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DIPHANTE 100 mg, comprimé quadrisécable - Notice patient

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ANSM - Mis à jour le : 28/11/2017

Dénomination du médicament

DIPHANTE 100 mg, comprimé quadrisécable

Phénytoïne sodique 100 mg

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de commencer à prendre ce médicament, car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à dautres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci sapplique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir la rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que Diphante et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Diphante ?

3. Comment prendre Diphante ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver Diphante ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE DIPHANTE ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?  Retour en haut de la page

Diphante est un médicament destiné à traiter l’épilepsie (crises convulsives). Il contient de la phénytoïne.

1. Il est utilisé seul comme médicament de deuxième intention ou en association à d’autres antiépileptiques pour traiter certaines formes d’épilepsie, à savoir : les crises tonico-cloniques (« grand mal ») et les crises partielles

2. Il est également utilisé pour prévenir et traiter les crises convulsives précoces survenant pendant ou après une intervention de neurochirurgie et/ou une lésion grave à la tête.

Diphante ne doit jamais être utilisé pour traiter les absences (« petit mal » et diminution de la conscience).

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE DIPHANTE ?  Retour en haut de la page

N’utilisez jamais DIPHANTE :

· si vous êtes allergique à la phénytoïne sodique ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

· si vous souffrez de certaines maladies du cœur ou du sang ;

· si vous avez une porphyrie (maladie des pigments du sang)

· si vous êtes allergique à l’hydantoïne ou à l’un des excipients

· si vous êtes allergique à d’autres anticonvulsivants aromatiques ou substances actives semblables à la phénytoïne, tels que :

o les barbituriques (médicaments utilisés comme anxiolytiques, somnifères, ou contre l’épilepsie)

o les succinimides (médicaments utilisés contre l’épilepsie)

o les oxazolidine-diones (médicaments utilisés contre l’épilepsie).

Avertissements et précautions

· Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Diphante.

· Ce médicament peut déclencher ou aggraver certaines formes d’épilepsie (crises d’absences ou myocloniques).

· Comme cela peut se produire avec d’autres antiépileptiques, certains patients sous phénytoïne peuvent présenter une augmentation de la fréquence des crises, ou voir apparaître de nouveaux types de crises. Demandez conseil à votre médecin.

· Faites attention si vous souffrez d’une maladie du foie ou des reins, d’urémie (taux élevé d’urée dans le sang) et d’hypoalbuminémie (faible taux d’albumine dans le sang), ou si vous êtes âgé(e). Vous devrez probablement prendre une dose plus faible. Demandez conseil à votre médecin.

· Faites attention si vous souffrez d’une hépatite virale aiguë. Dans de nombreux cas, un dosage plus faible que la normale peut permettre un traitement par phénytoïne.

· Un examen périodique pour détecter une éventuelle lymphadénopathie (maladie touchant les ganglions lymphatiques) afin de détecter des aberrations précoces du système immunitaire peut être utile. Demandez conseil à votre médecin.

· D’autres médicaments peuvent modifier l’effet de la phénytoïne. La phénytoïne peut, elle aussi, modifier l’effet d’autres médicaments. (Consultez également la rubrique « Autres médicaments et Diphante ».) Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.

· Si vous ne prenez pas votre traitement régulièrement ou si vous l’arrêtez brutalement, cela peut provoquer une forme très grave d’épilepsie (crise tonico-clonique généralisée).

· Continuez à prendre le traitement avec le même médicament pendant toute la période de traitement requise. La modification de la marque d’un médicament antiépileptique doit se faire sous la supervision d’un médecin.

· L’hygiène dentaire est cruciale car il peut arriver que les gencives gonflent. Vous pouvez éviter cela en ayant une bonne hygiène buccale et en vous brossant les dents soigneusement après chaque repas. Contrôlez régulièrement l’apparence de vos gencives.

· Diphante peut accélérer la dégradation de la vitamine D et réduire l’absorption de l’acide folique, ce qui entraîne une ostéomalacie (ramollissement des os) et une anémie mégaloblastique (anémie due à la production de globules rouges anormaux) ou d’autres troubles similaires lors d’un traitement à long terme. Il est indiqué d’utiliser des suppléments en vitamine D et en acide folique.

· Ce médicament peut diminuer l’effet de certains contraceptifs (la « pilule »). Demandez conseil à votre médecin.

· Certains patients traités par d’antiépileptiques tels que la phénytoïne et le phénobarbital, ont eu des pulsions d’automutilation ou de suicide. Si vous ressentez de telles pulsions, à un quelconque moment, contactez immédiatement votre médecin.

