graves, parfois fatales. Si l’utilisation concomitante des agents mentionnés ci-dessus est jugée appropriée, ils doivent être utilisés avec prudence et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué (voir rubrique 4.5.).

Patients diabétiques

Chez les patients diabétiques traités par des antidiabétiques oraux ou par l'insuline, le contrôle de la glycémie doit être étroitement surveillé pendant le premier mois de traitement par IEC (voir rubrique 4.5).

Lithium

L'association du lithium et du périndopril n'est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l’utilisation concomitante d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë). Par conséquent, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

Si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne doivent pas être utilisés de façon concomitante chez les patients présentant une néphropathie diabétique.

Hyperaldostéronisme primaire

Les patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire ne répondent généralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. De ce fait, l’utilisation de ce produit n’est pas recommandée.

Grossesse

Les IEC ne doivent pas être instaurés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé pour les patientes qui envisagent une grossesse de remplacer leur traitement antihypertenseur par un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif doit être débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

Excipients

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les données issues des essais cliniques ont révélé que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation combinée d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren était associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) par rapport à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1)

Médicaments entraînant une hyperkaliémie

Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter l’apparition d’hyperkaliémie comme l’aliskiren, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les IEC, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, les AINS, les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime. L’association de ces médicaments augmente le risque d’hyperkaliémie.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

Aliskiren

Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.

Traitements par circulation extra-corporelle

Les traitements par circulation extra-corporelle entraînant un contact avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l’hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (par exemple, membranes de polyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d’un risque de réactions anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si ce type de traitement est nécessaire, l’utilisation d’un autre type de membrane de dialyse ou d’une classe d’agent antihypertenseur différente doit être envisagée.

Sacubitril/valsartan

L’utilisation concomitante d’IEC avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la prise de la dernière dose du traitement par périndopril. Le traitement par périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

Aliskiren

Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.

Traitement associant un IEC avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II

Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteints d’athérosclérose diagnostiquée, d’insuffisance cardiaque ou chez les patients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitant par IEC et antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II était associé à une fréquence plus élevée d’hypotension, de syncope, d’hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) par rapport au traitement en monothérapie par une molécule agissant sur le système rénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (par exemple, association d’un IEC avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II) doit être limité à des cas individuels et définis, avec une surveillance étroite de la fonction rénale, des taux de potassium et de la pression artérielle.

Estramustine

Risque d’augmentation des effets indésirables tel qu’un œdème angioneurotique (angio-œdème).

Cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

Les patients prenant de façon concomitante du cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d'hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).

Diurétiques épargneurs de potassium (par exemple, triamtérène, amiloride…), sels de potassium, suppléments de potassium ou substituts du sel contenant du potassium

Bien que la kaliémie reste généralement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par périndopril, notamment en cas d'insuffisance rénale (effets hyperkaliémiants additifs).

Les diurétiques épargneurs de potassium (par exemple, spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments de potassium ou les substituts du sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Par conséquent, l'association du périndopril avec les médicaments susmentionnés n'est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, ils doivent être utilisés avec prudence et avec une surveillance fréquente de la kaliémie. Pour l’utilisation de la spironolactone dans l’insuffisance cardiaque, voir ci-dessous.

Lithium

Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et donc de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. L'utilisation du périndopril avec le lithium n'est pas recommandée, mais si l'association s'avère nécessaire, un suivi attentif de la lithémie doit être réalisé (voir rubrique 4.4).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux)

Des études épidémiologiques ont suggéré que l’administration concomitante d'IEC et d'antidiabétiques (insuline, hypoglycémiants oraux) pouvait provoquer une majoration de l'effet hypoglycémiant avec un risque d'hypoglycémie. Ce phénomène semble s'être produit particulièrement au cours des premières semaines du traitement combiné et chez les patients présentant une insuffisance rénale.

Baclofène

Augmentation de l’effet antihypertenseur. Si nécessaire, surveiller la pression artérielle et adapter la posologie de l’antihypertenseur.

Diurétiques non épargneurs de potassium

Les patients sous diurétiques, et particulièrement ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent présenter une forte hypotension après le début du traitement par IEC. L'effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d’instaurer le traitement par de faibles doses de périndopril et d’augmenter la posologie du périndopril progressivement. Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir provoqué une hypovolémie/une déplétion hydrosodée, soit le diurétique doit être interrompu avant d’instaurer l’IEC ; dans ce cas, un diurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit, soit l’IEC doit être instauré à une dose faible qui sera augmentée progressivement. Dans le traitement diurétique de l’insuffisance cardiaque congestive, l’IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit la dose du diurétique non épargneur de potassium associé. Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.

Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)

Avec l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d’IEC :

Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avec une fraction d’éjection < 40 %, et précédemment traitée par IEC et diurétiques de l’anse, il existe un risque d’hyperkaliémie, potentiellement mortelle, particulièrement en cas de non-respect des recommandations de prescription de cette association. Avant instauration de l’association, vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale. Une surveillance étroite de la kaliémie et de la créatininémie est recommandée une fois par semaine le premier mois du traitement, puis une fois par mois par la suite.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) incluant l’aspirine ≥ 3 g/jour

Quand les IEC sont administrés simultanément avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (c.-à-d. acide acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, inhibiteurs de la COX 2 et AINS non sélectifs), une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire. L’utilisation concomitante d'IEC et d'AINS peut entraîner un risque accru d'aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d'insuffisance rénale aiguë, et une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients présentant une altération pré-existante de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les personnes âgées. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, après l’instauration d’un traitement concomitant, puis régulièrement.

Racécadotril

Les IEC (par exemple, périndopril) sont connus pour provoquer un angio-œdème. Ce risque peut être élevé en cas d'utilisation concomitante avec le racécadotril (un médicament utilisé contre la diarrhée aiguë) (voir rubrique 4.4).

Inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

Les patients prenant un traitement concomitant par des inhibiteurs de mTOR peuvent présenter un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).

Ciclosporine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l'utilisation concomitante d’IEC et de ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

Héparine

Une hyperkaliémie peut survenir lors de l'utilisation concomitante d’IEC et d'héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Antihypertenseurs et vasodilatateurs

L'utilisation concomitante de ces agents peut augmenter les effets hypotenseurs du périndopril. L'utilisation concomitante de nitroglycérine et d'autres dérivés nitrés, ou autres vasodilatateurs, peut diminuer la pression artérielle.

Gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)

En raison de la diminution de l’activité de la dipeptidyl peptidase IV (DPP-IV) par la gliptine, le risque d’angio-œdème est majoré chez les patients co-traités par un IEC.

Antidépresseurs tricycliques/antipsychotiques/anesthésiques

L'utilisation concomitante de certains anesthésiques, antidépresseurs tricycliques et antipsychotiques avec les IEC peut entraîner une accentuation de la diminution de la pression artérielle (voir rubrique 4.4).

Sympathomimétiques

Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseurs des IEC.

Or

Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant bouffées vasomotrices au visage, nausées, vomissements et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (y compris le périndopril) de façon concomitante.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation des IEC n’est pas recommandée pendant le premier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée pendant les 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de tératogénicité après exposition aux IEC pendant le 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de remplacer leur traitement antihypertenseur par un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif doit être débuté.

L'exposition aux IEC au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à un IEC à partir du deuxième trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Allaitement

En raison de l'absence d'informations disponibles sur l'utilisation du périndopril arginine au cours de l'allaitement, PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA n’est pas recommandé et il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, en particulier chez le nouveau-né ou le nourrisson prématuré.

Fertilité

Il n’y a pas d’effet sur les fonctions de reproduction ou sur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Le périndopril arginine n'a aucune influence directe sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines mais des réactions individuelles associées à une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, en particulier au début du traitement ou en association avec un autre antihypertenseur.

Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Le profil de sécurité du périndopril correspond à celui des autres IEC.

Les événements indésirables les plus fréquemment rapportés dans les essais cliniques et observés avec le périndopril sont : sensations vertigineuses, céphalées, paresthésies, vertige, troubles de la vision, acouphènes, hypotension, toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, diarrhée, dysgueusie, dyspepsie, nausées, vomissements, prurit, rash, crampes musculaires et asthénie.

Tableau listant les effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés lors des essais cliniques et/ou de l’utilisation post-AMM du périndopril aux fréquences suivantes : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Classe de systèmes d’organes MedDRA

Effets indésirables

Fréquence

Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie

Peu fréquent*

Agranulocytose ou pancytopénie

Très rare

Hémoglobine diminuée et hématocrite diminué

Très rare

Leucopénie/neutropénie

Très rare

Anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit congénital en G-6PDH (voir rubrique 4.4)

Très rare

Thrombopénie

Très rare

Affections endocriniennes

Syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH)

Rare

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)

Peu fréquent*

Hyperkaliémie, réversible à l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4)