· Si des rougeurs (rash) apparaissent, vous devez arrêter le traitement. Si le rash s’accompagne de cloques, de squames ou s’il vire au violet, ou si l’on soupçonne la présence d’un lupus érythémateux (une maladie du système immunitaire), un autre traitement doit être envisagé. Si le rash est plus atténué, il est possible de continuer le traitement une fois que le rash a totalement disparu, sauf si celui-ci réapparît à la reprise du traitement.

· Des réactions cutanées potentiellement mortelles (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique), ont été signalées lors de l’usage de la phénytoïne ; la première fois, elles apparaissent sous la forme de points rougeâtres ressemblant à des cibles, ou de plaques circulaires souvent dotées de cloques, au centre, sur le tronc.

Parmi les autres signes possibles, on trouve : ulcères de la bouche, de la gorge, du nez et des parties génitales, ainsi que conjonctivite (yeux rouges et enflés).

Ces réactions cutanées potentiellement mortelles s’accompagnent souvent de symptômes analogues à ceux de la grippe. Le rash peut progresser jusqu’à l’apparition de cloques et d’une desquamation sur une surface étendue.

C’est au cours des premières semaines de traitement que le patient est exposé au risque le plus élevé de voir apparaître des réactions cutanées graves.

Si un syndrome de Stevens-Johnson ou une nécrolyse épidermique toxique est apparu(e) quand vous étiez sous phénytoïne, vous ne devriez plus jamais reprendre de phénytoïne.

Si vous voyez apparaître un rash ou ce type de symptômes, arrêtez de prendre ce médicament, consultez un médecin de toute urgence et dites-lui que vous prenez ce médicament.

· Des effets secondaires cutanés graves peuvent apparaître, de façon rare, lors d’un traitement par Diphante. Ce risque peut être associé à une variation génétique que l’on retrouve chez des sujets d’origine thaïlandaise ou chinoise. Si c’est votre cas et qu’on vous a diagnostiqué comme étant porteur de cette variation génétique (HLA-B*1502), parlez-en à votre médecin avant de prendre Diphante.

· Le passage de la phénytoïne sodique (Diphante) à la phénytoïne peut entraîner des effets secondaires. Il est recommandé de contrôler régulièrement les concentrations plasmatiques. Consultez votre médecin.

· Contrôle des paramètres sanguins :

o Votre médecin doit contrôler régulièrement votre numération sanguine, avant et pendant le traitement.

o Au début du traitement, votre fonction hépatique doit être contrôlée régulièrement.

o Il est important de mesurer les concentrations en phénytoïne dans votre sang car la dose devra être réduite si vous souffrez d’une maladie du foie ou des reins, d’urémie (empoisonnement du sang dû à des reins défaillants) et d’hypoalbuminémie (faible concentration en protéines).

o La phénytoïne peut modifier les résultats de certaines analyses de laboratoire. Le médecin qui réalise les analyses de laboratoire doit donc être informé des médicaments que vous prenez actuellement.

Autres médicaments et DIPHANTE

Diphante peut altérer les effets d’un grand nombre de médicaments. Par ailleurs, n’oubliez pas que certains médicaments peuvent accroître ou réduire les effets de Diphante.

Médicaments qui augmentent la concentration en Diphante (risque accru de surdosage) :

· Médicaments contre les infections bactériennes : sulfamides (sulfadiazine, sulfaméthizol, sulfaméthoxazole), triméthoprime, cotrimoxazole, métronidazole, chloramphénicol

· Médicaments contre les infections liées aux levures et aux champignons : miconazole, fluconazole, posaconazole, voriconazole

· Antirétroviraux : éfavirenz (en cas de VIH), télaprévir (en cas d’hépatite C chronique)

· Antidépresseurs : fluoxétine, fluvoxamine, moclobémide

· Médicaments inhibant la production d’acide dans l’estomac : cimétidine, lansoprazole, (és)oméprazole (dose ≥ 40 mg/jour)

· Anticoagulants : dicoumarol, ticlopidine

· Médicaments contenant un anti-douleur, pour faire baisser la fièvre et/ou anti-inflammatoires : phénylbutazone

· Médicaments contre l’épilepsie : felbamate, oxcarbazépine, stiripentol, topiramate (également la prophylaxie en cas de migraines), acide valproïque (également pour la prophylaxie en cas de migraines et de troubles bipolaires)

· Acétazolamide (contre le mal des montagnes et pour traiter les glaucomes), diazoxide (agent permettant d’augmenter le glucose dans le sang), tolbutamide (utilisé en cas de diabète de Type II), disulfirame (en cas d’alcoolisme), amiodarone (utilisé pour traiter les troubles du rythme cardiaque), ivacaftor (en cas de mucoviscidose), zafirlukast (traitement d’entretien de l’asthme), modafinil (en cas de narcolepsie), fluorouracil (agent anti-tumeurs), fluvastatine (agent baissant le cholestérol), inhibiteurs des canaux calciques (médicaments agissant sur le cœur et les vaisseaux sanguins), isoniazide (en cas de tuberculose), méthylphénidate (en cas de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH))