Peu fréquent*

Hyponatrémie

Peu fréquent*

Affections psychiatriques

Troubles de l’humeur

Peu fréquent

Troubles du sommeil

Peu fréquent

Dépression

Peu fréquent

Affections du système nerveux

Sensations vertigineuses

Fréquent

Céphalées

Fréquent

Paresthésies

Fréquent

Vertige

Fréquent

Somnolence

Peu fréquent*

Syncope

Peu fréquent*

Confusion

Très rare

Affections oculaires

Troubles visuels

Fréquent

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes

Fréquent

Affections cardiaques

Palpitations

Peu fréquent*

Tachycardie

Peu fréquent*

Angine de poitrine (voir rubrique 4.4)

Très rare

Arythmie

Très rare

Infarctus du myocarde, éventuellement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique 4.4)

Très rare

Affections vasculaires

Hypotension (et effets liés à une hypotension)

Fréquent

Vascularite

Peu fréquent*

Bouffées congestives

Rare

Accident vasculaire cérébral, éventuellement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique 4.4)

Très rare

Phénomène de Raynaud

Fréquence indéterminée

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

Fréquent

Dyspnée

Fréquent

Bronchospasme

Peu fréquent

Pneumonie éosinophile

Très rare

Rhinite

Très rare

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales

Fréquent

Constipation

Fréquent

Diarrhée

Fréquent

Dysgueusie

Fréquent

Dyspepsie

Fréquent

Nausées

Fréquent

Vomissements

Fréquent

Bouche sèche

Peu fréquent

Pancréatite

Très rare

Affections hépatobiliaires

Hépatite cytolytique ou cholestatique (voir rubrique 4.4)

Très rare

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit

Fréquent

Rash

Fréquent

Urticaire (voir rubrique 4.4)

Peu fréquent

Angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx (voir rubrique 4.4)

Peu fréquent

Réactions de photosensibilité

Peu fréquent*

Pemphigoïde

Peu fréquent*

Hyperhidrose

Peu fréquent

Aggravation du psoriasis

Rare*

Erythème polymorphe

Très rare

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Crampes musculaires

Fréquent

Arthralgie

Peu fréquent*

Myalgie

Peu fréquent*

Affections du rein et des voies urinaires

Insuffisance rénale

Peu fréquent

Anurie/oligurie

Rare

Insuffisance rénale aiguë

Rare

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysérection

Peu fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fréquent

Douleur thoracique

Peu fréquent*

Malaise

Peu fréquent*

Œdème périphérique

Peu fréquent*

Fièvre

Peu fréquent*

Investigations

Urée sanguine augmentée

Peu fréquent*

Créatinine sanguine augmentée

Peu fréquent*

Bilirubine sanguine augmentée

Rare

Enzyme hépatique augmentée

Rare

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Chute

Peu fréquent*

* Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour les événements indésirables issus des notifications spontanées.

Essais cliniques

Pendant la période de randomisation de l'étude EUROPA, seuls les événements indésirables graves ont été collectés. Peu de patients ont présenté des événements indésirables graves : 16 (0,3 %) des 6 122 patients sous périndopril et 12 (0,2 %) des 6 107 patients sous placebo. Chez les patients traités par périndopril, une hypotension a été observée chez 6 patients, un angio-œdème chez 3 patients et un arrêt cardiaque chez 1 patient.

L'arrêt du traitement en raison d'une toux, d'une hypotension ou d'une autre intolérance a été observé chez plus de patients sous périndopril que sous placebo, respectivement 6 % (n = 366) versus 2,1 % (n = 129).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Peu de données sont disponibles en cas de surdosage chez l’être humain. Les symptômes associés à la prise excessive d’IEC peuvent comprendre une hypotension, un choc circulatoire, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une hyperventilation, une tachycardie, des palpitations, une bradycardie, des sensations vertigineuses, de l'anxiété et de la toux.

Prise en charge

Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Si une hypotension se produit, le patient doit être placé en décubitus. Si possible, une perfusion intraveineuse d'angiotensine II et/ou de catécholamines peut également être envisagée. Le périndopril peut être retiré de la circulation générale par hémodialyse (voir rubrique 4.4). Un pacemaker est indiqué lors d'une bradycardie résistante au traitement. Les signes cliniques vitaux, les concentrations sériques en électrolytes et en créatinine doivent être continuellement contrôlés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) non associés , code ATC : C09AA04.

Mécanisme d’action

Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme qui transforme l'angiotensine I en angiotensine II (enzyme de conversion de l'angiotensine ECA). Cette enzyme de conversion, ou kinase, est une exopeptidase qui permet la conversion de l'angiotensine I en angiotensine II vasoconstrictrice provoquant la dégradation de la bradykinine vasodilatatrice en un heptapeptide inactif. L'inhibition de l'ECA induit une diminution de l'angiotensine II dans le plasma, entraînant une augmentation de l'activité plasmatique de la rénine (par inhibition du rétrocontrôle négatif de la libération de rénine) et une diminution de la sécrétion d'aldostérone. Comme l'ECA inactive la bradykinine, l'inhibition de l'ECA entraîne également une augmentation de l'activité des systèmes kallicréine-kinine locaux et circulants (et donc aussi une activation du système des prostaglandines). Ce mécanisme peut contribuer à l'action hypotensive des IEC et est partiellement responsable de certains de leurs effets indésirables (comme la toux).

Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate. Les autres métabolites ne présentent pas d'inhibition de l'ECA in vitro.

Efficacité et sécurité clinique

Hypertension

Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée, sévère ; une réduction des pressions sanguines systolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme, est observée.

Le périndopril réduit les résistances périphériques vasculaires, entraînant une diminution de la pression artérielle. Par conséquent, le débit sanguin périphérique augmente, sans effet sur la fréquence cardiaque.

Le débit sanguin rénal augmente, en règle générale, avec un débit de filtration glomérulaire (DFG) restant habituellement inchangé.

L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se maintient pendant au moins 24 heures : le ratio vallée/pic est de l'ordre de 87– 100 %.

La diminution de la pression artérielle se produit rapidement. Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient pendant le premier mois de traitement, et se maintient sans échappement.

L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un effet rebond sur la pression artérielle. Le périndopril réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.

Chez l'homme, les propriétés vasodilatatrices du périndopril ont été confirmées. Il améliore l'élasticité des gros troncs artériels et diminue le ratio média/lumen des petites artères.

L'association à un diurétique thiazidique produit une synergie additive. L'association d'un IEC et d'un thiazidique diminue aussi le risque d'hypokaliémie induit par le traitement diurétique.

Patients atteints d'une maladie coronaire stable

L'étude EUROPA était un essai clinique multicentrique, international, randomisé, en double aveugle, contrôlé contre placebo d’une durée de 4 ans.

12 218 patients âgés de plus de 18 ans ont été randomisés pour recevoir le périndopril tert-butylamine 8 mg (équivalant à 10 mg de périndopril arginine) (n = 6 110) ou pour recevoir le placebo (n = 6 108).

Les patients de l’essai présentaient une maladie coronaire sans signe clinique d'insuffisance cardiaque. Au total, 90 % des patients avaient un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou un antécédent de revascularisation coronaire. La plupart des patients recevaient le médicament à l’étude en plus de leur traitement conventionnel incluant des antiagrégants plaquettaires, des hypolipémiants et des bêta-bloquants.

Le critère d'efficacité principal était un critère combiné associant la mortalité cardiovasculaire, l'infarctus du myocarde non fatal et/ou l'arrêt cardiaque récupéré. Le traitement par périndopril tert-butylamine à la dose de 8 mg (équivalant à 10 mg de périndopril arginine) une fois par jour a abouti à une réduction absolue significative du critère d’évaluation principal de 1,9 % (réduction du risque relatif de 20 %, IC à 95 % [9,4 ; 28,6] – p < 0,001).

Par rapport au placebo, une réduction absolue de 2,2 % correspondant à une RRR de 22,4 % (IC à 95 % [12,0 ; 31,6] – p < 0,001) du critère d’évaluation principal a été observée chez les patients ayant un antécédent d'infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du périndopril chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.

Dans une étude clinique en ouvert, non comparative, 62 enfants hypertendus âgés de 2 à 15 ans et ayant un débit de filtration glomérulaire > 30 mL/min/1,73 m2 ont reçu du périndopril à une dose moyenne de 0,07 mg/kg. La dose était adaptée pour chaque patient en fonction de son profil et de sa réponse tensionnelle jusqu’à une dose maximale de 0,135 mg/kg/jour.

59 patients ont terminé la phase initiale des 3 mois de traitement et 36 patients ont terminé la phase d’extension de l’étude, correspondant à un suivi d’au moins 24 mois (durée moyenne de l’étude : 44 mois).

La pression artérielle systolique et diastolique est restée stable de l’inclusion à la dernière évaluation chez les patients précédemment traités par d’autres traitements antihypertenseurs et a diminué chez les patients n’ayant jamais reçu de traitement antihypertenseur.

Plus de 75 % des enfants avaient une pression artérielle systolique et diastolique inférieure au 95e percentile lors de leur dernière évaluation. La sécurité était conforme au profil de sécurité connu du périndopril.