Médicaments qui réduisent la concentration en Diphante :

· Certains agents anti-cancéreux (bléomycine, cisplatine, carboplatine, dacarbazine, mercaptopurine)

· Il ne faut pas utiliser d’anti-acides (agents neutralisant l’acide contenu dans l’estomac) en même temps que la phénytoïne

· Les médicaments contenant du millepertuis (un antidépresseur) peuvent restreindre les effets de la phénytoïne ; ce jusqu’à deux semaines après la fin du traitement à base de millepertuis

· En cas d’alcoolisme chronique, les concentrations en phénytoïne peuvent baisser

· Antirétroviraux : ritonavir, elvitégravir, nelfinavir

· Antiépileptiques : primidone, carbamazépine (également en cas de troubles bipolaires et de douleurs dues à des lésions nerveuses), vigabatrine

· Théophylline (en cas d’asthme et de broncho-pneumopathie chronique obstructive), (fos)aprépitant (en cas de nausées dues à la chimiothérapie), acide folique (vitamine A), rifamycines (rifabutine, rifampicine, rifamycine (en cas d’infections bactériennes), sucralfate (pour protéger la paroi gastro-intestinale), charbon actif (en cas de diarrhées ou d’empoisonnement), bosentan (en cas d’hypertension pulmonaire), enzalutamide (anti-androgène destiné à traiter le cancer de la prostate)

· Quand de la phénytoïne est ajoutée à la nutrition entérale (hydrolysats de protéines), l’absorption de la phénytoïne peut être réduite.

Médicaments qui augmentent ou réduisent la concentration en Diphante :

· Antiépileptiques : carbamazépine (également en cas de troubles bipolaires et de douleurs dues à des lésions nerveuses), phénobarbital, primidone

· Ciprofloxacine (en cas d’infection bactérienne), diazépam (somnifères, également contre l’anxiété), acide valproïque (également en cas d’épilepsie, de troubles bipolaires et pour la prophylaxie en cas de migraines), multithérapie avec isoniazide et rifampicine (contre la tuberculose), éfavirenz (antirétroviral (VIH)) : Il n’est pas possible de prévoir l’augmentation ou la réduction des concentrations en Diphante avec ces agents.

Diphante réduit les concentrations en :

· Corticostéroïdes (anti-inflammatoires destinés à inhiber les réactions du système immunitaire)

· Médicaments contre les infections bactériennes : doxycycline, clarithromycine, érythromycine, rifabutine, chloramphénicol, bédaquiline (en cas de tuberculose)

· Médicaments contre les infestations par des vers : mébendazole, albendazole

· Médicaments contre les infections liées aux levures et/ou champignons : caspofungine, itraconazole, kétoconazole, posaconazole, voriconazole

· Antirétroviraux

En cas de VIH : cobicistat, atazanavir, darunavir, fosamprénavir, indinavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, tipranavir, dolutégravir, elvitégravir, maraviroc, névirapine, rilpivirine, éfavirenz, étravirine

En cas d’hépatite C : siméprévir, bocéprévir, télaprévir, daclatasvir, lédipasvir, sofosbuvir ; multithérapie avec ombitasvir/paritaprévir/ritonavir, dasabuvir

· Pilules contraceptives à base d’hormones, progestatifs (utilisés pour la contraception, comme substitut hormonal pendant la ménopause, et pour diverses indications gynécologiques), éthinylestradiol en monothérapie (inhibition de la croissance chez les filles, médicament palliatif pour certains cancers du sein), ulipristal (en cas de fibrome de l’utérus, contraceptif d’urgence)

· Statines (médicaments qui baissent le cholestérol) : atorvastatine, fluvastatine, simvastatine

· Traitement des maladies cardiovasculaires : inhibiteurs des canaux calciques, irbésartan et losartan (également en cas de troubles rénaux associés au diabète), amiodarone, disopyramide, quinidine, propafénone, ivabradine

· Antiépileptiques : lamotrigine (également en cas de troubles bipolaires), topiramate (également pour la prophylaxie en cas de migraines), zonisamide, pérampanel, carbamazépine (également en cas de troubles bipolaires et de douleurs dues à des lésions nerveuses), eslicarbazépine, éthosuximide, tiagabine

· Benzodiazépines (somnifères, également utilisés en cas d’anxiété, d’épilepsie ; pour les anesthésies et comme relaxant des muscles) et médicaments apparentés (zolpidem et zopiclone)

· Antidépresseurs : trazodone, duloxétine, citalopram, escitalopram, miansérine, mirtazapine, réboxétine, sertraline, venlafaxine, antidépresseurs tricycliques

· Neuroleptiques : aripiprazole, clozapine, olanzapine, quétiapine, sertindole, halopéridol (également pour traiter les vomissements), pimozide