Données des essais cliniques sur le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

L’utilisation de l’association d’un IEC avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II a été analysée au cours de 2 vastes essais randomisés et contrôlés (ONTARGET [ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial] et VA NEPHRON-D [The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes].

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même, les événements indésirables et certains événements indésirables graves d’intérêt (hyperkaliémie, hypotension et insuffisance rénale) ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Absorption

Après administration orale, l'absorption du périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.

Le périndopril est une prodrogue. 27 % de la dose administrée de périndopril sont retrouvés dans le compartiment sanguin sous forme de métabolite actif, le périndoprilate. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.

La prise d'aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril arginine doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.

Une relation linéaire a été démontrée entre la dose de périndopril et sa concentration plasmatique.

Distribution

Le volume de distribution est d’environ 0,2 L/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l'enzyme de conversion de l'angiotensine, mais est concentration-dépendante.

Elimination

Le périndoprilate est éliminé par voie urinaire et la demi-vie terminale de la fraction libre est d'environ 17 heures, permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours.

Population particulière

L'élimination du périndoprilate est diminuée chez la personne âgée, ainsi que chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ou rénale. Une adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré d'altération (clairance de la créatinine).

La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min.

Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les patients cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n'est pas diminuée et, par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études de toxicité chronique avec administration orale du périndopril (chez le rat et le singe), l'organe cible est le rein, où des dommages réversibles ont été observés. Aucun effet mutagène n'a été observé lors des études in vitro ou in vivo.

Les études sur la toxicité de la reproduction (chez le rat, la souris, le lapin et le singe) n'ont révélé aucun signe d'embryotoxicité ou de tératogénicité. Cependant, il a été démontré que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, par effet de classe, induisaient des effets indésirables aux derniers stades de développement du fœtus, entraînant une mort fœtale et des effets congénitaux chez les rongeurs et les lapins : des lésions rénales et une augmentation de la mortalité péri- et post-natale ont été observées. La fertilité n’a pas été altérée chez les rats mâles ou femelles.

Aucune carcinogénicité n'a été observée lors des études à long terme chez le rat et la souris.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé

Lactose monohydraté, amidon prégélatinisé, carboxyméthylamidon sodique, silice hydrophobe colloïdale, stéarate de magnésium.

Pelliculage du comprimé

Hypromellose 2910, carbonate de calcium, macrogol 3350, triglycérides à chaîne moyenne, talc, laque aluminique de jaune de quinoléine (E104), oxyde de fer jaune (E172), laque aluminique de bleu brillant FCF(E133), oxyde de fer noir (E172).

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes en (OPA/Aluminium/PVC//Aluminium) ou en (PVC/PVDC blanc//Aluminium).

Présentations :

30 ou 90 comprimés pelliculés

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ZENTIVA FRANCE

35 RUE DU VAL DE MARNE

75013 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 302 576 5 4 : 30 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

· 34009 302 576 6 1 : 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

· 34009 302 576 7 8 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

· 34009 302 576 8 5 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

Liste I


Notice patient

ANSM - Mis à jour le : 04/01/2023

Dénomination du médicament

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

Périndopril arginine

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé ?

3. Comment prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) non associés, code ATC : C09AA04

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA est un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Ceux-ci agissent en dilatant les vaisseaux sanguins, facilitant ainsi le travail du cœur pour expulser le sang dans les vaisseaux.

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA est utilisé

· dans le traitement de l'hypertension artérielle (hypertension) ;

· dans la réduction du risque d'événements cardiaques, tels que la crise cardiaque, chez les patients souffrant de maladie coronaire stable (une affection où le flux sanguin alimentant le cœur est réduit ou bloqué) et ayant un antécédent d'infarctus et/ou d'intervention visant à améliorer l'apport sanguin au cœur en dilatant les vaisseaux sanguins.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé ?

Ne prenez jamais PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

· si vous êtes allergique au périndopril, à tout autre IEC ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

· si vous avez déjà eu des symptômes tels que des sifflements respiratoires, un gonflement du visage, de la langue ou de la gorge, des démangeaisons intenses ou des éruptions cutanées sévères lors d'un traitement antérieur par IEC ou si un membre de votre famille a déjà eu ces symptômes quelles qu'en soient les circonstances (état appelé angio-œdème) ;

· si vous êtes enceinte de plus de 3 mois. (Il est également préférable d'éviter de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA en début de grossesse - voir rubrique relative à la grossesse) ;

· si vous avez du diabète ou une altération de la fonction rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle ;

· si vous êtes dialysé(e) ou si vous bénéficiez d’un autre type de filtration sanguine. En fonction de la machine utilisée, PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA peut ne pas être adapté ;

· si vous avez des problèmes rénaux avec diminution de l’apport sanguin au niveau rénal (sténose artérielle rénale) ;

· si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru (voir « Avertissements et précautions » et « Autres médicaments et PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé »).

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA si vous

· avez une sténose aortique (rétrécissement de l'artère principale alimentant le cœur) ou une cardiomyopathie hypertrophique (maladie du muscle cardiaque) ou une sténose de l'artère rénale (rétrécissement de l'artère rénale menant le sang au rein) ;

· avez tout autre problème cardiaque ;

· avez des problèmes hépatiques ;

· avez des problèmes rénaux ou si vous êtes dialysé(e) ;

· avez des taux anormalement élevés d’une hormone appelée aldostérone dans le sang (hyperaldostéronisme primaire) ;

· souffrez d'une maladie du collagène (maladie du tissu conjonctif) comme un lupus érythémateux disséminé ou une sclérodermie ;

· êtes diabétique ;

· suivez un régime pauvre en sel ou si vous utilisez des substituts du sel contenant du potassium ;

· devez subir une anesthésie générale et/ou une intervention chirurgicale importante ;

· devez subir une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) (qui consiste à enlever du cholestérol de votre sang avec un appareil) ;

· devez recevoir un traitement de désensibilisation pour réduire les effets d'une allergie aux piqûres d'abeilles ou de guêpes ;

· avez souffert récemment de diarrhées ou de vomissements, ou si vous êtes déshydraté(e) ;

· prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

o antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) (également connu sous le nom de sartans - par exemple, valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

o aliskiren.

Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par exemple, potassium) dans votre sang.

Voir également les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé » ;

· êtes un patient noir car ce médicament peut augmenter le risque d’angio-œdème et peut être moins efficace sur la diminution de votre pression artérielle par rapport aux patients non noirs.

· prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une zone telle que la gorge) est accru :

o Racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée.

o Médicaments utilisés pour éviter le rejet d'une greffe d'organe et pour traiter le cancer (par exemple, temsirolimus, sirolimus, évérolimus) et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR.

o Vildagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.

o Sacubitril (disponible en association à dose fixe avec le valsartan), utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque au long cours.

Angio-œdème

Un angio-œdème (réaction allergique sévère avec gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge pouvant entraîner une difficulté à avaler ou respirer) a été rapporté chez des patients traités par IEC, y compris le périndopril arginine. Ceci peut se produire à n’importe quel moment au cours du traitement. Si vous présentez de tels symptômes, vous devez immédiatement arrêter de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA et consulter un médecin. Voir également rubrique 4.

Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA n’est pas recommandé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car il peut nuire gravement au bébé à ce stade de la grossesse (voir rubrique relative à la grossesse).

Enfants et adolescents

L’utilisation du périndopril chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n’est pas recommandée.

Autres médicaments et PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Le traitement par PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA peut être affecté par d'autres médicaments. Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou de prendre d’autres précautions, si vous prenez l’un des médicaments suivants :

· Autres médicaments antihypertenseurs, incluant un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II), l’aliskiren (voir également les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions »), ou diurétiques (médicaments augmentant la quantité d'urine produite par les reins).

· Suppléments potassiques (y compris substituts du sel), diurétiques épargneurs de potassium et autres médicaments pouvant augmenter le potassium dans votre sang (par exemple, triméthoprime et cotrimoxazole pour les infections causées par des bactéries ; ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet des greffes d'organes ; et héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin de prévenir la formation de caillots).

· Médicaments épargneurs de potassium utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque : éplérénone et spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg par jour.

· Lithium, utilisé pour traiter les psychoses maniaco-dépressives.

· Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, ibuprofène) pour soulager la douleur ou dose élevée d’aspirine.

· Médicaments utilisés dans le traitement du diabète (comme l'insuline, la vildagliptine ou la metformine).

· Baclofène (utilisé dans le traitement de la rigidité musculaire associée à des maladies comme la sclérose en plaques).

· Médicaments utilisés dans le traitement des troubles mentaux comme la dépression, l'anxiété, la schizophrénie, etc. (par exemple, antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques).

· Immunosuppresseurs (médicaments diminuant le mécanisme de défense de l'organisme) utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes ou à la suite d'une transplantation chirurgicale (par exemple, tacrolimus).