· Médicaments pour traiter le cancer : cyclophosphamide, erlotinib, idélalisib, lapatinib, nilotinib, sorafénib, sunitinib, vandétanib, vémurafénib, dasatinib, dabrafénib, crizotinib, bosutinib, afatinib, axitinib, pazopanib, géfitinib, imatinib, irinotécan, vismodégib, bortézomib, brentuximab védotine, cabazitaxel, docétaxel, vinblastine, vincristine, vindésine, vinorelbine, trastuzumab-emtansine, pomalidomide, tamoxifène, abiratérone, enzalutamide, ruxolitinib

· Médicaments destinés à inhiber les réactions du système immunitaire : ciclosporine, sirolimus (également contre les tumeurs), tacrolimus (également en cas de dermatite atopique), évérolimus (également contre les tumeurs), temsirolimus (uniquement contre les tumeurs), acide mycophénolique

· Anti-douleurs (forts) : buprénorphine, fentanyl, méthadone, tramadol

· Diurétiques (pour augmenter la quantité d’urine évacuée) : torasémide, éplérénone, triamtérène

· Agents contre la maladie de Parkinson : rasagiline, ropinirole, bromocriptine

· Anticoagulants : ticagrélor, apixaban, dabigatran, rivaroxaban, coumarines

· Médicaments contre l’hypertension pulmonaire : bosentan, macitentan, riociguat

· Médicaments contre l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive : zafirlukast, salmétérol, vilantérol, théophylline

· Anti-inflammatoires non stéroïdiens (également utilisés comme anti-douleurs et pour faire baisser la fièvre) : célécoxib, diclofénac, ibuprofène, flurbiprofène, naproxène, piroxicam

· Médicaments contre le diabète de Type II : glibenclamide, gliclazide, glimépiride, glipizide, gliquidone

· Médicaments en cas de crises de migraines : almotriptan, élétriptan, zolmitriptan, dihydroergotamine, ergotamine

· Médicaments en cas de vessie hyperactive : darifénacine, fésotérodine, oxybutynine, solifénacine

· (Fos)aprépitant (en cas de nausées dues à la chimiothérapie), ropivacaïne (anesthésique local), alfentanil (anesthésie générale), buspirone (en cas de troubles de l’anxiété), chlorphéniramine et ébastine (anti-histaminiques), colchicine (en cas de goutte), dapoxétine (en cas d’éjaculation précoce), dompéridone (en cas de nausées et vomissements), donépézil et galantamine (agents contre la maladie d’Alzheimer), dutastéride (en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate), ivacaftor (en cas de mucoviscidose), lopéramide (en cas de diarrhées), méfloquine (prévention du paludisme), pipéraquine (traitement du paludisme), inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (en cas de troubles de la fonction érectile) ; tadalafil (également en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate et d’hypertension pulmonaire) ; sildénafil (également en cas d’hypertension pulmonaire), mélatonine (en cas d’insomnie, décalage horaire), caféine (en cas d’arrêt respiratoire chez les prématurés ; également présente dans certains anti-douleurs et anti-migraineux), pirfénidone (en cas de mucoviscidose), riluzole (permet de ralentir la progression de la sclérose latérale amyotrophique (SLA)), tizanidine (en cas de spasticité), acide folique (vitamine A), thyromimétiques (en cas de déficience de la fonction thyroïdienne), déférasirox (en cas d’intoxication au fer / de troubles dus à une surcharge en fer), mexilétine (en cas d’arythmie cardiaque ou de douleur neuropathique), nimodipine (en cas de troubles cérébro-vasculaires), vérapamil (en cas d’arythmie cardiaque, d’angine de poitrine ou d’hypertension).

Autres interactions :

· Utiliser avec précaution ou éviter certains antidépresseurs : amoxapine, bupropion, clomipramine et maprotiline.

· Acétazolamide (pour faire baisser la pression intraoculaire) : peut accroître l’hyperammoniémie (excès d’ammoniac dans le sang) chez les enfants sous phénytoïne.

· Il faut éviter d’associer certains antidépresseurs (IMAO) avec les médicaments permettant la suppression de la moelle osseuse. Par ailleurs, mieux vaut éviter les multithérapies associant ce médicament à d’autres susceptibles d’entraîner une suppression de la moelle osseuse, car la phénytoïne pourrait présenter un effet suppresseur supplémentaire.