· Estramustine (utilisé dans le traitement du cancer).

· Médicaments souvent utilisés pour traiter la diarrhée (racécadotril).

· Médicaments souvent utilisés pour éviter les rejets d’organes transplantés (sirolimus, évérolimus, temsirolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions ».

· Sacubitril/valsartan (utilisé pour traiter l’insuffisance cardiaque au long cours). Voir rubriques « Ne prenez jamais PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé » et « Avertissements et précautions ».

· Allopurinol (pour le traitement de la goutte).

· Procaïnamide (pour le traitement des battements cardiaques irréguliers).

· Vasodilatateurs incluant les dérivés nitrés (produits permettant de dilater les vaisseaux sanguins).

· Traitements de l'hypotension artérielle, des collapsus ou de l'asthme (par exemple, éphédrine, noradrénaline ou adrénaline).

· Sels d’or, en particulier lors d’une administration intraveineuse (utilisés dans le traitement des symptômes de la polyarthrite rhumatoïde).

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

Il est préférable de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA avant un repas.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

Grossesse

Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera en principe d'arrêter de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA. PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA n’est pas recommandé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre bébé si vous l’utilisez après le troisième mois de grossesse.

Allaitement

Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter. PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA n’est pas recommandé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Le périndopril arginine n'affecte généralement pas la vigilance mais des sensations vertigineuses ou une faiblesse en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients. Par conséquent, votre aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé contient du lactose monohydraté et du sodium

Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

3. COMMENT PRENDRE PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé ?

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Le comprimé doit être avalé avec un verre d'eau, de préférence au même moment de la journée, le matin et avant un repas. Votre médecin décidera de la dose qui vous convient.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

Hypertension artérielle : la dose initiale habituelle et la dose d'entretien est de 5 mg une fois par jour. Après 1 mois, cette dose peut être augmentée à 10 mg par jour si nécessaire. La dose maximale recommandée est de 10 mg par jour pour le traitement de l'hypertension artérielle.

Si vous êtes âgé(e) de 65 ans ou plus, la dose initiale habituelle est de 2,5 mg par jour. Après un mois, cette dose peut être augmentée à 5 mg par jour et, si nécessaire, à 10 mg par jour.

Maladie coronaire stable : la dose initiale habituelle est de 5 mg par jour. Après 2 semaines, la dose peut être augmentée à 10 mg par jour, qui est la dose maximale recommandée dans cette indication.

Si vous êtes âgé(e) de 65 ans ou plus, la dose initiale habituelle est de 2,5 mg par jour. Après une semaine, cette dose peut être augmentée à 5 mg par jour, puis à 10 mg par jour, la semaine suivante.

Utilisation chez les enfants et les adolescents

L’utilisation chez les enfants et les adolescents n’est pas recommandée.

Si vous avez pris plus de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

Si vous prenez trop de comprimés, contactez le service des accidents et des urgences le plus proche ou prévenez immédiatement votre médecin. L'effet le plus probable en cas de surdosage est une hypotension pouvant provoquer des sensations vertigineuses ou des évanouissements. Si cela se produit, le fait de s'allonger avec les jambes surélevées peut aider.

Si vous oubliez de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

Il est important de prendre votre médicament chaque jour car un traitement régulier est plus efficace. Cependant, si vous avez oublié de prendre une dose de PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA, prenez la dose suivante à l’heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez de prendre PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

Le traitement par PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA étant généralement un traitement de longue durée, vous devez demander conseil à votre médecin avant de l'interrompre.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Arrêtez de prendre ce médicament et contactez immédiatement un médecin si vous remarquez l'un des effets indésirables potentiellement graves suivants :

· Gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge, difficulté à respirer (angio-œdème) (voir rubrique 2 « Avertissements et précautions ») (peu fréquent - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100).

· Sensations vertigineuses sévères ou évanouissement dus à l’hypotension (fréquent - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10).

· Battements du cœur inhabituellement rapides ou irréguliers, douleurs thoraciques (angor) ou infarctus (très rare - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000).

· Faiblesse des bras ou des jambes, ou problèmes d’élocution pouvant être les signes d’un éventuel accident vasculaire cérébral (très rare - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000).

· Respiration sifflante d’apparition soudaine, douleur thoracique, essoufflement ou difficultés respiratoires (bronchospasme) (peu fréquent - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100).

· Inflammation du pancréas pouvant entraîner une douleur abdominale et dorsale sévère accompagnée d’une grande sensation de malaise (très rare - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000).

· Coloration jaune de la peau ou des yeux (jaunisse) pouvant être le signe d’une hépatite (inflammation du foie) (très rare - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000).