· Certains médicaments peuvent déclencher des crises d’épilepsie, surtout à hautes doses. Cependant, les crises peuvent généralement être évitées avec des doses faibles et/ou un schéma posologique adapté. Les médicaments suivants exposent à un risque accru de crises d’épilepsie :

o Amantadine (médicament permettant de lutter contre les virus et la maladie de Parkinson)

o Certains antibiotiques (pénicillines, céphalosporines, monobactames et carbapénèmes) administrés en IV à fortes doses, surtout chez l’enfant et les personnes âgées ; ou en cas d’insuffisance rénale, de méningite ou d’épilepsie

o Certains antidépresseurs peuvent faire baisser le seuil épileptogène (bupropion, amoxapine, clomipramine, maprotiline et miansérine)

o Alimémazine et prométhazine (antihistaminiques)

o Certains psychotropes (chlorpromazine et clozapine)

o Ciclosporine (utilisé après une transplantation) et aldesleukine (pour traiter les cancers des cellules rénales).

o Certains antipaludiques : chloroquine, chez les patients ayant récemment eu une crise d’épilepsie (< 1 an auparavant), et méfloquine

o Certains médicaments utilisés pour traiter le déficit de l’attention, l’hyperactivité et certains troubles du sommeil (dexamphétamine, modafinil, atomoxétine)

o Théophylline (pour traiter l’asthme) à hautes doses

o Tramadol (anti-douleur) (à hautes doses), surtout lorsqu’il est associé à des antidépresseurs et à l’alcoolisme.

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Cela inclut les médicaments délivrés sans ordonnance.

DIPHANTE avec des aliments, boissons et de l’alcool

La consommation d’alcool doit être évitée lors d’un traitement par phénytoïne. L’alcool peut aggraver les crises d’épilepsie et augmenter leur fréquence. En cas de consommation prolongée, les concentrations en phénytoïne dans le sang peuvent baisser. Il a été montré que la consommation occasionnelle, habituelle ou excessive d’alcool peut entraîner une augmentation des concentrations en phénytoïne.

Grossesse, allaitement et fertilité

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

Grossesse : La prise de Diphante 100 mg en comprimés pendant la grossesse peut augmenter les risques d’anomalies congénitales. Si le traitement par Diphante 100 mg en comprimés, est absolument nécessaire, votre médecin vous prescrira la dose journalière efficace la plus basse permettant de contrôler vos crises. Si vous prenez Diphante 100 mg en comprimés pour traiter vos crises d’épilepsie, n’interrompez pas le traitement pendant la grossesse sans consulter votre médecin au préalable. En effet, toute interruption soudaine du traitement, ou réduction non contrôlée des doses, peut entraîner des crises récurrentes ; ce qui peut vous nuire ainsi qu’à votre bébé.

Allaitement : Vous ne devez pas prendre Diphante 100 mg en comprimés si vous allaitez.

Fertilité : Les antiépileptiques peuvent diminuer la fertilité, chez l’homme comme chez la femme.

Diphante 100 mg en comprimés peut réduire l’efficacité des contraceptifs administrés par voie orale.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

La prise de ce médicament peut affecter votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Diphante contient de l’amidon de blé

Les patients présentant une allergie au blé (différente de l’allergie au gluten) ne doivent pas prendre ce médicament. Diphante peut être administrée en cas d’intolérance au gluten (maladie cœliaque).

3. COMMENT PRENDRE DIPHANTE ?  Retour en haut de la page

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Les doses indiquées dans ce document sont fournies à titre purement informatif. Il s’agit des doses moyennes. Les heures de prise du médicament doivent être respectées aussi strictement que possible.

Diphante doit être pris de préférence avec un demi-verre d’eau. La prise de Diphante doit en général intervenir 1 heure avant les repas. En cas d’irritation gastrique, il est possible de prendre Diphante au moment des repas.

Chez l’adulte, la dose initiale habituelle est de 3 comprimés par jour.


Dose initiale habituelle

Dose par jour en mg/kilo de poids

Commentaires spécifiques

Adultes

3 comprimés par jour

2 à 6 mg/kg

500 à 600 mg/jour au maximum.

Les effets secondaires apparaissent à des doses de 600 mg ou plus

Nouveau-nés

Diviser le dosage en 2 doses quotidiennes

2,5 à 5 mg/kg en 2 doses journalières égales, ajustées en fonction des besoins ; la dose maximale étant de 7,5 mg/kg et par jour

Enfants âgés de 1 mois à 12 ans

Diviser le dosage en 2 doses quotidiennes

2,5 à 5 mg/kg en 2 doses journalières égales, ajustées en fonction des besoins ; dose maximale : 7,5 mg/kg et par jour, ou 300 mg par jour

Enfants âgés de 12 ans ou plus

Doses identiques à celles des adultes

Personnes âgées

Diviser le dosage en 2 ou 3 doses quotidiennes

3 mg/kg

Augmentation graduelle des doses en fonction des concentrations sériques et de la réponse clinique

Le comprimé peut être divisé en doses 4 égales.

Si vous souffrez d’une maladie du foie ou des reins, ou si vous avez plus de 60 ans, votre médecin ajustera le nombre de comprimés à prendre chaque jour en fonction de votre état de santé.

Certains patients ont un profil génétique diffèrent pour l’une des protéines (CYP2C9) responsable de la transformation de ce médicament dans le corps. Il peut alors se révéler nécessaire de prendre une dose plus faible. Demandez conseil à votre médecin.

Chez les patients obèses, il est nécessaire d’administrer des doses de charge absolues plus élevées de phénytoïne pour obtenir rapidement des concentrations sériques thérapeutiques.

Pour en savoir plus concernant la posologie, le personnel médical doit consulter la notice posologique complète.

Si vous avez pris plus de DIPHANTE que vous n’auriez dû

Le terme « grande quantité » désigne le fait de prendre plus de six comprimés en une seule fois.

Parmi les symptômes du surdosage, on trouve : troubles gastro-intestinaux, mouvements incontrôlés des yeux, problèmes respiratoires, mouvements non coordonnés, tremblements, troubles de l’élocution, réponse anormalement accrue aux stimuli, léthargie, hypotension, rythme cardiaque lent, et arrêt du cœur. Le patient peut tomber dans le coma, puis éventuellement décéder.

Dans tous les cas de surdosage, le patient doit être hospitalisé dès que possible. Cela permet de surveiller les symptômes et d’initier le traitement adéquat. Il n’y a pas de traitement spécifique du surdosage car il n’existe aucun antidote. Les mesures habituellement prises en cas d’intoxication ou de surdosage doivent être mises en œuvre.

Il est nécessaire de reprendre le traitement contre l’épilepsie dès que possible, pour éviter les risques de réapparition des crises dus à l’arrêt de la prise de ce médicament.

Si vous avez pris trop de DIPHANTE, contactez votre médecin, votre pharmacien ou un centre antipoison.

Si vous oubliez de prendre DIPHANTE

Ne prenez pas de double dose pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez de prendre DIPHANTE

N’arrêtez pas le traitement plus tôt que prévu ; cela peut déclencher l’épilepsie.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin et/ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?  Retour en haut de la page

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Il peut arriver, mais cela est rare, que des effets secondaires cutanés graves (syndrome de Stevens-Johnson, et nécrolyse épidermique toxique) surviennent lors d’un traitement par Diphante. C’est au cours des premières semaines de traitement que cela a le plus de risques de se produire. Ces risques peuvent également être associés à une variation génétique typique des sujets d’origine thaïlandaise ou chinoise. Si c’est votre cas et qu’on vous diagnostiqué comme étant porteur de cette variation génétique (HLA-B*1502), parlez-en à votre médecin avant de prendre Diphante.

La phénytoïne peut entraîner un syndrome d’hypersensibilité (appelé syndrome « DRESS ») qui se manifeste fréquemment lors de la première exposition au médicament, la plupart du temps au bout de 17 à 21 jours. Ce syndrome peut se manifester sous la forme d’une éruption cutanée parfois fatale, les symptômes pouvant toucher la totalité du corps et affecter les globules rouges.

Certains patients mis sous phénytoïne peuvent présenter une toxicité hépatique aiguë, potentiellement fatale, mais cela n’est pas fréquent. L’apparition des symptômes se produit généralement au cours des six premières semaines de traitement. Elle peut se présenter sous la forme d’une partie des symptômes du syndrome d’hypersensibilité (DRESS), tels que décrits ci-dessus, ou sous la forme d’un symptôme isolé, ou s’accompagner d’autres signes et symptômes ; notamment : ictère, concentrations élevées en protéines hépatiques, augmentation de la taille du foie, nombre excessif de globules rouges immatures, et/ou nombre excessif de globules blancs.

Quelques cas de lymphadénopathie (maladie touchant les ganglions lymphatiques) ayant entraîné un cancer des ganglions lymphatiques, ont été signalés ; mais la relation avec la phénytoïne n’est pas avérée.

Les patients sous antiépileptiques sont exposés à un risque accru de comportements et d’idées suicidaires.

La phénytoïne fait baisser la densité osseuse, ce qui entraîne un risque accru d’ostéomalacie (ramollissement des os), d’ostéopénie (baisse de la densité minérale osseuse), d’ostéoporose (réduction de la dureté des os) et de fractures. Cela se produit principalement au bout de 2 ans de traitement, et chez les patients âgés de plus de 40 ans.

Des anomalies sanguines et une anémie mégaloblastique (maladie caractérisée par la présence de très grands globules rouges, dotés d’une structure anormale et immatures) ont été signalées dans le cadre d’un traitement à long terme à la phénytoïne.

Dans le cadre d’un traitement à long terme, le gonflement des gencives est très fréquent, surtout chez les enfants et les adolescents.