· Eruption cutanée débutant souvent par des taches rouges et des démangeaisons sur le visage, les bras ou les jambes (érythème polymorphe) (très rare - pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000).

Informez votre médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants :

Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

· Maux de tête.

· Sensations vertigineuses.

· Vertige (sensations vertigineuses avec sensation de rotation).

· Picotements et fourmillements.

· Troubles visuels.

· Acouphènes (sensation de bruit dans les oreilles).

· Toux

· Difficulté respiratoire (dyspnée).

· Troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, douleurs abdominales, troubles du goût, dyspepsie ou digestion difficile, diarrhées, constipation).

· Réactions allergiques (comme des éruptions cutanées ou des démangeaisons).

· Crampes musculaires.

· Sensation de fatigue.

Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

· Troubles de l'humeur.

· Troubles du sommeil.

· Dépression.

· Bouche sèche.

· Démangeaisons intenses ou éruptions cutanées sévères.

· Formation de cloques sur la peau.

· Problèmes rénaux.

· Impuissance.

· Transpiration.

· Excès d’éosinophiles (type de globules blancs).

· Somnolence.

· Evanouissement.

· Palpitations.

· Tachycardie (rythme cardiaque rapide).

· Vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins).

· Réaction de photosensibilité (augmentation de la sensibilité de la peau au soleil).

· Arthralgie (douleurs articulaires).

· Myalgie (douleurs musculaires).

· Douleur thoracique.

· Malaise (faiblesse).

· Œdème périphérique (gonflement de vos jambes ou de vos mains).

· Fièvre.

· Chute.

· Modifications des paramètres biologiques : augmentation du taux de potassium réversible à l’arrêt du traitement, diminution du taux de sodium, hypoglycémie (très faible taux de sucre dans le sang) chez les patients diabétiques, élévation du taux sanguin d’urée, élévation du taux sanguin de créatinine.

Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

· Urines de couleur foncée, se sentir malade (nausées) ou être malade (vomissements), crampes musculaires, confusion et convulsions. Il peut s’agir de symptômes d’une maladie appelée SIADH (syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique).

· Rougeur brusque du visage.

· Aggravation du psoriasis.

· Diminution ou absence d’urine.

· Insuffisance rénale aiguë.

· Modifications des paramètres biologiques : augmentation du taux des enzymes hépatiques, niveau élevé de bilirubine sérique.

Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

· Confusion.

· Pneumonie éosinophile (un type rare de pneumonie).

· Rhinite (nez bouché ou nez qui coule).

· Modifications des constantes sanguines telles qu’une diminution du nombre de globules blancs et rouges, une diminution de l’hémoglobine, une diminution du nombre de plaquettes sanguines.

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

· Décoloration, engourdissement et douleur au niveau des doigts ou des orteils (phénomène de Raynaud).

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte/la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé

· La substance active est :

Périndopril arginine.................................................................................................... 10,000 mg

Equivalant à périndopril................................................................................................ 6,790 mg

Pour un comprimé pelliculé.

· Les autres composants sont :

Lactose monohydraté, amidon prégélatinisé, carboxyméthylamidon sodique, silice hydrophobe colloïdale, stéarate de magnésium, hypromellose, carbonate de calcium, macrogol 3350, triglycérides à chaîne moyenne, talc, laque aluminique de jaune de quinoléine (E104), oxyde de fer jaune (E172), laque aluminique de bleu brillant FCF (E133), oxyde de fer noir (E172).

Qu’est-ce que PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA 10 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur

Comprimé pelliculé vert à vert marbré, arrondi, biconvexe, d’un diamètre de 9,0 ± 0,45 mm, comportant la mention « 10 » gravée en creux sur une face.

PERINDOPRIL ARGININE ZENTIVA est disponible sous plaquettes en (OPA/Aluminium/ PVC//Aluminium) ou en (PVC/PVDC blanc//Aluminium).

Présentations :

30 ou 90 comprimés pelliculés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

ZENTIVA FRANCE

35 RUE DU VAL DE MARNE

75013 PARIS

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

ZENTIVA FRANCE

35 RUE DU VAL DE MARNE

75013 PARIS

Fabricant

ZENTIVA K.S

U KABELOVNY 130

DOLNÍ MĚCHOLUPY

10237 PRAGUE 10

REPUBLIQUE TCHEQUE

ou

PHARMADOX HEALTHCARE LTD.

KW20A KORDIN INDUSTRIAL PARK

PAOLA PLA 3000

MALTE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).