Dans le cadre de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Les données disponibles n’ont pas permis de déterminer quelle est la fréquence de certaines des effets indésirables mentionnées ci-après ; elle est donc indéterminée. Ces réactions ont été signalées de façon spontanée après la commercialisation.

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)

Gonflement des ganglions lymphatiques au niveau de l’aine, des aisselles ou du cou ; pseudolymphome (tumeur cutanée bénigne qui peut ressembler à une tumeur maligne), lymphome et maladie de Hodgkin (tumeur maligne des ganglions lymphatiques).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rares : altération de la production des cellules sanguines. Peuvent généralement être traitées à l’aide d’acide folique.

Autres troubles rares : éosinophilie (augmentation du nombre d’un certain type de globules blancs), anémie hémolytique (anémie due à une dégradation excessive des globules rouges), hémophilie (trouble de la coagulation), tumeur bénigne sur une glande, susceptible de se transformer en tumeur maligne ; troubles de la coagulation due à une carence en vitamine K, diminution de la fonction médullaire.

Affections du système immunitaire

Rares : syndrome d’hypersensibilité susceptible de provoquer les symptômes suivants : douleurs articulaires, éosinophilie (augmentation du nombre d’un certain type de globules blancs), fièvre, inflammation du foie, diarrhées, anorexie (trouble alimentaire), néphrite (inflammation des reins, associée à du sang dans les urines, avec fièvre et douleurs au niveau du flanc), anémie, thrombocytopénie (diminution du nombres des plaquettes dans le sang), lymphadénopathie (maladie touchant les ganglions lymphatiques), ou éruption cutanée.

D’autres troubles du système immunitaire, tels que lupus érythémateux systémique (maladie du système immunitaire), anticorps anormaux, et réactions allergiques graves ont été signalés.

Affections endocriniennes

Très rares : gynécomastie (formation de seins chez l’homme), hyperglycémie (taux de sucre élevée dans le sang), hypoprotéinémie (concentrations en protéines trop faibles dans le sang), hyperprolactinémie (production excessive de l’hormone permettant la production de lait), et faibles concentrations en testostérone (une hormone sexuelle)

La phénytoïne inhibe la production de l’hormone antidiurétique (une hormone qui favorise la réabsorption de l’eau contenue dans les urines, au niveau des reins).

Les concentrations en hormone thyroïdienne peuvent baisser.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rares : ostéomalacie (ramollissement des os), car la phénytoïne peut perturber le métabolisme de la vitamine D.

Porphyrie (trouble touchant la production des pigments rouges du sang) et élévation des concentrations en cholestérol.

Affections psychiatriques

Fréquence indéterminée : la phénytoïne peut entraîner des comportements et des idées suicidaires. Administrée à hautes doses, la phénytoïne peut provoquer : trouble d’opposition, agitation, nervosité, hallucinations (le fait de percevoir des choses qui n’existent pas), délire (confusion extrême), manifestations psychotiques (état mental anormal), dépression ou état maniaque (sensation d’euphorie exagérée avec hyperactivité).

Affections du système nerveux

Ces effets secondaires dépendent généralement de la dose. Nystagmus (mouvements anormaux des yeux), ataxie (troubles de l’équilibre), difficultés d’élocution allant jusqu’au mutisme et à la diminution de la coordination.

Ont également été signalés : étourdissements, insomnie, troubles de la perception sensorielle, encéphalopathie (troubles touchant le cerveau, caractérisés par des symptômes tels que les crises et l’altération de la conscience), activité cérébrale diminuée, pertes de mémoire, convulsions, crises d’épilepsie et maux de tête.

Quelques cas de dyskinésie (mouvements involontaires) ont été observés.

Des névrites (inflammation de nerfs), touchant principalement les nerfs sensitifs, ont été signalées chez des patients sous traitement à long terme par phénytoïne. Une paralysie d’un membre a été observée.

Les activités cognitives peuvent également être perturbées.

Affections oculaires

Rares : cataracte (opacité de la cornée), modification de la perception des couleurs, et paralysie des muscles des yeux.

Affections cardiaques

Modifications de l’ECG (électrocardiogramme), fibrillation ventriculaire (contraction désordonnée du muscle cardiaque qui ne pompe plus le sang) après administration par voie IV.

Affections vasculaires

Élévation de la tension artérielle, rythme cardiaque anormalement lent, périartérite noueuse (maladie auto-immune caractérisée par une inflammation chronique des artères de moyen et gros calibres).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très rares : pneumonie, insuffisance respiratoire et fibrose pulmonaire (croissance de tissus conjonctifs dans les poumons), et œdème des poumons.

Affections gastro-intestinales

Nausées, haut-le-cœur et constipation ont été observés. Ont également été signalées : perte ou modification du goût, et sensations de brûlures au niveau de la langue.

Les troubles gastro-intestinaux, qui apparaissent généralement au début du traitement, disparaissent en général peu de temps après.

Affections hépato-biliaires

Ont été signalés de façon sporadique : hépatite toxique, lésion du foie, et nécrose du foie (mort de cellules du foie).

Des élévations des enzymes hépatiques ont été observées. Il peut s’avérer nécessaire d’interrompre le traitement à base de Diphante. L’interruption ne doit pas être soudaine, et le traitement peut éventuellement être repris ultérieurement. Votre médecin vous dira ce qu’il faut faire.

Affections de la peau et de tissu sous-cutané

Vous devez arrêter le traitement si une éruption cutanée apparaît.

Très rares : Des éruptions cutanées potentiellement mortels (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) ont été signalés (consultez la rubrique 2).

Fréquents à rares : Eruptions cutanées évoquant une scarlatine ou une rougeole, ou démangeaisons, parfois accompagné(es) de fièvre. L’éruption évoquant une rougeole est plus fréquent que les autres types. Parmi les autres pathologies cutanées graves, potentiellement mortelles, on trouve : dermatites avec cloques, squames ou virant au violet, lupus érythémateux (maladie du système immunitaire).

Rares : Hypertrichose (excès de pilosité), hirsutisme (pilosité excessive, de type masculin, chez une femme), érythème (rougeur de la peau)

Très rares : taches marrons sur le visage et le cou, prolifération de cellules malignes et gonflement du visage.

Des cas de syndrome de Raynaud ont été signalés de façon sporadique. Cependant, la plupart des cas étaient liés à une administration IV de la phénytoïne.

Affections musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

Très fréquents : environ 30 % des patients souffrent d’un gonflement des gencives. Pour éviter cela, il faut avoir une bonne hygiène buccale et se brosser les dents soigneusement après chaque repas.

Rares : Myasthénie grave (maladie auto-immune caractérisée par une grande faiblesse musculaire).

Très rares : l’administration de phénytoïne a été associée à : fasciite (inflammation des tissus conjonctifs recouvrant les muscles), myosite (inflammation des muscles), rhabdomyolyse (nécrose des tissus musculaires), et arthrite aiguë (inflammation des articulations).

Fréquence indéterminée : Un grossissement des traits du visage et des lèvres ont été signalés.

Ont également été observés des troubles osseux, notamment : ostéopénie, ostéoporose (amincissement des os), et fractures. Si vous suivez un traitement à long terme à base d’antiépileptiques et présentez des antécédents d’ostéoporose, ou prenez des stéroïdes ; parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.

Affections du rein et des voies urinaires

Rares : néphrite interstitielle (inflammation des reins, associée à du sang dans les urines, avec fièvre et douleurs au niveau du flanc), néphrotoxicité (empoisonnement des reins), et insuffisance rénale.

Affections des organes de reproduction et du sein

Maladie de La Peyronie (courbure de la verge lors de l’érection), érection douloureuse.

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

Anomalie de la croissance du cartilage chez l’enfant.

Lésions, intoxications et complications d’interventions

Empoisonnement par des dérivés de l’hydantoïne.

Effets indésirables supplémentaires chez les enfants

Le profil des effets indésirables liés à la phénytoïne est généralement équivalent chez l’enfant et l’adulte. Le gonflement des gencives apparaît plus souvent chez les patients de pédiatrie et chez ceux dont l’hygiène buccale est médiocre.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER DIPHANTE ?  Retour en haut de la page

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

A conserver dans l’emballage d'origine à l’abri de l’humidité.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et sur la boîte après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

N’utilisez pas Diphante si vous remarquez que les comprimés sont décolorés.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS  Retour en haut de la page

Ce que contient Diphante  Retour en haut de la page

· La substance active est : phénytoïne sodique. Chaque comprimé contient 100 mg de phénytoïne sodique.

· Les autres excipients sont : amidon de blé, amidon prégélatinisé, trisilicate de magnésium, croscarmellose sodique, talc et stéarate de magnésium.

Qu’est-ce que DIPHANTE et contenu de l’emballage extérieur  Retour en haut de la page

Boîte de 100 ou 1 000 comprimés blancs ou blanchâtres, ronds, plats, de 10 mm de diamètre, avec encoche en croix d’un côté, contenus dans des plaquettes (Aluminium / PVC) de 10 comprimés.

Chaque comprimé peut être divisé en 4.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  Retour en haut de la page

KELA Pharma nv/sa

Industriepark West 68

B-9100 Sint-Niklaas

Belgique

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  Retour en haut de la page

Cevidra

45 Boulevard Marcel Pagnol

06130 Grasse

FRANCE

Fabricant  Retour en haut de la page

KELA nv/sa

Sint-Lenaartseweg 48

B-2320 Hoogstraten

Belgique

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  Retour en haut de la page

Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  Retour en haut de la page

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres  Retour en haut de la page

Sans objet.

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